Christian Feugnet
02/11/2018
Ceci est un bon article , vrai sur le fond . Je ne peux pourtant pas me départir d'une réticence accrue au vocabulaire admis . Droite/Gauche , çà c'est devenu général , populiste qui se substitue à populaire , sociétal à social, . culturel à culture et maintenant on a guerre civile , 1860 le retour ! . La lutte féroce entre verts et rouges , qui a aboutit à des changements de dynasties selon le soutien à tel ou tel cavalier à Byzance , c'était une guerre civile ? Comme au bon vieux temps de l'existence de citoyens libres ? ou un simulacre méme sanglant . C'est pas parce que çà saigne ou que çà le promet que c'est une guerre civile , la citoyenneté a éré engloutie aux USA dés la fin du 19 e avec la montée des trusts et leurs fils barbelés ..
Parce que là c'est quoi le débat , au fond ? Les deux bords sont d'accord pour dominer le monde , mais ni l'un , ni l'autre n y arrive plus , pour les uns : on les a trop cognés les étrangers pour les autres pas assez . Dans les deux cas ils ne sont plus libres , ni entr eux , ni par rapport aux étrangers , du coup ils découvrent qu'ils ne sont plus citoyens , étrangers à eux mémes . . Déjà dés 1860 le caractére meutrier de cette guerre était plus du , aux mitrailleuses qu'aux convictions , parce qu'ils ne savaient pas bien pourquoi ils se battaient pour l'union ? oui mais fédérale ou confédé ? vite ou pas vite ? l'esclavage , mais au Sud ils n'en voulaient plus non plus , trop de charges contre le coton Indou , mais se sentaient responsables par rapport aux Noirs qui leurs donnaient leurs nounous et leurs premiéres maitresses .
Alex Kara
02/11/2018
Ce texte est également intéressant par sa date, il rejoint toutes ces affirmations contemporaines d'Adam Smith (la fabrique d'épingles, la ruche…) et d'autres penseurs de la Révolution Industrielle, à une époque où l'on entrevoit les nouvelles possibilités techniques.
Je voudrais aussi inclure le Frankenstein de 1818 dans cet ensemble, puisque finalement on y appose à l'homme l'interchangeabilité des pièces standard, que la France inventa pour ses fusils puis pour ses canons. La créature est construite de pièces mises au rebut. Le transhumanisme en tant qu'augmentation de l'homme par la machine date bien de ces années-là.
Or si l'homme existe par ce qu'il fait, alors il n'a plus de raison d'exister puisque la machine fait tout mieux que lui. On peut d'ores et déjà mettre au point un robot humanoïde qui, par le Deep Learning et la mise en réseau des expériences, sera bien meilleur danseur qu'aucun humain ne le sera jamais.
Mais voilà, l'autre n'existe non pas en tant que producteur de valeur abrsaite, il existe pour moi. Pourquoi tant d'ambitieux veulent-ils construire autant de palais, de mausolées ou de réputations, si ce n'est pour continuer à exister pour les autres par leur truchement, même lorsqu'ils ne seront plus ?
La Machine ne servira jamais à l'enseignement car elle est d'emblée suspecte : qui sont ses programmateurs ? Quelle est leur limite morale ? Quelles spécifications leur ont été données par celui qui paie ? En tout ces points, le professeur humain sera irremplaçable, quand bien même il ne pourra pas tout savoir et même se tromper.
La production de valeur (ou plutôt, l'utilité) d'un processus n'est donc pas libéré de celui qui l'exécute, c'est pour cela que la Machine produit de la malbouffe, que Facebook ment, tout comme Wikipédia peut tricher, et que beaucoup de gens ont gardés leur encyclopédies papier.
J'ai lu il y a quelques mois que les relations abusives se produisent dans un couple lorsqu'un des deux n'a rien à apporter. Parce que les maîtres de la Machine n'ont rien à apporter qui ait une valeur véritable (et c'est un comble car la Machine n'est sensée ne faire que cela, finalement), cela amène une jalousie maladive (surveillance omniprésente) et du drame (médias, politique etc.)
Alex Kara
02/11/2018
Bon pour ce qui est de l'Education Nationale, au point de vue prénom il y a eu pas mal de Kévin il y a dix ans de cela, maintenant c'est plutôt Enzo, Mateo etc.
Pour ce qui est de l'Education Nationale karchérisant les quartiers, c'est plutôt les quartiers qui karchérisent l'Education Nationale, vu le turn-over incroyable dans ces fameux quartiers, où l'on embauche de plus en plus de contractuels (même franchement incompétents, voire orientés politiquement ou culturellement) plutôt que d'avoir personne (mais souvent, il n'y a quand même personne…)
Aujourd'hui en France, en école primaire, on note les élèves avec des smileys, le saviez-vous ? Les quartiers c'est déjà la ghetto et la misère, grâce à l'Education Nationale cette misère se transmet à la population dans son ensemble.
Michel Donceel
02/11/2018
Il y a quand présentement comme un ton nouveau dans la partie lucide de ce qui reste de la "Gauche" . On pourrait croire, à lire le billet dont le lien suit, que l'"orateur" de la France Insoumise a eu vent des "Âmes de Verdun"... https://www.marianne.net/debattons/tribunes/pour-une-commemoration-de-la-victoire-de-1918-et-contre-le-mepris-de-nos-morts?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1541058230
Michel Donceel
02/11/2018
En somme, rendre la langue française totalement incompréhensible pour promouvoir l'usage systématique de l'Anglais.
Comme en France, en définitive, mais en mode tragique.
jc
01/11/2018
Le délitement des "élites" contemporaines.
jc
01/11/2018
Le titre m'amène à m'interroger -en thomien bien sûr- sur ce que sont les élites d'une société, et comment elles naissent, vivent et se délitent.
(L'article Wikipédia montre la cassure entre la conception de l'élite en Grèce, à Rome et au Moyen âge et la conception moderne:
"L'Athènes de Périclès va porter très haut cet idéal : elle lie la recherche de la perfection esthétique (beauté architecturale, culte du corps) à la quête de l'exemplarité spirituelle. La faute est dans la démesure (hybris), comme le rappelle le mythe de Prométhée.",
"Dans l'Antiquité romaine, une place particulière est donnée au citoyen là où le droit de cité n'est pas uniformément répandu. Être citoyen est un idéal qui s'accompagne d'un support juridique. Celui qui est citoyen a des obligations envers lui-même et envers les autres."
"La notion d'élite comme modèle va être modifiée à l'époque médiévale. On s'intéresse moins à la cité des hommes qu'à la cité de Dieu.",
"Aujourd'hui, l'élite finit par désigner l'occupation d'une position enviable.".
Pour Chateaubriand (cité à la fin de l'article) le délitement semble inéluctable: "L’aristocratie a trois âges successifs : l’âge des supériorités, l’âge des privilèges et l’âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s’éteint dans le dernier."
J'ai bien aimé, à ce propos du délitement des élites, la citation d'Emmanuel Todd dans l'article Wikitionnaire:
"Un sociologue sérieux doit accorder plus d'importance à la sexualité des élites qu'à l'article 16 de la constitution." ("Le fou et le prolétaire", 1979). )
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Le pouvoir, quelque soit sa forme, est détenu par des élites, en quelque sorte par définition. Mais la réciproque n'est pas automatiquement vraie, le pouvoir de certaines élites pouvant être considérablement amoindri dans certaines circonstances (pouvoir des élites financières en régime communiste, pouvoir des élites religieuses en régime laïc, etc.).
Y-a-t-il une hiérarchie des élites?
Dans son article "Thèmes de Holton et apories fondatrices" (AL) Thom énumère les apories qui, selon lui, fondent différentes disciplines telles que Mathématiques, Physique, Biologie, Sociologie, Psychologie. L'analogie de sa formulation des problèmes fondamentaux de la Biologie et de la Sociologie est frappante:
"Biologie: expliquer la stabilité de la forme spatiale des êtres vivants et ce, en dépit du "turn over" constant des molécules qui les constituent."
"Sociologie: ici c'est l'opposition entre la permanence de la société -en particulier la structure du pouvoir- et la fluence continuelle des individus qui fait problème." (AL p.481)
Pour Thom il y a une analogie profonde, fondamentale, entre physique, biologie et sociologie: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés." (Conclusion de SSM), et sa théorie des catastrophes est, selon lui, "le premier essai cohérent (depuis Aristote) d'une théorie de l'analogie".
Thom pousse très loin l'analogie biologie-linguistique* mais ne développe pratiquement pas cette analogie biologie-sociologie en avertissant: "... dans un sujet comme l'Homme on ne saurait pénétrer qu'à la surface des choses. Comme Héraclite l'a dit: "Tu ne saurais atteindre les limites de l'âme, aussi loin que te portes ta route, si profonde est sa forme." (SSM, p.323)
En biologie l'élite des cellules est évidemment la lignée germinale. Ce qui incite -en négligeant l'avertissement thomien- à comparer* la production et la reproduction des gamètes avec la production et la reproduction des élites d'une société, ouvrant des perspectives qui pourraient s'avérer nouvelles sur le rôle de l'éducation. Vers une libération de la pensée par le sexe**?
(On notera que les mathématiques peuvent (doivent?) intervenir dans cette analogie:
Thom: "Expliquons de manière assez élémentaire le mécanisme formel qui, à mes yeux, commande toute morphogénèse, par l'analogie suivante entre le développement d'un embryon d'ues (en principe)ne part, et une série de Taylor à coefficients indéterminés d'autre part. le développement d'un embryon peut se décrire grosso modo de la manière suivante: à partir d'un oeuf "totipotent" se séparent au cours du temps des masses cellulaires qui acquièrent des spécialisations histologiques irréversibles (en principe); mais il subsiste toujours à l'intérieur de l'animal [le mammouth!] une lignée de cellules totipotentes, la lignée germinale, qui aboutira à la formation des cellules reproductrices (gamètes) dans l'individu adulte. Or, considérons d'autre part une fonction différentiable…" (SSM p.32)
*: Thom va jusqu'à comparer un mot référent d'un concept à un gamète émis par ce concept: "L'émission verbale apparaît ainsi comme un véritable orgasme."(SSM, 2ème ed. p.314)
**: Dans l'article Wikipédia cité en tête de commentaire il est écrit: "Pour Jacques Julliard « l'alliance des hommes de science et des prolétaires » s'est brisée, alors qu'elle était fondamentale." Une approche biologique de l'éducation -et de la détection des capacités de chacun- peut peut-être aider à ébranler le mammouth…
Christian Feugnet
01/11/2018
Rien de mieux que des missiles nucléaires à Cuba . C'est superfétatoire par rapport aux sous marins , mais les sous marins çà se voit pas .
Tandis que Cuba ! d'une maniére bien visible , çà va émouvoir dans les sweets homes .
Christian Feugnet
01/11/2018
Parce que méme les singes , ne se comportent pas comme çà .
C'est juste un produit de l'imagination sur la nature , façon Hobbes pour justifier l'absolutisme .
Ou du Stanley Kubrick ( Odyssée de l'espace ) mal compris .
Au départ , la pierre noire ( étrange évocation de celle de la Mecque et de ses djihadistes ) , provoque l'idée d'outil : l'arme pour tuer .
Kubrick , reprend une thése néé en Afrique du Sud ( époque apartheid) sur l'origine de l'homme et la pousse au bout , c'est à dire son absurdité . On passe par le transhumanisme de l'ordinateur humanisé , donc meutrier ( de l'homme) .
La clé c'est cette pierre noire , manifestement fabriquée , méme pas une méréorite , par qui ? Dieu ? ou plutot un appareil à soi disant "culture" . L'Islam , au hasard , ou le savant anthropologue blanc ? ou un sioniste ....tout les appareils à "culture" nous y ménent , à mon avis ; méme les moines thibétains non pas toujours été aussi pacifistes .
Christian Feugnet
01/11/2018
Celui avec la nature . On est descendu en dessous des primitifs sur ce point . Quoiqu'on recommence à le découvrir .
Exemple : on ne pisse pas ou se baigne en aval de la rivuére par rapport au village ou du puits , sinon on est plus sur de l'eau qu'on y tire , on ne tue pas ou ne ceuille n'importe quoi , n'importe quand , n'importe comment ., on ne grimpe pas sur une colline ou montagne , ou coupe des arbres ou au contraire faut y brouter l'herbe ou auttre , sinon éboulis , avalanches , torrents de boues , glissement de terrains , que sais je encore . etc , etc , etc ...
Christian Feugnet
01/11/2018
Est une pure erreur logique d'aujourd'hui qu'il convient de commettre .C'est un rapport économique , celui du prix du travail ou d'autres catégories protégées . çà mériterait un examen . Si on regroupe sous l'égide de la finance , recommandée , en notre post époque de financiarisation génerale , çà inclus les assurances , fonds de pensions , voire sécu , qui sont parmi les plus grosses puissances financiéres l'air de rien .
N'empéche que commerce et production reste à part , et encore plus production du travail , méme financiarisés ..
Christian Feugnet
01/11/2018
çà comprend tous les appareils , pour l'islam , les protestants , les juifs , les boudhistes , shintoistes , etc ; mais aussi partis communistes ou sectes atées franc maçonne ou pas .et méme les aspirants : gourous de toutes espéces , hérétiques divers et variés, prophétes avec fans ....
Ni Ando
01/11/2018
Bien entendu, la culture dont parle Orlov est une culture collective, la sensation d'appartenir a un ensemble humain bien caractérise.
Christian Feugnet
01/11/2018
Culture ne peut se réduire à psychologie ( morale moderne) qui a recours à une norme et un appel à la thérapie .
Chacun peut se demander s'il est pas fou , au fond , et se réjouir de bien compenser .
Christian Feugnet
01/11/2018
A mon avis , tout bétement celui de l'analyse .
On a bien une division en trois des activités dans la société , ici j'évite le mot social parce que ce sont tous des rapports sociaux : économique , politique , "culturels" ( églises , diverses associations concernant ces trois domaines ) mais aussi éducation instruction , santé , sport , etc , et famille . ET…..un rapport pour chacun à soi méme ou culture proprement dite .
Cette derniére activité , au contraire des autres n'entre pas dans la division sociale , mais est présente par ses effets dans chacun des rapports , on lui applique le mot de modalité .
Maintenant , examinons la chose , sous le mot . Logiquement ( dite Aristotélicienne bien qu'elle inclut aujourd'hui ses premiers contradicteurs les jugements hypothétiques ) : y a un souci . Dans la proposition logique d'abord , sujet , copule , prédicat , chacun d'eux se subdivisent ( quantité pour le sujet ) , negation ou "ni ni" pour la copule , rallonges complexes pour le prédicat , mais patatra ! , chacun de ces termes lui méme , dans la forme la plus simple comprend une division , prédicats négatifs ( incommensurable par ex pour l'évidence) . On s'en tire par le principe , exclusion du contenu , de la compréhension , c'est à dire , méchamment , formules pour ne rien dire .
çà se prolonge en syllogisme on exclut la 4e figure ( de Galien) et le "raisonnement" qui va avec : l'intuition qu'on deguise en contraposirion , inférence immédiate .
La logique Hegelienne et Kantienne incluent le contenu , elles excluent et incluent à la fois la 4e de Galien , par le passage a une catégorie supérieure de jugements mais retombent sur le méme écueil , une 4 e espéce de jugements dits de modalités .
Au delà desquels , on passe à la liberté , on ne dit plus alors modalités mais valeurs . Il n'y a là pas de logique possible malgré les multiples tentatives , donc pas d'analyse .
Ne pas se casser la téte donc , pour autant pas d'occultisme , car tout celà est prédeterminé . Métahistoire ou métaphysique , semblent convenir tanr qu'on y met rien de précis .
Ayant dit celà la culture ne me semble pas vraiment millénaire , à moins que des rapports sociaux ne le soient , lesquels ?. Famille ? au rythme de sa déconstruction actuelle , j'ai un doute . Eglises ? Oui si on fait abstraction de leurs histoires réelles .
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