Pascal B.
29/05/2022
Une source renvoyant auxdites auditions du Congrès ?
OLIVIER RICHE
28/05/2022
https://www.afrique-asie.fr/colonel-et-senateur-richard-black-americain-en-syrie-nous-avons-toujours-travaille-avec-les-terroristes/
Jean-Claude Cousin
26/05/2022
Hélas ! C'est pourtant ce que nous imposent des irresponsables de fait…
http://ennemieurope.eklablog.com/c-est-la-guerre-entre-la-vie-et-le-neant-a212598637
jc
24/05/2022
https://yetiblog.org/la-carte-dun-monde-naufrage-le-notre/
Denis Monod-Broca
24/05/2022
Macbeth est un seigneur au service du roi Duncan. Cawdor l’était, mais il a trahi et désormais il combat Duncan. Macbeth tue Cawdor. Alors Macbeth, imitant Cawdor, trahit le roi. Et, réussissant là où Cawdor avait échoué, Macbeth tue Duncan et monte sur le trône.
Nous avons, sous les yeux, dans le rôle de Cawdor l’Allemagne nazie, dans le rôle de Macbeth les USA
Les USA ont combattu le nazisme qui voulait créer un empire de mille ans et, l’ayant vaincu, ils ont instauré un empire qu’ils verraient bien éternel…
Pourquoi les accompagnons-nous dans cette folie ?
Théo Ter-Abgarian
20/05/2022
L'accès à l'information, depuis le 24 février, est clos hermétiquement.
Nous ne pouvons que constater que les consignes non dites de black-out sur les causes et le déroulement de la guerre en Ukraine sont bien reçues par les faiseurs d'opinion. Mais trop de propagande tue la propagande, trop de désinformation tue la désinformation. Ce qu'il en reste est ce qu'on voit, puisque les discours ("experts", journalistes), sont inaudibles de bêtise, de clins d'oeil grossiers, de clichés (on entend même parler, non de Russes mais de Soviétiques, et la bourde fait rire sur les plateaux télé).
La lecture du numéro de DSI (Défense & Sécurité Internationale), bulletin intérieur du complexe militaro-industriel français, de mai-juin nous donne une idée de ce que ce déversement d'enthousiasme atlantiste un peu niais, dans tout sa subjectivité, son idéologie recuite, peut produire en insanités quasi illisibles . DSI, en quelque sorte, dans le domaine de l'ukrainologie, en est à ce que le Lancet est à la virologie. Il y a Roger Noël, expert !, qui invente le renseignement post-événement, la concentration de troupes veut dire forcément attaque. Ce Père Noël fait de la peine. Mais, il cite, sans rire, avec sérieux, en référence, un brûlot grotesque et fanatique (The Weakness of the Despot, du NYT) . On en est à l'ouroboros, le producteur de mythe est généré par son propre producteur de mythe, ce qui lui confère confirmation, à la manière d'un syllogisme. Mais, il y a la mission du journal, qui est censé informer le lecteur, là, rien. Rien que des poussées d'exaltation style joujou patriotique avec production à foison de légendes urbaines (page 19 : les Ukrainiens, au 19 avril, n'auraient perdu que 4 éléments d'artillerie anti-aérienne, 0 mortiers de 120 mm, 5 hélicoptères, en deux mois !). Mais, rien sur la planification des opérations par l'OTAN, et ce, bien avant le 24 février, est-ce nécessaire de le préciser ? La piétaille ukrainienne n'a pas la main, c'est évident, et à la manière de Team Viewer, les petites mains du Pentagone prennent tout en charge. Aspect des choses qui intéresse nullement nos experts de plateaux télé.
L'attaque du Moskva, non plus, qui n'a pas fait beaucoup l'objet d'analyse (à part les waouh de joie de C dans l'air, ou à BFMTV… -400 disparus, tout de même-). DSI ne sait même pas que le coup a été tiré par un Boeing P8 Poséidon, tout en parlant d'une prouesse magistrale des missiles ukrainiens Neptun, ce qui est une légende urbaine qu'on retrouve partout, notamment chez un propagandiste échappé de chez Hanouna, Até Chouet, personne, sauf le Times qui a révélé cette fuite, or le P8 Poséidon peut porter des missiles anti-navire (AGM-84 Harpoon et Mark 54 Torpedo) . Là c'est la fuite qui est intéressante, fuite organisée par la Maison Blanche ? Fuite réalisée par des opposant à la guerre, inquiets du jusqu'au-boutisme de l'équipe Biden ? Dans ce dernier cas, ce serait la preuve que l'information peut traverser le mur de béton de la propagande et de la désinformation.
On relève à la fin de DSI, un texte inepte dans le fond comme dans la forme ("les Ukrainiens sont vénères"), cela s'appelle la Chronique de Carl von C. On y trouve, l'explication de tout : "la Russie n'a pas mené sa réforme".. "Réforme" cela vous dit rien ? Réforme, pour eux, c'est se conformer à eux, leurs projets. Et c'est bien là l'erreur de V. Poutine, d'avoir voulu, trop longtemps, leur plaire. Car on ne discute pas avec qui veut vous faire disparaître.
Astrid Zirgel
18/05/2022
Merci pour ce texte magnifique, M. Grasset.
jc
17/05/2022
Je terminai mon précédent commentaire en citant Michel Maffesoli : "Il faut homéopathiser la violence", c'est-à-dire selon moi, compte tenu de ce précédent commentaire, "Une société stable ne peut exister si l'on n'a pas trouvé un moyen d'homéopathiser la violence" (et, pour Thom, ce moyen est à chercher du côté du pouvoir symbolique, du côté du pouvoir des signes).
Dans "La France contre les robots" (1947) Georges Bernanos nous rappelle que "homéopathiser" (terme utilisé par Maffesoli) doit être distingué de son quasi-équivalent étymologique de "infecter lentement":
"J’ai déjà dit, je dirai encore, je le répéterai aussi longtemps que le bourreau n’aura pas noué sous mon menton la cravate de chanvre : un monde dominé par la Force est un monde abominable, mais le monde dominé par le Nombre est ignoble. La Force fait tôt ou tard surgir des révoltés, elle engendre l’esprit de Révolte, elle fait des héros et des Martyrs. La tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales. Il est fou de confier au Nombre la garde de la Liberté. Il est fou d’opposer le Nombre à l’argent, car l’argent a toujours raison du Nombre.".
Thom (à propos de la dernière phrase) : " "Dieu créa les nombres premiers et le reste est l'œuvre de l'homme.". Cette maxime de l'algébriste Kronecker témoigne plus de son passé de banquier enrichi dans les manipulations monétaires que de sa clairvoyance philosophique." (Apologie du logos, p.564) (et Thom poursuit en vantant la supériorité, en Science, du qualitatif sur le quantitatif…).
jc
15/05/2022
Ils sont fous, ces romains! Ils sont fous ces gaulois! Ils sont fous ces américains!
À propos de la domination par la force (celle des légions romaines ou celle donnée par la potion magique aux villages Astérix, ou celle donnée par le CMIUS) Thom écrit (dans un article intitulé "Révolutions: catastrophes sociales", qui figure dans le recueil "Apologie du logos") :
- "[Face au pouvoir de la force -au sens politique du terme-] Il importe donc d'établir qu'aucune société stable ne peut exister sans une certaine forme de pouvoir sémiologique";
- "Comme le modèle [d'organisation sémiologique de la société] n'est pas explicitement connu de tous, il existe dans la société un groupe d'individus dont la fonction est précisément d'expliciter le domaine du pouvoir des signes (sorciers, shamans, prêtres, journalistes, juristes, etc.). Ce sont les détenteurs du pouvoir sémiologique.". (Pour moi ces détenteurs du pouvoir sémiologique recoupent à peu près exactement les détenteurs de l'autorité spirituelle dont parle Guénon.)
Peut-être Michael Brennan aura-t-il le courage (il en faut!) pour préciser sa pensée ici esquissée?:
"Et cet hubris tout à fait sans précédent, bien sûr, est particulièrement américain. Je veux dire, depuis le premier jour, nous avons toujours eu la foi que nous sommes nés dans une condition de vertu originelle, et nous sommes nés avec une sorte de mission providentielle pour conduire le monde vers une condition meilleure, plus éclairée, que nous étions donc la singulière nation exceptionnelle, et cela nous donnerait la liberté de juger toutes les autres. Maintenant, c'est… disons que nous avons fait beaucoup de bonnes choses en partie à cause de ces croyances douteuses.".
Quels véritables progrès les USA ont-ils fait faire à l'humanité? Que nous ont "donné" les USA sinon le "struggle for life" et le "progrès-indéfini-coûte-que-coûte"?
Thom (lamarckien…) à propos du "progrès":
- "(...) si la science progresse, c'est en quelque sorte par définition. Alors que l'art et la philosophie ne progressent pas nécessairement, une discipline qui ne peut que progresser est dite scientifique. De là on conclura que le progrès scientifique, s'il est inévitable, ne peut être le plus souvent qu'illusoire." ;
- "Décourager l'innovation (fin d'un article sur l'innovation (qui figurait -figure encore?-) dans le Thesaurus de l'EU)
Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le cœur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement-). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction? Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques.".
Micel Maffesoli, à propos du retour du sacré: "Il faut homéopathiser la violence.".
Christian Merlinki
14/05/2022
Piqûre d'une moustique pour une morsure d'araignée.
Théo Ter-Abgarian
12/05/2022
On se plaint de la qualité des dirigeants actuels (Johnson, Biden, Rodrigo Dutertre, Trudeau, Macron…), leur vacuité, leur soumission au Léviathan (expliquée en majeure partie plus à la corruption qu'à l'idéologie), leur vulgarité de penser et vulgarité tout court, etc… Mais on oublie qu'il reste des dirigeants qui ont de la stature, dans tous les sens du terme ; ils sont rares, c'est le cas de Lopez Obrador.
Et comme j'ai vu dans votre texte très dense, au passage, citée Ursula von der Leyen, j'ai pensé que, là, on tenait l'anti-Obrador.
Parce qu'enfin, trop c'est trop. La violence des médiocres que le hasard a placés à des postes de responsabilité considérable.
L'Allemagne de 2022, c'est Ursula von der Leyen. Cette Allemagne qui se refuse à reconnaître l'effroyable massacre de son opération Barbarossa : à commencer par les 2 000 000 de prisonniers de l'armée russe morts en captivité (sur les 3, 5 millions), les 2 000 000 de morts du blocus de Leningrad, les 18 millions de civils et de soldats tués dans l'avancée meurtrière de la Wehrmacht jusqu'à 40 kilomètres de Moscou, qui fut une campagne d'extermination à la terre brûlée.
Il faut bien savoir que le citoyen allemand de 2022 n'en a aucun remord. Aucun remord. Rien. Il n'est est redevable en rien.
Allez à Berlin, vous verrez des monuments à la mémoire des victimes du nazisme, il y en a quatre, concernant la Shoah, les Roms et Sinthis, les euthanasiés (handicapés) et les homosexuels. Pour les Russes massacrés, rien. Rien pour les 2 millions de prisonniers russes exterminés. Rien. L'Allemagne du SPD, de la CDU, des Verts n'a rien à se reprocher sur ces monceaux de cadavres. G'sundheit ! kein Problem !
Madame von der Leyen, née Albrecht, a baigné dans cette culture du déni du massacre russe, mais plus grave, cette génération de sexagénaires allemands ne fait pas mystère de son plaisir actuel d'entrevoir la chute de cet ennemi génétique jamais reconnu comme étant du monde civilisé, voir enfin Stalingrad, Koursk, la prise de Berlin en 1945, vengés.
Certes, l'Europe, qui est un IVe Reich, n'est pas un nouveau IIIe Reich, mais à coup sûr une mouture du IIe Reich.
Les Européens sont d'un aveuglement insensé (et la France atone, flasque, apeurée, prête à toute compromission, avec un peuple vassalisé par une monarchie ploutocratique et ses 200 familles… comme en 1939). C'est l'Allemagne qui a commencé à démanteler la Yougoslavie, en reconnaissant unilatéralement la Croatie (1991), puis en annexant les Pays Baltes dans la zone D. Mark, et, tout récemment, en poussant le régime de Kiev à rejeter les accords de Minsk. Cela ressemble fort à l'Allemagne d'avant juin 1940… Mais c'est, là, le tabou, il ne faut pas réveiller les vieux démons, alors qu'ils sont déjà sur le terrain.
On laisse Ursula von der Leyen hurler sa haine des russische Untermenschen. Jusqu'à quand ? Une haine qui vient de loin. J'ai le mauvais goût de rappeler que les Albrecht n'ont pas de CV entre 1933 et 1945, et furent, ensuite, membres très proprets de la CDU, que Ferdinand von der Leyen fut un sémillant officier de l'Oberkommando des Heeres de l'Opération Barbarossa (Jean Lpoez, Barbarossa, P. 1552). Kein Problem ! G'sundheit !
jc
12/05/2022
Depuis (peu) que je m'intéresse à l'étymologie (en basique autodidacte), je constate que la majorité de nos mots français ont une racine latine, qui a elle-même une racine grecque, et qui, elle-même enfin, a une racine indo-européenne. J'ai ainsi naïvement pensé qu'une civilisation indo-européenne avait bel et bien existé avant la civilisation gréco-romaine. Aussi j'ai été surpris d'apprendre que cette notion de civilisation indo-européenne n'est apparue qu'au XIXème siècle, à partir de considérations linguistiques, renforcées de nos jours par des considérations génétiques :
"L'hypothèse des Indo-Européens a été élaborée au XIXe siècle à partir des travaux de grammaire comparée ayant débouché sur le constat d'une parenté entre de nombreuses langues dites indo-européennes, qui remontent à une langue, l’indo-européen commun, partiellement reconstituée4. Même si pendant longtemps aucune culture archéologique n'a pu leur être attribuée avec certitude de manière directe, on peut, sur la base des découvertes génétiques et archéologiques modernes, avancer que la zone géographique de la culture Yamna serait le berceau de cette population indo-européenne « originelle ». En 2015, deux études de paléogénétique confirment qu'une migration très importante s'est produite depuis la steppe pontique (culture Yamna) vers le centre de l'Europe, puis les autres parties de l'Europe à partir de 3000 av. J.-C. En 2019, une étude réalisée à l'université de Harvard montre que les descendants de la population Yamna se sont déplacés jusqu'en Asie centrale, puis dans la zone Iran/Inde : elle prouve qu'il y a aujourd'hui une forte correspondance entre l'héritage génétique de la culture Yamna et la pratique d'une langue indo-européenne." (1).
En comparant la carte (2) des langues indo-européennes (3) on constate une différence avec la carte de l'Eurasie souhaitée par Douguine (4) : tectonique des plaques à prévoir -à l'Ouest et au Sud Est- en cas de formation d'une Eurasie indo-européenne, actuellement "en puissance", décidant ou contrainte de "passer à l'acte".
Je suis heureux d'apprendre de Douguine que »Poutine (...) n’est clairement pas un libéral, mais pas non plus un communiste et encore moins un nationaliste…".
Par contre j'ai été un peu surpris de la citation suivante :
"Poutine et moi sommes inspirés par la logique du destin russe, défendons l'identité russe, sommes dévoués à la civilisation russe et sommes conscients des règles du grand jeu géopolitique. Je pense que cette coïncidence est spontanée. ».
J'aurais plutôt attendu :
"Poutine est inspiré par la logique du destin russe, défend l'identité russe, est dévoué à la civilisation russe et est conscient des règles du grand jeu géopolitique.».
Et
"Étant russe je suis bien entendu inspiré par la même logique que Poutine, mais dans le cadre plus grand d'une civilisation eurasienne et indo-européenne.».
Je pense que l'Allemagne et l'UE ont fait une grande erreur en repoussant l'offre de V. Poutine dans son discours au Bundestag du 27/09/2001. (Peut-être apprendrai-je un jour que Washington et Londres ont fait alors ce qu'il fallait pour mettre Gerhard sur la touche et introniser Angela.)
Cette Eurasie/Indo-Europe là pour échapper au Kali-Yuga totalitaire qui s'annonce du côté de l'Extrême Occident (transhumanisme de la Silicon Valley, etc.) et de l'Extrême Orient (Chine sous surveillance généralisée -crédit social, crédit environnemental, etc. (5)) ?
1: https://fr.wikipedia.org/wiki/Indo-Europ%C3%A9ens
2: https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_indo-europ%C3%A9ennes#/media/Fichier:Indo-European_branches_map.svg
3: https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_indo-europ%C3%A9ennes
4: https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurasisme#/media/Fichier:Eurasia_and_eurasianism.png
5: PhG : "Il va de soi que ces garde-chiourmes [occidentaux] disposent des leviers d’une puissance sans égale qu’ils n’hésiteront pas une seconde à utiliser pour protéger, non, pour sauver le système et prouver l’argument TINA, – et cette fois, le vacarme de la puissance serait une autre forme de “silence pour toute réponse”. Par conséquent, le Chinois aurait bien du mal, s’il y parvenait jamais, à développer son propre modèle, à, moins d’en faire une caricature complaisante du modèle de l’occidentalisme. (...) Comme nous l’avons fait comprendre dans ce qui précède, la puissance énorme du système, qui tient tout le monde dans ses rets, en s’effondrant entraînera tout le monde à en subir le choc terrible. C’est dire que, de ce point de vue, – et sans préjuger, surtout pas, de l’avenir, – c’est dire que notre Chinois sera emporté comme les autres et qu’il devra subir d’abord cette chute eschatologique avant de songer à se mettre à l’ouvrage." (https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-subvertie)
jc
11/05/2022
Zhok : « La victoire [de la guerre de la communication] (...) n'est plus simplement un instrument de tromperie entre les mains de sujets machiavéliques (...) elle a créé, après deux générations de triomphes, une bulle d'images et de croyances autoréférentielles dont vivent même les classes dirigeantes occidentales. (...) La question cruciale est de comprendre si le triomphe illimité de la persuasion et de l'imaginaire, indépendamment de toute capacité d'analyse de la réalité, est suffisant pour faire plier la réalité elle-même, pour la soumettre. »
Pour moi la question cruciale est de comprendre par quels mécanismes psychologiques les dirigeantsSystème -© PhG- arrivent à passer du mode hétéro (la communication comme instrument de tromperie entre les mains de sujets machiavéliques) au mode auto (la communication comme bulle d'images et de croyances autoréférentielles dont vivent même les classes dirigeantes occidentales).
C'est une question assez générale, je crois, mais je ne peux que constater cette force centripète qui force à un retour au centre organisateur, force à laquelle je n'ai pas d'explication ordinaire.
Mais, puisqu'il s'agit d'images, j'ai celle-ci en tête depuis longtemps : le charcutier finit (souvent) par ressembler à son cochon. Ce qui me renvoie à l'une de mes citations thomiennes favorites : "Le prédateur affamé est sa propre proie" dont l'auteur pense qu'elle est à la base de l'embryologie animale. Alors pourquoi pas également à la base de l'embryologie sociale puisque, selon cette fois ma citation favorite: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que elles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés"?
Le machiavélique E. Macron pris un jour dans le tourbillon de son propre machiavélisme? Réponse dans cinq ans.
OLIVIER RICHE
11/05/2022
Jean-Claude Cousin
09/05/2022
Bonjour.
Je peux me tromper, mais peut-être pas.
On nous dépeint un DC-la-Folle échevelée, écartelée, hirsute. Certes. Mais depuis longtemps ceux qui suivent ont compris que c'est dans le silence élisabethin (je parle de la première) que se montent sans grand tapage les orientations de l'Empire. Souvent on se réfère à ce qui a été appelé "The Crown", qui n'a rien à voir avec Sa Gracieuse Majesté, ni à sa dynastie, mais à ce qui, depuis la Magna Carta, est le véritable Pouvoir de l'Empire maritime : les Lords. Ceux dont on ne parle jamais, ceux qui sont confinés dans leur Chambre ô combien surannée, mais qui sont les véritables Maîtres du Monde via leurs pseudopodes comme à l'époque de Kipling.
Qu'importent donc les murmures du POTUS en exercice, ou les vociférations d'une Nulle Lande dopée on ne sait à quoi : par des canaux discrets ce sont les desiderata d'une Chambre et de ses encore plus discrets "conseillers" que tout fonctionne. On notera que, selon la succincte "Constitution" anglaise les simples personnes, qui ne sont pas des citoyens, n'existent tout simplement pas. Trop facile, non ?
On peut remarquer que la perfide Albion, mine de rien, a envoyé en Ukraine un nombre non négligeable de blindés (dont heureusement presque aucun ne pourra vraiment se retrouver pleinement opérationnel, ne serait-ce que parce que la maintenance ne pourra pas s'opérer), blindés qui pour la plupart seront détruits avant tout déploiement. On pourrait presque en rire si, connaissant "la bête", cela n'avait pas déjà, froidement, été planifié.
Néantiser ce siège de décision de néantisation du monde entier pourrait se concevoir, en priorité sur tout le reste, en cas de déclenchement de l'apocalypse générale.
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