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Le même Philippe Val qui veut restreindre la liberté d'expression quand il s'agit de vaccination.

https://twitter.com/rtlfrance/status/1346894373485735940?lang=ca

Non pas que ça nous suprenne : on ne savait pas s'il s'était exprimé sur le sujet mais on pouvait deviner sa position. En faisant l'expérience, bingo : son avis de censeur est confirmé.

Val, toujours dans le sens du vent dominant… Ce que ça veut dire : que l'idéologie woke dans sa dimension esclavage/colonialiste n'est pas encore embrassée par nos zélites.

“Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire”.

Beatrix Hall, une Anglaise, a mis ces mots dans la bouche de Voltaire dans un de ses écrits, arguant "qu'il aurait pu le dire". Sauf que non. Pas du tout le genre de Voltaire - le vrai, loin de l'image qu'on en dessine depuis.

D'abord, il a été lourdement harcelé par l'Eglise et il lui aurait volontiers fermé la gueule à coups de baffes définitives. Que ce soit compréhensible n'en fait pas un défenseur de la liberté d'expression. 

Voltaire était pour la large liberté d'une élite éclairée uniquement, laquelle élite guiderait un bas peuple laborieux et sous-instruit, mais bien soigné et qui ne la ramène pas. La Lumière n'était pas pour tout le monde. Une démocratie à la Grecque, l'Antique, rendue possible uniquement par une multitude de serviteurs ou d'esclaves.

"Le sage éclaire sans éblouir" ; Voltaire aimait beaucoup briller. Le direct aïeul des bobos du XXIè siècle.

Bon, bref, il ne l'a pas dit.

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Peu informé au sujet de Philippe Val, j'en gardais un mauvais a-priori du "vendu à Sarkozy qui était parti pour France-Inter", dont parlaient mes fréquentations de l'époques (parisiennes et de gauche et qui n'ont pas duré).

Son intervention en soutien de Valeurs Actuelles l'éclaire différemment, l'homme est peut-être différent ou en tout cas plus complexe que je croyais. Tout le monde se fout que je pense ça, d'accord. Je suis juste content de découvrir qu'un homme a peut-être échine et substance, na. A suivre.

Le wokenisme, combien de divisions ? aurait dit Staline.

Mais Ph G. continue à faire comme si ce concept était pertinent pour décrire l'évolution du Système.

Vous faites fausse route. A une époque, vous utilisiez les lettres de l'alphabet LGBTQXYZ, et vous les secouiez comme un grelot. Maintenant, c'est le mot woke, que vous utilisez comme Praud tente d'aligner deux mots pertinents.

Désespoir.

Gauchiste est un terme communiste qualifiant les groupuscules d'extrême gauche irresponsables,  incapables d'analyser les rapports de force réels et les aspirations des travailleurs. C'est tout à fait applicables aux groupes qui réclament le droit au transexualisme ou des privilèges particuliers pour les noirs. Ils divisent effectivement la classe exploitée en mettant en avant des objectifs irréalisables et injustes. Mais il est aberrant de les qualifier de marxiste car ils n'ont rien à faire avec la lutte des classes. Au contraire, ce sont souvent des agitateurs richissimes subventionnes par les capitalistes de la technologie. Mais les qualifier de marxistes, ou de marxistes culturels (ça n'a aucun sens), est un terme qui plaît a la droite conservatrice américaine orpheline de son meilleur ennemi, le communisme. Il n'y a tout simplement plus de communistes de nos jours, l'espèce est quasiment disparue.

PhG : "Dans cette situation de plus en plus décantée et ainsi instillant une certaine forme d’ordre pour l’affrontement, – “un ordre dans le chaos”, – on commence à distinguer la forme spécifique que pourrait prendre cet affrontement.".

L'ordre est traditionnellement associé au cosmos (c'est même l'une de ses étymologies possibles, selon le Wiktionnaire) et, a contrario, le désordre l'est au chaos; ce qui fait classiquement de l'association "ordre dans le chaos" un oxymore. Sur sa carte légendée du sens (http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41) Thom (jamais loin en ce qui me concerne…) place le cosmos du côté de la mer de l'insignifiance et le chaos du côté de la sur-signification des pics montagneux. Ce qui me conduit à classer le cosmos comme un chaos entropique (deux contraires se "couchant" l'un et l'autre pour se diluer dans l'insignifiance -le tout moins que chacune des parties) alors que le chaos classique est qualifié de néguentropique (deux contraires se "dressant" l'un contre l'autre pour fusionner dans l'harmonie -le tout plus que chacune des parties). Cela me semble compatible avec l'idée que Thom se fait du chaos à travers sa légende de la carte d'une part, et à travers l'usage qu'il fait (dans son "Esquisse d'une sémiophysique") de la théorie mathématique de la "marche au chaos" de Ruelle et Takens (et de lui?) d'autre part. De plus, en lisant la légende, Thom place un nouvel "os", à savoir le logos, canoë à l'avant duquel on voit PhG, le regard tendu vers l'amont, tenter imperturbablement de progresser entre des rives du topos (bien sûr!) de plus en plus escarpées (1). (J'associe alors le cosmos à l'eau, le chaos au feu, le logos au ciel/air, et le topos, tout naturellement, à la terre. De plus, en consciencieux matheux platonicien, j'associe alors le cosmos à l'icosaèdre, le chaos au tétraèdre, le logos à l'octaèdre et le topos au cube.) Assez déliré pour aujourd'hui.

(1) : 1.Daniel Vouga : "Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l’Unité perdue…’” »

2. Pour Héraclite l'harmonie suprême est l'harmonie des contraires.

Je mets les deux termes entre guillemets comme c'est avant tout notre Système de communication qui a inventé le concept de "conflit gelé", pour l'associer essentiellement, sinon exclusivement aux Russes.

Or, un "conflit gelé", ce n'est rien d'autre qu'un conflit initié par un affidé des Etats-Unis, qui se termine par une déroute militaire complète, sans que les Russe manifestent la moindre volonté d'exploiter "politiquement" leur succès par une occupation de l'ensemble du territoire ennemi, doublé d'un changement de régime. Cela bien entendu parce qu'occuper un pays entier fait de vous un envahisseur, et qu'il y a un prix à payer pour cela, assez exorbitant (cf. la situation en Irak et en Afghanistan), et que les Russes se contentent de "déchausser les dents" de celui qui a essayé de leur mordre les mollets (bon, dernièrement, ils ont menacé de le faire à ceux qui oseraient seulement y songer…).

Résultat des courses, le gouvernement du pays vaincu (Ukraine, Georgie,...) n'est pas renversé, et même au contraire, en rajoute dans la surenchère guerrière alors même que son armée a été mise en déroute, cela bien entendu après avoir monnayé âprement auprès de Washington la poursuite de sa politique belliciste. Et cela donne un "conflit gelé", parce que le vaincu continue de menacer le vainqueur de lui coller une raclée encore et encore.

La nouveauté avec l'incident d'hier pourrait bien plutôt tenir dans le fait que non content d'avoir effectué des tirs de sommation, le gouvernement russe a fait savoir très officiellement qu'il se réserve le droit de ne pas se contenter de tirs de sommation la prochaine fois, et même, qu'il pourrait bien détruire la cible sans sommation, les événements d'hier ayant tenu lieu de dernier message d'avertissement.

 "En actant leur auto-dissolution pour "racisme", la section d'Auckland (Nouvelle-Zélande) des fidèles de Greta Thunberg a choisi : entre défense du climat et chasse au "privilège blanc", c'est le wokisme qui l'emporte."  (https://frontpopulaire.fr/o/Content/co558840/une-section-du-mouvement-de-greta-thunberg-s-auto-accuse-de-racisme-et-se-d)

Merci Badia pour cet article détaillé. Je m'étais alarmé en lisant l'article de William Engdahl mais en compulsant la source de l’Agence européenne du médicament, je n'étais pas arrivé non plus à retrouver les nombres de morts évoqués pour chaque vaccins. Il est donc difficile de se prononcer si les données sont inaccessibles.

C'est un fait que le sort des victimes du Pfizer ne sont jamais évoquées alors que celui des victimes de l'Astra Zeneca a été abondemment décrit. Il y a peut être quelque chose comme une bouffée délirante des médias sur l'Astra Zeneca, ou bien une stratégie de communication. En tout cas, tous le monde croit que Pfizer ne tue personne et complotiste celui qui affirme le contraire. Il est bon, comme le fait Badia, de ramener les chiffres à leur valeur statistique. La faiblesse des données est d'ailleurs assez étonnante compte tenu de l'enjeu. On n'est pas en guerre, sinon, on mettrait des moyens pour étudier ces questions. Néanmoins, il semble que les milliers de morts (introuvables sur le site européens) du Pfizer soit un risque statistique infime, comme celui de s'étouffer en avalant la féve du gateau des rois.

Mais pour ne pas nous effrayer, on prefere nous faire croire qu'il n'y en à pas du tout. La communication est une technique qui détruit la confiance. Même quand ils disent la vérité, les communicants s'arrangent toujours pour en dissimuler une partie dans des zones d'ombre trés suspectes. Ils ne veulent pas nous embrouiller avec des faits compliqués, alors ils fabriquent des faits tout simples. C'est pourquoi, il est juste de dire qu'ils mentent même lorsqu'ils disent la vérité.

BB : "Par un artifice expérimental les auteurs ont réussi à lui faire transcrire de l’ARN en ADN ce qui n’est pas son activité habituelle."

Je me demande si cette possibilité "lamarckienne" n'a pas été envisagée par René Thom dans son article de 1986 : "La notion de programme en biologie", qui figure dans son "Apologie du logos" (1990, Hachette).

Nous sommes dans Orwell. Le régime teste nos capacités de resistance à ses diktats en nous imposant ce La Covid pour le Covid tel que l'usage l'a créé depuis 2 ans d'usage.
Qui emploie ce LA Covid, est soit militant macroniste (sciemment ou sans le savoir soi-même), soit, tout simplement, conformiste (obéir aux autorités, par principe)  ; et le conformisme est une misérable maladie (M. Yourcenar).
Je repère grâce à l'usage de LA Covid le profil sociologique de ceux qui l'utilisent, cela réussit à chaque coup. Et c'est même un moyen de déceler les crypto-macronistes. 

Nous avons lu le même texte.  Pas de doute que l'article s'adressait aux Russes et leur intimait un minimum de dignité, et ce n'était pas gagné, comme je le pense. Le pire est que les US  misent, et cela très cyniquement, sur l'"attractivité" du mode de vie trash-US des jeunes Russes. Je remarque que l'Iran est dans cette situation de manière 10 fois plus intense. L'équipe Biden-Pentagone sait fort bien que les moins de 35 ans, en Iran, n'ont d'yeux, de rêves que dans l'american way of live, dans tout ce que cela a de plus humainement minable, mais c'est UN FAIT. Les Russes à un niveau moindre. Et ils sont prêts à tout pour (d'où la psychose de l'ennemi intérieur, psychose évidemment fondée sur les faits, et des faits objectifs).
Là où votre raisonnement ne manque pas de finesse, c'est quand vous évoquez le mouvement woke. Mais
1°/ Ce mouvement ne concerne qu'une minorité bruyante de la jeunesse américaine et que le magma boboïque bostonien, les paléo-clintoniens, etc. Donc, très peu de monde.
2°/ Ce mouvement est en décalage avec la frénésie d'american way of life de toute la middle class mondialisée, les zombies qu'on voit se presser chez Ikéa, mettre des cadenas sur le Pont des Arts,  glander sur les quais du canal Saint-Martin, etc…  Ceux-là, ils sont de  Yaroslav , de  Machad, de Tunis, de Bucarest, de Kaboul, de Toronto, du Caire… Ils ont la piétaille du système, par leur seule présence consumériste dans les rouages.
Mais, ça, la Chine l'a bien compris, il n'y a pas de révolte en vue
pour plus d'éthique, plus d'esthétique en Chine.
 
 

Pour moi il y a fondamentalement deux attitudes en Science : une attitude prométhéenne avec en vue la prédiction, le progrès, et une attitude herméneutique, avec en vue la compréhension et l'explication. Et il est tout-à-fait clair pour moi que le capitalisme privilégie outrageusement la science prométhéenne. Je rappelle à ce propos la citation suivante, extraite de la préface à la deuxième édition de la Critique de la Raison Pure : "La raison, tenant d’une main ses principes, qui seuls peuvent donner valeur de lois à des phénomènes concordants, et de l’autre l’expérimentation qu’elle a conçue d’après ceux-ci, doit s’approcher de la nature, certes pour être instruite par elle, mais non toutefois comme un élève, prêt à entendre tout ce que le maître veut, mais en la qualité d’un juge en exercice, qui contraint les témoins à répondre aux questions qu’il leur soumet." 

Et si cet événement spirituel tant attendu n’était autre que la providence personnelle procurée par une pensée du coeur et de l’esprit, un esprit chevaleresque et une âme poétique retrouvés ou remise au goût du jour tandis que la pensée moderne et son intellectualisme agonisant continueront à s’enfoncer dans la dissolution et l'entropie  leurs pensée héminégligente incorrecte.

Providence personnelle En novembre 2016, lors de l’édition de mon autobiographie aux éditions l’Harmattan, « Renaissance d’une apocalypse cérébrale » ou mon odyssée sous le soleil de minuit de Nietzsche/Zarathoustra … sans oublier les bons auspices du Philosophe Pierre HéberSuffrin, j’avais écrit ceci en guise de conclusion : « Quand je vous disais que l'odyssée d'Ulysse semble presque insignifiante au regard de mes pérégrinations psychologiques et physiques. Cette odyssée sisyphienne que je viens de vous narrer, sisyphienne car la vie n'est au final qu'un éternel recommencement, cette vie que j'aurais empoignée à bras-lecorps et sur laquelle j'aurais réussi à influer avec la complicité de mes pensées, n’est qu’un exemple de ce que vous pouvez tous réaliser, vous qui me lisez : être les acteurs conscients de votre existence. Je tenais absolument à vous en laisser le témoignage… »

Eh bien, en ce mois de mai 2021, je viens de découvrir la preuve de toutes les preuves, ce mystère qui me taraudait l’esprit depuis de si nombreuses années, et qui par un concours de circonstances labyrinthique comme cette si facétieuse providence personnelle en a le secret, m’aura guidé durant presque cinq années avec l'écriture de ma seconde odyssée à la redécouverte du Principe de l'âme soeur éternelle dont nous avons conservé le témoignage depuis Homère et les présocatiques jusqu'aux chevaliers de l'ordre du temple .... j'aurais été guidé pas à pas, jour après jour, vers la révélation de ce Principe éternel à la bienveillance infinie ... ce Graal de tous les Graal de la création intellectuelle et de la maîtrise du destin délivré par la grâce de l’âme soeur éternelle ! 

 « Providence personnelle, Friedrich Nietzsche. « Le Gai Savoir »
 — Il existe un certain point supérieur de la vie : lorsque nous l’avons atteint, malgré notre liberté et quoi que nous déniions au beau chaos de l’existence toute raison prévoyante et toute bonté, nous sommes encore une fois en grand danger de servitude intellectuelle et nous avons à faire nos preuves les plus difficiles. Car c’est maintenant seulement que notre esprit est violemment envahi par l’idée d’une providence personnelle, une idée qui a pour elle le meilleur avocat, l’apparence évidente, maintenant que nous pouvons constater que toutes, toutes choses qui nous frappent, tournent toujours à notre bien. La vie de chaque jour et de chaque heure semble vouloir démontrer cela toujours à nouveau ; que ce soit n’importe quoi, le beau comme le mauvais temps, la perte d’un ami, une maladie, une calomnie, la non-arrivée d’une lettre, un pied foulé, un regard jeté dans un magasin, un argument qu’on vous oppose, le fait d’ouvrir un livre, un rêve, une fraude : tout cela nous apparaît, immédiatement, ou peu de temps après, comme quelque chose qui « ne pouvait pas manquer », — quelque chose qui est plein de sens et d’une profonde utilité, précisément pour nous ! Y a-t-il une plus dangereuse séduction que de retirer sa foi aux dieux d’Épicure, ces insouciants inconnus, pour croire à une divinité quelconque, soucieuse et mesquine, qui connaît personnellement chaque petit cheveu sur notre tête et que les services les plus détestables ne dégoûtent point ? Eh bien ! — je veux dire malgré tout cela, — laissons en repos les dieux et aussi les génies serviables, pour nous contenter d’admettre que maintenant notre habileté, pratique et théorique, à interpréter et à arranger les événements atteint son apogée. Ne pensons pas non plus trop de bien de cette dextérité de notre sagesse, si nous sommes parfois surpris de la merveilleuse harmonie que produit le jeu sur notre instrument : une harmonie trop belle pour que nous osions nous l’attribuer à nous-mêmes. En effet, de-ci de-là, il y a quelqu’un qui se joue de nous — le cher hasard : à l’occasion, il nous conduit la main et la providence la plus sage ne saurait imaginer de musique plus belle que celle qui réussit alors sous notre folle main. » 

“ ... à partir du monde qui nous est familier pourrait être démontré  un tout autre dieu… qui n’a rien d’humanitaire ” 
(Préface de juillet 1887 à la Généalogie)

 … Nous aurons découvert pour le drame dionysiaque du “ destin de l’âme ” une nouvelle intrigue et une nouvelle possibilité et l’on peut parier que le grand, le vieux, l’éternel auteur comique de notre existence saura en tirer profit!...  “

Lisons-nous le même texte ? Nulle part, je ne vois un “appel à un sursaut de fierté chez les Russes”.

Je vois une critique violente et brutale de la direction chinois (dont GT est le porte-parole) contre la direction US, et un rappel de la direction chinoise à la direction russe des intérêts stratégiques et économiques communs des deux pays.

Quant aux “générations montantes fragilisés indentitairement” chez les Russes et chez les Chinois, peut-être, sans doute, – et alors? Vous croyez que les “générations montantes” aux USA, en France, en Inde, en Angleterre, en Algérie, aux Seychelles, en Partagonie, ne soient pas “fragilisées identitairement” dans le contexte actuel de déclin accéléré de la civilisation ? Vous croyez que tous les jeunes US sont prets à s'engager dans la Woke-Army de Biden pour mourir en défendant le drapeau arc-en-ciel ? Vous parlez là d'une crise identitaire globale, qui d'ailleurs n'affectent pas que les jeunes mais tt le monde, y compris ceux qui honnissent l'identité. C'est compètement autre chose que les rapports stratégiques du trio Russie-USA-Chine, et si cela y interfère bien malin qui dira dans quel sens et au profit de qui. 

L'article du Global Times manque d'intelligence.
Le but en est, à l'évidence, de faire appel à un sursaut de fierté chez les Russes. La  notion d'honneur est désuète, surtout auprès de jeunes générations, pour qui la notion de nation, aussi, est désuète. Il y a une fascination des jeunes Russes pour la consumérisme trash anglo-saxon, il suffit de circuler sur V-Kontakte pour en avoir le coeur net. Donc, le journal en question se trompe d'axe d'attaque. 
La vérité est qu'il y a une russophobie maladive chez les anglo-saxons (Américains + Britanniques)  qui s'attrape en naissant.  A un chercheur anglais qui faisait des crises (quasi convulsives) à chaque évocation de Poutine, j'ai fini par demander : "bon, très bien vous n'aimez pas Poutine… Mais, dites moi, clairement,  sur quoi se base votre hostilité", et, là, il m'a dévidé un récit, d'une incroyable vétusté, les tsars, le despotisme oriental,  l'incapacité à être occidental, démocrate, libre échangiste. Bon, et encore ? Il a fini par me sortir : "ce sont des barbares indécrottables, la vodka n'arrange rien". J'ai, évidemment, repensé au reportage de BHL en Géorgie où grouillaient ces thèmes.  Donc hostilité anthropologique, génétiquement acquise depuis des générations. Hostilité qui épargne Erdogan ou MBS, (gens fort sympathiques ?), fréquentables sans doute ?, mais, là est le mystère :  vous ne trouverez jamais cette haine archaïque contre ces deux là. Voilà pourquoi les Chinois n'ont rien compris, sans doute parce qu'eux, aussi, ont à leur train des générations montantes aussi fragilisés indentitairement que les Russes.