Jack V.
01/06/2024
https://fr.sott.net/article/43618-L-emocratie-est-la-nouvelle-arme-de-destruction-massive-du-21e-siecle
OLIVIER RICHE
31/05/2024
Discussion entre le juge Napolitano et le professeur John Mearsheimer…
Toute la colère du premier et le désespoir du second épuisé par l'état des USA.
https://www.youtube.com/watch?v=r_BOeJb5xyY
David Poirier
31/05/2024
Magnifique texte Nicolas. J'adore la citation de Péguy(?) à la fin, j'ai l'impression d'être entouré de mes petits camarades, bon bourgeois comme il faut, qui passent leur temps à parler de leur retraite… chacun son paradis. Quand au reste, pauvre Église…Cela fait tellement longtemps qu'elle souffre sa passion que ses cathédrales en sont devenues trop belles pour Elle. Elle ne les comprend plus vraiment. L'antique liturgie de nos anciens et des tradis, c'est pareil, trop belle pour la masse abrutie par la culture pop des années 60, et c'est comme pour les cathédrales, ils n'y comprennent plus rien. Nous sommes trop dégénérés et altérés pour mériter le christianisme dans ses expressions les plus hautes… Alors on aura le succédané woke LGBT compatible ou Jésus est le roi du cool et la messe finira comme un Woodstock pour sodomites sous perfusion de Pfizer, ou la mutilation génitale corrective sera quasiment un sacrement et se faire estourbir par les psychopathes daeschisés un acte de tolérance menant au nirvana…Au secours…. Vivement la fin de ce monde insupportable !!!
Kevin CONRAUX
26/05/2024
Merci pour cet article et les liens.
Je me demande ce que Tolstoï a bien pu vouloir dire contre Shakespeare.
J'ai jeté un oeil à la performance de Madonna à l'eurovision.
La folie de notre époque est vraiment incroyable.
Jack V.
20/05/2024
https://lesakerfrancophone.fr/lentente-sino-russe-modifie-les-plaques-tectoniques-de-la-politique-mondiale
OLIVIER RICHE
15/05/2024
Empires contre civilisations. Sergueï Aleksandrovitch Karaganov
https://english.almayadeen.net/articles/features/geopolitical-paradigm-shifts-and-coping-with-psychopaths
callpri callpri
14/05/2024
I prefer to use BetByGEO
jc
11/05/2024
PhG-Bis : « On peut consulter le Wiki sur Dominic Cummings pour mesurer son, importance politique : leader du mouvement politique pour le Brexit et conseiller n°1 de Johnson, venu d’un milieu très huppé, – et, d’une façon assez inattendue, ayant comme une de ses idoles le colonel de l’USAF et réformiste haï de la bureaucratie du Pentagone John Boyd. C’est d’ailleurs ce qui guidait Cummings avec le Brexit : attaquer la bureaucratie bruxelloise, avec l’intention, jamais réalisée, de s’attaquer ensuite à la bureaucratie britannique. »
Pour moi le point de bascule dans l'évolution d'une société, d'une civilisation, d'une espèce, etc. se situe lorsque la structure prend le pas sur la fonction.
Une société jeune évolue "en vue de", "à fin de", tirée par une cause finale, et se structure en conséquence. C'est la phase où la fonction crée l'organe, en biologie c'est la phase lamarckienne (*). Puis vient l'apogée de l'évolution et la bascule, la structure qui se solidifie progressivement et conduit la société jusqu'à son inéluctable mort par son incapacité de plus en plus grande à s'adapter.
Exemples ? Le Pentagone, Bruxelles, Londres. Sans oublier Paris bien sûr et toutes les démocraties vieillissantes du bloc occidental. Sans compter le reste du monde.
(*) Les "grands" logisticiens actuels sont sans doute convaincus d'être de bons darwiniens (comme l'exige l'idéologie du Système). Mais, tels Monsieur Jourdain, certains sont sans s'en douter d'excellents lamarckiens sans le savoir :
Chef : "On va s'organiser." ; Employés : "Pour quoi faire, chef ?"
Thom pour conclure :
"Note de PhG-Bis : « On peut consulter le Wiki sur Dominic Cummings pour mesurer son, importance politique : leader du mouvement politique pour le Brexit et conseiller n°1 de Johnson, venu d’un milieu très huppé, – et, d’une façon assez inattendue, ayant comme une de ses idoles le colonel de l’USAF et réformiste haï de la bureaucratie du Pentagone John Boyd. C’est d’ailleurs ce qui guidait Cummings avec le Brexit : attaquer la bureaucratie bruxelloise, avec l’intention, jamais réalisée, de s’attaquer ensuite à la bureaucratie britannique. »
Pour moi le point de bascule dans l'évolution d'une société, d'une civilisation, d'une espèce, etc. se situe lorsque la structure prend le pas sur la fonction.
Une société jeune évolue "en vue de", "à fin de", tirée par une cause finale, et se structure en conséquence. C'est la phase où la fonction crée l'organe, en biologie c'est la phase lamarckienne (*). Puis vient l'apogée de l'évolution et la bascule, la structure qui se solidifie progressivement et conduit la société jusqu'à son inéluctable mort.
Exemples ? Le Pentagone, Bruxelles, Londres. Sans oublier Paris bien sûr et toutes les dites démocraties du bloc occidental. Sans compter le reste du monde.
(*) Les "grands" logisticiens actuels sont sans doute convaincus d'être de bons darwiniens (comme l'exige l'idéologie du Système). Mais, tels Monsieur Jourdain, certains sont sans s'en douter d'excellents lamarckiens sans le savoir :
Chef : "On va s'organiser." ; Employés : "Pour quoi faire, chef ?"
Thom pour conclure :
- "(...) il y a une certaine incompatibilité entre l'immortalité de l'individu et les possibilités évolutives ultérieures de l'espèce. La mort serait alors le prix à payer pour préserver toutes les possibilités de perfectionnement futur de l'espèce." ;
- "On peut se demander (...) si l'apparition des artefacts (...) n'est pas le premier symptôme de la mort." ;
- "(...) il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel.".
jc
11/05/2024
La prise du pouvoir par Caïn le sédentaire symbolise pour moi le début de la différenciation du réel et de l'imaginaire, du morphè et du eidos. La déconnexion que l'on constate actuellement est pour moi due au fait que l'élite qui a le pouvoir de dire et de faire -depuis quelques millénaires) est un piètre métaphysicien. Mon gourou René Thom le dit selon moi très bien dans son unique incursion en "métaphysique extrême" (c'est-à-dire en théologie) dans son "Esquisse d'une Sémiophysique" (p.216):
"Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter l'arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer."
Pour moi le suicide d'une civilisation consiste à persévérer dans un système de pensée dont ladite élite est persuadée de la supériorité, alors que ce n'est qu'une idéologie ( eidôlon, simulacre) parmi d'autres. Exemple pour moi typique : le nouveau président argentin récemment élu.
jc
11/05/2024
Lévi-Strauss : "La fonction primaire de l'écriture est de faciliter l'asservissement". ( https://lesakerfrancophone.fr/informatique-et-nouvel-ordre-mondial-un-rappel-de-claude-levi-strauss)
C'est aussi la fonction primaire de la sédentarisation.
Lire ou relire à ce propos le chapitre XXI de "Le règne…", intitulé "Caïn et Abel" (*) en pensant aux villes-prisons 15 minutes (**) de Klaus Schawb et de sa clique mondialiste ( http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/regne_de_la_quantite/regne_de_la_quantite.html )
(*) : mon chapitre préféré avec le chapitre VI "Le chaos social" de "La crise du monde moderne" pour son argumentation qui a laissé pantois le mathématicien basique que je suis après avoir lu le début du chapitre XXX de "Le règne…" intitulé "Le renversement des symboles" :
"L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir."
Pour un matheux basique le renversement du symbole ≺, c'est le symbole ≻. Ça change sa vision de la hiérarchie des choses, mais il sait bien que ça ne change pas les choses.
(**) Quant à moi, je pense aux villages-libres façon Astérix & Obélix : autarcie, autonomie, souveraineté. Ce faisant il me semble que je ne fais ici que suivre l'idée de tribalisme chère à Michel Maffesoli.
http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/Crise_monde_moderne/Crise_monde_moderne.html
Jack V.
11/05/2024
La tradition islamique décrit Gog et Magog comme des peuples humains, adamiques.Ils sont décrits comme impossibles à vaincre sinon par le Créateur Lui-même qui enverra une maladie qui les éliminera tous, à la suite de quoi de grands oiseaux emporteront la multitude de leurs corps.
Il n'y a donc pas de défense possible contre eux.
Dans un hadith, on apprend qu'une de leurs caractéristiques, c'est leur aptitude à vider le lac de Tibériade de toute son eau rien qu'en la buvant, ce qui semble correspondre à une aptitude à épuiser des ressources que le commun des mortels considère comme inépuisable.
Ces différentes remarques font qu'en fait, on pourrait identifier Gog et Magog à la civilisation industrielle technologique militarisée contemporaine sans qu'on puisse l'attribuer en totalité à l'une ou l'autre des grandes puissances du moment, probablement parce qu'elles en font toutes partie. Son emprise serait une sorte de test pour toute l'Humanité. A vous de reconnaître la nature de ce test.
jc
10/05/2024
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_S%C3%A9n%C3%A8que
On notera le "Ce modèle est intimement lié aux travaux du Club de Rome (1972) décrits dans l'ouvrage Les limites de la croissance."
Le physicien François Roddier utilise cet effet dans son modèle d'effondrement des civilisations:
https://www.dedefensa.org/article/vers-un-effondrement-de-civilisation
jc
10/05/2024
Je ne fais pas du tout la même lecture que Guénon de la solidification et des fissures dans la grande muraille. Mon point de vue est qu'une civilisation naît, grandit puis se rigidifie progressivement jusqu'à son propre suicide.
Pour moi un cycle commence par un périgée qui débute lentement l'âge d'or, culmine à son apogée à la limite entre la fin de l'âge d'argent et le début de l'âge de bronze, s'accélérant progressivement jusqu'à son acmé, fin catastrophique où le temps se transforme en espace, annonçant la revanche d'Abel sur Caïn.
Je vois ce cyclique jalonné par une succession de marches, à l'image de l'hexagramme du Yi Jing que je vois commencer par une succession quasi-horizontale de six Yin "en rase-motte" pour se terminer en un empilement quasi-vertical de six Yang "en gratte-ciel", muraille de Sénèque qui finit par s'effondrer catastrophiquement.
L'inversion fondamentale se fait à l'apogée par la mutation de yin-yang-yin-yang-yin-yang en yang-yin-yang-yin-yang-yin. C'est la cause efficiente qui prend le pas sur la cause finale, c'est l'organe qui prend le pas sur la fonction, c'est la mort qui prend le pas sur le vie.
Pour moi il ne s'agit donc pas du tout de défendre la grande muraille qui protège le Bien des attaques du Mal, parce que le Mal est dans la place depuis Caïn. Par les fissures ce ne sont pas Gog et Magog qui s'infiltrent, c'est Abelle.
Nous avons dépassé l'âge de fer réel (tour Eiffel : 1889, ce symbole phallique qui domine Notre Dame de nouveau surmontée de sa ridicule flèche qui a attendu Gog et Magog pour sa prime érection, gargouilles sataniques à l'appui) et nous jouons actuellement les prolongations dans un âge de fer virtuel (déluge de lois et décrets "rigidifiants", traçage, intelligence artificielle, etc.), prolongations que la Tradition et Guénon(?) n'avaient pas prévues (la Tradition évolue depuis Cro-Magnon…).
Pour terminer je reprends une précédente image d'inversion de courant (la mer montant lentement le long des rives alors que le courant principal descend encore rapidement). Je la peaufine par l'image du mascaret, qui se produit rarement mais qui peut être dévastateur lorsqu'il se produit, en particulier sur l'Amazone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mascaret
Je ne sais pas si les Maures monteront bientôt jusques aux portes de Paris en surfant sur un gigantesque mascaret.
Si mon interprétation ubuesque (je suis mi-rennais) tient la route, l'Islam est celle des trois grandes religions abrahamiques qui a le plus de soucis à se faire.
jc
09/05/2024
Le prosélytisme est une forme de propagande. Et je passe mon temps à faire ici du prosélytisme pour l'œuvre de René Thom.
Schémas à l'appui, celui-ci parle des différents sens du mot information dans le court métrage que Jean-Luc Godard lui a consacré en 1976(?). Pour le cas présent c'est essentiellement de 40' 10 à 45'20 mais il en est question dès 31'10.
https://www.youtube.com/watch?v=B1t_o_CMA_E
[ Thom commentera le film ainsi : « Quand Jean-Luc Godard est venu me filmer à mon Institut, je m’attendais à être traité selon l’hagiographie traditionnellement en usage à l’égard des célébrités de la science. Il n’en fut rien et je fus fort déconcerté ; les questions posées étaient d’une grande platitude et ne prêtaient à aucun développement (…). Quinze mois plus tard, j’eus enfin l’occasion de visionner René(e). Ce fut pour découvrir, sous un habillage irrévérencieux et souvent étonnant, une sorte de fidélité profonde à ce qui aurait pu être mon message. »
jc
09/05/2024
Thom a écrit un article sur l'innovation (*), article qui se termine ainsi :
"Si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
(*) Sur le problème de l'innovation, Encyclopædia Universalis, vol.17, Organum, pp. 81-82, (copyright 1968).
Il se termine ainsi :
" Décourager l'innovation.
Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le cœur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement-). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction? Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
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