OLIVIER RICHE
23/02/2023
La Chine passe à l'offensive.
L’hégémonie américaine et ses périls (fmprc.gov.cn)
Thierry Videlaine
20/02/2023
Les deux articles sur l' "Etrange défaite" sont très intéressants, et d'ailleurs je suis régulièrement ce qu'écrit Alastair Crooke.
Mes réflexions sur tout cela m'ont poussé à publier dans mon propre blog Caval4.over-blog.com le résumé d'un article en préparation et intitulé "Lequel est le plus stupide : Poutine ou Biden ?".
Sous ce titre un peu… excessif se cache une idée qui n'est pas sotte, à mon avis.
Jack V.
20/02/2023
Après Make America Great Again, le choix de ce nouveau slogan de campagne de Trump laisse peu de doutes sur la façon dont il pense que la population US voit l'avenir de son pays.
Il ne s'agit plus de retrouver la grandeur d'antan mais plutôt de limiter les dégâts. Se peut-il que l'Amérique soit en grand danger, y compris aux yeux des électeurs US ?
https://votesaveamerica.com/save-america/
Christian Merlinki
16/02/2023
Je profite de ce billet de Dmitri, pour le lien spirituel que jaie détecté le 17 janvier 2023 en commentaire à Déclencher la WWIII pour empêcher la WWIII, afin de signaler un autre billet paru sur, derechef, Strategika.fr, dont l'auteur est Matthew Heimbach explicitant l'enjeu central des remous qui secouent le monde et la houle asiatique qui menace l'Occident d'un tsunami incommensurable.
Relisez ou découvrez René Guénon dans Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues !
Depuis tant d'années que vous vous morfondiez sur ce "Système" invoquant sa chute dans une pieuse croyance que le monde s'écroulerait comme dans le chaos prôné généralement pour un salutaire renouveau globalisé ; mais cela n'existe que dans l'esprit occidental, et le monde entier raille votre mode de pensée eurocentriste, à vous et vos coréligionnaires de mentalité caucasienne, comme vous affectionnez tous à vous étiquetez.
Sur ce, je vais m'offrir un bon gueuleton pour célébrer ce compte-rendu de Matthew.
Jack V.
11/02/2023
L'hypothèse de Monsieur Orlov sur la cause d'un réchauffement d'autres planètes est peut-être fragile puisqu'on la retrouve dans un film datant de 2012 ;-) , il n'en demeure pas moins que le fait du "réchauffement" de ces planètes, qui est connu depuis une quinzaine d'année et auquel le GIEC ne semble pas s'intéresser, provoque toujours la même réaction hébétée des tenants du réchauffement anthropique. Ils l'ignorent et parlent d'autre chose… Mais les faits sont têtus et il faudra bien leur trouver une explication. Est-il vraiment utile d'ajouter aux conditions de la validation de cette dernière, qu'elle soit absente de toute réalisation hollywoodienne ?
Didier Favre
08/02/2023
L'hypothèse d'Orlov est fantastique. Dans mes souvenirs de 2012, la très célèbre fin du monde avec un film à effets spécieux, j'ai lu la théorie selon laquelle l'alignement des planètes avec le centre de la galaxie allait provoquer une concentration des neutrinos en provenant, réchauffer le coeur de la terre et provoquer tout ce que vous pouvez avoir vu dans le film.
Je n'ai pas vu le film et j'ai pris l'avion pour rejoindre ma chère et tendre le jour de la fin du monde.
Orlov nous sort la même théorie. Je suis d'accord avec lui quand il parle d'une hypothèse quelque peu éclairée. Pour le reste, je suis soufflé par la réalisation qu'il utilise le même objet que le film pour expliquer le réchauffement climatique. Ce dernier est présenté comme une fin du monde.
Je le suspecte d'avoir assez d'humour pour se moquer de ses lecteurs. C'est aussi une hypothèse et pas bien éclairée. La coïncidence avec le film est trop énorme pour être négligée.
Denis Monod-Broca
08/02/2023
Si Macron, ou un autre chef d’Etat européen, disait « halte à la guerre ! », la guerre s’arrêterait, affirme Todd à la fin de son interview par Olivier Beruyer sur les-crises.fr
N’est-il pas optimiste ?
Il a raison sur le point de départ, Macron devrait dire, haut et fort, « halte à la guerre ! ».
On pense à de Gaulle à Phnom Penh en 1966 et à Villepin à l’Onu en 2003. La France, par la voix de Macron, devrait en effet, une fois de plus, appeler les USA à la raison.
Mais que se passerait-il alors ?
Le plus probable est la mise à l’écart de la France, sinon même sa désignation comme alliée du Kremlin, et donc comme ennemie à abattre .
Mais on peut rêver, et se rappeler le récit biblique de la femme adultère : « Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu’aux derniers ». La France, vieux pays recru d’épreuve, pourrait être celle qui, la première, accusée par sa conscience, laisse tomber sa pierre et se retire. Elle serait alors (peut-être) imitée, les autres pays se retireraient, la guerre s’arrêterait, et Todd aurait eu raison.
Macron a essayé mais il a été vite repris et il est rentré dans le rang.
Une chose est sûre : nous extraire de la foule occidentale des va-t-en-guerre serait une décision libre et courageuse, très libre et très courageuse car les risques seraient très grands. Nous devrions la prendre. Notre histoire, notre réputation (ce qu’il en reste), la « pensée française » (ce qu’il en reste), nous commandent de la prendre.
« Il y a un pacte multiséculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde »
Christian Merlinki
06/02/2023
Comment est-il dieu possible qu'à votre âge, vous ne puisiez plus dans le subjonctif. Observez ce bout de phrase qui m'ait fait sursauter : ni celui d’une tragédie grecque ou shakespearienne car les seules tragédies qu’elle sait faire sont des tragédies-bouffe tournées. Pour correction : qu'elle sache faire.
Vous avez une influence certaine dans la communauté ; de grâce, nourrissez-vous à nouveau des racines de votre langue, laissant cet incongru progessissisme au vestiaire des paltoquets. Généralement, j'abandonne la lecture dès que j'aperçois l'expression d'une telle déficience, mais comme l'objet du billet m'intéresse…
jc
04/02/2023
Actuellement plongé dans "Dans l'ombre de Grothendieck et Lacan" me voilà devenu attentif au lapsus, linguae ou non. Je découvre que Carl Jung a travaillé sur les associations de mots et les associations verbales mais je n'ai rien lu de lui, ni sur sur sujet particulier ni sur aucun autre. Je vois ce type d'associations comme des réductions à Hitler ou à Staline (1) dont le mécanisme a été décrit par Pavlov, mais, par bien des aspects, on pourrait sans doute rajouter D.C. la folle, la différence avec H&S se bornant au passage du noir&blanc à la couleur.
Tout ce préambule pour arriver au lapsus digital annoncé : "...à Washington D.C. où, sans doute pour la première fous d’une façon aussi nette…".
J'en profite pour traiter la phrase suivante selon le même mécanisme pavlovien :
"Tout se passe pour l’instant en eaux profondes, – si l’on veut, “en-dessous des radars” de la presseSystème qui continue à montrer une belle unité dans l’exposition du simulacre. Mais de plus en plus de signes de l’affrontement apparaissent à la surface, comme des bulles d’air qui éclatent hors de l’eau,".
Ce mécanisme me renvoie en effet :
- d'une part à l'opposition inconscient/conscient ("en dessous de radars", "eaux profondes") (et je remercie au passage PhG de faire parvenir à la conscience des lecteurs de Dedefensa toutes ces choses qui n'apparaîtront que plus tard -ou jamais…- à la conscience de ceux qui ne fréquentent pas ce site).
- d'autre part à un article de mon gourou Thom intitulé "Crise et catastrophe" où, dès la première sous-section, l'on retrouve la même métaphore "des bulles d'air qui éclatent hors de l'eau" à propos de la théorie des changements de phase en physico-chimie.
( Je rappelle à cette occasion que pour Thom -et donc pour moi- il ne s'agit pas d'une "simple" métaphore mais d'une analogie -la théorie thomienne des catastrophes est une théorie de l'analogie-, en reproduisant encore une fois l'une de mes citations favorites :
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution [des espèces, c'est moi qui rajoute] de l'homme et des sociétés.". )
Le lecteur curieux pourra consulter au passage l'article "L'ordre par le bruit" (Ordo ab Chao en latin) de Grand Frère Jacques (Big Brother Jack en anglais) dans le même recueil (3) et se recueillir un instant devant son théorème de l'ordre par le bruit (p.93).
1 : Je les mets dans le même sac avec une petite préférence pour Staline, parce que Pavlov et russe
2 : https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1976_num_25_1_1379
3 : https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1976_num_25_1_1382
Serge Laurent
03/02/2023
J'ai eu mon quart d'heure de gloire. C'était il y une vingtaine d'années. Présenté à un grand journaliste, je lui est demandé pourquoi sa rédaction ne rapportait pas certains évènements, mettant en cause son objectivité. Il m'a répondu que l'objectivité n'existait pas, et que de plus, je n'étais pas sur place alors que son reporter s'y trouvait pour rapporter les faits. Bien qu'étant a des milliers de km, je savais ce qui se passait, magie d'Internet, alors que son pisse copie risquait sa vie au milieu des combats pour aller y dénicher des anecdotes conformes à ce qui se disait a Paris. Cela fait longtemps qu'on nous raconte des histoires qui font sens et pour ne pas nous noyer sous les détails contradictoires, les faits qui ne font pas sens sont expurgees. Ils disent qu'ils décryptent l'actualité. Certains journaux accordent encore un peu de place aux faits contraires à la narrative, c'est pourquoi, moi le gauchiste, je préfère encore le figaro ou les échos a Libé.
Denis Monod-Broca
02/02/2023
Le sujet est essentiel, primordial.
Vous montrez très bien comment l'objectivité est délibérément rejetée par ceux-là mêmes dont le métier devrait être pourtant de l'avoir pour guide et pour inspiration.
Car elle est inséparable de la vérité, de la foi en la vérité. Et qu'il est désormais très mal vu de croire en la vérité.
"Tu as ta vérité et j'ai la mienne" entend-on couramment, bien qu'une telle affirmation nie le sens-même du mot ainsi utilisé.
Qui parle de foi et de vérité est aussitôt rejeté dans les ténèbres extérieures… (puisqu'il prononce des mots à connotation religieuse et que la religion, cette religion-ci, est taboue désormais, interdite dans le débat public, son savoir nié).
Et pourtant…
N'en sommes-nous pas, tous autant que nous sommes, les héritiers, de cette religion ? ne pensons-nous pas grâce à elle ? nos lois ne reflètent-elles pas ses principes ? l'objectivité ne commence-t-elle pas par elle ?
Les premiers mots de la Pensée n°1 de Blaise Pascal sont ceux-ci : "Les hommes ont mépris pour la religion : ils en ont haine, et peur qu'elle soit vraie"
Peut-on mieux dire ? qu'est-ce qui a changé ?
Les 4 siècles écoulés confirment de façon éclatante le bien-fondé de ces quelques mots.
Je pourrais continuer encore et encore.
Ces quelques lignes n'ont guère de cohérence. En la matière on ne sait jamais par où commencer. Par la foi ou par son objet ?
En matière d'anthropologie, le sujet observant et l'objet observé se confondent. Alors comment faire ?
En un mot : on sent bien que le maelström contemporain de rivalités, accusations, intégrismes, extrémismes, fausses vérités, etc., pourrait tout emporter, mais la porte de sortie (le savoir anthropologique objectif contenu dans la bible) est soigneusement barrée.
La porte est étroite mais elle est la porte, elle est l’espoir, objectivement.
"Choisis la vie, pour vivre, toi et ta descendance"
Denis Monod-Broca
01/02/2023
« [L’Ukraine] défend aussi des valeurs universelles pour le monde entier. La vie de nos filles et fils est le prix à payer pour cela. Nous démontrons au monde entier que l’affrontement direct n’est pas le plus effrayant, quand on comprend que l’on est du bon côté » dit le président de la Douma ukrainienne, de passage à Paris, dans un interview du Monde.
« La vie de nos filles et fils est le prix à payer pour cela » : n’est-ce pas exactement la description d’un sacrifice, au sens littéral, sacrificiel, venu du fond des âges ?
« Quand on est du bon côté » : naguère, on aurait dit « puisque Dieu est avec nous ».
Nous sommes, nous l'Occident, les complices d’un sacrifice, d’un nouvel holocauste, pour le « Bien », pour des « valeurs universelles », comme si faire couler le sang de victimes innocentes faisait partie des valeurs universelles. Quelle inversion ! Quelle perversion de la pensée !
Les Russes sont les bourreaux et nous sommes les grands prêtres, telle est la terrifiante réalité.
Quant à l’Ukraine, victime sacrifiée, elle est maintenant sanctifiée : elle peut donc tout se permettre.
Qu’est la raison devenue ?
Jean-Claude Cousin
29/01/2023
Bonjour.
Puis-je ajouter quelques mots à cette flamboyante diatribe ? Quelques vers arrachés aux "Châtiments"....
Ours que Boustrapa montre et qu’il tient par la sangle,
Valsez, Billault, Parieu, Drouyn, Lebœuf, Delangle !
Danse, Dupin ! dansez, l’horrible et le bouffon !
Hyènes, loups, chacals, non prévus par Buffon,
Leroy, Forey, tueurs au fer rongé de rouilles,
Dansez ! dansez, Berger, d’Hautpoul, Murat, citrouilles !
(extrait du poème "Éblouissements")
On sent chez Hugo une auguste colère, qui pourrait bien avoir pour pendant ce que nous ressentons aujourd'hui. Ceux qui mènent la barque actuelle ont la maladresse ombrageuse de capitaines de pédalos aux uniformes chamarrés et surchargés de dorures.
Loin au-dessous, dans la cale, les préposés aux machines l'entendent bien, eux, le mugissement de la Fin des Fins qui s'approche, et dont ils savent que eux, les premiers, n'en réchapperont pas. Qu'ils se répandent en récriminations envers M le Maudit, ou pas.
jc
27/01/2023
PhG : "... cette métaphysique [de l'américanisme] s’inscrit directement, sans nécessité de débat dans une époque qui est directement métahistorique et non plus historique, dans cette psychologie si spécifique avec l’inculpabilité et l’indéfectibilité. Dans le premier cas, l’inculpabilité, c’est l’évidence américaniste que l’Amérique ne peut pas moralement être prise en tort, qu’elle ne peut être qualifiée de “coupable” ; dans le second, l’indéfectibilité, par l’intermédiaire de l’exceptionnalisme que dénonçait Poutine, c’est l’évidence américaniste que l’Amérique ne peut pas perdre dans quelque combat que ce soit, qu’elle ne peut être qualifiée de “vaincue”. " (1).
PhG : "Il fait, il est nécessaire que chacun d’entre nous se rappelle la phrase fameuse du temps d’Eisenhower (est-ce un ambassadeur US en Amérique du Sud, ou le secrétaire d’État ou quelqu’un du genre…), parlant d’un dictateur sur mesure installé par la CIA là où il faut pour faire ce qu’il faut : « He’s a sonavabitch but he's our sonavabitch » (« C’est un fils de pute mais c’est notre fils de pute. »).
Compte tenu de la première citation ci-dessus il ne fait aucun doute que ce "haut dignitaire" ne pouvait concevoir que la pute était à Washington. Et pourtant c'est à mon avis bel et bien là qu'elle est.
1 : https://www.dedefensa.org/article/trump-et-le-paroxysme-de-la-haine
Sebastien Antoine
27/01/2023
Alastair Crooke est un diplomate bien informé et lucide, mais les lignes ci-dessous montrent que l'idéalisme n'est pas son point fort…et même qu'il n'y comprend rien de rien (ce qui est à l'image de la faiblesse de l'empirisme de la philosophie britannique). Sa lecture à deux niveaux de la République de Platon fait mal au yeux et aux oreilles !
"Strauss a donné des cours à l’université de Chicago à deux niveaux distincts (...) Un groupe d’étudiants recevait la rengaine standard sur ‘la République’ en tant que mythe occidental fondamental. Les quelques privilégiés, en revanche, recevaient l’enseignement de Strauss sur la signification profonde de ‘la République’, à savoir la manipulation machiavélique et pathologique"
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