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La nuit tombe, mon cher, la nuit tombe

Article lié : Qui t’a fait roi ?

Christian Merlinki

  31/07/2023

Décidément, vous n’en démordez pas. C’est encore et toujours la même tâche de pipelet qui commère sur des minables constats déjà effectués par le moins clairvoyant de la société, avec votre approche dont la vue reste aussi courte, refusant obstinément d’élargir son plan de vision, avec un mesquin acharnement. Il n’y a pas à dire, dans le cadre du blog, vous êtes, vous et vos lecteurs assidus, de fieffés bas-de-plafond, sans corpulence ni imagination, d’un tel déraisonnable rationalisme, nonobstant quelques traits d’humour crispés sensés égayer vos soirées. Un cloaque de peep-show cérébral où vos infatués exposent leur fierté immaîtrisable au regard du passant éberlué de cette étendue de platitudes où broutent tous les veaux. Vous vous pensez intellectuels parce que rhétoriques, vous l’êtes sans doute un tantinet – Stravinsky aurait dit que les intellectuels manquaient de goût, je suis dès lors chanceux d’en avoir -, entre Gorgias et Platon le choix ne s’impose pas à mon regard qui se tourne irrémédiablement vers R. Guénon, R. Gori, Ph. Guillemant, et je préfère de loin Antisthène à votre gréciste voisinage se voyant parangon, car thésauriser des connaissances supérieures n’obvient nullement à la déficience spirituelle ni n’exonèrent la suintante naïveté de l’esprit redondant. Avec vos analyses frôlant pitoyablement le gazon, vous ne détenez ni la céleste voltige ni l’inspiration chthonienne par votre horizon écourté ayant enfanté une squelettique conception-du-monde ; tentez celle du goéland pour l’intimider et les moineaux de votre infime pelouse vous railleront de conserve ! Vous avez certes du talent, pour votre discipline qui est, chez vous, l’unique raison de vivre, pour décrocheter la trame des événements sans jamais en saisir les causes fondamentales, soit par cécité délibérée soit qu’elles vous soient étrangères ; ainsi que Thucydide pense « qu’ils ont écrit plus pour charmer les oreilles que pour servir la vérité », vous êtes dans cette catégorie d’auteurs, le sophiste du temps présent, de surcroît vicié par la mendicité, vous disqualifiant pour toute quête de transcendance ; alors je ne m’aventurerais à tâter de la métaphysique car je suppute le brouillard qui doit imbiber ce vocable chez vous. En la vie, ayant des confins aussi étriqués, se vautre votre gâchis d’une totalitaire vanité. Vous avez le public mérité, mâchouillant sa faculté cérébrale escomptant fébrilement la reconnaissance de ses coreligionnaires mais surtout la vôtre. Pour sûr que vous n’êtes pas solitaire dans cette piteuse démarche égocentrique sur la toile, mais êtes un des rares à réclamer sa pitance pour un produit fini si plan. Cette humeur n’est point biliaire, plutôt festive car ma patience prend l’eau et, étant mon premier élément, j’affectionne à la poursuivre. Votre lecture n’était qu’une portion de ma distractive évasion journalière sur le net, limitée entre une demie et trois quarts d’heure. Je suis curieux de découvrir le nombre d’heures que vous deviez passer à la recherche et à la traduction pour donner vie à votre blog. Si penser pour vivre est réducteur, il faut aussi penser à vivre. Je me demande à quelle levée vous appartenez, si vous aviez effectivement fait votre temps de service militaire… Je miserais sur la négation. Mais pour toute comédie aussi marmoréenne que la vôtre, le rideau, un soir, doit à jamais choir. À votre prosaïque talent et Valsez Saucisses ! Âatchi !
 

Précisions.4

Article lié : Une autre voie pour la civilisation

jc

  31/07/2023

Dans mes précédentes "précisions", j'ai avancé à tâtons en ce qui concerne la détection des métaphysiciens (panoramix) constitutifs de l'Autorité Spirituelle. Mais j'avais oublié une analogie importante (que je faisais pourtant systématiquement dans mes commentaires pas trop anciens). C'est l'analogie Dieu tout puissant/œuf totipotent qui relie la page 216 de "Esquisse d'une Sémiophysique" :

"Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal  α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogenèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur.",

à la page 32 de "Stabilité Structurelle et Morphogenèse" (2ème ed., 1977) :

"Expliquons de manière assez élémentaire le mécanisme qui, à mes yeux, commande toute morphogenèse, par analogie suivante entre le développement d'un embryon d'une part, t une série de taylor à coefficients indéterminés d'autre part. Le développement d'un embryon peut se décrire grosso modo de la manière suivante : à partir d'un œuf "totipotent" se séparent au cours du temps des masses cellulaires qui acquièrent des spécialisations histologiques irréversibles (en principe); mais il subsiste toujours à l'intérieur de l'animal une lignée de cellules totipotentes, la lignée germinale, qui aboutira à la formation des cellules reproductrice (gamètes) dans l'individu adulte. Or, considérons d'autre part une fonction différentiable de deux variables x, y, (..., une demi-page mathématique plus loin), ...) l'analogue algébrique de la lignée germinale en embryologie. ".

Voilà pour moi de mot-clé : c'est "lignée germinale". Il faut trouver dans la société l'analogue de la lignée germinale en biologie. Pour moi René Thom en faisait évidemment partie. Mais il n'est plus depuis 2002. Il faut partir à la recherche des futurs "lignée germinale" (peut-être en s'inspirant de ce que font les moines tibétains lorsqu'ils recherchent leur futur Dalaï Lama, ou de ce qui se faisait dans d'autres sociétés moins matérialistes que la nôtre ?).
 

nouvelles restrictions de vol pour le F35

Article lié : Quand les poules auront des dents

Nicolas

  30/07/2023

il ne faut pas le perdre du vue, c'est toujours avec plaisir qu'on retrouve des nouvelles du F35. 

https://www.zerohedge.com/military/f-35-lightnings-vulnerability-lightning-both-ironic-and-unforgivable

Ceux qui suivent la saga sur dedefensa depuis le début apprécieront. 

Le monde change

Article lié : Plus ça change, dde.org !

Christian Merlinki

  29/07/2023

Peut-être que l'abonnement serait une formule plus sécurisante et rentable…
Vu la hauteur éditoriale que vos nombreux lecteurs décèlent, ils seraient encouragés voire soutenus psychologiquement par cette autodiscipline…
Selon mes souvenirs, votre dévoué J.P. Baquiast aurait manifesté son incompréhension sur votre mission rémunératrice le 19/09/2011…

La notion de vérité selon Grothendieck

Article lié : Plus ça change, dde.org !

jc

  29/07/2023

James Howard Kunstler : "... il est utile de se rappeler que la vérité a des pouvoirs divins qui lui sont propres. "

Empyrée (Wikipédia) :

1. Étymologie

Le mot dérive du latin médiéval empyrius, lui-même adaptation du grec ancien ἐμπύριος, empyrios, signifiant « embrasé de feu (πῦρ, pyr) ».


2.Concept théologique qui fait débat.

L'empyrée est mentionné dans la philosophie naturelle d'Aristote. Il serait composé de quintessence. C'est un concept présenté dans les cosmologies grecque antique puis chrétienne.

L’empyrée est situé au-delà du firmament et de la sphère des étoiles fixes. Considéré comme une neuvième strate, il s'agit de la partie qui enveloppe l'univers, correspondant au lieu de séjour de Dieu, et des êtres célestes.

L'empyrée est un concept à la charnière entre la théologie et l'astronomie. Il désigne un ciel immobile, éternel et invisible, situé au-dessus du ciel des astronomes. Le concept répond à la question : "Où est le monde ?" et cherche à dépasser l'idée que le monde se trouve dans le néant.

Dans la philosophie d'Agostino Steuco, reprenant les travaux d'Aristote, il évoque l’existence d'une force divine créatrice, établie dans ce lieu ultime où la lumière qui s’y diffuse, est identifiée à la clarté de l’essence divine.



Michel Demazure (le premier élève de Grothendieck) :

"Les exposés d'Alexandre étaient toujours assez étonnants. On se disait : "Bon, ça y est, c'est reparti encore. Où nous emmène-t-il ? Qu'est-ce que c'est encore que cette théorie ? Pourquoi fabriquer ça ? ". Et puis, à la fin, on disait : "Tiens, c'est surprenant, il y a un résultat démontré auquel on ne s'attendait pas.". Et toujours, donc, cette surprise d'une montée en spirale qui, en fin de compte, arrivait au sol au lieu de se perdre dans les nuages.". ( https://www.youtube.com/watch?v=bT5XVVuXklA  à 2'00 )

Grothendieck a écrit "La clef des songes", sous-titré "Dialogue avec le bon Dieu".

Le mathématicien Laurent Lafforgue a fait une conférence intitulée : "La notion de vérité selon Grothendieck" ( https://www.youtube.com/watch?v=yCvESGc6riI )

Épître de saint Paul aux Romains : "Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !".


 

Vérité ou sens ?

Article lié : Plus ça change, dde.org !

jc

  28/07/2023

J.H. Kunstler : "Il est utile de se rappeler que la vérité a des pouvoirs divins qui lui sont propres.".

Une des maximes favorites de mon gourou Thom est : "Ce qui limite le vrai, ce n'est pas le faux, c'est l'insignifiant.". Autrement dit, pour lui, ce qui compte avant tout c'est le sens (d'où mon intérêt pour l'étymologie à partir du moment où j'ai digéré cette maxime).

Pour lui le concept de sens -le bon de préférence !- nécessite d'être topocrate ( être logocrate ne suffit pas ). C'est en tout cas ce que j'ai tiré de Esquisse d'une Sémiophysique (p.16) :

"Le problème important -en matière de philosophie du langage- n'est pas celui de la vérité (affaire d'accident, Sumbebèkos dirait Aristote), mais bien celui de l'acceptabilité sémantique, qui définit le monde des possibles, lequel contient le sous ensemble (éminnement variable) du réel. On ne cherchera pas à fonder la Géométrie dans la Logique, mais bien au contraire on regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute bien secondaire dans l'histoire de l'esprit humain), une rhétorique. Ici, on ne cherchera pas à convaincre, mais à étendre l'intelligibilité du monde. Au lieu de fonder logiquement la Géométrie, on cherchera à fonder le logique dans la Géométrie.".

On voit sur sa carte légendée du sens ( http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41 ) comment, selon lui, s'écoule le sens ( pour moi, le Système fait tout ce qu'il peut pour accélérer la descente vers la mer de l'insignifiance ! -Courage, Ô Système, le but est maintenant tout proche !-. Et je pense que, sur ce point, Thom est d'accord avec Guénon (que je n'ai cependant jamais vu cité par lui).

Pour moi le bon sens est clairement le contre-sens : "Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l’Unité perdue... " (cf. "la Grâce…") !

(J'ai appelé ça -jadis en commentaire sur ce site- l'effet saumon.)
 

Pologne : que dire de ce pays qui autrefois nous était cher ?

Article lié : “Laisser la guerre entrer en nous”

Jean-Claude Cousin

  25/07/2023

C'est un souvenir, mais j'en avais couché les péripéties à l'écrit immédiatement. Un rayon de soleil…...

LA POLOGNE ET LE QUINCY, SOUS LE SIGNE DU FOOTBALL

Ce 16 juin 2016, le temps alternait pluies orageuses et passages du soleil, sur Paris et sa région. Nous étions l'après-midi, il restait un « trou » dans l'horaire que nous nous étions imparti, un ami qui m'accompagnait, et moi.

Il aimait beaucoup le football, et comme c'était l'Euro de ce sport il m'a proposé d'aller assister à un match sur l'écran du bar le plus proche. Non étions alors rue Cadet, non loin de l'avenue Lafayette. Pourquoi pas ?

Nous nous sommes installés au fond, face à face, lui observant les joueurs, moi plongé dans mes pensées comme souvent. La salle était en L, sur ma gauche des tables avaient été préparées comme pour un repas, en plein après-midi.

Une bonne demi-heure plus tard, des personnes se sont présentées, avec pour la plupart des écharpes jaunes ornées autour du cou. Manifestement, il s'agissait de Polonais. Elles étaient une petite dizaine. Elles ont commandé des petites choses, genre croque-Monsieur ou crêpes, je n'ai pas remarqué. Elles s'étaient signalées par de joyeux bonjours, en français, en polonais, et mon voisin qui connaissait un mot ou deux de la langue, leur a retourné le bonjour, en polonais également. C'était très jovial.

Avec les en-cas, elles avaient demandé des pichets de vin, du rouge, du blanc, et ont commencé à se servir. Il en arrivait d'autres, donc des tables se remplissaient.

Pour leur marquer la bienvenue, j'ai eu l'idée de passer au bar, demander à la patronne si elle pouvait leur servir une bouteille de blanc. Elle en a débouché une, c'était du Quincy selon mon choix (il n'y avait pas de Muscadet), l'a posée dans un seau de glace, et m'a proposé de la leur porter moi-même. J'ai donc déposé cette bouteille au centre de la table, en leur expliquant par gestes que c'était pour eux.

L'ambiance est soudain montée d'un cran. L'homme qui semblait être le meneur du groupe nous a appelés tous les deux à venir le rejoindre à table. Les toasts ont jailli de toutes part, après que chacun se soit rapidement présenté. C'était une cacophonie entre le polonais, le français, et l'anglais que mon ami maîtrisait très bien.

Encore d'autres Polonais se sont présentés, ont occupé de nouvelles tables. Je me suis retrouvé assis entre le « meneur de jeu » et une jeune femme blonde à très longs cheveux blonds comme les blés, magnifique. Il semble que nos hôtes aient apprécié le Quincy, déjà deux autres bouteilles ont été commandées par le groupe, puis trois autres, en même temps que deux bouteilles de cassis. Mon ami, assis en face de moi là aussi, me glisse « Tu sais, nous sommes dans une vraie embuscade ! » Heureusement, nous savions qu'il nous fallait partir assez tôt pour participer à une réunion.

Toujours plus de membres de ce groupe se présentaient, et ont fini d'occuper les tables préparées. On devait avoisiner la cinquantaine. Le verbe était haut, l'ambiance riche, les éclats de rire nombreux. Cela a duré ainsi encore une bonne demi-heure, puis nous avons dû prendre congé. Je n'ai pu m'empêcher d'embrasser ma voisine. Nous sommes partis dans un brouhaha généralisé et bon enfant.

Mon copain a ajouté, pendant que nous nous dirigions vers le métro, « Tu sais, tu as eu une bonne idée, cela va donner aux Polonais une bonne image des Français, qui n'est pas toujours au zénith malheureusement. » En tout cas, ce fut un moment d'exception.
 

education, surchauffe du modernisme ?

Alexandre Ferret

  25/07/2023

Bonjour PhG (ou PhG bis selon l'humeur du commentaire)
Merci encore pour toutes vos analyses.
Pour vous signaler cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=oX1cSro6Jes&ab_channel=EpochTimesFrance
Le progressisme vous est cher (enfin !!), maintenant il surchuaffe ? 9''10 environ (quand ça ne fonctionne pas, un peu plus devrait régler l'affaire ....)
Comme les néoconns non ;)
En vous souhaitant un bon mois d'août. Et en souhaitant que nos têtes blondes passent l'orage ...
Cdlt

Américain ?

Olivier Montulet

  25/07/2023

Vous qui êtes si rigoureux, pourriez-vous , quand vous parler des USA, éviter de dire les Américains ou,  par exemple, l'armée américaine ? Il serait bien plus correcte de les ramener dans leurs frontières politiques en parlant des Étasuniens ou, plus péjoratif mais plus dans leur essence, des Yankees.

Vers une GAR ?

Article lié : RapSit-USA2023 : Là est la Suite du Tout

jc

  25/07/2023

J'ai reparcouru le "prophétique" https://www.dedefensa.org/article/notes-sur-lavenir-des-usa mis en lien dans l'article. Ce lien se termine par :

"Il est à noter que les prévisionnistes radicaux sont aujourd’hui, expressément ou pas, axés sur cette perspective [la dislocation des USA]. Lorsqu’un Celente évoque une “Great American Renaissance” (GAR) avec un retour à un certain “jeffersonisme”, il apparaît évident que la condition sine qua non de cette prévision est la parcellisation de l’Amérique avec l’effondrement du centre comme moteur fondamental de la dynamique actuelle. On voit que les projections utopiques – car c’en est une, bien sûr – rejoignent les appréciations réalistes, voire le simple constat de l’évolution de la situation aux USA.".

Après consultation en rapide diagonale (l'anglais n'est pas mon fort) de https://en.wikipedia.org/wiki/Jeffersonian_democracy , je note que la position de Jefferson est radicalement opposée la position élitaire des républicains de l'époque :

"The Jeffersonians were deeply committed to American republicanism, which meant opposition to what they considered to be artificial aristocracy, opposition to corruption, and insistence on virtue, with a priority for the "yeoman farmer", "planters", and the "plain folk".They were antagonistic to the aristocratic elitism of merchants, bankers, and manufacturers, distrusted factory workers, and strongly opposed and were on the watch for supporters of the Westminster system.".

Dans les très rares pages qu'il consacre aux sciences sociales, Thom voit la décomposition de l'empire d'Alexandre comme une catastrophe généralisée (terme auquel Thom donne un sens précis). J'ai le sentiment qu'on peut user de ce même terme pour l'effondrement en cours d'un Washington DC hyper-jacobien. Effondrement nécessaire pour renaître "par l'autre bout de la lorgnette", à savoir par une réorganisation girondine ?

PS : Je me suis aperçu que j'avais fait en 2021 un commentaire de "Notes sur l'avenir des USA" (qui date de 2009), commentaire intitulé "Logos phénix ?". Suicide nécessaire des USA avant de renaître de leurs cendres ?
 

Précisions.3

Article lié : Une autre voie pour la civilisation

jc

  25/07/2023

Toujours dans "mon" utopie.

L'intendance étant évidemment laissée au Pouvoir Temporel, l'éducation doit, à mon avis, être l'apanage exclusif de l'Autorité Spirituelle et du Peuple. Et l'éducation -nécessaire- doit s'effacer progressivement devant l'élévation, redonnant ainsi son sens premier au mot "élève" ( en pensant au but idéal à atteindre : l'anarchie" ).

Pour moi, l'éducation doit être terminée au plus tard au Lycée (pédagogie). À partir de l'Université élévation uniquement, prolongée tout au long de la vie (rôle des médias) (démagogie).

À ce propos j'ai trouvé ce qui suit dans le wiktionnaire :

Éduquer. Étymologie : (XIVe siècle) Du latin ēdŭcāre (« éduquer, former, produire »). Au XVIIIe siècle, c’est un néologisme savant critiqué par certains auteurs : La langue s'embellit tous les jours : on commence à éduquer les enfants au lieu de les élever — (Voltaire).


 

Parménide, Héraclite, .... , Finkielkraut

Article lié : De la haine fulgurante du destin

jc

  23/07/2023

Roberto Pecchioli : "Vexé de ne pas être créateur de lui-même, l'homme décrète la victoire d'Héraclite : tout coule, panta rei, l'eau du fleuve n'est jamais la même.".

"Vexé de ne pas être créateur de lui-même", c'est pour moi équivalent à "Vexé de ne pas être auto-immanent, c'est-à-dire immanent selon l'acceptation usuelle".

René Thom, mon gourou, aimait provoquer. Il l'a fait en 1985, en français, lors d'un congrès organisé au musée Salvador Dali de Figueras sur le thème du hasard ("Proceso al hazar") où les langues officielles étaient l'espagnol et l'anglais : https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo . Le titre de son exposé : "Determinismo y innovationnes".

Les onze premières minutes sont consacrées à commenter un tableau à deux colonnes. Dans la première se trouvent : +, Parménide, Unité, Simplicité, Ordre, Déterminisme, Cosmos ; dans la seconde : -, Héraclite, Multiplicité, Complexité, Désordre, Hasard, Chaos. Thom y explique pourquoi il est passé de la colonne "Changement" (une catastrophe thomienne est une rupture phénoménologique, donc un changement brutal) à la colonne Permanence" : "Je me suis finalement retrouvé du côté de Parménide (lapsus de Thom à 7'30 qui parle d'Héraclite). Je pense que la théorie des catastrophes est fondamentalement une théorie qui vise à la restitution de la permanence à travers un changement phénoménologique apparent.".

Roberto Pecchioli : "Au commencement était le Logos, le Verbe, la raison illuminée par la transcendance qui vainc le Chaos.".

Thom fait remarquer à 6'20 : "Héraclite a mentionné abondamment le logos, c'est-à-dire un principe de stabilité des choses.". Et, à 11'20, il place résolument la transcendance dans la colonne "Héraclite" et l'immanence dans la colonne "Parménide".

Remarque. Thom est parfois présenté -de façon pas toujours désintéressée- comme le père de la théorie du chaos. Son exposé à Figueras met donc les choses au point. Ceci dit il est vrai qu'il s'est beaucoup intéressé à cette théorie avec  -entre autres- le mathématicien américain Stephen Smale et son collègue physicien de l'IHES David Ruelle. Et il conçoit le développement embryologique comme une marche au chaos, c'est-à-dire comme une succession de déblocages de degrés de liberté, illustrant son propos par le pour moi dorénavant fascinant "Boléro de Ravel" chorégraphié par Maurice Béjart : https://www.youtube.com/watch?v=wkfXZSYzUxA

....

Alain Finkielkraut :  “Nous ne disposons plus aujourd’hui d’une philosophie de l’histoire pour accueilli les événements, les ranger et les ordonner. Le temps de l’hégéliano-marxisme est derrière nous. Il est donc nécessaire, inévitable de mettre la pensée à l’épreuve de l’événement et la tâche que je m’assigne, ce n’est plus la grande tâche métaphysique de répondre à la question ‘Qu’est-ce que ?' mais de répondre à la question ‘Qu’est-ce qu’il se passe ?’... ».



 

Du provincialisme au nombrilisme

Article lié : De la haine fulgurante du destin

laodan

  23/07/2023

J'emprunte les phrases suivantes du texte de Pecchioli. Elles me semblent résumer parfaitement son message :

"Le voyage est terminé. Nous ne nous demandons plus si une chose est bonne ou mauvaise, bien ou mal, mais si elle est “techniquement” possible, réalisable et rentable.
...  Ou plutôt, la fin, c'est l'hybridation avec l'artificiel, la machine, le produit technique.
... Nous vivons une transition décisive où la modernité va perdre son masque et dévoiler son visage. "

Tout descriptif supplementaire me semble superflu.
___________

Le fait est que l'affirmation du dépassement de l'homme par la machine, que Pecchioli nous présente comme conclusion de l'aventure humaine, est une conclusion issue de la rationalité de la Modernité Occidentale elle-même.

Le fait est que le dépassement, de l'évolution biologique par l'évolution sociétale, est contredit par "les principes premiers de la vie" ("the first principles of life"). L'évolution culturelle et sociétale dérivent en effet de l'évolution biologique. Cela veut dire que tout ce qui va à l'encontre de l'évolution biologique fini par etre anéanti.  Le dépassement de l'homme par la machine n'est rien d'autre que l'aboutissement du mythe scientiste qui veut que la science a reponse à toutes les questions possibles. Nous savons tous comment le virus Covid-19 a cassé les dents à ce mythe

Je pense personellement que l'affirmation "le voyage de l'espece humaine est terminé" est un signe fort du provincialisme Occidental.

En tant qu'Occidental je préfere baigner dans l'optimisme  des "nations-non-Occidentales". Pour moi cela signifie baigner dans l 'esthétique, de la compréhension, du pourquoi et comment l'Occident a emprunté le chemin de son propre suicide. Une reponse coherente à cette question suggère en effet que les "nations-non-Occidentales", qui representent 85% de la population mondiale, ont encore une chance d'échapper au piege de la Modernité Occidentale.

Suis-je le seul Occidental  à penser, que le futur de 85% de la population mondiale, est plus important pour l'esprit de la vie sur terre que le nombrilisme Occidental ?

La sensualité, première victime...

Article lié : De la haine fulgurante du destin

Ardwenn

  22/07/2023

Le drame, et c'est une tragédie, c'est qu'en fait tout ce salmigondis profane, en même temps, ET les sens, ET les instincts .
Qu'est ce qui pousse un homme vers une femme, sinon ce même instinct qui les invite tous deux à se perdre ensemble dans l'immensité d'un ciel étoilé, comme il en est ainsi depuis les débuts de l’humanité ?
Et c'est ce même instinct que nient les borborygmes transwokistes, prétendant les remplacer par des constructions mentales, généreusement inspirées par les producteurs de fantasmes.
Quant aux sens…
Peut-on imaginer quelque chose d'encore moins sensuel qu'une représentation de drag-queen ?
Peut-on imaginer une société aussi loin du plaisir sensuel qu'elle en vient à interdire, par le port du masque, le simple plaisir de respirer ?

Précisions.2

Article lié : Une autre voie pour la civilisation

jc

  22/07/2023

Comment appeler un lieutenant tenant lieu de Dieu :? Un dieutenant ! Bon sang, c'est bien sûr !

J'en profite pour préciser que, pour moi, les panoramix, qu'ils soient ceux des villages, des départements ou de la France entière, sont typiquement un vivier pour les médias, et je verrais même bien que l'accréditation "média" soit réservé à ceux-ci, avec la précision constitutionnelle qu'ils sont affranchis de tout devoir de réserve, public ou privé, et donc que ce sont de potentiels lanceurs d'alerte constitutionnellement protégés, ce qui garantit, il me semble l'existence de médias dignes de ce nom.