Christian Feugnet
23/11/2018
La mesure du nouveau trublion Brésilien : Bolsonaro , nommer un théologien comme ministre de l'éducation . C'est du pharisianisme , la rigueur de la lettre qui tue l'esprit . Sauf comme précipitation de l'obsolescence pour la reliogisité , en plein essor , trés porteuse politiquement .
EricRobertMarcel Basillais
23/11/2018
J'aime beaucoup ce texte de Bonnal citant Bernanos : il me confirme dans l'idée que le mal est venu du clergé séculier ou de la sécularisation en général.
Certes le "diable" de Rome ne cache même plus la forêt. Et le "diable" de Constantinople, avec son tomos sur Kiev, semble indiquer que le schisme de 1054 n'a pas beaucoup de prise sur ce cancer des institutions séculières de l'Ekklesia.
C'est dans ces moments de désarroi que se repense l'Eglise : le clergé régulier, des deux langues liturgiques, possède des trésors surnaturels dans lesquels il sera très aisé de puiser, le moment venu.
Indépendamment, les Anabaptistes, Chrétiens sans clergé séparé, théologiquement distincts des Confessions d'Augsbourg, représentent un sérieux défi pour les forces d'entropisation. Après enquête, il semble qu'ils appliquent l'Evangile... ceci expliquerait donc cela…
Théologiquement, la querelle du Filioque, d'ailleurs facile à résoudre par l'ontologie panlogique ( https://ericbasillais.files.wordpress.com/2016/11/paleo-yoga2.pdf ), a dû jouer un rôle dans la dynamique de déconfiture.
Mais l'histoire de cette querelle révèle surtout l'effet désastreux à terme de la sécularisation impériale opérée depuis Constantin. Les Carolingiens et les Byzantins se disputaient l'Empire Romain, voilà tout.
Autre sécularisation : les dîmes, institutions pharisennes, ont été instaurées en Europe, créant, un premier renoncement à la Voie (Parabole du chameau), et le thème de l'enjuivement d'une religion nominalement universelle.
Et pour faire bonne mesure de cette régression ad phariseos, d'autres marottes pharisiennes ont été importées en Europe : la morale sexuelle mosaïque a fait l'objet d'un nombre impressionant de Conciles locaux, dès le haut Moyen-Age (Jean Chélini : Histoire religieuse de l'Occident médiéval, collection U, Paris, Colin, 1968).
Enfin, un troisième grand problème à signaler : la répression pure et simple de la religion antérieure... (https://ericbasillais.files.wordpress.com/2016/11/paleo-yoga2.pdf )après un certain temps de syncrétisme "heureux", et deux trois passages à l'acte bien saignants et fumants, auront décidé d'une sécession interne dont nous vivons les avatars fermentés sous diverses "loges".
Paradoxalement, la perte complète de légitimité et d'autorité des institutions dont nous parlons, permettent aux Chrétiens, d'aller chercher des réponses sans filtre dans La Lumière de l'Evangile.
Christian Feugnet
23/11/2018
Les pouvoirs médiatiques et politiques , décontenancés au départ , les divisions pour responsabilisation ne fonctionnant plus face aux gilets jaunes . ont trouvé le point de division , en faire des beaufs trevendicant le droit de polluer , ce qu'ils sont assurémment , tous des Charlies .. Sauf que coté gouvernemental c'est juste un alibi . Les hommes de systéme sont comme le chien de rantanplan comprennent tous à l'envers .
N'empéche que la responsabilité joue un role important pour les décideurs , mérite du Christianisme initial face aux paganismes décadents . Aujourd'hui méme celà s'est dissipé , on ne peut que déplorer cette carence de spiritualité , devenue nécessaire face aux arnaques commises en son nom .
jc
22/11/2018
1. On construit, on structure une société sur des fondations (j'ai consacré deux commentaires à ce sujet).
2. On fonde une société sur des valeurs.
3. Il semble alors tout-à-fait naturel de chercher à fonder une société, voire une civilisation, sur le désir sacré (par opposition à l'envie, désir désacralisé, profané) qui attire l'Homme et la Femme (et qui attire très majoritairement leurs pâles copies que sont l'homme et la femme). Cf. mon commentaire sur le e-papier "Bernanos" par NB de ce jour.
Il y a un saut conceptuel important par rapport à la contre-société dans laquelle nous vivons, le saut d'un "struggle for life" survie individuelle*, de type "prédateur-proie", à un "struggle for life survie de l'espèce, de type "amour homme-femme"**.
Comment traduire ça au niveau -disons- du préambule à une constitution? Je crois que le mot "harmonie" est l'élément de langage clef, mot-clef qui renvoie à l'harmonie supposée*** homme-femme. Cela suggère une devise dans laquelle l'harmonie joue le rôle central, le rôle charnière: unité-harmonie-diversité ou encore ordre-harmonie-équilibre, etc.
La nature produisant un nombre à peu près égal d'hommes et de femmes, il est alors naturel d'organiser la société, de la constituer, de rédiger une constitution à partir de ce constat.
A peu près égal en quantité mais sûrement pas en qualité. Tout au contraire l'harmonie s'étant substituée à l'égalité dans la devise française, cela ouvre de nouveaux horizons: lois distinctes pour les hommes et pour les femmes, distinctes pour les régions, etc. .
Il ne s'agit plus d'égaliser, d'uniformiser, mais d'harmoniser.
*: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society"
**: Il y a, je crois, une synergie amoureuse importante qui fait qu'un couple peut, par synergie, "monter au septième ciel", alors qu'on pourrait s'attendre seulement à ce que chacun des partenaires ne monte que jusqu'au "quatrième ciel" (cf. la toile). Cette idée ne vient pas de nulle part; elle vient de la synergie obtenue en couplant deux potentiels "fronce" V(x) + V(y) dont le déploiement est à sept paramètres au lieu de quatre pour le couplage des deux déploiements classiques de la "fronce". Les praticiens de la biologie (Thom se réclame théoricien) devraient pouvoir facilement trouver des cobayes pour d'éventuelles vérifications expérimentales…
***: sans grand risque, à mon avis.
jc
22/11/2018
Bernanos: "... cette vertu de l’Envie, indispensable au Progrès, et qui semble tenir dans notre civilisation la place réservée jadis à la vertu de Charité."
Dans "notre" contre-société* du chacun pour soi, c'est effectivement l'envie qui s'est substituée à la charité**, à la philia aristotélicienne***. Et la publicité a poussé l'envie dans la voie voulue par "nos" élites vers des sommets peut-être encore bien lointains, à la lecture de la citation suivante:
« Le métier de la publicité est désormais si proche de la perfection qu’il va être difficile d’y apporter des améliorations. » (Samuel Johnson, 1759)
En amont de la fabrication du consentement des moutons, il y a la fabrication de l'envie des pigeons; "L'envie, indispensable au Progrès", écrivait Bernanos…
Désir= envie sacrée
Au commencement était le vouloir, le désir. Il y a en chaque être vivant d'abord une volonté de vivre. C'est une évidence. Certains penseurs -et pas des moindres- voient les choses ainsi. (Bien entendu nos sophistes rhéteurs modernes considéreront que c'est une inacceptable tautologie qu'ils s'empresseront de discuter avec leur "logique à la con"****, et de lancer leurs anathèmes habituels: "connard de vitaliste, de créationniste", etc…) Mais "nos" élites ont décidé de dégrader ce désir sacré en envie, de désacraliser l'amour, de marchandiser l'image de la femme, de profaner l'érotisme en pornographie, etc. . Pour moi nous sommes actuellement au fond du fond de l'abject; et il nous faut donc maintenant impérativement remonter la pente, il nous faut renaturer, resacraliser le désir vital; car notre raison profonde d'être -la survie de l'espèce humaine- en dépend. (Que nous montre le Vatican -hémiplégique à ce sujet!- sinon des scandales pédophiles et des "Arrêtez de vous reproduire comme des lapins!"?)
(Je recommande vivement de lire ce qu'écrit à ce sujet Alexandre Grothendieck dans "La clef des songes"*****.)
*: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society"
**: "la charité est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien d'autrui." (Wikipédia)
***: Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote appelle philia l'affection qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il peut nous apporter. (Wikipédia)
****: Thom: "La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal. C'est, à mes yeux, l'unique façon de théoriser la logique naturelle."
*****: Sous-titré "Dialogues avec le bon Dieu", disponible sur la toile, pp. 34 à 38. AG pense visiblement la chose en mâle; je serais très intéressé par une version femelle…
Georges Dubuis
22/11/2018
Je vais de ce pas, comme les anglois très orientés sur la finance disent "laughing all the way to the bank", vous faire un virement de 500 roros comme somme forfait taire en ses temps délé taires. Merci d'être là sans être las, Being there, LE film aussi réel que les SARL de l'ouest !
Christian Feugnet
22/11/2018
A la louche soit la moitié pour monter au pouvoir la moitié pour le perdre . Or les Saoud çà remonte , le pouvoir , à la guerre 14 18 , tout comme celle des Américains , niveau mondial . On est donc fin de la descente .
A mettre en rapport avec la descente des taux d'intéret , paramétre significatif . Tout au long du 19 e s , splendeur du pilote en ce domaine Londres , la City , le taux ne cesse de baisser , pour atteindre zéro veille 14/18 et révolution Russe . Pour certains qui suivaient l'affaire il allait se passer quelque chose car une société ne peut fonctionner sans rémunération de l'épargne . Pour Marx et anarchistes : la Révolution . On l'a vue et son contraire .
Or la fed US a de plus en plus de mal à le remonter le taux directeur , de moins en moins haut selon un cycle en gros de 10 ans et pour des périodes de plus en plus courtes . Apparemment les intérets n'existent pas en Islam , faux , celà se compte autrement en échanges plus avatangeux en leur faveur or leur pétrole l'est de moins en moins : lucratif .
jc
21/11/2018
Que dit Lordon dans son entrevue "Le désir et l'affect instituteurs de la valeur" sur France Culture? Il dit, Spinoza à son appui, que nous ne sommes pas menés par la raison mais par le désir et l'affect. Et que les choix que nous faisons résultent des conflits de nos désirs, de nos affects (et peut-être quand même un peu de notre raison?). Et il conclut que "notre" société-Système vogue au gré de l'évolution de ces conflits, comme un canard sans tête, sans arkè, anarchiquement. Comment s'étonner, alors, que "notre" contre-civilisation finisse par s'effondrer?
Ma position est autre. Elle est que les espèces vivantes ont en un certain sens une idée du bien-plaisir et du mal-douleur et évoluent de façon à minimiser la douleur et maximiser le plaisir (sous contrainte, bien entendu, de l'évolution imposée par la pression "darwinienne" exercée par le milieu, en particulier par les espèces environnantes, prédatrices ou proies). Et je pense que c'est grâce à ce guide "hédoniste*" que les espèces évoluent sociétalement vers une maturité conforme à leur potentialités génétiques**. De ce que j'ai cru comprendre de l'oeuvre de Thom, je suis convaincu que ce dernier est sur une longueur d'onde analogue: "Au coeur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire." (SSM, conclusion)
*: Ce qui différencie l'hédonisme ci-dessus avec l'hédonisme "classique" c'est, je crois, le fait que l'hédonisme ci-dessus renvoie à l'espèce toute entière alors que l'hédonisme classique renvoie seulement à l'individu. En fait, pour moi, l'hédonisme ci-dessus présuppose plus: il présuppose une cohérence entre les hédonismes individuels -qui sont heureusement différents (tout le monde ne désire pas la même chose, et ceux qui désirent la même chose ne le désirent pas avec la même intensité)-. Il y a là, je le concède, une sorte de miracle, miracle qui conforte -sinon explique- ce à quoi je crois: "Vox populi, vox dei".
**: C'est peut-être farfelu voire délirant, mais c'est comme ça que je considère les abeilles et les fourmis; elles sont arrivées à une sorte de perfection sociale relativement à leur potentialités génétiques. Et c'est comme ça que je vois évoluer l'espèce humaine.
Christian Feugnet
21/11/2018
Le pétrole vient de pulvériser des supports de prix , déjà en deçà du seuil de rentabilité du shit . Parce que les Saoudiens généreux quoique detéstant le shit , ouvrent les vannes . Ce qui entretient la consommation Us , la croissance (en langue d'Orwel) dont se vante Trump avec espoir de réelection pour pas cher . Aucun espoir méme à pertes démultipliés que le shit se substirue , lui faudrait 10 à 20 ans , bien aprés les élections . Qui tiens l'autre ?
Christian Feugnet
21/11/2018
De la réhabilitation ils en ont en veut tu en voilà , ils sont déjà expert et responsable en droits de l'homme selon l(ONU , aprés çà que peut on esperer de mieux ?
Ce qui sera déterminant sans l'affaire c'est l'issue de la guerre au Yémen , perdue d'avance , méme affamés les Yemenites se battront .et gagneront . Ce qu'anticipent judicieusement les Américains .
Les Saoudiens sont déjà dans l'entonnoir fatal du tourbillon ctisique à 3 dimensions . Rupture avec le peuple , c'est fait . Guerre perdue , c'est en cours , révolution , çà suit .
Les Américains le savent déjà , d'où le petrole de shit , couteux , mais rien comparé à la perte du dollar pour les échanges mondiaux ( en gros par an 200milliards contre 1600 milliards de dettes non remboursables , gratis quoi ) . Or c'est maintenant les Chinois qui achétent le pétrole Arabe , en plus de celui de l'ex Irak ,( finalement la guerre la plus stupide qui aie pu existé , à part celle des Flandres pour l'Espagne ). En bref maintenant ce sont les US qui dépendent des Saoudiens et non l'inverse , bravade de Trump .( en 10 mn ...) .
jc
21/11/2018
Un comité "gilets jaunes" au moins -celui du Val d'Oise- a dit agir -via sa porte-parole- pour obtenir un référendum.
Extrait de l'article 11 de la constitution* (de la république française):
"Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d’une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an."
- ça permettrait de lancer médiatiquement l'idée d'un référendum, que le peuple souverain (articles 2 et 3) ne peut provoquer directement un, ce qui semble bien anormal puisque il apparaît assez nettement que ce qui nous arrive maintenant n'aurait peut-être -sans doute- pas eu lieu si le référendum de 2005 avait été pris en considération;
- ça permet aussi de faire prendre conscience au peuple que le transfert de souveraineté vers l'UE -et la finance internationale- s'oppose frontalement à l'article 2 de notre constitution, constitution pour cette raison devenue bout de papier**.
Techniquement les "gilets jaunes" ne sont pas, pour l'instant, suffisamment implantés au parlement pour user de cet alinéa. Les maires, en bisbille quasi-frontale avec le gouvernement pour cause -par exemple- de taxe d'habitation, le peuvent; ils peuvent même ouvrir ainsi un deuxième front indépendant de celui du "péril jaune".
*: Pas terrible cette constitution; ça sent le "fait à la va-vite" sur un coin de table. (Chez les matheux un principe est un principe, il ne peut être amendé.)
**: Il est stipulé dans le préambule que "Son organisation est décentralisée." Le jupitérien vertical Macron se fout ainsi ouvertement de la constitution et du peuple qui va avec. Je sens confusément qu'une lecture attentive de l'article 72 pourrait donner des idées à "un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales".
jc
21/11/2018
Comment interpréter symboliquement l'effondrement des twin towers?
Réponse: comme une débandade. Je développe.
A force de lire et de relire les articles de cette véritable caverne d'Ali-Baba que sont les archives de Dedefensa, à force de lire et relire les deux premiers tomes de "La Grâce", à force de feuilleter Guénon, à force de confronter tout ça avec mon "acquis" thomien, j'en suis arrivé à la quasi-conviction qu'il y avait une respiration de la nature à tous les niveaux, depuis celle de nos poumons et de notre coeur, jusqu'à celles des civilisations, une succession de tensions-yang et de relâchements-yin, peut-être dans un rapport simple, précis et universel comme le rapport 1-2 (un temps de tension pour deux temps de relâchement, qui semble être celui des coeur et poumon humains au repos).
Dans la tradition hindoue il y a quatre âges: or, argent, airain, fer. Comment relier ce rythme à quatre temps au rythme binaire 2-1 "fondamental"? Le plus simple est le couplage de deux rythmes fondamentaux: yin-yin, yin-yang, yang-yin, yang-yang, ce qui donne le rythme 4-3-3-2, pas si éloigné du rythme 4-3-2-1 de la tétraktys.
En réarrangeant la séquence yin-yin, yin-yang, yang-yin, yang-yang, en yin-yang, yang-yin, yang-yang, yin-yin, on obtient un "combat amoureux" homme-femme qui commence par les "bagatelles de la porte*" (yin-yang, yang-yin), qui culmine en yang-yang (en principe suivi d'un double orgasme) pour se terminer en yin-yin, repos du guerrier et de la guerrière.
Nous, contre-civilisation, en sommes -j'espère!- à la fin du Kali-Yuga, à la fin de l'âge sombre: c'est la fin du règne de Caïn-Yang, de ses villes et de ses gratte-ciel phalliques, la fin d'une Jérusalem céleste complètement faussaire, en carton-pâte façon Hollywood. C'est, j'espère, le début de la débandade, parfaitement symbolisée par l'effondrement des tours jumelles le 9/11. Et c'est donc -j'espère!- le début d'une nouvelle ère d'Abel(le?)-Yin qui commencera par un nouveau Paradis terrestre, un vrai cette fois, pas un hollywoodien.
*: Jolie expression trouvée p.68 de l' "Eloge des frontières" de Régis Debray (c'aurait été mieux paginé p.69…)
jc
21/11/2018
En relisant les préambules de la constitution de l'UE (alias du traité de Lisbonne) et de la constitution française, on ne peut que constater le formidable décalage entre les "bonnes intentions" et la réalité. Qu'est-ce qui fonde réellement "nos" contre-sociétés modernes, voire "notre" contre-civilisation? C'est très simple. C'est actuellement le "struggle for life" sous sa forme la plus grossière, c'est le "manger ou être mangé". Quelles élites peut secréter une société fondée sur de telles valeurs? En ce qui concerne la politique la réponse est immédiate et limpide: celles qu'on a sous les yeux! De mon point de vue scientifique -mon formatage initial- nous sommes au niveau prédateur-proie, c'est-à-dire physiquement au niveau de l'équation de Lotka-Volterra et (méta?)mathématiquement au niveau de la catastrophe thomienne "fronce"*. Mon observation du comportement des élites politiques actuelles me conduit à dire qu'ils se pensent en prédateurs mais oublient -sinon refusent par principe, barrière de Weismann sociologique oblige- de se penser en proie en promulguant les lois. Je ne suis pas éthologue. Mais il me semble que les espèces vivantes les plus "évoluées" appliquent cette loi "darwinienne" de la nature entre espèces distinctes seulement, les espèces au métabolisme plus rapide étant prédatrices d'espèces au métabolisme plus lent (par ex. chevaux et herbe), en évitant ce "struggle for life" grossier pour l'espèce elle-même, c'est-à-dire en évitant le cannibalisme ou simplement de tuer pour défendre son territoire. Je pense que comme principe fondateur de chaque espèce vivante il y a la primauté absolue de la survie de l'espèce (avant la survie individuelle donc) et que les sociétés animales s'organisent en fonction de ce principe, qu'elles sont génétiquement programmées pour ne pas faire de "crime contre l'espèce". Autrement dit je pense que l'organisation des sociétés animales bisexuées est fondé sur un "struggle for life" entre mâles et femelles, d'un tout autre type que la compétition prédateur-proie archétypique de l'orthodoxie darwinienne**. (Ainsi un étalon mustang -tel Trump- règnera sur son clan en mordillant la croupe de ses juments et en décochant des ruades aux mâles qui voudraient s'en approcher de trop près.) Scientifiquement je sens confusément, tel Rantanplan, qu'il faut se hisser au niveau de la double fronce, couplage de deux potentiels de fronce (W(x,y)=V(x)+V(y), V étant le potentiel de la fronce (v(x)=x⁴), couplage fortement synergétique (le déploiement universel de la double fronce -à 7 paramètres- est bien plus que la somme des déploiements des deux fronces qui la composent, chacune à deux paramètres). (Des catastrophistes patentés comme le mathématicien Jean Petitot et l'anthropologue Lucien Scubla tentent d'interpréter la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss.) Que font -et nous forcent à faire- "nos" élites actuelles sinon à un crime contre notre espèce humaine En relisant les préambules de la constitution de l'UE (alias du traité de Lisbonne) et de la constitution française, on ne peut que constater le formidable décalage entre les "bonnes intentions" et la réalité.
Qu'est-ce qui fonde réellement "nos" contre-sociétés modernes, voire "notre" contre-civilisation? C'est très simple. C'est actuellement le "struggle for life" sous sa forme la plus grossière, c'est le "manger ou être mangé". Quelles élites peut secréter une société fondée sur de telles valeurs? En ce qui concerne la politique la réponse est immédiate et limpide: celles qu'on a sous les yeux!
De mon point de vue scientifique -mon formatage initial- nous sommes au niveau prédateur-proie, c'est-à-dire physiquement au niveau de l'équation de Lotka-Volterra et (méta?)mathématiquement au niveau de la catastrophe thomienne "fronce"*. Mon observation du comportement des élites politiques actuelles me conduit à dire qu'ils se pensent en prédateurs mais oublient -sinon refusent par principe, barrière de Weismann sociologique oblige- de se penser en proie en promulguant les lois.
Je ne suis pas éthologue. Mais il me semble que les espèces vivantes les plus "évoluées" appliquent cette loi "darwinienne" de la nature entre espèces distinctes seulement, les espèces au métabolisme plus rapide étant prédatrices d'espèces au métabolisme plus lent (par ex. chevaux et herbe), en évitant ce "struggle for life" grossier pour l'espèce elle-même, c'est-à-dire en évitant le cannibalisme ou simplement de tuer pour défendre son territoire. Je pense que comme principe fondateur de chaque espèce vivante il y a la primauté absolue de la survie de l'espèce (avant la survie individuelle donc) et que les sociétés animales s'organisent en fonction de ce principe, qu'elles sont génétiquement programmées pour ne pas faire de "crime contre l'espèce". Autrement dit je pense que l'organisation des sociétés animales bisexuées est fondé sur un "struggle for life" entre mâles et femelles, d'un tout autre type que la compétition prédateur-proie archétypique de l'orthodoxie darwinienne**. (Ainsi un étalon mustang -tel Trump- règnera sur son clan en mordillant la croupe de ses juments et en décochant des ruades aux mâles qui voudraient s'en approcher de trop près.)
Scientifiquement je sens confusément, tel Rantanplan, qu'il faut se hisser au niveau de la double fronce, couplage de deux potentiels de fronce (W(x,y)=V(x)+V(y), V étant le potentiel de la fronce (v(x)=x⁴), couplage fortement synergétique (le déploiement universel de la double fronce -à 7 paramètres- est bien plus que la somme des déploiements des deux fronces qui la composent, chacune à deux paramètres). (Des catastrophistes patentés comme le mathématicien Jean Petitot et l'anthropologue Lucien Scubla tentent d'interpréter la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss.)
Que font -et nous forcent à faire- "nos" élites actuelles sinon à un crime contre notre espèce humaine (et, en prime à un crime contre la nature)? (A suivre)
*: à laquelle Thom rattache l'assertion de nature translogique "Le prédateur affamé est sa propre proie", assertion à la base, selon lui, de l'embryologie animale.
**: Tels que je les interprète de ceux qui ont lu "De l'origine des espèces".
Christian Feugnet
21/11/2018
Les canaris sont contagieux dans toute l'Europe continentale . Il s'est méme créé un parti . Je tiens le pari que çà ne franchira pas la Manche .
Christian Feugnet
21/11/2018
J'espére que j'ai écrit que Londres était possédée principalement par des Lords , ce qui ne veut pas dire qu'ils en sont propriétaires . La propriétaire , celle qui peut vendre reste la Reine , éventuellement sur demande du Lord . Mais alors il perd les bénefices , et c'est la Reine qui encaisse l'argent . Ou alors il peut étre déchu , à tous moment , aprés jugement depuis l'habeas corpus , de son titre et de ses bénéfices .
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