jc
06/11/2018
I. Complément de réflexion sur l'élite politique.
Après décantation nocturne il m'apparaît clairement que le clivage concepteur/problem solver en mathématiques recoupe les clivages législatif/expérimentalisme en physique et législatif/exécutif en politique, et donc que légiférer est réservé à une élite dans l'élite. En physique comme en politique (je ne pense pas que ce ne sont pas les physiciens qui me contrediront).
Dans un article récent PhG faisait remarquer que les deux actuels parlements américains seraient incapables d'écrire une constitution comme l'ont fait leurs ancêtres.
Si ce qui précède a un sens alors:
1. Il me semble clair que là-bas comme ici (et ailleurs) le mode de recrutement d'une élite politique capable de légiférer est à repenser.
2. Il me semble également clair que, hiérarchiquement, c'est le législatif (conseil constitutionnel) qui est l'être premier -de loin- et que l'exécutif n'a pas à interférer sur son recrutement*.
II. Compléments sur la sexuation de la pensée.
Thom m'a convaincu que l'on pense et on agit comme on est (ce qui diffère du "Je pense donc je suis" de Descartes). Autrement dit connaître son corps (et en particulier son cerveau-proie) permet de connaître son âme et réciproquement, ainsi que l'univers: "La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'Homme connaîtra l'univers." (SSM conclusion). Penser l'accouplement réussi de deux concepts (par ex. puissance et acte**) comme une remontée vers l'unité primordiale provoquant un "orgasme intellectuel". (A ce sujet la catastrophe double fronce est un couplage très synergétique de deux fronces. Je ne peux me sortir de la tête qu'il y a un rapport avec l'accouplement mâle-femelle: je suis frustré de n'être que troisième couteau -émoussé-.)
III. Complément sur la guerre IA/IN.
Alain Connes: "L'important ce sont les concepts", "je mets au défi l'intelligence artificielle de créer des concepts."
("Le quantique, les mathématiques et le temps" à 1h03':
https://www.youtube.com/watch?v=tLdQqsWPAKI )
Citation qui me conforte dans l'idée qu'en politique c'est le législatif qui doit dominer l'exécutif.
*: Mais, bien entendu, le législatif doit avoir connaissance des retours d'expérience de l'exécutif. Comme en physique.
**: cf. le paragraphe "Coincidentia oppositorum" dans l'article Wikipédia sur Mircea Eliade.
EricRobertMarcel Basillais
06/11/2018
1/ La maison de fous semble être le fruit des cerveaux les plus déliés ....autre paradoxe.
2/ La guerre commerciale qui bat son plein est la moins pire des solutions concevables et réalistes à l'intégrale des problèmes mondiaux : or, aussi bien Trump que Xi et Poutine la promeuvent : par des sanctions (y compris désormais des sanctions russes contre l'Ukraine). Par des barrières douanières, qui n'auraient jamais dû disparaître. Jouer l'option séparatiste est aussi dans l'idée de tous : Ouighours et Tibétains ici, Sibériens là... UExit plus loin… en se disant que le chaos a un effet de friction, de perte, de frein à toute ces folies d'Etats et d'ONU.
La folie de ces méga- acteurs tient précisément à leur grandeur… leur démesure impériales…leur hubris....rien de nouveau.
Coli
05/11/2018
On peut signaler la sortie ces jours-ci du livre du colonel Michel Goya : Les Vainqueurs, sur le rôle de la France dans la Grande Guerre.
L'ouvrage est présenté sur son excellent blog, La Voie de l'Epée, à l'adresse suivante :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2018/08/les-vainqueurs-itineraire-dun-livre.html
jc
05/11/2018
(Complément de Unions sacrées.3.
Dans sa métaphysique Aristote donne l'exemple d'une conjecture mathématique comme étant "en puissance" et une preuve de cette conjecture comme étant "%3
jc
05/11/2018
Guerres de corps à corps, puis guerres de projectiles, puis maintenant guerres virtuelles, guerres des
mots. Dans tous les cas guerres des idées. Ou guerres des Idées.
Je sens très confusément, tel Rantanplan, que la guerre nature/culture (alias intelligence naturelle/intelligence artificielle) pourrait être une guerre des Idées contre les idées.
Quesaco? Je vois les choses -un peu métaphoriquement- ainsi:
En mathématiques Thom distingue les matheux de la maîtrise, en gros les résolveurs de problèmes, et les matheux de l'intelligibilité (en gros les découvreurs de problèmes)*. Il y a ceux qui tracent de nouvelles voies et lancent de vastes conjectures, en totale liberté; ceux-ci manient des Idées, tels Thom et Grothendieck**. Et il y a ceux-là qui les résolvent, dans le cadre imposé (et immuable?) aux démonstrations mathématiques; et je pressens que, pour cette raison, ils sont bridés dans leurs Idées, et que ces Idées perdent leur majusculité pour devenir de "simples" idées. Je verrais bien retrouver là la distinction entre raison humaine et raison divine faite par PhG***.
Parmi les matheux français vivants, je classerais volontiers Alain Connes en concepteur (c'est-à-dire en découvreur d'Idées?****) et Cédric Villani (Monsieur Intelligence Artificielle en Macronie) en résolveur.
*: "Les réels et le calcul différentiel" (AL p.331)
**: Le sous-titre de "La clef des songes", à savoir "Dialogues avec le bon Dieu" le suggère. (Grothendieck a qualifié dans "Récoltes et semailles" ses élèves (dont Pierre Deligne, futur médaille Fields) de tâcherons.)
***: Cf. "La crise de la raison (humaine)"
****: Alain Connes est considéré par ses pairs (et par lui-même?) comme étant hyper-platonicien.
jc
05/11/2018
Jacques Ellul écrit quelque part que "notre" contre-civilisation, au contraire de toutes(?) les autres qui ont sacralisé la nature, a choisi de sacraliser ce qui la désacralise, à savoir la technique.
Qu'écrit Kant dans sa préface? Il écrit que la raison moderne est le maître d'école qui interroge l'élève nature avec sa raison (kantienne bien entendu). Autrement dit Kant désacralise la nature pour sacraliser à sa place la culture-surgie-des-Lumières (qu'il critique un peu?).
De ce point de vue la Bataille de Verdun a été une bataille de la nature française contre la culture allemande. Les français d'alors n'ont pas compris pourquoi ils avaient gagné la guerre de 14-18 parce qu'ils n'avaient pas lu "La Grâce de l'Histoire"*. C'est pourquoi ils se retrouvent cent ans plus tard devant une autre guerre, plus virtuelle (quoique bien réelle!): la guerre de l'intelligence naturelle contre l'intelligence artificielle. La France saura-t-elle l'affronter?**
Au fond il s'agit de la même éternelle guerre, celle entre Caïn et Abel***.
*: Et vous?
**: Thom: "Faute de pétrole on en sera réduit à revenir aux Idées." (1980)
***: Cf. le superbe chapitre XXI de "Le règne de la quantité et les signes des temps."
Christian Feugnet
05/11/2018
La modernisation finale . L'entrée en guerre des Américains , troupes plus mécanisées , mais surtout approvisionnement et préts, ni serait elle pas pour quelque chose ?
On a eu les taxis de la Marne , réquisition du privé , mais on en a pas fait des chars d'assaut .
jc
04/11/2018
Vue l'influence actuelle de Kant sur les milieux scientifiques français, j'imagine qu'elle a été considérable déjà de son vivant et jusqu'à maintenant sur les scientifiques allemands et sans doute sur toute la pensée scientifique occidentale. Pour moi l'ahurissante préface*, qui me fait qualifier Kant de philosophe de la culture, justifie sinon explique au centuple "Les lumières c'est l'industrie" d'un certain Gouhier à Stendhal, que PhG cite de temps à autre, et plus généralement l'idéal de puissance qui s'est emparé d'abord de l'Europe, ensuite de l'Occident et maintenant du monde entier.
Thom, "véritable"** philosophe de la nature, ne partage pas du tout cette façon de voir les choses. Il suffit pour s'en convaincre de lire les pages 15 et 16 ainsi que le premier paragraphe de la page 223 de ES. Toute son oeuvre milite au contraire, selon moi, pour un idéal de perfection.
Le traitement que lui réserve Wikipédia, où son nom n'apparaît même pas dans l'article "Mathematical and theoretical biology" est pour moi au moins aussi ahurissant que la préface de la critique de la raison pure. Idem pour l'article français Wikipédia le concernant où l'on remarque que la partie non mathématique -c'est-à-dire philosophique- de son oeuvre est seulement commentée par un "Il est notamment l'auteur de Stabilité structurelle et morphogenèse, ouvrage destiné à présenter au grand public la théorie des catastrophes en termes simples (avec quelques formules tout de même)." "En termes simples", "au grand public"... Thom écrit quelque part:
"Jusqu'à présent on n'a pas pu spéculer dans les sciences, parce qu'il y a ce tabou qu'il faut toujours trouver des choses vérifiables par l'expérience. On n'ose pas spéculer en science. C'est considéré comme irrelevant et stupide, et dangereux. Qu'on accepte l'idée qu'une certaine forme de spéculation est possible il y aura un effet libérateur considérable."
Thom quasiment censuré sur Wikipédia pour l'unique raison qu'il rejette la logique aristotélicienne et la rationalité kantienne (cf. ES pp.15 et 16)?
*: Lire http://t.m.p.free.fr/textes/kant_crp_pref.PDF p.2, depuis "Lorsque Galilée" jusqu'à "aux questions qu'il leurs adresse."
**: Par opposition à Newton et ses "Principes mathématiques de la philosophie naturelle"
Ni Ando
04/11/2018
A l'occasion de l'approche du 11 novembre je découvre un auteur oublié, Paul Voivenel, médecin militaire de 1914 à 1918, et son "Le Toubib" paru en 1957. Si cette guerre paraît devenue abstraite en 2018 elle était encore une chose très vivante dans les années 50, pour des raisons évidentes.
Préface de Jacques Douyau :
« Ce n'est qu'aujourd'hui, où ses lointaines conséquences aboutissent et nous touchent à la façon de la lumière des planètes disparues, que nous pouvons juger de la force d'éclatement de ce qu'ou appelle encore « la Grande Guerre". Grande, elle le fut par l'horreur, l'héroïsme, le pouvoir disloquant et créateur. A proprement parler, elle dissipa un monde et créa les conditions du monde à venir en fournissant sa matière politique, sa sensibilité, ses mythes à l'Europe nouvelle. Avec elle et par elle, les derniers empires s'abîment en poussière. La vieille Prusse de Frédéric - celle des Junkers - disparaît et, avec elle, une forme de guerre spectaculaire, à panache, à Uhlans et à musique. Parallèlement, elle tue le petit rentier cher à Coppée, produit de la vie dormante et étriquée de la petite bourgeoisie louis-philipparde qui se perpétue encore à l'abri d'une finance assise sur le franc-or. La Grande Guerre abolit ces deux visages, romantique et intimiste, du XIX ième siècle finissant. Mais, par contre, quelle terrible matrice! Elle nous donne la Révolution bolchevique, l'Allemagne nazie, l'aéroplane, le franc-papier, la garçonne, le sport, le jazz, et cette angoisse qui sourd d'un monde en formation. Elle nous accouche de cet univers nerveux, agrandi aux proportions de l'avion, de la TSF et des revendications féminines que Morand, Picasso, Cendrars, Colette, Malraux vont commencer à prospecter et à exprimer.
Les origines de la sensibilité nouvelle, les formes nouvelles de l'art d'aimer et de l'art tout court, les nouveaux rites sociaux, il faut bien les chercher dans ces quatre années effroyables et couvertes de nuées, dans cette guerre racontée et toujours à découvrir. Car c'est un fait étrange que, quarante ans après, elle reste encore, par certains côtés, à découvrir, et que tout nous ramène à elle. Ce ne sera donc pas une rencontre fortuite que la parution, aujourd'hui, du Toubib, deuxième tome de "La Courbe", du docteur Paul Voivenel, pas plus que ne le fut le « Verdun » de Jules Romains, la même année que son "Fils de Jerphanion". Le rapprochement des deux livres ayant une valeur d'explication.
En nous montrant, une fois de plus, les « poilus » bleu horizon, accroupis dans la boue vorace des tranchées, ce livre, loin de nous éloigner de nos problèmes, nous en rapproche et les éclaire, puisqu'il nous ramène à ce moment idéal de fusion de l'âme française, se révélant dans l'atroce creuset de la Marne et de Verdun. Cette confrontation, si elle peut être mélancolique aujourd'hui, où les humiliations ne nous manquent pas, peut aussi être salutaire.
Toubib de bataillon, sept fois cité, trois fois blessé, commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire, le docteur Voivenel a connu ce dont il parle. Il a vu. Il témoigne, et son livre a le ton irréfutable du témoignage. Son "Toubib" n'a pas cette dimension épique, un peu écrasante, de la plupart des livres célèbres de la Grande Guerre, qui nous donnent l'impression d'un perpétuel passage de la Bérésina. "Le Toubib" montre simplement de quoi, toujours, l'histoire est faite et « comment » elle se fait; de cette irrésistible force par laquelle l'homme s'adapte à l'inhumain, retrouve dans les pires conditions ses petits problèmes, continue à vivre par les menus actes de la vie courante; cette force qui persistait même dans l'inhumain « organisé » de l'univers concentrationnaire.
Ce fut le singulier destin de cette guerre sans panache (guerre d'accroupissement et de fouissement) de susciter une littérature et une statuaire. Je pense aux innombrables et innommables monuments aux morts, absolument insupportables de pose, de bavardage, de fausse grandeur. Il me revient à l'esprit cet invraisemblable poème d'E. Rostand où un aviateur, la jambe à demi sectionnée par un éclat d'obus, achève de couper le membre pantelant et le balance sur les tranchées allemandes en accompagnant le tout de vers ironiques et décasyllabiques!. "Le Toubib" est un livre sans panache, mais non sans grandeur. Il atteint même à la seule authentique grandeur, celle de la vérité des faits mais qui se traduit toujours par l'exactitude de la langue. Oui, ce livre est autre que "Le Feu", "Les Croix de Bois" ou "A l'Ouest, rien. de nouveau". Parce qu'il paraît à un moment où l'histoire qu'il raconte a pu refroidir et prendre son relief réel et total, je pense que "Le Toubib" est sans doute un des rares - très rares- "vrais » livres de la Grande Guerre. Et digne d'elle par la sobre et dure simplicité du style d'un soldat clinicien qu'on savait déjà être un puissant écrivain, malgré son dédain des intrigues et de la publicité ».
Extrait de la préface de M. Riser, docteur auxilliaire d'un Régiment de Zouaves de 1914 à 1918, alors que Voivenel était médecin de bataillon d'un Régiment d'Infanterie.
« La seconde "Courbe" que voici, va faire revivre cette houle, ce mélange discernable, assuré, de sublime et d'abject, voulus, subis pendant quatre ans. Ce témoignage direct, simple et vrai de la grande Peine des hommes, oblige au recueillement, au respect. Nous, anciens médecins de régiment, avions un rôle privilégié entre tous, celui de porter secours, n'importe où, n'importe quand, vite, de toutes nos forces, et la valeur combative d'une troupe était liée en grande partie à celle de son médecin.
« Mourir, bien sûr, nous sommes ici pour ça, mais ne me laissez pas pourrir sur les fils de fer. On nous a répété cette phrase en tous les patois, sur tous les fronts, avec la même poignée de main, les mêmes yeux vacillants et fébriles, avant de franchir les parapets ».
Alex Kara
04/11/2018
:)
Christian Feugnet
04/11/2018
Me manque la sérénité , je ne suis pas poéte , je me suis trouvé sous les bombes , pissant dans mon pantalon , sur un terrain boueux et désolé , je n'ai pourtant pas vu de mimosa en fleurs comme Appolinaire dans son poéme à Lou .
Christian Feugnet
04/11/2018
Endiguement canal des wahabites saoudiens pour les isoler de la péninsule ou changement climatique /chatiment de Dieu pour étre partisans des fréres musulmans comme Kashoggi ?
Alex Kara
04/11/2018
Il y a des situations où un protagoniste gagne quoiqu'il arrive. On peut visualiser que l'entité diabolique, durant la Première Guerre Mondiale, ait été dans cette position.
L'instrument du Mal, la modernité, a crée d'un côté l'outil de mort (les armes modernes) et de l'autre côté la servitude psychologique des élites à cet outil, ce qui crée la faiblesse de caractère, la fascination pour la force et le mépris de la faiblesse et des sentiments, qui existent pourtant en chacun de nous, causant ainsi des psychoses variées.
On pense bien sûr à Guillaume II, mais il faudrait mettre à peu près tous les hauts fonctionnaires (omilitaires y compris) des pays belligérants dans cette catégorie. Dans cette vidéo, Emmanuel Todd explique le degré de conformisme intellectuel des élites notamment françaises, qui amène à placer à des postes de décision des gens qui en sont incapables mais qui croient l'être.
https://www.youtube.com/watch?v=07-IttxNL0Y&t=53m
Résoudre ce conflit par la technique était dans l'air du temps, or ce n'était rien résoudre du tout, sinon faire durer et amplifier encore la boucherie, qui restait vide de sens. C'était le choix facile.
Il y a eu des efforts diplomatiques tout au long de la guerre pour faire cesser le conflit, ce qui aurait été le choix courageux, mais qui aurait aussi été le plus néfaste pour les Etats. Le fait qu'il y a eu une victoire, même si c'était une victoire à la Pyrrhus, a empêché le “match nul” et le “tout ça pour ça”, et ainsi occulté la nécessaire réflexion sur l'inhumanité des appareils d'Etat et de leur incapacité à la fois morale et technique à diriger.
On peut parler de la France ou bien des Français. Le mouvement de la grève de la guerre n'était pas que Français, puisque les Allemands l'ont fait aussi, et les Russes jusqu'à en faire une révolution (ils furent utilisés par d'autres, mais on peut comprendre le mouvement au départ). Ces mouvements ont forcé les preneurs de décision à se modérer.
C'était en 1917, les armées européennes étaient exsangues, et s'acheminaient vers un “forfait”. Dans ce contexte les mutins ont eu raison de vouloir préserver leur vie car c'était au-delà de leur vie propre celle de tout le pays, là où les technocrates avaient tout dilapidé comme un ivrogne boit sa maison.
Mais c'était aussi l'année où les Etats-Unis entrèrent en guerre (grâce à un de ces subterfuges dont ils semblent être les maîtres, ici le Lusitania,), et cela a empêché l'Europe, à l'époque le continent le plus avancé technologiquement et économiquement à l'échelle de l'Histoire, de se poser la question la plus importante, celle qui fait que les civilisations complexes disparaissent ou évoluent. A bien des égards, le Congrès de Versailles a été l'anti-Traité de Westphalie.
Pour comble de malheur, cette même année 1917, les Bolcheviques vont justement poser cette question, absolument essentielle, et y apporter leur solution, tellement extrême (et tout aussi maléfique celle que leurs ennemis) que cela va interdire toute réflexion sur le sujet, puisque tout sera ramené à un antagonisme infantile entre Communisme et Capitalisme.
Aujourd'hui la situation est celle de la faillite évidente du Capitalisme, sorti vainqueur par défaut en 1989, mais ce n'est plus le moment où l'on devrait se reposer cette question, puisque tout est fini, toutes les décisions ont été prises, toutes les réserves fossiles ont été dépensées, toutes les pollutions ont été commises (y compris culturelles, psychologiques, morales) et on a maintenant presque huit milliards de personnes à gérer.
Christian Feugnet
04/11/2018
Alors contre l'Empereur ( d'Allemagne ; euro , Europe ) mais pour la punition, quand méme par sa Divine Comédie , par le Pape, qui lui se voulait Italien , donc intégrant les Lombards , ce qui exclut la punition . Comme l'avait compris aussi Machiavel , partisan d'un prince , fut il Lombard (mais tempéré) , plutot que Français ou Allemand . Premier principe de Machiavel : le prince ne doit pas étre ctuel mais craint .
La coalirion en place , elle , risque ,d'étre cruelle pour les Italiens . Surtout sortis de l'euro , les migrants ne sont pas cause de tout et les Italiens du Sud , voire du centre ,, pas vraiment migrants mais un peu quand méme .
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Christian Feugnet
04/11/2018
La Lyonnaise des eaux aurait sombré , par trahison interne , le chouchou du président , un postulant grand médiatique , en photo avec chaussettes trouées , dans un scandale lui méme sombré , pas à cause des chaussettes , mais du trou financier laissé dans sa tentative de french connection médiatique ., car voyez vous le cable optique , inventé par nous passe avec les canalisations d'eau et d'électricité ou d'autres cable ( le Cable, , entre Londres et New York , sous l'Atlantique , lui financier .)
On s'étonne de la lenteur de la fibre optique en France , pourtant pays d'origine , sans parler du monopole gps Américain et celui des gafas , alors qu'on a tout pour faire mieux en payant des impots ., on laisse les lourds Allemands nous prendre le dessus .
Les cisterciens eux mémes n'ont pu franchir le Rhin ,et la Manche l 'Atlantique n'était pas à l'ordre du jour .
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