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Et verbum caro factum est

Article lié : Du nominalisme au complotisme

jc

  30/08/2021

C'est ce que m'inspire la définition du (post) nominalisme sauce US par Lind.

Karl Rove (que cite souvent PhG) : "We're an empire now, and when we act, we create our own reality. And while you're studying that reality – judiciously, as you will – we'll act again, creating other new realities, which you can study too, and that's how things will sort out. We're history's actors . . . and you, all of you, will be left to just study what we do.”»

Sur les billets verts est écrit : "In God"we trust".

 

Évolution crisique.1

Article lié : Glossaire.dde : le “tourbillon crisique”

jc

  29/08/2021

La citation de Maistre que je cherchais pour illustrer le .0 :

« On a remarqué, avec grande raison, que la révolution française mène les hommes plus que les hommes la mènent. Cette observation est de la plus grande justesse… [...] Les scélérats mêmes qui paraissent conduire la révolution, n’y entrent que comme de simples instruments ; et dès qu’ils ont la prétention de la dominer, ils tombent ignoblement. »

On voit, à la lecture de l'article de Scubla, la difficulté qu'ont les anthropologues structuralistes contemporains à intégrer la notion de structure dynamique stable (et non simplement statique, comme par exemple une charpente). Intégration visiblement réussie par PhG dans cet article du glossaire.

Évolution crisique tourbillonnaire des sociétés

Article lié : Glossaire.dde : le “tourbillon crisique”

jc

  29/08/2021

À la recherche d'une citation de Maistre à un moment où je m'intéresse aux mécanismes victimaires (mon commentaire du 28/08/2021), je retombe sur cet article du glossaire que j'ai jadis commenté (le temps passe…). En reparcourant l'article je suis arrêté par "le Système porte en lui, dès sa création et dans son développement, sa propre destruction. L’on retrouve ainsi, dans un cercle parfait d’une raison transcendantale retrouvée, l’équation surpuissance-autodestruction qui porte toute notre démarche.".

Avec l'idée qui s'impose en moi depuis peu (mais un peu plus tous les jours) qu'il y a un lien entre le théo de théorie et le théo de théologie* (lien étymologique?) j'ai découvert l'article de l'anthropologue Lucien Scubla** (https://www.persee.fr/docAsPDF/hom_0439-4216_1995_num_35_135_369950.pdf) qui pourrait, selon moi, placer l'évolution du Système (de sa naissance à sa mort) dans le cadre plus général de celui de l'évolution cyclique de toute société humaine selon l'opposition dikè/hubris (partie III de l'article).

Extrait (p.57) : " Mais nous apprenons, au surplus, que le bouclage du mythe, c'est-à-dire le retour de la dikè royale, s'opère par le
truchement d'un nouvel actant, le roi1 ou anti-roi, qui n'est ni le bon roi de l'âge d'or, ni le mauvais roi de la race d'argent.", citation qui renvoie quasi-directement, selon moi, aux quatre âges d'un manvantara et à "Autorité spirituelle et pouvoir temporel" de René Guénon.

* Thom : "Selon beaucoup de philosophies Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu".
** Scubla suggère dans cet article qu'il suffit de la catastrophe "fronce" (à ma portée intellectuelle*** -je crois…) alors que le mathématicien-philosophe Petitot suggère qu'il faut faire appel à la catastrophe "double fronce" (double cusp en anglais), beaucoup plus compliquée que les sept catastrophes thomiennes, pour situer la célèbre formule canonique du mythe (qui est aussi, selon Scubla, la formule canonique du rite) de Claude Lévi-Strauss.
*** Pour moi les sept catastrophes élémentaires de Thom sont les sept premiers barreaux de l'échelle de Jacob (qui en compte une infinité).
 

Mécanismes victimaires

jc

  28/08/2021

Si effondrement il y a -et il semble qu'on s'y dirige un peu plus tous les jours- il va y avoir recherche de responsables et règlements de comptes. René Girard et René Thom se sont intéressé aux mécanismes victimaires :
http://lucadeparis.free.fr/jpweb/surscubla.htm?account=signup .

En reparcourant l'article j'ai été étonné de lire l'aversion du catholique Girard envers tous les essentialismes (je ne vois en effet pas comment on peut à la fois ne pas être nominaliste -ce qu'il n'est pas, conjointement avec Thom, dit l'article- et ne pas être essentialiste). J'ai noté son attirance pour les idées de Lucrèce et d'Épicure, idées qui attirent également l'athée Michel Onfray (pour moi les idées morphogénétiques du continuiste Thom sont d'un niveau autrement précis que celles du clinamen par l'atomiste Épicure).

Mais l'article reflète peut-être également le point de vue de l'auteur….


Remarque : Thom cite Girard à l fin de son article (Apologie du logos) "La danse comme sémiurgie" : "Je ne pense pas qu'on puiise toujours rattacher l'unité dynamique du ballet au sacrifice dyonisiaque cher à René Girard".

USA, roi sacré

Denis Monod-Broca

  25/08/2021

Sur le modèle du roi sacré des tribus primitives, les USA sont le roi sacré de la tribu des nations. Une telle position ne se choisit pas, ils ne l’ont pas choisie ou pas choisie seuls. Plus qu’à leur propre volonté, ils la doivent à notre besoin commun, unanime, qu’une telle position existe au sein de la tribu. Le roi et ses sujets sont complices en la matière ; les USA et leurs sujettes, les nations du monde, partagent la même croyance dans le rôle bénéfique et nécessaire d’un roi. 

En tant que tel, roi sacré, les USA sont à la fois parés de toutes les vertus et accusés des pires turpitudes, admirés pour leur toute-puissance supposée et vilipendés sans répit pour leurs innombrables faiblesses. 

Ils sont promis au sacrifice. Le roi sacré des tribus primitives est une victime émissaire en instance de sacrifice. Vénéré, il a tous les droits. Haï, asservi à sa fonction, il n’en a aucun. La tribu attend de lui qu’il soit un transgresseur hautement coupable, qu’il se livre devant tous aux pires transgressions, car ainsi il mérite le châtiment qui l’attend. Et, mis à mort, il emporte alors avec lui les fautes de tous et ramène la paix.

La victime émissaire a cette ambivalence, elle a ce double caractère aux yeux de la tribu, elle est à la fois cause de la crise et remède à la crise. Elle-même, prise dans l’unanimité, croit en son rôle et pressent, en son for intérieur, la nécessaire et bénéfique inéluctabilité du sort qui l’attend.

Le mécanisme est injuste, bien sûr, mais il a connu des siècles et des siècles d’efficacité. Il a permis aux groupes humains, par une violence limitée, de contenir leur propre violence potentiellement autodestructrice, et à la civilisation de se développer. Voir la théorie de René Girard sur les origines de la culture.

La situation des USA n’a-t-elle pas toutes les caractéristiques de celle du roi sacré ?  Derrière le vernis moderne de nos lois et de notre aspiration à la raison et à la justice, les ressorts des rites de jadis n’ont pas disparu.

Inutile de le nier, nous sommes littéralement fascinés par ce qui se passe aux USA, par ce que font les USA, par le maintien de la paix du monde dont ils sont crédités, et tout particulièrement fascinés par ce qui est en train de se passer à Kaboul.

Dans un monde qui a perdu la foi en ses propres lois, en ses propres principes, en son propre héritage spirituel, ces événements sont ceux que nous attendions, ils sont ceux que notre attente a suscités.

Notre monde délibérément dérégulé vit une terrifiante régression. Quand les mots n’ont plus de sens la raison s’évanouit, et il reste ça, ces événements terrifiants que nous vivons. Saurons-nous retrouver nos esprits, échapper au pire ?

Les acteurs sur la scène du monde sont, ou devraient être, les nations. D’où l’Organisation des Nations Unies, d’où avant elle la Société des Nations, mais cette société n’est encore qu’une tribu, au stade primitif, avec son roi sacré. De cette situation irrationnelle-là nous devrions nous efforcer de sortir. La France devrait prendre la tête du mouvement.

Que la France ne se comporte plus en sujette, qu’elle sorte de la sujétion à ce roi sacré que sont aujourd’hui les USA, qu’elle s’interdise de tomber dans la sujétion à son successeur éventuel, et nous serons à la hauteur des principes universels que nous avons faits nôtres.

Les USA semblent sentir et craindre que l’heure du sacrifice approche. Ils multiplient fautes et incohérences, et crimes aussi, comme pour donner raison à ceux qui veulent leur condamnation et leur mise à mort.

La Chine est un candidat tout trouvé pour prendre la suite. Elle suscite déjà fascination et répulsion, ingrédients essentiels à son accession au trône. Elle s’y prépare activement, bien décidée, une fois dans la place, à ne jamais la céder….

La France, pays rationnel, raisonnable, instruit, savant, écouté, devrait tout faire pour sortir, tant qu’il en est encore temps, de cet engrenage mortel, de cette tentation d’un autre âge.

La France peut prendre le parti du roi actuel, elle peut prendre le parti de son successeur potentiel, elle peut aussi, tout au contraire, sortir de cet entraînement irraisonné, irrésistible.

Aussi idéaliste et irréaliste que soit cette dernière option, elle est la seule qui soit rationnelle et porteuse d’espoir. Elle ne suffit pas à définir une politique mais elle y aide. Elle invite en particulier, en accord avec la charte de l’ONU, à considérer les nations comme toutes égales, toutes sans exception, égales en droit, égales dans leur droit à être et à être ce qu’elles sont, quelles que soient leur taille, leur richesse, leur puissance, leur histoire, leur religion, leurs institutions…

Cette option est extrêmement exigeante. 

Celui qui ne jette pas la pierre (ou des fleurs) avec le reste de la tribu prend le risque d’être mal vu.

Remplacer la superstition par la raison ne va pas de soi. Sortir des apparences, voir les choses telles qu’elles sont, est un combat de tous les jours.  

Préférer la parole à la force, la vérité à la violence, est pourtant bien, en toute connaissance de cause, en toute liberté, le choix que devrait faire la France.

C'est possible...

Article lié : De Joe à Kaboul & retour

Théo Ter-Abgarian

  22/08/2021

J'ai été très intéressé par ce thème, du chef qui ne maîtrise plus grand chose, mais qui est chef tout de même. Biden, est-il le président réel ?
Je dirais oui, par ma propre expérience. J'ai été conseiller technique d'un haut fonctionnaire du ministère de la santé qui démarrait une démence pré-sénile. Nous étions quatre ou cinq à lui préparer les dossiers. Il lui restait des capacités automatiques acquises par ses longues années de fonction, mais plus de capacités volontaires. Là, il faut s'expliquer, le système nerveux est organisé sur deux modes, le mode automatique (arc réflexe) et le mode volontaire (cortico-sous-cortical), la dissociation automatico-volontaire est bien connue des étudiants en médecine qui abordent la neurologie (par exemple la paralysie faciale).  Ce haut fonctionnaire parvenait à des bonnes performances en automatique, mais était devenu incompétent en opérations volontaires (décisions nécessitant des fonctions exécutives -sous-corticales- en bon état). Le résultat était que nous devions faire semblant, comme qu'il n'y avait pas de problèmes (car les situations d'échec le rendaient agressif). Les interlocuteurs extérieurs, eux aussi, faisaient comme si ("as if" !!!) , puis nous exprimèrent leur perplexité, puis la manifestèrent ouvertement, et sans ménagement, à vrai dire. Le ministre, qui, lui aussi faisait depuis longtemps semblant comme s'il n'y avait rien, finit par lui ménager une sortie de retraite anticipée.

C'est, je pense ce scénario auquel nous allons assister avec Biden qui, lui aussi, est très délabré du point de vue cortico-sous-cortical. Je finirais par avoir de l'empathie pour ce personnage qui va en baver, bien qu'un des destructeurs de son pays.

Ce lamentable Le Drian, adoré par la France lamentable, comment voit-il l'avenir en Afghanistan ? Il le voit

Article lié : Une énigme-Biden ?

Théo Ter-Abgarian

  19/08/2021

Le brouillard est complet car on ne sait toujours pas quelle ligne les taliban vont suivre. Il existe probablement de fortes tensions en leurs rangs, entre pragmatiques (scindés en pro-Occidentaux et pro-Axe est) et radicaux (scindés en Pachtounes d'abord et en Oumma d'abord).
Certes, ce n'est pas la presse française qui va éclairer le citoyen de base. Voilà ce que j'ai lu  dans Google Actualités, en exergue du jour de la chute de Kaboul :
1°/M. Hollande fait découvrir à son petit-fils, Noé, le foot club de Tulle. On nous apprend que l'ex capitaine de pédalo, toujours épris de Julie, se goinfre d'huîtres.
2°/Gabriel Attal, gouape d'Etat et, accessoirement porte-parole de la République, passe ses vacances en Corse. On apprend en même temps que sa collègue du parti macroniste, Coralie Dubost est aussi dans l'Ile de Beauté et tweete à tout va des messages ineptes sur sa jouissance avec une emphase visqueuse de commercial ("délectation des sens", "coup de foudre pour le Concept Calvi"...Le Concept Calvi, je n'invente rien !).
3°/Mme Brigitte Macron s'est fendue d'une descente à l'hôpital en tant que "Première Dame de France" que tout le monde nous envie et héritière de la cagnotte de Bernadette Chirac. Le citoyen n'est pas informé de la nature du slim du jour, de la veste fashion -Lacroix ou Vuitton ?- .
Quant au successeur de Brienne, Colbert et Vergennes , ce lamentable Le Drian, adoré par la France lamentable, comment voit-il l'avenir en Afghanistan ? Il le voit "inclusif".
Cela ne s'invente pas. Espère-t-il un ministre taliban gay ? un ministre taliban start uper ?  un ministre taliban BLM ? un ministre taliban Pfizzer ? une place pour Raphael Glucksmann comme conseiller, une place pour Justin Trudeau comme DJ au Sexy-Boom de Djalalabad, un slim Vuitton pour Akhunzadah Khanum ?  
Je note que la Syrie, mise à feu et à sang par les amis de monsieur Le Drian, n'a pas eu droit à ces droits de rachat. Le problème est que les Le Drian sont ceux qui ont mis à feu et à sang le monde musulman dont on s'étonne qu'il se rebelle. Qui parle du Yémen ? Merkel ? Piolle ? Hidalgo ? Bien sûr que non. La société française dans son ensemble n'est pas prête pour l'avenir tant elle a été abrutie. La sortie du coma sera phosphorescente.

Une course contre la montre pour éviter les effets de la bombe à retardement .

Olivier le verseau

  15/08/2021

Je ne voudrais pas être ni trop pessimiste ni trop optimiste dans ma démarche mais la folie de notre monde nous fait danser d’un pas peu assuré.
Depuis 2008 et ses suites, on ne cesse de nous rabattre les oreilles sur la fin des mondes : celui de la finance, celui des économies, des sociétés, etc…
Les trains bondés de milliards de milliards de billets qui roulent à vive allure sur un rail qui s’interrompt au dessus d’un vide, d’un néant…
La chute de l’empire US se précise mais elle se fait beaucoup attendre (référence à la bombe du titre).
La course contre la montre a été bien entamée par les états ayant opté pour la dé-globalisation : Russie et Chine en tête (voir les derniers jeux… en oubliant les ricains bien sûr) : dédollarisations, armements au top, et respect du sacré….
Les survivalistes, les « catastrophistes », les climato pessimistes, etc.., nous bassinent  en nous prévenant que de toute façon c’est trop tard et que nous n’avons qu’à nous adapter et nous préparer à survivre (un bout de jardin, une arme et des munitions et quelques piécettes d’or ,quelques bons amis…)ou mourir assez rapidement.
Et maintenant les gafas (j’abrège comme un certain Nicolas Bonnal ou un Céline… ça lui fera plaisir) qui s’y mettent avec leur intelligence artificielle et leur connivence avec le Covid.
Il est vrai qu’on ne sait pas où donner de la tête avec tous ces complotistes qui se méconnaissent !
Je parle des Bezos, Sorros, Zuckerbergos,Jobos,Bill Gatos,… bref plaisanterie à part, le jour où tout va se casser la gueule, même si ces précieux se cachent dans des paradis protégés, leur survie ne sera guère plus longue que pour tous les autres, leur heure viendra aussi.
Et comme je le répète, l’état désespéré du monde n’est pas uniquement le résultat de ces quelques hommes, ou bien de ces bleus qui tapent sur les rouges ou de ces rouges qui tapent sur les bleus.
Si le mouvement woke est une cerise de plus sur la gâteau en décomposition, si le troupeau des vaccinés s’accommode d’être conduit vers la falaise, si  l’inflation à la weimar nous guette et que personne ne s’en soucie, si… je ne sais plus …
Je ressens toujours comme un vertige quand je prends conscience que je suis dans le train moi aussi et que la fin approche irrésistiblement…
En plus, ma puce rfid signale que je ne me suis pas fait piquer… zut , je suis mal barré !!!!
Donc qui pourra se tirer d’affaire quand le monde sera à feu et à sang puisqu’il n’y pas pas d’autre issue ?
 Donc question subsidiaire :  à qui profite le crime ?
Au Mal ?
Dieu, quand est-ce que tu viens ?
 
 

La timbale de Mme Bachelot ou Karl Abraham aurait aimé ce régime fascisant...

Article lié : Je suis un “sophisticated, vaccinated crowd

Théo Ter-Abgarian

  13/08/2021

Ils se disent sophistiqués. C'est troublant cette auto-estimation. Je pense que le terme sophisticated américain ne doit pas être loin du sophistiqué français. Mais, bon, comment s'évaluent-t-ils ? Ils se croient réellement d'une essence supérieure, doués, surdoués...Je suis toujours étonné de me trouver, dans les enquêtes d'opinion,  catalogué à la rubrique des non urbains illettrés ou, non diplômés, c'est donc faire bon marché de mes deux doctorats, de mon diplôme d'une haute école, de mes certificats de spécialisations médicales, de mon diplôme de persan, de mon diplôme d'égyptien pharaonique (sans compter livres et articles)... Bref, j'arrête, cette accumulation de diplômes peut sonner pathologique, mais qu'on ne dise pas que je suis  sous informé, inculte, France bas du frond, etc. etc.
Mais c'est bien ce que pensait madame Bachelot en traitant les duettistes du Frexit en creux de ce qu'ils étaient des losers.
Losers, l'insulte rédhibitoire pour un winner écumant. Mme Bachelot -attaque ad hominem pour attaque ad hominem- se campe dans le camp des winners. Voilà cette dame cétacé en flanelle rosâtre collant à la cellulite, elle, bel et bien l'archétype de la pharmacienne de province encanaillée, montée à Paris, et y étant, croyant avoir décroché la timbale.  Nous sommes dans la farce.  Farce odieuse, deux jours après le directeur de VSD en rajoute une lampée, avec une vulgarité inouïe. La petite gouape de l'Elysée, porte parole officiel de la République Française, Attal, enjoint les losers à se "bouger le cul" (verbatim), un de ses congénères macronistes  propose de faire une "vie de merde" aux losers, charmant dans le fond, abominable de vulgarité dans la forme, et toujours dans le stade anal. Karl Abraham aurait aimé, ce régime fascisant se vautrant dans le stade anal, antichambre du sadisme politique.
 

Article lié : Colère & insoutenable légèreté du vaccin

Auguste Vannier

  11/08/2021

Des millions de citoyens ont été insulté par un Président, minablement élu, puis méprisés avec une arrogance stupéfiante. Il en rajoute une couche avec l'invective à ceux qui refusent de se laisser prendre pour des cons. Le relais est passé aux vielles élites usées et déconsidérées, puis aux jeunes ministres et jeunes ambitieux de LAREM. On connaît leur visage, on a enregistré leurs video avant qu'elles ne soient supprimées. Avec le traçage généralisé qu'ils ont instauré, Il sera facile de connaître leurs adresses et les endroits où ils devront aller se cacher qand la rue débordera des forces de l'ordre épuisées par un "travail" incessant…
Une colère terrible couve qui pourrait facilement aller jusqu'au sang qu'ils ne se sont pas privé de faire couler sur fond jaune et autres manifestations.
Je pressens qu'ils sont en danger et qu'ils feraient bien de penser à sauver leur peau…
Avec un certain humour noir, un manifestant exprimant une colère froide mais acérée, déclarait qu'au rythme avec lequel ils nous agressent depuis 2017 , "il n'y aura pas assez de lampadaires…"

La respiration de l'Histoire.1

Article lié : Implosion au coeur du wokenisme ?

jc

  09/08/2021

Pourquoi l'Histoire se doit-elle de respirer? Je repars de ma citation thomienne favorite : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés",(pour moi liste non limitative à laquelle j'ajoute les espèces et les civilisations).

Thom : "... toute fonction physiologique correspond à une régulation "catastrophique" du métabolisme, une véritable "onde de choc" physiologique; l'organogenèse est une sorte de lissage rétroactif de cette onde de choc, ce qui donne à l'organe sa finalité, car son fonctionnement prévient la catastrophe physiologique (ainsi respirer par les poumons prévient l'asphyxie).(...) Or, comment s'expliquer, dans le cadre d'une théorie déterministe, un "lissage rétroactif", c'est-à-dire la possibilité pour un fait d'influer sur ses antécédents? (ce qui est le problème épistémologique de la finalité biologique). Si l'on considère que le logos d'une espèce biologique définit une figure continue de l'espace-temps, il est normal de penser que les variations continues de cette figure au cours de l'évolution s'effectueront conformément à un principe variationnel excluant les discontinuités, les angles de cette figure : mais le lissage ainsi opéré peut s'effectuer dans le sens du passé aussi bien que de l'avenir." (Conclusion de Topologie et signification, MMM).

Le Système incapable de réguler les ondes de choc créées par le 9/11, le crack financier de 2008 et le Covid19 (liste non limitative) ?

Fin de règne

Article lié : Colère & insoutenable légèreté du vaccin

alain pucciarelli

  08/08/2021

Tout semble montrer que bien des gens sont en quête d'une solution, politique pour l'heure. Ces manifestations sont des secousses telluriques que nul bien tôt ne maîtrisera plus. Prenons garde aux positionnements extrêmes, qui trouveront leurs nombreux soutiens du fait du désespoir ambiant. Nos "dirigeants" font comme si ils ne risquaient rien. Ils ont ont tort. Nous citoyens simplex nous riquons tout, la malheur accumulé. Mais eux, ces élites satellisés, risquent pire, la fracassante chute de leurs illusions et l'infâmante incarcération qui leur est due. Leur malheur sera bien plus prégnant que celui qu'ils nous font subir. Fin de règne.

La respiration de l'Histoire

Article lié : Implosion au coeur du wokenisme ?

jc

  08/08/2021

PhG : Moi-même, qui me trouve depuis longtemps passionné de cette question [la collapsologie], suis souvent conduit, notamment à partir d’une référence que j’apprécie beaucoup, celle du philosophe des civilisations Arnold Toynbee, à considérer l’effondrement d’une civilisation comme une sorte d’événement spécifique et absolument nécessaire, une chose en soi absolument inévitable parce qu’il ne s’agit de rien de moins que de la respiration de l’Histoire." (https://www.dedefensa.org/article/panache-et-sublimite-de-leffondrement-1).

Étant dans une phase étymologique, je suis content de découvrir la signification du suffixe ade, issue de la langue d'oc (son pendant en langue d'oïl étant le suffixe ée), indiquant une "action qui s'est faite" ((colonnade, arcade, palissade) mais aussi une "action en train de se faire" (dégringolade, échalade, fanfaronnade, noyade). (Distinction entre entéléchie et énergie chez Aristote?)

La respiration de l'Histoire est une succession de tensions yang et de relâchements yin. La vaccinade élément déclencheur de la débandade?

Wikipédia : "Le priapisme est une urgence médicale absolue et a besoin d'être traité par un médecin qualifié."

A propos des multiples manières de percevoir

Article lié : Panache et sublimité de l’effondrement

laodan

  06/08/2021

@ Claude Huart; concerning "psychopathologie".

Ce dont vous parler correspond au dualisme qui est au coeur de l'axiomatique civilizationalle Occidentale qui est une des matières de mon dernier texte  
The Continuum of the Cultural Field.  En peu de mots ma thèse est que chaque civilization forge dans le subconscient des citoyens de chaque société faisant partie de son aire territoriale un pacquet d'axiomes qui agissent comme les axiomes en mathématique. Ce qui signifie que tout futur théorème dans notre vision sociétale du monde doit s'inscrire dans la continuity de ses axiomes civilizationels et ainsi de suite pour tout developement plus approfondi de notre vision sociétale.

Donc comme nos axiomes occidentaux sont centrés sur le dualisme nous nous positionons à tous les coups du coté du bon, du juste, du beau et ainsi de suite de sorte que nous percevons automatiquement "l'autre" qui est différent de nous comme étant du coté du mauvais,  de l'injuste, du laid et ainsi de suite.  Et comme nous nous croyons aussi les representants terrestres de la bonté divine nous nous sentons investi de la mission d'éliminer  de "l'autre" le mauvais, l'injuste et ou le laid. Ce qui conduit a vouloir imposer notre propre vision du monde au reste de l'humanité.

Et ainsi l'esprit Occidental est-il incapable d'accepter la difference de "l'autre" et du coup est-il à chaque fois entrainé dans un conflit jusqu'a la mort de l'un ou de l'autre coté du dualisme. Par bonheur pour le reste du monde aujourd'hui les sociétés occidentales sont atomizées et les individus se considèrent-ils donc comme les détenteurs de la vérité en tous domaines. Evidemment cette atomization rend inopérationel le  montage sociétal. Une parfaite illustration du comment l'incapacité sociétale actuelle conduit automatiquement a la folie sociétale est donné par la lutte contre le virus ce que vous decrivez dans votre propre modele analytique par les mots suivants :

"Au cœur du noyau dépressif de la société bourgeoise occidentale se situe l’impossible résolution de la contradiction entre l’altruisme et l’égoïsme, entre la société bonne pour tous et l’aspiration au profit illimité de ses élites. Il s’agit d’une double contradiction : opposition bon/mauvais mais surtout opposition limité/illimité. La première requiert la fonction de deuil, tandis que la seconde génère la menace de la perte de toute signification, puisque celle-ci est consubstantielle de la limite. Ainsi la folie du monde ne résulte d’aucune force extérieure, mais de la psychopathologie propre à la société qui vit cette folie."

Dans ma thèse "l’impossible résolution de la contradiction" ne réside pas "au cœur du noyau dépressif de la société bourgeoise occidentale" mais bien au coeur du  système axiomatique de la civilization Occidentale elle-même. 

psychopathologie

Article lié : Panache et sublimité de l’effondrement

Claude Huart

  06/08/2021

"Ces singulières conditions nous conduisent irrésistiblement, volens nolens, à solliciter, consciemment ou plus souvent inconsciemment, l’explication de forces supérieures, ce qui se déduit du jugement conclusif d’Onfray (« Ni rire ni pleurer, mais comprendre comme on dit en citant Spinoza... », et pour “comprendre” se tourner vers l’explication hypothétique des “forces supérieures”), mais selon une piste bien paradoxale pour lui qui ne cesse d’écarter cette sorte d’“explication”."
 
L’explication de forces supérieures (ie : extérieures) se déduit de la tentative de comprendre qui se déploie sur le déni du rire et du pleurer. Frappés par le déni, le rire et le pleurer continuent à exercer leur influence inconsciente prégnante sur le comprendre qui ne peut qu’accoucher d’une « explication » qui ne comprend rien. Comprendre passe par la psychanalyse préalable du rire et du pleurer. Faute de cette phase interprétative, l’explication résulte d’une projection sur les forces extérieures.
 
Le panache « aristocratique » relève d’une posture de supériorité narcissique qui pourrait culminer jusqu’à la mégalomanie paranoïaque. L’apocalypse joyeuse relève d’une défense maniaque contre la hantise de l’effondrement. La position du surhomme retranché sur la colline qui contemple le défilement du troupeau des hommes menés par la dynamique groupale et l’illusion collective, oscille entre ces deux postures maniaque et mégalomaniaque.
 
L’autoanalyse permet de reconnaitre en soi ces composantes psychopathologiques maniaque et mégalomaniaque qui sont à l’œuvre dans la psychopathologie collective qui gangrène la société bourgeoise occidentale dite libérale-démocratique. Comprendre le monde contemporain consiste à se comprendre soi comme le reflet du monde : comprendre les forces intérieures.
 
Au cœur du noyau dépressif de la société bourgeoise occidentale se situe l’impossible résolution de la contradiction entre l’altruisme et l’égoïsme, entre la société bonne pour tous et l’aspiration au profit illimité de ses élites. Il s’agit d’une double contradiction : opposition bon/mauvais mais surtout opposition limité/illimité. La première requiert la fonction de deuil, tandis que la seconde génère la menace de la perte de toute signification, puisque celle-ci est consubstantielle de la limite. Ainsi la folie du monde ne résulte d’aucune force extérieure, mais de la psychopathologie propre à la société qui vit cette folie.