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14/05/2024
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jc
11/05/2024
PhG-Bis : « On peut consulter le Wiki sur Dominic Cummings pour mesurer son, importance politique : leader du mouvement politique pour le Brexit et conseiller n°1 de Johnson, venu d’un milieu très huppé, – et, d’une façon assez inattendue, ayant comme une de ses idoles le colonel de l’USAF et réformiste haï de la bureaucratie du Pentagone John Boyd. C’est d’ailleurs ce qui guidait Cummings avec le Brexit : attaquer la bureaucratie bruxelloise, avec l’intention, jamais réalisée, de s’attaquer ensuite à la bureaucratie britannique. »
Pour moi le point de bascule dans l'évolution d'une société, d'une civilisation, d'une espèce, etc. se situe lorsque la structure prend le pas sur la fonction.
Une société jeune évolue "en vue de", "à fin de", tirée par une cause finale, et se structure en conséquence. C'est la phase où la fonction crée l'organe, en biologie c'est la phase lamarckienne (*). Puis vient l'apogée de l'évolution et la bascule, la structure qui se solidifie progressivement et conduit la société jusqu'à son inéluctable mort par son incapacité de plus en plus grande à s'adapter.
Exemples ? Le Pentagone, Bruxelles, Londres. Sans oublier Paris bien sûr et toutes les démocraties vieillissantes du bloc occidental. Sans compter le reste du monde.
(*) Les "grands" logisticiens actuels sont sans doute convaincus d'être de bons darwiniens (comme l'exige l'idéologie du Système). Mais, tels Monsieur Jourdain, certains sont sans s'en douter d'excellents lamarckiens sans le savoir :
Chef : "On va s'organiser." ; Employés : "Pour quoi faire, chef ?"
Thom pour conclure :
"Note de PhG-Bis : « On peut consulter le Wiki sur Dominic Cummings pour mesurer son, importance politique : leader du mouvement politique pour le Brexit et conseiller n°1 de Johnson, venu d’un milieu très huppé, – et, d’une façon assez inattendue, ayant comme une de ses idoles le colonel de l’USAF et réformiste haï de la bureaucratie du Pentagone John Boyd. C’est d’ailleurs ce qui guidait Cummings avec le Brexit : attaquer la bureaucratie bruxelloise, avec l’intention, jamais réalisée, de s’attaquer ensuite à la bureaucratie britannique. »
Pour moi le point de bascule dans l'évolution d'une société, d'une civilisation, d'une espèce, etc. se situe lorsque la structure prend le pas sur la fonction.
Une société jeune évolue "en vue de", "à fin de", tirée par une cause finale, et se structure en conséquence. C'est la phase où la fonction crée l'organe, en biologie c'est la phase lamarckienne (*). Puis vient l'apogée de l'évolution et la bascule, la structure qui se solidifie progressivement et conduit la société jusqu'à son inéluctable mort.
Exemples ? Le Pentagone, Bruxelles, Londres. Sans oublier Paris bien sûr et toutes les dites démocraties du bloc occidental. Sans compter le reste du monde.
(*) Les "grands" logisticiens actuels sont sans doute convaincus d'être de bons darwiniens (comme l'exige l'idéologie du Système). Mais, tels Monsieur Jourdain, certains sont sans s'en douter d'excellents lamarckiens sans le savoir :
Chef : "On va s'organiser." ; Employés : "Pour quoi faire, chef ?"
Thom pour conclure :
- "(...) il y a une certaine incompatibilité entre l'immortalité de l'individu et les possibilités évolutives ultérieures de l'espèce. La mort serait alors le prix à payer pour préserver toutes les possibilités de perfectionnement futur de l'espèce." ;
- "On peut se demander (...) si l'apparition des artefacts (...) n'est pas le premier symptôme de la mort." ;
- "(...) il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel.".
jc
11/05/2024
La prise du pouvoir par Caïn le sédentaire symbolise pour moi le début de la différenciation du réel et de l'imaginaire, du morphè et du eidos. La déconnexion que l'on constate actuellement est pour moi due au fait que l'élite qui a le pouvoir de dire et de faire -depuis quelques millénaires) est un piètre métaphysicien. Mon gourou René Thom le dit selon moi très bien dans son unique incursion en "métaphysique extrême" (c'est-à-dire en théologie) dans son "Esquisse d'une Sémiophysique" (p.216):
"Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter l'arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer."
Pour moi le suicide d'une civilisation consiste à persévérer dans un système de pensée dont ladite élite est persuadée de la supériorité, alors que ce n'est qu'une idéologie ( eidôlon, simulacre) parmi d'autres. Exemple pour moi typique : le nouveau président argentin récemment élu.
jc
11/05/2024
Lévi-Strauss : "La fonction primaire de l'écriture est de faciliter l'asservissement". ( https://lesakerfrancophone.fr/informatique-et-nouvel-ordre-mondial-un-rappel-de-claude-levi-strauss)
C'est aussi la fonction primaire de la sédentarisation.
Lire ou relire à ce propos le chapitre XXI de "Le règne…", intitulé "Caïn et Abel" (*) en pensant aux villes-prisons 15 minutes (**) de Klaus Schawb et de sa clique mondialiste ( http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/regne_de_la_quantite/regne_de_la_quantite.html )
(*) : mon chapitre préféré avec le chapitre VI "Le chaos social" de "La crise du monde moderne" pour son argumentation qui a laissé pantois le mathématicien basique que je suis après avoir lu le début du chapitre XXX de "Le règne…" intitulé "Le renversement des symboles" :
"L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir."
Pour un matheux basique le renversement du symbole ≺, c'est le symbole ≻. Ça change sa vision de la hiérarchie des choses, mais il sait bien que ça ne change pas les choses.
(**) Quant à moi, je pense aux villages-libres façon Astérix & Obélix : autarcie, autonomie, souveraineté. Ce faisant il me semble que je ne fais ici que suivre l'idée de tribalisme chère à Michel Maffesoli.
http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/Crise_monde_moderne/Crise_monde_moderne.html
Jack V.
11/05/2024
La tradition islamique décrit Gog et Magog comme des peuples humains, adamiques.Ils sont décrits comme impossibles à vaincre sinon par le Créateur Lui-même qui enverra une maladie qui les éliminera tous, à la suite de quoi de grands oiseaux emporteront la multitude de leurs corps.
Il n'y a donc pas de défense possible contre eux.
Dans un hadith, on apprend qu'une de leurs caractéristiques, c'est leur aptitude à vider le lac de Tibériade de toute son eau rien qu'en la buvant, ce qui semble correspondre à une aptitude à épuiser des ressources que le commun des mortels considère comme inépuisable.
Ces différentes remarques font qu'en fait, on pourrait identifier Gog et Magog à la civilisation industrielle technologique militarisée contemporaine sans qu'on puisse l'attribuer en totalité à l'une ou l'autre des grandes puissances du moment, probablement parce qu'elles en font toutes partie. Son emprise serait une sorte de test pour toute l'Humanité. A vous de reconnaître la nature de ce test.
jc
10/05/2024
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_S%C3%A9n%C3%A8que
On notera le "Ce modèle est intimement lié aux travaux du Club de Rome (1972) décrits dans l'ouvrage Les limites de la croissance."
Le physicien François Roddier utilise cet effet dans son modèle d'effondrement des civilisations:
https://www.dedefensa.org/article/vers-un-effondrement-de-civilisation
jc
10/05/2024
Je ne fais pas du tout la même lecture que Guénon de la solidification et des fissures dans la grande muraille. Mon point de vue est qu'une civilisation naît, grandit puis se rigidifie progressivement jusqu'à son propre suicide.
Pour moi un cycle commence par un périgée qui débute lentement l'âge d'or, culmine à son apogée à la limite entre la fin de l'âge d'argent et le début de l'âge de bronze, s'accélérant progressivement jusqu'à son acmé, fin catastrophique où le temps se transforme en espace, annonçant la revanche d'Abel sur Caïn.
Je vois ce cyclique jalonné par une succession de marches, à l'image de l'hexagramme du Yi Jing que je vois commencer par une succession quasi-horizontale de six Yin "en rase-motte" pour se terminer en un empilement quasi-vertical de six Yang "en gratte-ciel", muraille de Sénèque qui finit par s'effondrer catastrophiquement.
L'inversion fondamentale se fait à l'apogée par la mutation de yin-yang-yin-yang-yin-yang en yang-yin-yang-yin-yang-yin. C'est la cause efficiente qui prend le pas sur la cause finale, c'est l'organe qui prend le pas sur la fonction, c'est la mort qui prend le pas sur le vie.
Pour moi il ne s'agit donc pas du tout de défendre la grande muraille qui protège le Bien des attaques du Mal, parce que le Mal est dans la place depuis Caïn. Par les fissures ce ne sont pas Gog et Magog qui s'infiltrent, c'est Abelle.
Nous avons dépassé l'âge de fer réel (tour Eiffel : 1889, ce symbole phallique qui domine Notre Dame de nouveau surmontée de sa ridicule flèche qui a attendu Gog et Magog pour sa prime érection, gargouilles sataniques à l'appui) et nous jouons actuellement les prolongations dans un âge de fer virtuel (déluge de lois et décrets "rigidifiants", traçage, intelligence artificielle, etc.), prolongations que la Tradition et Guénon(?) n'avaient pas prévues (la Tradition évolue depuis Cro-Magnon…).
Pour terminer je reprends une précédente image d'inversion de courant (la mer montant lentement le long des rives alors que le courant principal descend encore rapidement). Je la peaufine par l'image du mascaret, qui se produit rarement mais qui peut être dévastateur lorsqu'il se produit, en particulier sur l'Amazone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mascaret
Je ne sais pas si les Maures monteront bientôt jusques aux portes de Paris en surfant sur un gigantesque mascaret.
Si mon interprétation ubuesque (je suis mi-rennais) tient la route, l'Islam est celle des trois grandes religions abrahamiques qui a le plus de soucis à se faire.
jc
09/05/2024
Le prosélytisme est une forme de propagande. Et je passe mon temps à faire ici du prosélytisme pour l'œuvre de René Thom.
Schémas à l'appui, celui-ci parle des différents sens du mot information dans le court métrage que Jean-Luc Godard lui a consacré en 1976(?). Pour le cas présent c'est essentiellement de 40' 10 à 45'20 mais il en est question dès 31'10.
https://www.youtube.com/watch?v=B1t_o_CMA_E
[ Thom commentera le film ainsi : « Quand Jean-Luc Godard est venu me filmer à mon Institut, je m’attendais à être traité selon l’hagiographie traditionnellement en usage à l’égard des célébrités de la science. Il n’en fut rien et je fus fort déconcerté ; les questions posées étaient d’une grande platitude et ne prêtaient à aucun développement (…). Quinze mois plus tard, j’eus enfin l’occasion de visionner René(e). Ce fut pour découvrir, sous un habillage irrévérencieux et souvent étonnant, une sorte de fidélité profonde à ce qui aurait pu être mon message. »
jc
09/05/2024
Thom a écrit un article sur l'innovation (*), article qui se termine ainsi :
"Si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
(*) Sur le problème de l'innovation, Encyclopædia Universalis, vol.17, Organum, pp. 81-82, (copyright 1968).
Il se termine ainsi :
" Décourager l'innovation.
Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le cœur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement-). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction? Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
jc
09/05/2024
Je reviens à Rodin et son Balzac par le biais de la citation -faite par PhG à plusieurs reprises- de Daniel Rops : "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice", citation sur laquelle PhG revient longuement dans le tome III (partie 1) de "La Grâce…".
Un peu par jeu au début je me suis positionné en topocrate face à PhG, logocrate affiché. Je persiste ici.
En revenant à Rodin j'ai consulté le moteur de recherche de Dedefensa et suis tombé sur https://www.dedefensa.org/article/le-systeme-et-les-forces-de-lesprit
Outre Daniel Rops PhG y cite Plotin :
« Car on pourrait dès lors arriver à une notion du mal comme ce qui est non-mesure par rapport à la mesure, sans limite par rapport à la limite, absence de forme par rapport à ce qui produit la forme et déficience permanente par rapport à ce qui est suffisant en soi, toujours indéterminé, stable en aucun façon, affecté de toutes manières, insatiable, indigence totale. Et ces choses ne sont pas des accidents qui lui adviennent, mais elles constituent son essence en quelque sorte, et quelle que soit la partie de lui que tu pourrais voir, il est toutes ces choses. Mais les autres, ceux qui participeraient de lui et s’y assimileraient, deviennent mauvais, n’étant pas mauvais en soi. »
Me positionnant toujours en topocrate je paraphrase ainsi la citation de Daniel-Rops : "Dans cette lutte prodigieuse entre la générativité de la matière et la limitation de la forme", mettant l'accent sur le fait que la matière porte la vie en puissance.
Cette paraphrase va, il me semble, dans le sens que René Thom attribue à l'hylémorphisme aristotélicien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyl%C3%A9morphisme
En fait Thom dépasse la dualisme matière/forme lorsqu'il écrit dans la conclusion de "Stabilité Structurelle et Morphogénèse" (section "Le plan philosophique") :
"C'est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles (*) présentent l'apport immédiat le plus intéressant. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l'être vivant, ils dissolvent l'antinomie de l'âme et du corps en une entité géométrique unique. De même ur le plan de la dynamique biologique, ils absorbent causalité et finalité en une pure continuité topologie, aperçue en des sens différents."
PhG revient souvent à ces propos sur l'ordre, l'harmonie et l'équilibre qui se dégage de l'œuvre de Rodin, tryptique que je résume comme étant la naturalité de sa forme.
Qu'est-ce qu'une forme naturelle ? La réponse de Thom est : une forme structurellement stable.
De ce point de vue le Mal consiste en un refus du pouvoir de limitation de la forme naturelle, c'est-à-dire en l'acceptation du déchaînement de la matière (qui devient la Matière, c'est-à-dire le Mal), autrement dit en l'acceptation de l'artificiel.
On retrouve Plotin.
Quelques citations thomiennes en rapport :
"Le darwinisme a prétendu expliquer la variation des formes biologiques, alors qu’il ne s’est jamais préoccupé de les définir." (Préface de "Faut-il brûler Darwin ?") ;
"La synthèse ainsi entrevue des pensées "vitaliste" et "mécaniste" en Biologie n'ira pas sans un profond remaniement de nos conceptions du monde inanimé." ("Une théorie dynamique de la morphogenèse") ;
"On pourrait bien un jour s'apercevoir que ce ne sont pas les molécules qui font la vie, mais au contraire la vie qui façonne les molécules." ;
"(...) l'apparition de la « fonction » biologique se manifeste par l'arrêt du processus génératif : formation de la feuille chez la plante à feuilles, « capteur solaire » transverse aux rayons lumineux, arrêt de la ramification par la sexualité sur l'apex floral (et sur le carpophore des champignons) porteurs du « message » germinal. Ce schéma formel d'une générativité indéfinie stoppée ou modulée par la manifestation de la fonction biologique, se retrouvera chez les Animaux métamériques.".
(*) : SSM est sous-titré "Essai d'une théorie générale des modèles.
xavier Stulte
07/05/2024
Épiméthée (en grec ancien Ἐπιμηθεύς / Epimêtheús) ?!!
Jack V.
06/05/2024
Les néoconservateurs sont essentiellent des Juifs ashkhenazes tous plus ou moins originaires de Russie, Belarus, Ukraine, Pologne, pays baltes. Ils défendent dêtre sionistes mais leurs axes d'actions se sont dirigés vers des pays qui posaient problème à Israël. Un hasard ? Aujourd'hui, la situation au Proche Orient tourne en défaveur de l'état sioniste.
Son territoire est étroit et pauvre en ressources et les peuples voisins sont hostiles et cette hostilité qu'on a cru temporaire, ne passe pas, sauf en apparence et parmi les dirigeants, cooptés par l'Occident, de certains états arabes. La défense du pays engloutit donc une bonne part de la productivité et des ressources d'Israël et ceci n'est pas prêt de changer.
Israël a aussi atteint les limites de la viabilité pour un état géré à l'occidentale, notamment en matière de ressources en eau.
Du coup, une idée émerge… L'Ukraine et le sud de la Russie ne constituent-ils pas la Khazarie, patrie originelle des Juifs ashkhenazes, c'est à dire des Juifs non sémites ? N'est-il pas temps pour ces derniers d'abandonner le rêve fumeux consistant à vouloir ressusciter le royaume de Salomon le sémite pour un autre projet, bien plus intéressant ?
Il se trouve justement que le torchon brûle entre eux et les Juifs sépharades, qui ont pris le pouvoir en Israël. On dit que de nombreux Israéliens d'origine européenne, qui avaient gardé leur nationalité européenne d'origine, ont entamé des démarches pour quitter le pays alors que ce dernier sombre dans une violence qui ne touche pas que les Palestiniens.
Tout se passe comme si les différents acteurs régionaux s'étaient entendus pour jouer une scène destinée à préparer les esprits à l'idée que l'Israël européen est dans le coma et que sa population, gagnée par la terreur de tomber sous la coupe de l'Iran, doit trouver un nouveau point de chute, plus sûr, plus riche, un pays tampon entre l'OTAN et la Russie, en Ukraine, par exemple.
jc
04/05/2024
PhG cite Évola : "« C’est une pensée “originelle”, elle ne remonte pas en arrière dans le temps, elle s’élève verticalement hors du temps en direction du noyau transcendant… »
Je note au passage un parfum de revanche d'Abel(le) sur Caïn dans cette citation (le temps changé en espace de Guénon) mais il s'agit ici, une fois encore, de l'opposition transcendance/immanence.
La question qui se pose est en effet : le noyau en question est-il nécessairement transcendant et faut-il nécessairement s'élever pour espérer le rencontrer ? Autrement dit la paraphrase suivante a-t-elle un sens :
" C'est une pensée "originelle", elle ne redescend pas en arrière dans le temps, elle s'abaisse verticalement hors du temps en direction du noyau immanent…".
Encore dit autrement le trésor de Rackam le Rouge n'est-il pas à chercher non seulement dans une île perdue aux antipodes mais aussi à Moulinsart ?
Ou encore : Dieu est-il en nous ou hors de nous ?
La question est donc de savoir où chercher ce noyau : dans le macrocosme transcendant ou dans notre microcosme immanent ?
J'ai cité de nombreuses fois la position de René Thom, mon maître à penser, prophète à ses heures ("ou en attente") :
"En écrivant ces pages j'ai acquis une conviction; au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire. La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une théorie générale des modèles, qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine?".
Je la complète par une autre citation trouvée récemment ( https://www.youtube.com/watch?v=aHRyQQYJphM ) : "Nous ne pourrons jamais connaître que ce que notre esprit peut connaître. Mais, fort heureusement, on ne connaît pas la limite de ce que l'esprit peut connaître."
jc
04/05/2024
PhG : "Il faut aller jusqu’au fond pour comprendre qu’il s’agit de remonter."
Il faut aller au fond de la matière, c'est-à-dire à la Matière que Guénon et PhG assimilent au Mal (c'est PhG qui majuscule dans les deux cas) pour se rendre compte que la matière n'est pas la Matière. C'est du moins mon point de vue et j'attends avec impatience que PhG, qui fait la distinction entre matière et Matière à la fin du tome II de "La Grâce…" "Balzac" de Rodin à l'appui, en dise plus dans le tome III.
Douguine : "Le satanisme, c'est (...) le relativisme postmoderne, c'est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l'être humain et de l'esprit."
Dans "Du nominalisme au complotisme" ( https://www.dedefensa.org/article/du-nominalisme-au-complotisme ) PhG cite la définition lumineuse que Lind donne du nominalisme, définition qui se passe de tout commentaire superflu :
"... les membres de l'establishment sont presque tous nominalistes. C'est-à-dire que s'ils donnent un nom à une chose, celle-ci prend une existence réelle dans leur esprit."
J'ai pris l'habitude -assez récente- d'attribuer un genre (masculin féminin, neutre) aux concepts que je rencontre. Pour moi l'esprit est masculin, yang, la matière est féminine, yin.
Pour moi nous allons vers l'alignement de trois planètes :
1. la fin de l'ultra-libéralisme débuté il y a 50 ans ;
2. la fin du nominalisme débuté il y a 500 ans ;
3. La fin du règne de Caïn débuté il y a 5.000 ans avec la revanche d'Abel(le) sur Caïn dont parle Guénon dans le chapitre XXIII "Le temps changé en espace" de "Le règne de la quantité...".
Après la tête dans le ciel (actuelement c'est plutôt dans les nuages), les pieds sur terre.
jc
03/05/2024
Profanation de l'art ( τέχνη ) par la technique.
Profanation de la nature ( φύσις ) par la physique (et profanation des physicians par les physicists).
Et le dernier (mais pour moi pas le moindre) : profanation du langage par le nominalisme* ° (bientôt tous les mots pueront).
* : Un seul article Dedefensa tagué "nominalisme". Mérite mieux que ça, à mon avis.
° : En janvier 1481, Louis XI met fin à la querelle des Universaux en ordonnant de ne plus sceller et clouer les livres des Nominaux dans les collèges de l'université de Paris pour empêcher leur lecture.
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