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Jeu de mots traduisible aussi en Allemand .

Article lié : Bataille et guerre révolutionnaires

Christian Feugnet

  09/11/2018

Pour l'Anglais  c'est hybride en totale , ou local en global . Pour l'Allemand c'est ganzkrieg , à l'envers : , la question des places , travail , argent , verbe , état .

La Guerre , déjà là , est totale , plus qu'hybride .

Article lié : Bataille et guerre révolutionnaires

Christian Feugnet

  09/11/2018

Elle comprend aussi l'argent , et le verbe , en seconde et troisiéme place donc l'état en quatriéme .
Chacun par d'autres moyens , circuits , lieux  et modes d'échange .

Amour non sublimé de la Terre et la révolution ( retour au passé, littéral )

Article lié : Bataille et guerre révolutionnaires

Christian Feugnet

  09/11/2018

Quelques différences sur les droits à la terre entre Anglais , Allemands et Français .
En remontant aux origines de l'Occident , autour de 1000 , une premiére différence : Guillaume le Conquérant s'accapare la propriété de toutes la Terre ( conquise , Domesbook ) et en confie la gestion à ses barons qui eux mémes acquéront des droits ( de justice d'abord , donc sur le produit des terres , en méme temps que sur leurs corps) ) . En France le domaine royal reste limité et St Louis se donne des droits de justice étendus , au contraire . A cette époque surgit un autre rapport à la Terre , celui de l'argent , en France d'abord . Jusque là les paysans s'affranchissaient de leurs féodaux par défrichements , ou asséchement de marais ( et non les moines qui ne venaient qu'aprés , comme colons dans la Mitidja) . L'argent ne vient , en France aprés l'Angleterre mais autrement , par le biais du mouton pour vente lucrative de la laine . Moutons , qui broutent sur les pairies à la place des terres labourées pour le blé par les paysans et du coup les chassent , droits octroyés aux féodaux par "justice" . Ensuite l'argent achéte directement la terre ou les droits coutumiers inhérants . En Angleterre , les Lords sont peu à peu dépossédés de leurs droits de "gestions" au profit des fermiers , mais toujours contre les paysans ( les paysans eux sont délogés , par la suite en Amérique et ailleurs ) .  Spécificité Bretonne les loyers des terres sont si bas que les paysans peuvent les racheter . Spécificité Alsace Lorraine aussi , j y viens avec les Allemands .
Les Allemands vont étre confrontés plus tardivement à l'argent comme ils le furent un millénaire avant pour  le christianisme ( lui aussi question de propriété de la terre et évangélisés , eux de force , surtout à l'Est , les Saxons . Aprés la dite Renaissance d'où le protestantisme , accaparement des terres par les barons ,et  révolution , les barons par les paysans avec leurs versions propres du protestantisme ( exemple des anabaptistes , entr autres ) , dans la foulée , contre révolution en Allemagne des barons contre les paysans "hérétiques" er reprise des terres sous l'égide de Luther d'un coté , de la contre réforme de l'autre .
En France , tentative de Révolution , acquisition paysanne des terres sans profession de foi . Spécifivité Alsace Lorraine , les terres y ayant acquise par l' affairisme des juifs , Napoléon va intervenir par le droit pour redresser tout çà .   La contr révolution à le Française viendra avec De Gaulle , mécanisation et agriculteurs .
Aujourd hui la question a loin d'avoir disparue , au contraire elle reprend de l'acuité , parce qu'elle détermine la liberté du travail , son prix de vente . çà s'évoque sous le terme d'autonomie , nimbée de mystique écologique .
C'est la révolution qui y s'en vient . L' éclatement de la Matiére là dedans comme source d'entropie physique , assurémment , n'est pas confondable à entropie sociale ( ou culturelle "subjectivement"  , si l'on tient  à considérer l'esprit hors matiére ) . 
Parce que pour exemple l'autonomie , question terre ou énergie consiste à éclater la Matiére , avec 10 fois plus d'efficacité , au profit de 10 fois moins d'entropie culturelle . ( rendements prouvés) . Là on a révolution dans la contre révolution , anti systéme si on veut , mais lui effectif , les vrais croyants se distinguent par leur pratique avec moins de travail , mais mieux rémunérés ( éventuellement méme en argent )   et non leur verbe . Ce sont eux qui s'éclatent selon le contre sens des jeunes .

 

Dieu est encore mort, bigre bigre

Article lié : Harvard et la théorie de la conspiration

Alex Kara

  08/11/2018

Depuis les rives du Tigre et de l'Euphrate, les civilisations complexes ont besoin d'une religion d'Etat pour exister. Aujourd'hui tous ceux qui s'intéressent à la monnaie savent qu'il s'agit de bouts de papiers colorés, mais comme cette "fiction d'intérêt public" fonctionne, peu importe finalement.

Le problème est que le papier-monnaie fonctionne de manière évidente, on ne prend pas ses usagers pour des idiots. Les fictions rocambolesques autour de 9/11 ne peuvent pas fonctionner, personne ne peut les cautionner. En cela, les Etats-Unis se sont montrés indignes de gouverner, car leur fiction ne fonctionne pas, or un Etat ce n'est que cela, très exactement, une idée.

Il est donc évident que Dieu est mort une fois grâce à la Révolution (française puis industrielle) puis dans les années 60 et enfin en 2001. Nul doute qu'il faudra une nouvelle fiction d'intérêt public, mais comme cette civilisation s'effondre, il ne restra surtout que des communautés locales. Le monothéisme lui-même a du souci à se faire ( y compris au centre de l'Empire lui-même, entre le Wicca et la pensée positive…)

Penser sexuellement l'économie

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  08/11/2018

Dans mes lectures dedefensiennes je suis tombé un jour sur une phrase (entre autres…) qui m'a frappé et s'est fichée dans ma mémoire. Phrase qui disait à peu près ceci: "Il faut reconstruire la pensée comme jadis on bâtissait les cathédrales".

(Il est vrai que le niveau du débat vendu par les politiques au "bon peuple" est affligeant (en France -comme aux US ainsi que PhG vient de le faire remarquer). Dans une vidéo* récente (?) Emmanuel Todd pense que les élites (politiques) elles-mêmes sont "paumées". On se demande de plus en plus souvent si tout ce beau monde-là pense.)

En élève studieux et appliqué j'essaye de relever le gant avec mon "orientation sexuelle" (dont je ne suis pas certain qu'elle soit reçue avec enthousiasme par PhG…).

Pour penser sexuellement l'économie la métaphore suivante fera l'affaire.

Pour faire fructifier la terre (yin) il faut de l'eau et du soleil qui viennent du ciel (yang). Si l'eau ruisselle d'une colline sans être trop arrêtée, elle entraîne la terre vers la vallée ... où les riches attendent. Si le rendement commence à diminuer que font les riches? Ils font des travaux à flanc de coteau pour améliorer le ruissellement. C'est selon moi -et j'espère pas que- la véritable théorie du ruissellement, celle que, grosso modo, appliquent actuellement consciencieusement Trump et Macron, pour relancer une nième fois l'économie. J'imagine tout-à-fait le formatage de nos futures élites par la version-Système de la chose:

Wikipédia: "La théorie du ruissellement (en anglais, trickle down theory)1 est une théorie politique sur l'économie considérée à tort comme libérale, selon laquelle, sauf destruction ou thésaurisation (accumulation de monnaie), les revenus des individus les plus riches sont in fine réinjectés dans l'économie, soit par le biais de leur consommation, soit par celui de l'investissement (notamment via l'épargne), contribuant ainsi, directement ou indirectement, à l'activité économique générale et à l'emploi dans le reste de la société. Cette théorie est notamment avancée pour défendre l'idée que les réductions d'impôt y compris pour les hauts revenus ont un effet bénéfique pour l'économie globale. L'image utilisée est celle des cours d'eau qui ne s'accumulent pas au sommet d'une montagne mais ruissellent vers la base."

Pour améliorer (sinon optimiser) le rendement du bassin versant les anciens faisaient des cultures en terrasse, transformant ainsi la colline en ce que j'appelle une structure fibro-stratifiée, dont les strates sont ici les terrasses et les fibres sont les canaux d'irrigation. Analogie sexuelle évidente: terrasse yin, fibre yang.

En abolissant les frontières (les murs de soutènement des terrasses) le libéralisme**** a tué Abelle***.

Reconstruire la pensée (et l'économie) c'est faire le travail inverse: de la culture en terrasse avec des canaux d'irrigation entrecoupés de plein d'écluses permettant d'optimiser** le rendement.


*: accessible à partir du site "Les crises"

**: La nuit dernière j'ai rêvé que je faisais cours à l'ENA ...

***: Lire ou relire sexuellement le Chapitre "Caïn et Abel" de "Le règne de la quantité ..."?

****: Que j'ai rebaptisé récemment en déstructuralisme.

Patrie ou Matrie: un choix de société?

Article lié : Extraits des Âmes

jc

  08/11/2018

Penser sexuellement la géopolitique (à la Emmanuel Todd ?).

Dans les premières pages* de "La clef des songes" Grothendieck fait remarquer qu'il est plus raisonnable que ce soit Adam qui soit sorti des entrailles d'Eve que l'inverse.

"Allons enfants de la Patrie, ... , qu'un sang impur abreuve nos sillons": du Yang à l'état quasi pur?
"Allons enfants de la Matrie, ..., qu'un sang nouveau irrigue nos sillons": du Yin à l'état quasi pur?

Droit du sol. Droit du sang. Droit d'aînesse. Caïn a-t-il tué Abel ou Abelle?

Des poilus attachés (au sens premier c-a-d enchaînés) à leur Mère Matrie? La véritable Âme de Verdun?

Thom: "Le pied est une excroissance de la terre dans l'animal."

Je vis en milieu rural. J'ai toujours été frappé par l'attachement des agriculteurs à "leur" terre. Ma famille (dont moi) n'a pas le même attachement bien qu'elle soit là depuis longtemps. La France de 1914 était, je crois, essentiellement rurale…

*: Je n'ai parcouru que les cent premières.

On a marché sur la lune et aujourd'hui on marche sur la tête

Article lié : Harvard et la théorie de la conspiration

Stephane Eybert

  08/11/2018

Cette proposition que l'arrivé de l'homme sur la lune serait une mise en scène, semble contenir l'idée qu'il n'y aurait eu qu'un seul alunissage. Or, il y en a eu plusieurs. Et aujourd'hui on peut même voir tous les restes de cette présence humaine, sous la forme de nombreux objets et déchets laissés sur place. Ajouter à cela que les soviétiques ont abandonné la partie au lieu de crier à l'imposture. Souscrire à cette proposition ne manque pas de m'étonner.
 

Grandiose ! OBSOLESCENCE DE LA MACHINE

Article lié : Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur

EricRobertMarcel Basillais

  08/11/2018

Avec cet article, et les références du glossaire citées par exemple par le commentateur précédent, je viens de découvrir un aspect grandiose des prédictions statistiques citées in :
https://ericbasillais.files.wordpress.com/2018/06/climax1.pdf
Le point d'accumulation Tc (temps critique) prévu pour 2020/2080 à 95 % de probabilité pourrait-il avoir un lien avec l'Obsolescence de la Machine ?
Il marque en effet une sorte de limite à ladite accélération… cette limite peut-elle être l'obsolescence technologique des machines les plus complexes ? Voilà qui n'était pas prévu jusqu'ici… Un grand merci.

Un exemple de sexuation de sa pensée: eur ou aire

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  08/11/2018

(Pour Alexandre Grothendieck, un concept émetteur est yang, masculin, un concept récepteur est yin, féminin. Ainsi AG classe la foi yang (on donne foi) et la connaissance yin (on prend connaissance).)

Comme l'a dit Boileau: "Tout ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément."

Etant des humains nous sommes d'abord des animaux. Aussi les premières questions qui nous viennent à l'esprit sont: prédateur?, proie? partenaire sexuel? Et les réponses peuvent être fulgurantes dans les deux premiers cas (réflexes d'attaque ou de fuite): nous, animaux, sommes "câblés" pour justifier l'adage de Boileau. Et il apparaît raisonnable de décliner cet adage en:

"Tout ce qui se conçoit naturellement s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément."
"Tout ce qui se conçoit culturellement s'énonce moins clairement et les mots pour le dire viennent moins aisément."

Le dernier adage décliné renvoie bien entendu aux lapsus qui, on le sait, sont souvent connotés sexuellement*.

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Eur ou aire.

Quand on aborde le problème de la sexuation de sa pensée, la première idée qui vient sans doute à l'esprit (en tous cas au mien) est qu'un homme va préférer des concepts yang et une femme des concepts yin. Pour tester cette hypothèse on peut décliner des mots terminés en "eur" et leur correspondant en "aire" sur le mode donateur(yang)-donataire(yin). On voit tout de suite qu'un donateur à un instant donné peut "changer de sexe" en devenant un donataire à un autre. (Il me semble qu'il peut être fécond pour la clarté de ses idées de se constituer un dictionnaire yin-yang personnel**. On pourra lire avec profit "La clef des songes" de Grothendieck et comparer son propre dictionnaire avec le sien. Il me paraît intéressant de tester la capacité de compréhension mutuelle de deux individus en fonction de leurs dictionnaires respectifs.)

Partant de donateur/donataire et tablant sur une cohérence de la langue française, il est raisonnable de considérer qu'un mot terminé en "aire" est yin et en "eur" est yang. Ainsi un fonctionnaire est quelqu'un qui reçoit une fonction (et il serait logique qu'il reçoive cette fonction d'un fonctionneur). Ainsi un visionnaire est quelqu'un qui reçoit une vision, cad qui voit, et un dictionnaire est quelqu'un qui reçoit une diction, cad qui entend. J'ai ainsi qualifié le topocrate Thom de visionnaire et le logocrate PhG de dictionnaire(sic)***.

Je n'ai pas cherché d'exemple de couples "amoureux". Puisque chacun d'entre nous a un côté masculin et un côté féminin, il faut peut-être deux couples yin-yang pour espérer un "vrai mariage".

Je renvoie ceux qui trouveraient ces considérations farfelues -voire délirantes- au dernier chapitre "Pensée et langage" de SSM (et je rappelle que les trois catastrophes "ombilic" sont qualifiées par Thom de sexuelles).


*: Couilles pour coudes, sexe pour texte, fellation pour inflation (pour rester dans le cadre de nos politicien(ne)s français(es) contemporain(e)s, les femmes menant ici 2 à 1).

**: On pourra lire avec profit "La clef des songes" de Grothendieck et comparer son propre dictionnaire avec le sien.

***: Cf. ce que PhG dit de la façon dont il lui arrive d'avoir l'impression d'écrire "sous la dictée" et d'être obligé de se relire pour comprendre ce qu'il a écrit.
 

Découvrir ou inventer: un choix de société?

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  07/11/2018

Je poste sur mon divan psychanalytique habituel  (sur mon blog en quelque sorte…).

Avant de devenir accro au site Dedefensa, j'ai été longtemps (cinq ans?) accro au blog de Paul Jorion. Ledit Paul Jorion a écrit plus d'une vingtaine de bouquins dont deux considérés par lui comme "princeps" (le premier publié chez Gallimard): "Comment la vérité et la réalité furent inventées" et "Principes des Systèmes Intelligents.".

Jorion a visiblement des idées communes avec Thom au sujet de l'intelligence (dynamique d'affect plus que dynamique de pertinence) et on retrouve chez les deux des techniques communes (dynamiques de gradient). Aussi je pensais qu'il était Thom-compatible, et c'est essentiellement pour cette raison que je suis resté tout ce temps sur son blog (et y y faire du prosélytisme thomien, sans aucun résultat apparent hormis quelques sarcasmes).

Puis j'ai lu attentivement "Comment la vérité...". Et il m'est apparu tout de suite que Jorion n'était pas du tout platonicien (une grande partie de son bouquin consiste à argumenter contre le platonisme) et qu'il était en fait nominaliste. J'ai compris là qu'il était Thom-incompatible (et j'ai compris -je crois- à cette occasion en quoi son PSI différait des positions thomiennes sur le sujet.

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Je suis convaincu que l'immense majorité des mathématiciens sont platoniciens. Et même parmi ceux qui ne le sont pas (il paraît qu'il y en a) je n'en imagine aucun dire que Pythagore a inventé le théorème qui porte son nom.

Découvrir ou inventer? Ce clivage recoupe assez (très?) fidèlement le clivage réalisme (philosophique)/nominalisme.

Le choix de l'invention colle parfaitement avec celui du nominalisme et aussi avec celui du darwinisme (dans les deux cas, biologique et langagier, l' "être" se "construit" ex-nihilo par récompenses-punitions): c'est, sans aucune hésitation pour moi, le camp du Système. Dans ce Système concurrentiel darwinien où l'argent est roi, il est parfaitement cohérent de récompenser et protéger l'invention en instituant le brevet et les redevances d'utilisation afférentes. Avec les inévitables tensions sociales qui vont avec.

L'avantage social que je vois au choix de la découverte est là: si l'on découvre, alors il n'y a plus aucune raison de breveter, la recherche devient désintéressée, la découverte d'une innovation devient un don à la société toute entière, les tensions sociales afférentes disparaissent. Bien entendu c'est le nerf principal du progrès-Système et un nerf important de la croissance-Système qui disparaissent. C'est en ce sens le choix découverte ou invention est un choix fondamental de société.

Comment persuader une société que c'est ce choix de la découverte qu'il faut faire? Ce choix a un avocat de poids en la personne d'Aristote: "La tèknè imite la nature". En traduisant tèknè par technique (et non art comme c'est l'usage contemporain), et en se rangeant à l'avis d'Aristote, il n'est plus défendable de breveter le soufflet, la pompe et l'ordinateur puisque ce sont des (pâles!) imitations du poumon, du coeur et du cerveau*. (Et une société qui accepte l'idée qu'on n'invente pas mais qu'on découvre ne pourra tolérer un seul instant de laisser breveter le vivant** (comme l'impose actuellement la loi du fric de DC-la-folle pour engraisser Monsanto & Cie). Un autre avocat de poids pourrait (devrait?) alors être la gérontocratie vaticane qui vient de renouveler son allégeance thomiste (donc aristotélicienne?) dans l'encyclique "Ratio et fidei". (Tous ceux qui sont "à droite" des aristotéliciens (platoniciens, plotiniens, etc.) feront bien entendu le choix de la découverte plutôt que de l'invention).


*: On remarque que dans le langage contemporain courant, on dit et écrit: le poumon est un soufflet, le coeur est une pompe, le cerveau est un ordinateur. Autrement dit on affirme par là que la culture domine la nature. Effet kantien? Quoiqu'il en soit, cette inversion permet de préparer le "bon peuple" à l'idée qu'il sera un jour dominé par l'IA et les robots. Un hasard?

**: Selon moi, la critique la plus profonde de Thom contre le darwinisme est que Darwin fait une théorie de l'évolution des espèces, donc des formes, sans se préoccuper de définir ce qu'est une forme.
Comment oser breveter le vivant sans savoir le définir? Pour moi ce n'est plus DC-la-folle, c'est DC-la- -démente. Une plongée dans l'inconnu qui peut s'avérer très dangereuse.Tout ça pour le fric et la caution de Kant (la maîtresse raison qui interroge l'élève nature et la juge (la nature) selon ses propres critères (la raison) ).


 

Forces structurantes vs forces déstructurantes

Article lié : La bataille des 3 cercles de l’enfer

jc

  07/11/2018

Forces structurantes, forces déstructurantes, processus structurants, processus déstructurants.

Commentaire de:

"L’affrontement entre les forces déstructurantes et les forces structurantes, où les secondes triomphèrent en un signe lumineux que la catastrophe n’est pas toujours inéluctable, s’il annonce notre époque, est aussi une application affreuse d’un affrontement qui précéda la guerre et qui est la cause fondamentale de la Grande Guerre."

(Auparavant PhG a opposé les stratégies utilisées par les deux camps: structurante pour la française, déstructurante pour l'allemande)

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En cours de physique moderne je n'ai pris connaissance, dans ma jeunesse, que de la force d'attraction universelle et la force électromagnétique, mais j'ai lu depuis que, paraît-il via la mécanique quantique, l'on avait découvert tout un zoo d'autres forces "fondamentales" (forces de Van der Waals, etc.). Je ne suis pas physicien, mais je suppose que certaines sont structurantes (il doit bien exister des modèles de formation de TC, par exemple de nébuleuses spirales). Je ne suis pas physicien, mais je n'en sens a priori aucune comme déstructurante.

Pour moi, LA force déstructurante par excellence est la force de la chaleur, c'est-à-dire, en termes physiquement plus corrects, LE processus déstructurant par excellence est le processus de diffusion (isotrope ou non). Bien que je n'ai pas compris grand chose à la notion d'entropie, je considère que déstructurant et entropisant sont à peu près synonymes, et connotent négativement le processus de diffusion. Mais le processus de diffusion peut également être regardé positivement, comme un processus régularisant.

Il apparaît donc naturel d'utiliser le processus de diffusion pour régulariser, lisser les rugosités. Mais trop de diffusion peut conduire à trop de déstructuration (fonte de flocon de neige, magnifiquement structuré, en eau (voire en vapeur d'eau): l'abus de diffusion peut conduire à la mort. Dans ce cas il est naturel de faire appel à des processus structurants. Un exemple éclairant est celui d'une casserole d'eau que l'on chauffe. A partir d'une certaine température il apparaît* une structuration en cellules hexagonales (cellules de Bénard). Mais si l'on chauffe trop, l'eau se met à bouillir: c'est le chaos. L'intelligible (la vie?) entre chaos et néant? Cf. "La carte du sens" selon Thom, à la fin de PNPE (également disponible sur la toile.

(Je crois que ça peut servir métaphoriquement bien entendu de modèle de base -très rudimentaire- en politique, le but du jeu politique étant de stabiliser la société en position "Bénard".)

(Nos sociétés européennes étaient auparavant sans doute trop et/ou mal structurées puisqu'elles ont éprouvé le besoin de se déstructurer. Deux siècles plus tard le job est quasi parfaitement accompli!)

Y-a-t-il des forces déstructurantes dans nos sociétés "modernes", et dans l'affirmative quelles sont-elles? Oui il y  a au moins une: c'est le libéralisme. Car l'essence du libéralisme (le libéralisme est un coucou qui s'est mis dans le nid de la liberté) est de déstructurer (déréguler, abolir les frontières, etc.). Libéralisme=déstructuralisme, libéral=déstructural, ultra-libéral=ultra-déstructural= déstructural en mode turbo**.

Y-a-t-il des processus déstructurants dans nos sociétés "modernes", et dans l'affirmative quels sont-ils?
Oui, au moins un et c'est le processus de moyennisation, c'est-à-dire le règne de la quantité profane*** par l'intermédiaire de la statistique (statistique qui règne en maîtresse dans un nombre incalculable de domaines dans nos sociétés "numériques"). La statistique repose en effet sur le processus de moyennisation qui est synonyme du processus de diffusion: faire une moyenne de données, c'est perdre l'information que contient chaque donnée pour la remplacer par leur moyenne, moyenner c'est entropiser. Sans rien y connaître ni vouloir y connaître je suis persuadé que ce processus est central en économie et en finance (surtout en finance).
Moyenner des données (les fameuses data collectées industriellement par les GAFA -qui les revendent-), c'est les déstructurer. On arrive ainsi très vite au "concept" de "homo moyennicus", étudié -au vitriol- par le mathématicien-philosophe Gilles Châtelet dans "Vivre et penser comme des porcs".

Ce sont le libéralisme(=déstructuralisme) et la moyennisation(=entropisation) qui mènent nos sociétés
"modernes". Il ne faut donc pas s'étonner de ce qui nous arrive. On remarquera que la géométrie a pratiquement disparu (vers 1968 en France) dans l'enseignement des mathématiques -ce qui montre, selon moi la (sur)puissance de l'idéologie libérale sur un domaine qui ne devrait la concerner en aucune façon).

(La société dans laquelle nous vivons est une société numérique, discrétisée, purement algébrique. En mathématiques c'est la géométrie qui évite le décollage sémantique de l'algèbre. Qu'est-ce qui évite la perte de sens, le décollage sémantique, que l'on constate de plus?)

Trouver (et/ou) retrouver des processus structurants est la tâche qui attend "nos" politiques. Pour moi la meilleure façon (et la seule?) de structurer une société est de se donner un but à atteindre et de s'organiser pour tenter de l'atteindre, car c'est la fonction qui crée l'organe. Il est clair pour moi que ce but à atteindre, ou cet idéal à viser, doit être désiré par la société elle-même, et non imposé: Vox populi, vox Dei. Une fois ce point réglé, la société doit sécrèter ses élites pour tendre vers "l'objet du désir collectif".

Je suis un aristo-populiste.

Nos sociétés sont en train d'entrer en surchauffe, le chaos approche. Que faire? L'analogie de la casserole d'eau nous suggère de baisser la température. Autrement dit ce n'est pas refroidir le climat qui importe. C'est refroidir la société. Et cela passe sans aucun doute pour moi par un retour à un état plus naturel, moins culturel. Claude Lévi-Strauss a écrit -je n'ai pas lu!- des choses à ce sujet.


*: Spontanément ou non, ça se discute.

**: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society.". Félicitations, Maggie, vous avez atteint votre objectif.

***: En fait on arrive à des états fondamentaux où tous les parasites, les bruits blancs, ont été éliminés. C'est ainsi, ai-je cru comprendre, que Gregory Perelman a résolu les conjectures de Poincaré et de Thurston.

****: à opposer au règne de la quantité sacrée des Pythagoriciens (pour moi Galois, Grothendieck, Connes…)

Métahistoire, Fatima (Portugal), 1968 et WWIII

Article lié : La bataille des 3 cercles de l’enfer

EricRobertMarcel Basillais

  07/11/2018

Votre article implique que l'enseignement scolaire de l"Histoire est plus nocif qu'instructif. Et pourtant quel merveilleux instrument que l'Education Nationale, une armée là aussi. Mais elle n'a pas de bons généraux et encore moins de vision à servir. Ce qui me ramène à la Grnade Guerre, où, Traité de Versailles à la main, on peut dire avec certitude que la guerre fût perdue au profit des banquiers sionistes. Sorte d'holocauste inaugural d'un monstre en attente de Sacre.

Puisqu'on parle des cercles infernaux, un petit rappel digressif d'ordre religieux vaut son pesant de Métahistoire : en 1917 commencèrent les apparitions de la Vierge à Fatima (Portugal).

D'un simple point de vue terretre, le message  illustre une préoccupation géopolitique et métahistorique au fin fond d'un coin reculé d'un pays épargné par la guerre, le Portugal. C'est étonnant en soi.

Ce message relie les horreurs de la Grande Guerre en cours,  du Bolchévisme balbutiant et même de la deuxième guerre mondiale à une question de consécration de la Russie à réaliser par le Vatican : c'est un test; et il est négatif, à une époque où pourtant la Franc-Maçonnerie n'a pas encore clamé urbi et orbi la prise du Vatican - celle-ci n'étant effective qu'avec Jean XXIII, en 1957, année du Traité de Rome).

Si l'on considère sans aucune considération de foi chrétienne toute cette demande, on conviendra qu'elle pose les contours métaphysiques et historiques, métahistoriques, du XX° siècle.

Un siècle de faillite religieuse et de paroxysmes matérialistes. Or l'Enfer repose sur un principe appelé la Materia Prima, la Matière Première (sans rapport avec les intrants industriels qui sont de la matière seconde).

Autre remarque, on constate en 2018 que 100 ans nous séparent de la fin de la Grande Guerre. Mais que le milieu de ces deux dates corrspond à 1968... année d'extrême violence, militaire et civile, aux USA, en France et ailleurs…

Je me demande pourquoi un tel niveau d'oubli en 1968, d'une guerre si proche, d'autant plus proche que la deuxième n'était que le ricochet de la première…

Je me demande enfin, pourquoi, à l'aube de WWIII, on ne prend pas conscience d'un dessein liant ensemble toutes ces guerres mondiales sous les auspices des puissances infernales.

 

Unions sacrées.3 au complet

Article lié : Notre 11-novembre & Ferrero

jc

  06/11/2018

(Complément de Unions sacrées.2.

Dans sa métaphysique Aristote donne l'exemple d'une conjecture mathématique comme étant "en puissance" et une preuve de cette conjecture comme étant "en acte". Grothendieck, maître es-conjectures s'il en est, disait qu'il était le seul à avoir le souffle, que ses élèves n'étaient que des tâcherons. D'où les associations Connes/conjectureur/souffle/puissance et Villani/problem solver/tâcheron/acte.

Mon expérience vieille de 40 ans dans le milieu mathématique me permet d'affirmer que les matheux puissants sont perles très rares. De mon observation de très loin -c'est-à-dire à la TV- vieille de 50 ans il ressort que les politiciens (surtout mâles) mettent en avant leur pragmatisme** et leurs qualités d'hommes d'action (Sarkozy…). Cela donne à réfléchir sur le problème de savoir ce qu'est véritablement l'élite politique.)

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Comment libérer sa pensée pour tenter d'avoir accès aux Idées? Thom et Grothendieck répondent en choeur: par le rêve. (Cf. "La clef des songes" et la dernière phrase de la conclusion de SSM)

Mais encore?

Thom indique à de nombreux endroits de son oeuvre comment faire: en géométrisant sa pensée. Par exemple:

1. Dans ES p.16: "On ne cherchera pas à fonder la Géométrie dans la Logique, mais bien au contraire on regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute secondaire dans l'histoire de l'esprit humain), une rhétorique. Ici, on ne cherchera pas à convaincre mais à étendre l'intelligibilité du monde. au lieu de fonder logiquement la Géométrie, on cherchera à fonder le logique dans la géométrie."

2. Dans AL p.33: "Ce n'est pas un hasard si, finalement, l'une des meilleures applications de la théorie des catastrophes est encore le modèle de Christopher Zeeman. Malgré son caractère non quantitatif, qui a suscité la dérision des scientifiques professionnels, il a l'avantage inestimable de montrer ce qui fait la supériorité d'un modèle géométrique sur une construction conceptuelle. Expliquer linguistiquement son contenu oblige à des paraphrases compliquées dont la cohérence sémantique n'est pas évidente."

3. Dans AL p.561: "Car le monde des Idées excède infiniment nos possibilités opératoires. Et c'est dans l'intuition que réside l'ultima ratio de notre foi en la vérité d'un théorème -un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd'hui bien oubliée, l'objet d'une vision."

Ainsi, pour avoir accès aux Idées, il est préférable, selon Thom, d'être visionnaire plutôt que dictionnaire (ce qui, sur le mode donateur/donataire laisse entier le problème des éventuels visionneur et du dictionneur).

A l'appui de ces citations Thom écrit dans un article "princeps" "Toplogie et signification" (MMM p.227):

"Il est tentant de penser qu'à cette époque [présocratique] l'esprit était encore en contact quasi direct avec la réalité, les structures verbales et grammaticales ne s'étaient pas encore interposées comme un écran déformant entre la pensée et le monde. avec l'arrivée des sophistes, de la Géométrie euclidienne, de la Logique aristotélicienne, la pensée intuitive fait place à la pensée instrumentale, la vision directe à la technique de la preuve."


Mais encore?

Je pense qu'il faut opérer une libération sexuelle de la pensée (ce que fait quasi explicitement Grothendieck). Thom: "Il faut regarder tout concept comme un être amiboïde qui réagit aux stimuli extérieurs émettant des pseudopodes et phagocyte ses ennemis." Ceci exigera -pour qui veut atteindre cette libération- à resacraliser la sexualité (comme le suggère la dénomination de l'os sacrum).

*: Cf. "Unions sacrées.2"

**: Thom: "Le pragmatisme n'est que la forme conceptualisée d'un certain retour à l'animalité" (qui me semble assez bien coller au "dealer-hyperactif-camelot-qui-fait-des-démonstrations" Trump)

Poupées russes

Article lié : Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur

jc

  06/11/2018

I.

Ceux qui me lisent savent que je commente ce genre d'article de PhG par:
1. En maths c'est la géométrie qui évite le décollage sémantique de l'algèbre.
2. Qu'est-ce qui empêche le décollage sémantique des 25 millions de lignes de code (c'est de la pure algèbre) du F35?

Ce qui suit est technologiquement et quantitativement presque sûrement complètement faux. Il y a sans doute aussi des imperfections qualitatives, conceptuelles, ce qui est plus grave encore. Mais je suis convaincu qu'il y a un fond de vérité dans ce qui suit.

Un immeuble est une structure fibro-stratifié*: il y a les strates, les étages, et les fibres qui permettent de faire communiquer les espaces entre eux (en général des escaliers et:ou des ascenceurs). (ça c'est pour le lien "de surface" avec le papier de PhG.)

Un programme informatique peut également vu, je crois, comme une structure fibro-stratifiée. Il y a des programmes et des sous-programmes, etc., en poupées russes, qui sont les strates, et des liens, les fibres qui relient tout ça. (Un rapport assez direct, j'espère, avec le "Block-1, Block-1A, Block-2, Block-3, etc." du le texte de PhG.)

Dans la théorie thomienne du langage, théorie qui s'intéresse principalement à la signification, le postulat fondamental est qu'il y a une taille maximale pour l'intelligibilité humaine d'un discours fibro-stratifié, disons en poupées russes. Cette taille est liée au nombre 4** parce que c'est la dimension de l'espace-temps. Voici la fin de l'article "Topologie et linguistique" (MMM p.175):

"D'après la "règle des phases de Gibbs", il peut y avoir ainsi au plus quatre systèmes indépendants en équilibre (susceptibles d'être construits génétiquement, dans l'embryologie, par un système de "gradients" en compétition.): toute structure génétiquement héréditaire, reconnue comme globale, comprend ainsi au plus quatre éléments. On observera qu'ainsi -en Français tout au moins- une syllabe comporte rarement plus de quatre phonèmes, un mot plus de quatre syllabes, et une phrase plus de quatre actants. je n'aurai pas l'audace d'élever cette spéculation en universel du langage, mais je n'en crois pas moins vrai que la "double articulation" du langage tire son origine de cette contrainte spatiale."

Ce "théorème" s'interprète heuristiquement en disant qu'un discours ainsi structuré n'est compréhensible par un être humain "normal" que si une cetaine borne n'est pas dépassée. Sans s'appesantir sur les calculs, admettons que cela donne une fibro-structure de 4 étages, chaque étage contenant 4 sous-étage, etc., le tout en emboîtements "russes" de profondeur 4. Cela fait, sauf erreur, 4⁴=256 programmes élémentaires qu'il s'agit de connecter pour obtenir que le programme exécute correctement ce que prescrit le GA (Grand Architecte) du projet.

Dans le cas du F35, dont j'ai lu que l'électronique nécessitait 25 millions de lignes de codes, un calcul analogue conduit à une fibro-structure en poupées russes de 10 étages. Interprété dans la théorie thomienne, cela signifie que le GA (de Looked) doit être capable de voir en dimension 10, ce qui dépasse, sans doute de très loin, les possibilités humaines**.

Une façon plus simple de voir le problème est la suivante: les gens du bâtiment sont sélectionnés et formés pour savoir lire les plans, projections 2D d'une structure 3D. Ici le GA de Looked a les projections 2D d'une structure 10D qu'il faut reconstituer.

Il est intéressant de noter à ce propos que le problème philosophique de la caverne de Platon est pour Thom un problème de géométrie****: les plans 2D sont affichés sur le fond de la caverne, et il faut les interpréter, c'est-à-dire deviner un "immeuble (le plus simple possible s'il yen a plusieurs) dont les plans affichés dans la caverne sont des projections. Ce qui peut faire voir pour certains le platonicien "Dieu, toujours, fait de la géométrie" sous un jour nouveau.


II

Je note que PhG a l'intuition de cette faillite du technologisme depuis au moins l'époque de l'article du glossaire "Technologisme versus communication":

"… Or, l’on peut se demander aujourd’hui si ce système du technologisme n’a pas atteint et dépassé le point maximum de sa rentabilité opérationnelle et de son efficacité pour entrer dans sa phase descendante de l’impasse de lui-même, nécessairement catastrophique quand on mesure combien toute la puissance de cette contre-civilisation dépend de lui. Ce serait alors la manifestation parfaite du passage du Système général de sa phase de surpuissance à sa phase d’autodestruction, avec une marche général vers une entropisation selon un processus correspondant à la troisième loi de la thermodynamique, dite “loi de l’entropie”. (Cela s'accorderait parfaitement avec le fait que le système du technologisme est un système fermé, par conséquent promis à l'entropie.)"

Il me semble que les considérations ci-dessus pourraient être une explication (thomienne) du fait que le système du technologisme, que PhG intuite fermé, ait dépassé sa frontière naturelle qui est de 4 en profondeur "poupée russe", une explication donc de l'obsolescence de la machine.
 
Guerre Intelligence Artificielle/Intelligence Naturelle (IA/IN). L'IN commencerait-elle à marquer ses premiers points?


*: terminologie maison

**: via un théorème de type Gibbs généralisé par Thom à la stabilité structurelle (notion purement mathématique liée à la stabilité structurelle de tout édifice fibro-stratifié, un immeuble par exemple)

***: Thom a dit voir en dimension 4 dès l'âge de 11 ans. Peut-être s'est-il hissé plus haut plus tard? Mais il dit, de mémoire quelque part dans MMM, qu'il ne "voit" pas l'ombilic parabolique dans sa totalité.

****: Cf. la fin de la conclusion de ES.

Union sacrée pour les européennes de 2019?

Article lié : T.C.-63 : Au carrefour des tragédies

jc

  06/11/2018

(S'il fallait symboliser un tourbillon par un nombre, je choisirais 69 sans hésiter, ça me fait penser à la marque de position essorage des lave-linge.

La série des TC a débuté il y a peu, vers TC-56, de mémoire. Et, à chaque nouvelle parution, on ne peut que constater que le tourbillon crisique monte dans les tours. Nous en sommes à TC-63, TC-69 se rapproche donc. Et rien ne semble vraiment bouger; personne, parmi les élites politico-médiatiques françaises n'a l'air de véritablement montrer au "peuple" qu'il pense à l'après. J'espère qu'elles y pensent, bien sûr, mais je n'en suis pas sûr.
)

Les européennes sont la prochaine échéance électorale. La macronie fait tout ce qu'elle peut pour imposer la bipolarisation du scrutin: le camp du bien, libéral-progressiste-européiste-globaliste, contre le camp du mal, souverainiste, que les médias aux ordres qualifient de populiste puis, amalgamant frontière et mur*, d'anti-libéral, et donc de liberticide, et enfin d'anti-européen.

Je propose l'UEPS pour briser la rhétorique de "nos" sophistes:

UEPS: Union Européenne de Peuples Souverains.

(L'idée m'en est venue hier soir alors que Fabrice Luchini était l'invité du journal de la cinq. Il a fait pour le téléspectateur la nette distinction entre peuple et populace (il a utilisé le mot foule) en déclamant du Hugo et Péguy. Et il s'est déclaré ni-ni-ni (ni libéral, ni communiste, ni "de droite", mais chevènementiste***), refusant ainsi la dichotomie macronienne.)

Je pense qu'une "union sacrée" contre la macronie -et ses affidés- peut se faire sous la bannière de l'UEPS, en mettant en avant l'article 2 du titre I ("De la souvraineté") de la constitution, que tous les "gouvernements" successifs violent allègrement depuis longtemps dans l'esprit, sinon dans la lettre (le seul à respecter vraiment l'esprit de constitution de la Vème, a, selon moi, sans doute été De Gaulle): "Le principe de la République est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple."

Pour moi l'expression "Vox populi, vox Dei", utilisée sous l'empire romain, a un sens profond. Et si l'on veut creuser la chose, il suffit de lire "La Grâce de l'Histoire": on y apprendra que le P de UEPS mérite bien sa majuscule.


                      Lancer symboliquement l'UEPS le 11 novembre?



*: Cf. "L'éloge des frontières" de Régis Debray, qui traite de la distinction.

**: Distinction que n'aurait sûrement pas fait Margaret Thatcher ("There is no such thing as society").

***: La vraie gauche (celle à gauche de la gôche macronienne) réalisera-t-elle enfin qu'une internationale (socialiste ou autre) suppose l'existence de nations? (Mélenchon, tu dors; ton moulin, ton moulin va pas fort.)