Christian Feugnet
11/11/2018
Mis en évidence sur RT , par "accident technique" ,à l'encontre de la journaliste relatant l'événement et son sens . En déco , une interview en direct d'un commentateur se pamant devant la cérémonie aprés le discours d'un oecuménisme ronflant par Macron . Or dans ce discours , une carence oecuménique significative , l'oubli des Russes . Au moment où le commentateur se pame sur le boléro de Ravel , orchestré par un Russe , coupure ...
Surgit une voiture officielle Russe , retour sur la plateau , retour au direct sans le commentateur , mais devant le monument évoquant la présence Russe , oublié par Macron .
Ce faisant oubli aussi , en contre poids des Déplorables populistes , nationalistes et faschistes , ....de la Révolution Russe .
A tout prendre n'est ce pas la vraie grande peur à conjurer ?
Christian Feugnet
11/11/2018
Façon , blague Belge , promoteur de cette defense . Question sexuelle je ne crois pas que l'image "sabre au clair" convienne à Macron , plutot qu'en Sade , je le vois en Rousseau ( c'est un "socialiste" ) .
Je le vois plutot en : oh ! oui Maitresse , fouette moi , mets moi des plumes dans le derriére ! . Le peuple aimerait nien , d'ailleurs pour les plumes , il ne cesse de l'en parer , c'est le fouet qui lui manque .
Christian Feugnet
11/11/2018
A savoir de la goldmann sachs , interface entre finance et état Américain . De méme s'il n'était pas au courant du role de maquillage des comptes grecs par GS , pour son entrée en euro en faisant par là ( de la Gréce ) le cheval de Troie contre l'euro . Attaque sur les fonds d'états Grecs menée par GS elle méme via Soros . ( Soros béneficiant d'une ligne de trésorerie= chéque en blanc auprés de GS ) . C'est quand méme etonnant que la fin de Draqhi coincide à la fin ( programmée ?) de l'euro avant celle du dollar . L'euro a bien servi le dollar en surévaluant les produits europens , sauf Allemands ( eux sous évalués , ils payent en sous population pour ne pas dire sous travail , idée tabou) .
GS , ton moonde impitoyaableu ....
jc
10/11/2018
(Dans mon précédent commentaire je crois plus adéquat de qualifier l'énergie potentielle de force dormante -opposée à l'énergie cinétique, force vive.)
Eschatologie et scatologie.
Eschatologie: "L'eschatologie (du grec ἔσχατος / eschatos, « dernier », et λόγος / lógos, « parole », « étude ») est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps." (Wikipédia)
Scatologie: "Désigne des écrits ou des propos se rapportant aux excréments." (Wikipédia)
(Après réflexion, ce rapprochement n'est peut-être pas si incongru que ça en commentaire de ce papier: les corps -certains sans vie- dans la fange des tranchées, les âmes au Panthéon.)
Dans mon précédent commentaire j'ai identifié la Matière (M majuscule) à la forme finale (au sens aristotélicien) et donc à l'Immortalité (aux Âmes de Verdun…), soit ni à la Mort ni au Mal (comme le fait peut-être PhG).
Au commencement était la matière (m minuscule -cf. le précédent commentaire). Nous ne sommes pas des dieux: la forme pure est un idéal de perfection inatteignable par nous. Il y a toujours dans toute entreprise humaine une part eschatologique et un part scatologique. La part eschatologique est immortalisée (elle monte au ciel, elle entre au Panthéon etc.). La part scatologique est recyclée, la merde est purgée (au purgatoire?).
Pour finir sexuons le propos: au commencement (input) la matière (m minuscule) est ingurgitée par la bouche. N'étant pas des dieux la digestion ne saurait être parfaite. A la fin (output) il y a donc une partie excrétée (l'excrément qui retourne à la terre pour être recyclé) et une partie secrétée, les gamètes, gamètes qui permettent de passer le témoin à la génération suivante.
Les gamètes? Evolution circulaire ou évolution en spirale? Thom a dit que vers seize ans il était pour l'éternel retour*. Il me semble qu'il évolué ensuite…
*: cf. la fin de son entretien avec Jacques Nimier, disponible sur la toile.
jc
10/11/2018
(Ce commentaire est en rapport direct avec le titre, une fois n'est pas coutume.)
C'était devant mes yeux et je ne le voyais pas!
Le titre II de "La clef des songes" (sous-titré dialogue avec le bon Dieu) est: Dieu est le Rêveur.
Autrement dit en rêvant Grothendieck se voit en position yin, en récepteur des rêves, en rêvaire, Dieu étant, lui, en position yang.
On peut "changer de sexe" en étant alternativement donateur et donataire, noteur et notaire, fonctionneur et fonctionnaire, etc. . Si l'on suit Grothendieck on ne peut pas lorsque l'on rêve, on ne peut être rêveur; seulement rêvaire.
La fin de la conclusion de SSM peut laisser penser que Thom est sur la même longueur d'onde*:
"(...) la rêverie n'est-elle pas la catastrophe virtuelle en laquelle s'initie la connaissance?"
*: si c'est le cas il s'agit de très grandes ondes!
Ni Ando
10/11/2018
Je comprends que la conjonction de l'invention de la machine a vapeur et du bogie a induit une révolution des transports, la création d'un réseau de voies ferrées couvrant les territoires européens en particulier en Allemagne ou ce fait a permis l'élaboration du plan stratégique permettant, dans l'esprit de leurs concepteurs, a l'Allemagne de vaincre d'abord la France avant de de se tourner vers la Russie impériale et de la battre a son tour. Le réseau allemand permettait en effet un transfert rapide des troupes d'un front a l'autre. Un gros avantage certes mais que Français et Russes avaient su juguler en coordonnant leurs actions: quand le front français menaçait de céder sous la pression allemande les autorités françaises pressaient la Russie de lancer une offensive contraignant le Kaiser a divertir des troupes précieuses qui prenaient en urgence les trains qui partaient vers le front russe. Même chose du côté de l'armée impériale russe qui soumise à une pression insupportable obtenait la même aide de la France. Toute la première guerre mondiale fut rythmée ainsi de ce soutien mutuel franco-russe permettant en réalité d'equibrer a deux le potentiel industriel de l'Allemagne. Je comprends que la guerre industrielle est celle qui permet de mobiliser le plus gros des ressources économiques et humaines d'un pays afin de vaincre un adversaire. Sa dimension globale fait qu'un acteur du champ de bataille ne peut plus certes prétendre en avoir une vue synthétique. C'est vrai dans un premier temps. Le stade suivant c'est la guerre en tant que système, ou art operatif, conceptualisé par un groupe d'intellectuels militaires russes après les grandes offensives Broussilov du premier conflit mondial. On ne maîtrise pas ce qui se passe directement sur le champ de bataille, lorsque les unités combattantes sont en contact direct, mais on cherche à modifier le cadre, le contexte, toujours dans le camp ennemi, dans lequel l'unité combattante va devoir déployer son action. Un exemple simple : perturber assez certains éléments du réseau de transport de l'ennemi de sorte qu'a 300 km de la il ne soit plus en mesure de s'opposer a une poussée de rupture. Cela a l'air simple mais s' agissant de masses d'hommes se comptant en millions et de matériels se comptant en dizaines de milliers d'unités c'est un travail d'évaluation colossal. Les Soviétiques appliquerent cet art operatif lors de la grande offensive dite opération Bagration où l'on vit se réaliser sur une très grande échelle ce que la théorie avait prédit. Les généraux soviétiques ne pouvaient 'voir' a l'avance ce qui allait se passer, ils le calculerent d'une manière sans doute probabiliste. L'art operatif conçu en 1915 ou 1916 en Russie impériale fut systematise au combat par les Soviétiques dans les années 44 45 avant d'être copié par les forces de l'OTAN dans les années 70.
EricRobertMarcel Basillais
10/11/2018
J'abonde dans le sens de M. Buchanan : ici comme là, mais surtout là, c'est une guerre eschatologique entre Chrétiens et Anti-Chrétiens, les deux termes étant pris au sens large…
Le fait est que l'Amérique contient encore beaucoup de Chrétiens ès qualité. Mais que beaucoup servent Mammon. La racine stratégique du problème est là... la question sociétale est une simple tactique des Anti-Chrétiens.
Ce n'est donc pas totalement imprudent d'appeler le Logos à l'aide.
A remarquer une situation semblable, mais avec des rapports de force inverses, en Allemagne, France, Canada.
EricRobertMarcel Basillais
10/11/2018
"Néantisation par le Technologisme sopus les applaudissements de la Communication"
L'étude de cas de la grande guerre me permet de comprendre d'un coup d'oeil l'actualité de notre guerre mondiale.
Simple remarque : la Paix Industrielle ressemble beaucoup à la Guerre industrielle, de même que la Politique Industrielle, et la Géopolitique Industrielle, qui, comme chacun sait, sont "la Guerre (Industrielle) par "d'autres moyens" (hum).
Christian Feugnet
10/11/2018
Qu elle ne repoussait plus est fomellement faux , puisque l'herne leur était nécessaire comme éleveurs ou cavaliers guerriers .
Comme métaphore c'est vrai , pour les civilisations qu'ils ont détruites et parasitées . Aprés ( 200 ans quand méme) , eux mémes ont fini en charniers ou retour à leur vie rustique sur leurs lieux d'origine .
A noter quand méme qu'il en ont ménagée une de civilisation , la notre , complice contre les autres , angle aveugle de notre histoire .
Et que les Chinois en sont venus à bout grace à la poudre à canons et à "fusils" . Les Chinois sont ils plus dévastateurs ? Ou nous ?
Christian Feugnet
10/11/2018
Que ce sont ses feuilles qui protége et nourrit toute une faune et flore d'étres minuscules qui s'activent pour leur propre compte et plus à creer une fertilité benefique pour l'arbre . Et en cas de mort de l'arbre lui méme , celle ci en fait pousser d'autres encore plus qui choississent ces "cimetiéres" de preférence . A contrario les rares arbres à feuillages persistants ( hors tropiques où les deux processus s'effectuent sumiltanement ) , sont des fixateurs d'azote , profitant d'une symbiose avec des micro organismes ., qui se calme quand méme en hiver .
Le plus étonnant reste de saisir cette harmonie esthétiquement .
Christian Feugnet
10/11/2018
De penetration et de clarté .
jc
09/11/2018
Le déchaînement de la Matière traverse une bonne partie de l'oeuvre de PhG postérieur à 1985. Un commentaire sur ce sujet a donc peu de chances d'être complètement déplacé. Surtout en période de commémoration de la Grande Guerre.
Après une nième relecture de la conclusion de "La Grâce de l'Histoire II" dans laquelle j'ai bien du mal à voir ce que PhG veut dire en général et comment il conçoit la distinction qu'il fait entre matière et Matière en particulier, je perçois peut-être une petite lueur que je vous livre:
Pour moi la Matière est la matière des matérialistes et ce n'est pas celle d'Aristote. La matière d'Aristote est la matière primale -comme le rappelle ERMB dans un commentaire de ce jour-. Et je verrais bien la matière des matérialistes comme étant la matière finale. Autrement dit je verrais bien la matière des matérialistes comme étant la forme aristotélicienne. Le passage de la matière (primale) à la matière (finale) est métaphoriquement pour moi une solidification d'une matière initialement liquide voire gazeuse. Et je me demande s'il ne faut pas le penser comme un passage de la Vie à la Mort (et donc de considérer la matière primale comme vivante). Ceci permettrait l'identification Matière=Mort que fait PhG dans sa conclusion de "La Grâce II".
Pour moi, de deux choses l'une:
- Ou bien la forme est parfaite (le Bien pour PhG) et elle cesse-de-vivre-sans-cesser-de-vivre, en devenant immortelle*;
- Ou bien la forme est imparfaite ( le Mal pour PhG) et elle meurt en se dissolvant dans le néant.
Je ne pense pas que ce soit l'interprétation de PhG car je ne la vois pas coller ni avec son "d'un coup sec" (p.408). Attendons donc le tome IiI ...
Dans le deuxième cas je suis d'accord avec son Matière=Mort. Et peut-être y a-t-il un rapport entre le premier cas et ce qui est dit p.413 ?
J'en profite pour terminer en faisant écho aux propos de ERMB.
- J'utilise la métaphore puissance=dunamos=énergie potentielle(=force morte?) et energia=énergie cinétique=force vive=action, et pour l'instant j'en suis assez satisfait. Thom réserve acte pour traduire entélekia, terme de l'action. (Aristote utilise également, paraît-il, entélekia pour désigner l'origine de l'action**.)
*: Thom: "Je ne vois pas pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait pas être immortel."
**: ES p. 171. (Je ne peux m'empêcher de dire à ce propos que Paul Jorion, au cours d'un bref échange avec moi jadis sur son blog, a reproché à Thom de ne pas avoir lu Aristote…)
Christian Feugnet
09/11/2018
Mais la dynamique comme l'énergie s'etendent s'étend aussi vers proche et moyen orient , Inde et Chine , coté passé ; vers les slaves et la Russie , au delà des ex saxons , germains mitigés , l'avenir . A tel point que Nietsche , philologue , jouait sur l'étymologie de son nom pour se déclarer d'origine slave , chose qu' Hitler et les nazis n'ont pas voulu retenir , ni les Américains .
Alexis Toulet
09/11/2018
Dans le monde réel, la production de pétrole du Golfe représente environ 40% du total mondial, tandis que ses réserves comptent pour plus de 65% du total. C'est donc la part et l'importance des pays du Golfe qui augmentera au fur et à mesure de l'épuisement du pétrole, après le pic pétrolier, lequel ne tardera pas. La plus grande partie du pétrole du Golfe est sous le contrôle militaire des Etats-Unis.
Dans le monde réel, les Etats-Unis s'endettent seulement dans leur propre monnaie, qu'ils maîtrisent sans rien demander à personne. Appuyé sur leur contrôle des principales réserves de pétrole de la planète, ce système leur garantit de ne jamais avoir à "rembourser" que ce qu'ils voudront, et en monnaie dépréciée s'ils le décident.
Dans le monde réel, la Russie ne couvre que 25% de ses importations de produits industriels par des exportations industrielles, elle est aussi dépendante de l'extérieur pour l'industrie que les pays européens sont dépendants de l'extérieur pour le pétrole.
Dans le monde réel, plus de la moitié du commerce extérieur russe se fait avec les autres pays européens, même après les "sanctions" réciproques. Le commerce russo-américain a toujours été minuscule. Le commerce russo-chinois quant à lui se fait aux conditions de Pékin, qui dispose d'un fort levier sur la Russie depuis que Moscou cherche activement à augmenter son commerce avec l'Asie, et ne se prive pas de l'utiliser, qu'il s'agisse de prix du gaz, ou d'acheter à prix cassé quelques chasseurs russes dernier cri afin de pouvoir les copier à loisir.
Dans le monde réel, la Russie dépêche douze mille hommes pour son exercice militaire "Zapad" (c'est-à-dire "Ouest") en Europe… et trois cent mille pour l'exercice militaire "Vostok" ("Est") en Sibérie orientale. Moscou sait bien qu'il vaut mieux montrer sa force pour ne pas avoir à en servir, et il sait bien au-delà des rapprochements de circonstance quel est le pays qui pourrait conceptuellement monter une agression militaire d'envergure contre la Russie.
Dans le monde réel, qu'il s'agisse d'homicides, de corruption, d'inégalités de fortune, d'avortements et peut-être même de drogue, la société russe est largement plus dégradée que la société américaine - pour ne rien dire des européennes.
Dmitry Orlov est toujours un auteur amusant à lire, il lui est arrivé autrefois d'être très intéressant. Mais la réalité est incomparablement plus complexe et plus nuancée, quand ce n'est pas tout simplement complètement à l'opposé de son discours.
Et la réalité, ça compte.
EricRobertMarcel Basillais
09/11/2018
1/ L'idée générale développée ici ressemble beaucoup au manifeste du mathématicien disssident américain Theodore Kacszinski, alias Unabomber : LA SOCIETE INDUSTRIELLE ET SON AVENIR par FC. 1995. http://lanredec.free.fr/polis/UnabomberManifesto_tr.html
Les références littéraires de ce dissident américain sont en France : Charbonneau et Ellul. Donc on ne s'éloigne pas du schéma interprétatif proposé par PhG, dans le sillage de M. Ferrero.
2/ Sur le lexique employé quelques remarques aristotéliciennes :
*Dynamique vient de Dynamis, le principe de la Puissance chez Aristote, devenu Materia Prima en Scolastique médiévale.
*Energie vient de Energeia, le principe aristotélicien de l'Acte. Là se trouve un renversement de sens opéré par le milieu technicien.
3/ Le choix de l'Eau contre le choix du Feu ?
Vu de loin, l'alternative suggérée par Ferrero, le choix de l'Eau, semble avoir un caractère ésotérique ou symbolique. Il se trouve que l'Eau est le symbole du Fils (baptême chrétien) tandis que le Feu, dit à tort du Saint-Esprit, est le symbole du Paraclet (Parakletos = appelé en opposition, auprès de). Etymologiquement, il y a bien opposition de ces deux figures du Logos, alias Dieu.
Ou peut-être Ferrero puise-t-il dans un autre registre symbolique ?
Sur un plan purement technique, cela reviendrait-il à limiter la production d'énergie à celle de l'Hydrodynamique en général et surtout dans une intention non électrique, purement mécanique (moulins & compresseurs en gros) ?
4/ Sur la prochaine guerre mondiale
On est frappé par l'usage annoncé de l'arme atomique, purement ignée… sorte de reprise de Hiroshima et Nagazaki là où on les avait laissés.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier