Nicolas
19/11/2022
Bonjour,
pas forcément pour publication publique, ou alors avec l'éventuelle réponse car ma question n'apporte rien je pense.
Vous citez souvent cette phrase de De Gaulle que les USA ne risqueront jamais Chicago pour sauver Francfort (ou autre ville allemende ou européenne). J'ai beaucoup cherché et n'ai trouvé nulle part cette citation. Pourtant, on trouve quasi tout sur Internet. Est elle dans un des livres de Peyreffite, ou bien savez vous à quelle occasion elle a été prononcée?
Merci.
Nicolas
Nicolas
18/11/2022
L’“attaque” au missile contre la Pologne était clairement un crime, qui ne pouvait rester impuni.
“chaque pouce du territoire de l'OTAN doit être défendu !”
Après quelques atermoiements, tout le monde s'entend pour dire que le coupable de ce crime dont 2 personnes sont mortes est l'Ukraine.
En toute logique, l'OTAN doit se regrouper pour protéger la Pologne et punir l'agresseur à savoir l'Ukraine, non? Ouvrir un second front de l'OTAN contre l'Ukraine sur son flanc Nord Ouest, voilà qui animerait un peu les fêtes de fin d'année.
Mais visiblement, ce n'est pas ça, la logique. j'ai du rater un épisode.
Et les polonais doivent se sentir bien protégés par leur gouvernement dans cette histoire.
Didier Favre
17/11/2022
Vous faites une remarque intéressante. L'armée russe s'effondre régulièrement selon les informations occidentales. Ces effondrement à répétition évoquent pour moi les invasions russes répétitives de l'Ukraine durant les années 2014 - 2015. Dans le second cas, les seules photos de chars russes venaient de Géorgie en 2008. Maintenant, l'armée russe est aux abois tous les jours en bombardant régulièrement l'Ukraine et en tuant un nombre horrible de soldats de ce pays chaque jour. Pire, elle n'a pas encore engagé ses 200 à 300 000 réservistes.
jc
15/11/2022
Dans son article du 31 mai dernier, intitulé Poutine, civilisation et progrès (1), PhG citait encore une fois l’historien de la littérature Daniel Vouga "qui observait ceci qui nous surprendrait en temps courant, qui est l’emploi laudatif du concept de “progrès” chez Maistre et chez Baudelaire, qui semblerait une contradiction impossible pour ces deux penseurs antimodernes par excellence ; et il commentait, rétablissant ainsi le sens fondamental du concept, « le seul progrès possible » qui est celui de “progresser dans la hauteur”, essentiellement dans notre époque d’inversion en usant des leçons de la sagesse et de la transcendance du passé :
«Progresser, pour eux, ce n’est pas avancer, ni conquérir, mais revenir et retrouver… [...] Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l’Unité perdue… » .
J'avais "évidemment" en tête cette citation lors de mes commentaires précédents mais je n'arrivais pas à la placer car le progrès y a plutôt le sens de regret et/ou de régrès. C'est encore une fois ma citation thomienne favorite qui me tire d'embarras :
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme [des espèces, c'est moi qui rajoute] et des sociétés.",
la Tradition primordiale étant à l'évolution des sociétés humaines ce que la lignée germinale est à l'évolution de notre espèce.
En sacralisant la Technique au lieu de la Nature (Ellul), notre civilisation a morphé " en contre-civilisation, perdant en route sa lignée germinale…
1 : https://www.dedefensa.org/article/poutine-civilisation-progres 5740 vues 31/05/2022 (5740 consultations à ce jour)
Auguste Vannier
14/11/2022
Sans doute, comme tout bon joueur d'échec, pratiquant d'arts martiaux, et surtout stratège de culture orientale (une tradition millénaire), Poutine pense aux coups suivants et les prépare à tous les niveaux: militaire, diplomatique, geopolitique, socio-économique. Notamment semble-t-il, il prépare la Russie à un long conflit direct et indirect .Il sait qu'après qu'un accord de paix aura été conclu avec l'occident, il sera comme d'habitude violé et soumis à tous les coups tordus dont sont coutumiers les USA. D'ou l'importance de préserver la population et les infrastructures sociales et économiques de la Zone russophone appelée à rejoindre la fédération de Russie. Il est important que cette zone soit bien traitée et respectée pour qu'elle devienne solidement russophile, le meilleur moyen que s'y développe vigilence et autodéfense dans toute la population. Les saboteurs, provocateurs et agitateurs qui ne manqueront pas d'y être utilisés par le reste de l'Ukraine soutenue par tous les services occidentaux n'y seront pas comme des "poissons dans l'eau", bien au contraire.
Il pense aussi à faire suffisamment avancer les institutions de la multipolarité destinées à mettre à bas l'hégémonisme occidental (élargissement des BRICS, projet d'une ONU alternative , dédollarisation, etc…), tout cela étant déjà rendu visible et surtout semblant fortement intéresser le nouveau Sud qui y voit l'opportunité de sortir de l'emprise US.
Il faut donner du temps au temps comme disait l'autre, et le comportement, la placidité, le calme et la patience affichés par Poutine, indiquent qu'il y pense…
Nicolas
14/11/2022
Je ne trouve pas d'article résent qui nous entretienne des déboires du F-35 qui aurait été approprié pour poster ce commentaire, alors un article sur le progrès fera l'affaire, et notamment sur le progrès technique de la flotte d'avions de guerre US.
Rapport éloquent du GAO sur les 10 dernières années, décrypté sur le site de Larry Johnson sonar21.com :
https://www.gao.gov/products/gao-23-106217
accès direct au résumé de 2 pages sur ce lien :
https://www.gao.gov/assets/gao-23-106217-highlights.pdf
Seuls 4 avions sur 49 ont atteint leur objectif de mission sur la majorité des années (c'est à dire 6 ou 7 années sur 11 de revue).
26 n'ont jamais atteint leur objectif, aucune année! (dont bien sur le F35, quelle surprise de le retrouver dans le peloton de tête, mais pardon, le F35C a réussi 2 années sur les 9 de revue).
Et les problèmes sont en bonne voie de correction puisqu'en 2021, seuls 2 avions sur 49 ont atteint leur objectif.
Je ne pense pas que les russes publient ce genre de document, sur l'état de leur flotte, ce serait stupide, mais c'est dommage, on ne peut pas comparer.
Ou alors, c'est une superbe opération de désinformation (maskirovka?) US pour faire croire qu'ils sont dans un état pitoyable, alors que tout leur matériel est fin prêt, pour surgir comme un ninja stealth et fondre sur les armées russes et les déboulonner en 24h.
Bref, j'arrête là l'ironie, je trouvais cela intéressant à partager avec les lecteurs de Dedefensa.
Nicolas.
jc
13/11/2022
J'aime bien cette idée que, comme nous, la métahistoire respire. Inspiration/expiration, tension/relâchement, progrès/régrès, etc., Cette idée -thomienne- me plait que quelque soit le substrat les dynamiques d'évolution sont fondamentalement les mêmes, où on retrouve partout ce balancement yin/yang cher à la médecine chinoise.
De ce point de vue analogique cher à mon gourou Thom, je vois le progressisme actuel comme étant à la sociologie ce que le priapisme est à la médecine : une urgence chirurgicale (au delà de quatre heures selon les médecins). Si on place le début du progrès moderne au moment du choix du feu au début du XIXème siècle, on a alors par analogie un priapisme social qui dure grosso modo depuis maintenant deux siècles (trois si on le débute aux "Lumières", quatre si on le débute à la coupure galiléenne (1).
Thom a écrit (autour de 1970) un article intitulé "Sur le problème de l'innovation", article qui figurait dans le thésaurus des versions papier de l'EU (on notera qu'il n'a pas utilisé le mot progrès -il s'en est très certainement bien gardé!-. J'ai souvent cité ici la fin de cet article (article pour moi difficile, comme tous les textes de Thom). Je le fais une fois encore, en commençant par la dernière phrase, resituée ensuite dans son contexte (2):
"Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques.".
Je rappelle à ce propos qu'il y a pour Thom une complète inversion entre le progrès technologique moderne et l'évolution naturelle, inversion illustrée par l'épigraphe suivant d'un chapitre de "Stabilité Structurelle et Morphogenèse", chapitre intitulé "Modèles globaux pour un être vivant" :
"Le mécanisme de n'importe quelle machine, telle une montre, est toujours construit d'une manière centripète, c'est-à-dire que toutes les parties de la montre -aiguilles, ressorts, roues- doivent être achevées pour être ensuite montées sur un support commun. Tout au contraire, la croissance d'un animal, comme le Triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d'abord gastrula, il s'enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés. Dans les deux cas il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton un processus centrifuge. Selon le plan, les parties s'assemblent en vertu de principes entièrement opposés.". (J.V. Uexkull, Théorie de la signification)
Est-ce la technique qui nous asservit dangeureusement ou, comme le pense Jacques Ellul (3), seulement le sacré transféré de la Nature à la Technique ?
1 : Thom : "(...) Les Philosophes ont abandonné aux savants la Phusis et se sont repliés dans la forteresse de la subjectivité. Il leur faut réapprendre la leçon des Présocratiques, rouvrir les yeux grands sur le monde, et ne pas se laisser impressionner par l'expertise souvent dérisoire d'insignifiance de l'expérimentateur. Inversement la science doit réapprendre à penser.".
2 : "Décourager l'innovation
Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le cœur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement-). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction? Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques." .
3 : " Ce n'est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique.".
jc
13/11/2022
En attendant Godot on a ça :
Pozzo (alias ceux qui détiennent le bâton (1) et la carotte) :
"Pense! Porc!".
Lucky (alias l'armée de blouses blanches systématiquement médiatisés devant un dorénavant sacro-saint ordinateur, progrès oblige) : ... (2)
Asservissemment volontaire dans l'espoir de récupérer des miettes du bâton et de la carotte ?
1 : bâton désormais de feu (comme disaient, paraît-il les amérindiens), progrès oblige.
2 : file:///tmp/mozilla_jc0/Du%20Discours%20de%20la%20servitude%20volontaire%20%C3%A0%20la%20tirade%20de%20Lucky%20dans%20En%20attendant%20Godot.pdf
jc
13/11/2022
Thom : "(...) si la science progresse, c'est en quelque sorte par définition. Alors que l'art et la philosophie ne progressent pas nécessairement, une discipline qui ne peut que progresser est dite scientifique. De là on conclura que le progrès scientifique, s'il est inévitable, ne peut être le plus souvent qu'illusoire. " (1968, La science malgré tout…)
jc
09/11/2022
Jean Castex, qualifié -de mémoire- par PhG de "chef de gare du temps des locomotives à vapeur" dès sa nomination comme premier ministre, vient d'être nommé PDG de la RATP.
Didier Favre
06/11/2022
Il ne disait rien à un sourd qui faisait semblant de le comprendre. Il a continué en parlant à des sourds qui faisaient semblant de le comprendre. Toute sa vie, il était parfaitement conscient de sa vacuité, de son néant ainsi que du néant de la personne en face de lui, terrifiée de devoir admettre son ignorance.
Cela le ferait passer d’être intelligent et cultivé, au point d’être sur la première ligne du front de la pensée philosophique à un humain faillible ayant devant lui un très long chemin à parcourir avant de comprendre quoique ce soit à un très petit morceau de ce qu’il prétend maîtriser. Il passerait du statut d’intellectuel dominant le monde à ces petites gens silencieuses et timide car sachant qu’elles ne savent rien ou si peu. Il passerait du maître de la pensée à une personne ayant absolument besoin d’un guide pour se retrouver dans à peu près n’importe quelle situation.
Sa décontraction m’apparaît comme la réalisation qu’il existait beaucoup de Droug dans le monde intellectuel, beaucoup de sourds prétendant comprendre le non sens qu’il émettait.
Une très belle histoire me revient à l’esprit et elle va dans ce sens.
Quand « L’Etre et le Néant » de Sartre a paru la première fois, c’était durant l’occupation allemande de la France, à Paris. Le papier manquait au point de limiter le nombre d’exemplaires à 1000. Cela n’a nullement empêché tout Paris de l’avoir lu et de le commenter dès sa parution (Ici, j’ai un doute sur la vitesse de lecture affichée.). Cela me semble physiquement impossible. C’est horriblement long à lire et je le trouve difficile à comprendre. Pire, je suspecte l’existence de bien plus de 1000 personnes souhaitant afficher leur maîtrise de ce texte rien qu’à Paris. Nous touchons là au ridicule de la situation.
Là où ce ridicule explose est que, selon mes souvenirs de cette histoire, ce livre comportait une coquille énorme. Son chapitre 13 était absent et le chapitre 11 (peut-être un autre) se retrouvait deux fois dans tous les exemplaires de cette édition. C’est la plus grande coquille de ma connaissance. Ce n’est pas la meilleure partie du ridicule de la situation.
Je savoure cette histoire car elle me dit que personne, absolument personne n’avait remarqué cette coquille. Pour moi, cette absence me dit que personne n’avait compris ce livre ou personne n’avait atteint le chapitre 13 dans le cas où ce livre avait été lu.
Tout le milieu intellectuel français du temps (je doute que cela se soit amélioré) comprenait aussi bien ce texte que le professeur sourd de Derrida et lui mettait également une bonne note.
Déconstruire devient ici et selon les considérations de ces deux histoires, la mise en évidence de ce néant intérieur, de cette incapacité à remarquer une absence du chapitre 13 et la répétition du chapitre 11 de « L’Etre et le Néant », de l’incapacité de ce professeur à remarquer que le discours de Derrida n’avait absolument aucun sens. Cette absence totale de sens est le moyen choisi par Derrida pour effectuer sa déconstruction.
Ce que ce professeur lui a involontairement enseigné est que l’autorité peut ne rien comprendre et prendre tout de même une décision, que les gens soumis à cette autorité joueront le jeu quelqu’il soit. Tout cela recouvre un néant sans la moindre légitimité et que la seule chose qui tient tout cela ensemble est la puissance du système en place.
PS : Apparemment, le vieux capitaine est de retour sur le pont.
Jérôme Boyon
05/11/2022
Grand merci pour ce post très plaisant à lire et très vrai, puis-je rajouter seulement que cette lutte entre SAVOIR et POUVOIR est aussi ancienne qu'Homo supposé Sapiens, les relations entre GALILEE et l'INQUISITION n'en est qu'un exemple historique…
jc
04/11/2022
Après un peu moins de deux ans (du 30/03/2010 au 20/11/2011) de dialogues entre PhG et l'énarque "fondé de pouvoir" JPB, (dialogues de sourds, en ce qui me concerne) je trouve que c'est une excellente idée de renouveler le genre.
Vers une série de dialogues PhG/PhG bis ? Commençant à connaître un peu la maison, je suis assuré d'une chose : s'ils voient le jour ce ne seront pas des dialogues de muets !
jc
03/11/2022
Derrida : « Le propre d’une culture c’est de ne pas être identique à elle-même. Non pas de n’avoir pas d’identité mais de ne pouvoir s’identifier, dire “moi” ou “nous”… Que dans la non identité à soi ou si vous préférez la différence avec soi. Il n’y a pas de rapport à soi, d’identification à soi sans culture de soi comme culture de l’autre, culture du double génitif et de la différence à soi…».
I. Génitif.
La lecture de la locution "culture du double génitif" a engendré chez moi un mécanisme de type pavlovien (génitif -> destruction sémantique -> déconstruction -> Derrida), Thom considérant le génitif comme un opérateur de destruction sémantique. Peut-être les citations qui suivent inspireront-elles les linguistes et/ou les logocrates (je ne suis ni l'un ni l'autre) :
- "(...) le génitif correspond à la destruction sémantique du concept, dont seul un élément — le plus souvent, la localisation spatio-temporelle — est conservé. Exemple : dans l'expression « le chien de Paul », Paul n'a plus rien d'humain ; tout ce qui reste sémantiquement de l'individu Paul est sa localisation spatio-temporelle. Le génitif est donc une opération qui dissocie la figure de régulation du concept, pour en extraire les éléments
susceptibles de servir à la détermination du nom régi." (MMM, Langage et catastrophe)
- "Les schémas embryologiques interviennent essentiellement pour décrire ce qu'on appelle le génitif. Comme j'essaierai de vous le montrer, le génitif est une opération qui est à la fois de construction, c'est-à-dire d'analyse, et de synthèse du concept, mais, à la différence de ce qui se passe en embryologie, elle semble a priori réversible." (je rappelle que pour Thom la pensée conceptuelle est une embryologie permanente).
(génitif -> destruction sémantique -> déconstruction -> Derrida)
II. Identification du "soi" et de "l'autre". Thom toujours :
- "Je suis tenté de croire que l'aspect fondamental de la signification est celui-là : l'identification du sujet avec une forme extérieure." .
Patrick
02/11/2022
Longue vie au personnage de ‘PhG-Bis’ !! qui marche en tête, avec sa lanterne, pour nous éclairer vers la sortie de la crise actuelle et bien sûr dans toutes celles qui suivront.. car je pressens qu'on n'a pas fini de rigoler !
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier