Théo Ter-Abgarian
07/06/2021
O. J Hopkins a mis le doigt dessus.
Nous sommes à la croisée des chemins et il ne semble plus possible de faire marche arrière. Nous, qui sommes traqués et insultés par les hommes du régime mondial TINA, et, cela dit, nous sommes, en réalité, les derniers humanistes. Sans doute qu'après nous, une nouvelle humanité se développera, prospérera et rien ne la sortira du consumérisme, sans âme, végétatif. Ni éthique ni esthétique, c'est déjà leur slogan, mezzo voce (seuls, des gens comme Hanouna ou Booba, en France, -très en avance sur leur époque-, osent le dire tout haut).
Le modèle allemand… C'est le plat unique que l'on nous prépare, et, ce, aujourd'hui et maintenant, car , ce 7 juin, Berlin veut faire sauter le veto des états souverains d'Europe.
Qu'est-ce que l'Allemagne de 2021 ? Un régime sans alternance, de dirigeants gérant le pays comme un médecin chef d'HP gère le pavillon des autistes (le pavillon Kraepelin). Il n'y a plus aucun appel au consentement éclairé (belle formule médicale !) , le citoyen allemand (peut importe son origine) a sa citoyenneté reconnue pour valable, son existence sociale garantie, que s'il consomme bien, s'il vote bien, s'il se reproduit bien, soumis à un conformisme de plomb, violent, hargneux. Toute déviance aux modèles de déviances autorisées le condamne à la mort sociale.
L'Allemagne est devenu un vaste asile psychiatrique, où tout un chacun espionne tout un chacun, lui soupçonne des passions, des haines , des tendances, des pensées, des espoirs qui relèvent de la justice de la Norme. La Norme, c'est eux qui l'édictent.
Les élections sont de pitreries. Le cinéma allemand, le théâtre, allemand, la littérature allemande, de la niaiserie sans sel, rabâchant les mêmes slogans depuis des années, les couplets des welcome refugees, les couplets du CO², les couplets de la Pax Europeana, etc, etc… N'importe quel peuple aurait dit : on n'en peut plus. Le peuple allemand, non, pour cause, c'est, outre Rhin, l'ambiance des grands cimetières sous la lune. Mais c'est notre avenir à tous.
Didier Favre
06/06/2021
La déconstruction est en cours de déconstruction. Il fallait la faire celle-la.
Il faut dire que le Danemark appliquant des règles d’immigration que le RN ne renierait pas est quelque chose d’extraordinaire. Je n’ai pas la télévision et rate donc les acrobaties intellectuelles des experts de service pour accepter cela sans pratiquer l’anathème de circonstance. J’admets ressentir de la curiosité pour ces acrobaties et prévois ressentir cette même curiosité si Mme LePen annonce vouloir faire la même chose (copier-coller) que le Danemark. Les experts qui rationalisent l’action danoise vont, selon mon sentiment, hurler au fascisme, au racisme et tout le toutim. Les acrobaties pour dire que la même chose est différent s’annoncent de fort belle facture.
Il va leur falloir déconstruire la déconstruction qu’ils on déconstruit parce que le Danemark va vers une situation de zéro-immigrant et que LePen fait la même chose.
Avez-vous du pop corn? Le spectacle s’annonce extraordinaire. La suite le sera encore plus. L’idée que nous devrons nous remettre à fonctionner sans les simulacres qui nous protègent du réel m’est aussi séduisante qu’effrayante.
PS : Ma curiosité attristée va aussi vers cette récupération des Gilets Jaunes par l’extrême gauche. Je suis triste de l’apprendre mais je la crois vraie. Il y a beaucoup à apprendre de cette opération réussie.
Didier Favre
05/06/2021
Je ne suis pas dans le secret des dieux. Cette histoire de F-35 saboté par les Russes et les Chinois est soit ridicule au plus haut point soit leurs services spéciaux sont si puissants, si doués, si compétents que les USA ont perdu maintenant la guerre hybride en cours.
Le wokénisme me fait pencher pour le ridicule. Choisir les gens selon la couleur de leur peau, de leurs préférences sexuelles, de leurs origines ou religions fait partie de la doctrine officielle. Une autre affirmation de ces gens est que la réalité ne peut pas être atteinte. Une troisième est que la vérité est une construction sociale. Ces trois affirmations me font croire que la compétence n’est pas ou plus un argument pour accéder à un poste de responsabilité. Elle me font croire que construire un objet complexe, un processus exigeant de ses créateurs une suite de réévaluations complètes de tout ce qu’ils en savent, est hors de leur portée. Tout ce qui exige une tradition historique leur est insupportable. Ses adeptes sont au pouvoir. Le responsable du programme F-35 a dû suivre un endoctrinement pour qu’il devienne moins blanc. C’est d’un ridicule achevé. Il est maintenant plus important chez Lockheed-Martin d’être woke que compétent.
Le wokénisme a aussi la particularité de faire croire à leurs adeptes qu’ils sont totalement supérieurs à tous les non-wokes réunis. Cela correspond à la jalousie russo-chinoise imaginée par John Venable d’un programme si parfait que les Russes et les Chinois sont incapables de suivre. Je retrouve le ridicule.
Je penche donc pour le ridicule. Le pire est que cette accusation n’a aucune importance en soi. Elle n’est qu’une poussière. Heritage Foundation s’annonce comme un think-tank. Si cette analyse les représentent réellement, la pensée a quitté ce tank.
Le reste est à l’avenant. La Russie avait son vaccin avant bien d’autres. Il n’est pas homologué par les Suisses. C’est de la pensée en vadrouille. L’idée d’une Russie coincée et quasiment vaincue ne correspond pas à une capacité de celle-ci à voler des élections, détruire le F-35, le Zumwald, à provoquer une insurrection le 6 janvier etc…
Je vois cela comme une bande de personnes se sentant si vertueuses qu’elles se considèrent très au-dessus du reste de l’humanité. Leur idée du monde est si parfaite qu’elle ne peut que réussir avec des résultats si brillants que tous les pays hors des USA et non-alliés ne peuvent que craindre.
Le F-35 est un symbole. Un fer à repasser ou une arme si avancée que tout le monde tremble devant elle. Son directeur de projet est allé apprendre que 2 + 2 = 5. Moi, j’en apprends que tout le mal qu’on en dit est vrai. Un fer à repasser est utile mais à plusieurs trillions de dollars je renonce.
Théo Ter-Abgarian
04/06/2021
Infime grain de sable entre Biden et Poutine, l'Arménie, ce n'est pas sûr.
Nikol Pachinian, premier ministre d'Arménie, fait un tour de piste européen, à la recherche de soutiens. Nikol Pachinian ne tient que par une coalition baroque constituée de la fonction publique et des bobos. Oui, car les bobos existent à Erivan, -plusieurs milliers- ils sont organisés en un parti bobo, certes informel, mais bien réel, fer de lance du macronisme local et promoteur du boboisme caucasien (proche de celui qui sévit à Tbilissi). En réalité N. Pachinian est un produit sociologique sans surprise, fruste, sans beaucoup de colonne vertébrale, fasciné par l'Ouest, un Ouest fictif dont il ne peut plus se départir, car embobiné par les réseaux de l'UE, il ne voit l'Europe que sous le prisme de l'affichage bruxellois. Et donc le système TINA dont le visage est celui de Dorian Gray. Et donc, pour complaire aux eurocrates, Pachinian en a rajouté dans la sébile des "valeurs" que lui a tendu von Der Leyen et Michel, quelques semaines après sa prise de pouvoir, organisation d'un congrès international LGBT, accueil d'une antenne de la Fondation Soros, à la porte de laquelle, évidemment, se ruent les diplômés sans emplois en quête de débouchés. Et ce sont eux qui, antinationaux, ont précipité le pays dans le désastre de la guerre du Karabagh ; cette cause ne les intéressant pas, on a envoyé, sans vergogne, des milliers de jeunes à la mort. Quasiment sciemment. Pour le bobo arménien, la nation est une notion ringarde, mais on n'hésite pas à pousser au combat les fils de pauvres, avec couplet sur le génocide de 1915, en accroche pour les gogos de l'Ouest. Le régime de Pachinian n'a nullement devancé l'attaque de l'Azerbaidjan, qu'ont fait les services de renseignement ? La défense anti-aérienne a-t-elle été organisée ? Non, la hiérarchie militaire et le ministère de la défense dormaient à poings fermés et Pachinian s'en satisfaisait, car l'Europe (Groupe de Minsk) souhaitait le réglement du conflit du Karabagh au détriment des Karabaghis. Il fallait laisser faire l'Azerbaidjan. C'est le résultat de la manie eurolâtre de Pachinian, doublée de la sotte vanité à parader dans la cour des grands. Manie irrationelle car jamais l'Allemagne ne tolérerait un conflit avec la Turquie. En somme, c'est aussi absurde que du docteur Knock mâtiné de standard automatisé muet : si la Turquie vous gratouille, tapez 1, si la Turquie vous chatouille tapez 2. Les Arméniens peuvent rester des lustres à attendre une réponse positive au bout du fil. Il y a de la niaiserie (ou du cynisme ?) dans le comportement de Pachinian et de sa cour bobo. L'Europe ne bougera pas, le lac Sevan peut être annexé par les Azéris, comme ils en font la demande, Bruxelles ne bougera pas . Le problème, donc, est simple, ne se fier qu'à ses propres forces. On a cru, par cliché, que le peuple juif était incapable de cultiver la terre et d'être soldat, l'histoire récente a bien prouvé le contraire. C'est le contraire en Arménie; c'est son drame : le bobo d'Erivan méprise le travail de la terre, méprise les paysans (l'insulte : ghyouratsi… mais bonne chair à canon !), voilà pourquoi on voit d'excellentes terres en jachère, il méprise et incite à mépriser la terre, aussi, en tant que terre arménienne, d'où cette émigration hémorragique qui vide le pays et remplit les banlieues d'Europe.
patrice sanchez
03/06/2021
« Providence personnelle, Friedrich Nietzsche. « Le Gai Savoir » — Il existe un certain point supérieur de la vie : lorsque nous l’avons atteint, malgré notre liberté et quoi que nous déniions au beau chaos de l’existence toute raison prévoyante et toute bonté, nous sommes encore une fois en grand danger de servitude intellectuelle et nous avons à faire nos preuves les plus difficiles. Car c’est maintenant seulement que notre esprit est violemment envahi par l’idée d’une providence personnelle, une idée qui a pour elle le meilleur avocat, l’apparence évidente, maintenant que nous pouvons constater que toutes, toutes choses qui nous frappent, tournent toujours à notre bien. La vie de chaque jour et de chaque heure semble vouloir démontrer cela toujours à nouveau ; que ce soit n’importe quoi, le beau comme le mauvais temps, la perte d’un ami, une maladie, une calomnie, la non-arrivée d’une lettre, un pied foulé, un regard jeté dans un magasin, un argument qu’on vous oppose, le fait d’ouvrir un livre, un rêve, une fraude : tout cela nous apparaît, immédiatement, ou peu de temps après, comme quelque chose qui « ne pouvait pas manquer », — quelque chose qui est plein de sens et d’une profonde utilité, précisément pour nous ! Y a-t-il une plus dangereuse séduction que de retirer sa foi aux dieux d’Épicure, ces insouciants inconnus, pour croire à une divinité quelconque, soucieuse et mesquine, qui connaît personnellement chaque petit cheveu sur notre tête et que les services les plus détestables ne dégoûtent point ? Eh bien ! — je veux dire malgré tout cela, — laissons en repos les dieux et aussi les génies serviables, pour nous contenter d’admettre que maintenant notre habileté, pratique et théorique, à interpréter et à arranger les événements atteint son apogée. Ne pensons pas non plus trop de bien de cette dextérité de notre sagesse, si nous sommes parfois surpris de la merveilleuse harmonie que produit le jeu sur notre instrument : une harmonie trop belle pour que nous osions nous l’attribuer à nous-mêmes. En effet, de-ci de-là, il y a quelqu’un qui se joue de nous — le cher hasard : à l’occasion, il nous conduit la main et la providence la plus sage ne saurait imaginer de musique plus belle que celle qui réussit alors sous notre folle main. »
Cette providence qui s'offre à nous à l'occasion de cette fin du règne de la matière et du retour du principe des âmes soeurs éternelles, principe connu de nos grands anciens, notamment des présocratiques tel Empédocle.
” … Nous aurons découvert pour le drame dionysiaque du “ destin de l’âme ” une nouvelle intrigue et une nouvelle possibilité et l’on peut parier que le grand, le vieux, l’éternel auteur comique de notre existence saura en tirer profit!... “ “ ... à partir du monde qui nous est familier pourrait être démontré un tout autre dieu… qui n’a rien d’humanitaire ” (Préface de juillet 1887 à la Généalogie)
Qui n'a rien d'humanitaire mais qui est surhumainement messianique comme Nietzsche nous l'a lumineusement prouvé !
Cordialement,
Patrice Sanchez
Marc Gébelin
02/06/2021
Depuis 2015 où les Russes interviennent en Syrie, Poutine (faut-il dire plutôt les autorités russes?) ont fait preuve de retenue. Je dirais même mieux, ont usé de beaucoup de retenue dans l'espoir de calmer les fous de Washington. Le recul montre qu'un homme d'état, ne doit pas se comporter comme le fait un psy devant un fou, surtout s'il est dangereux. Le psy (c'est son serment d'Hippocrate), ne veut pas détruire son patient même si parfois il use de la camisole. L'homme d'état devant la menace surtout la menace réitérée (pluie de missile ou gaz toxique selon les moments), doit RÉAGIR par des moyens proportionnés. Exemple : tes avions Netanyahou ne passeront plus la frontière syrienne à partir d'aujourd'hui. Tes missiles, toi le débile Trump et toi le débile Macron, seront détruits en totalité et les unités qui les lancent (avions, bateaux) aussi puis on verra tes réactions, nous on est prêts. Je rappelle que depuis 2018 les Russes ont claironné qu'ils l'étaient avec toutes les armes nécessaires à leur disposition. Pourtant, laisser germer dans la tête des Iraniens de Syrie qu'envoyer un missile sur Dimona, ou plutôt à côté, était risqué, à moins que cela ne fût qu’un test? Les Juifs dans leur folie n'ont pas peur des Iraniens, au contraire ça les excite, alors qu'il peuvent avoir peur des Russes. Je l'ai déjà dit, je le répète, une caserne israélienne rasée avec une centaine de soldats dedans après l'histoire de l'Yliouchine russe abattu en septembre 2018 par la faute d'Israël avec 135 hommes à bord ça aurait calmé le psychopathe de Jérusalem et fait réfléchir tout le monde.
Maintenant, les tensions sont accrues et la Russie mobilise sur sa frontière occidentale. Connaissant les Russes on se dit que ça doit pas être publicitaire, mais c'est peut-être un peu tard. Je veux bien qu'on se réjouisse du "nous allons vous casser les dents" de Vladimir Vladimirovitch mais ce sont des mots. En face, les fous quand ils entendent ça, ils deviennent plus fous encore et comme c'est pas Biden qui commande mais le Pentagone, l'état profond, c'est à dire là où se concentre le maximum de dégénérés va-t-en-guerre, ça peut les exciter davantage. Un acte c'est pas des mots. Quand l'URSS a abattu le Boeing coréen espion et ses passagers au dessus de Sakhaline en 1983, ça en a calmé quelques uns et l'Urss n'a pas été atomisée.
Bon, ceci dit je ne veux pas jouer au stratège mais à la place de Poutine j'aurais cassé quelques dents il y de cela deux ou trois ans. Mais peut-être n'a-t-il pas pu, tenu qu'il est par sa Cinquième Colonne pro Israël et pro Atlantiste au Kremlin. L'avenir nous dira si quelques dents tombent dans les prochains mois.
jc
02/06/2021
Le sage indique la lune, l'idiot montre le doigt.
En note de bas de page de l'article "La philosophie naturelle: une quête de l'intelligible" (AL) écrit:
"Selon une communication de M. Jean-Marie Vidal, éthologue, on observe le phénomène suivant: "Si, dans un labyrinthe, un levier commande à distance -à l'extrémité d'un long couloir- la décharge des boulettes de nourriture, on voit les rats déplacer ces boulettes et les ramener au voisinage du levier. Ces rats philosophes, qui refusent l'action à distance, donnent ainsi à nos praticiens actuels de la mécanique quantique une leçon d'exigence métaphysique dont ils pourraient s'inspirer."
La première de couverture de "Prédire n'est pas expliquer" montre un rat manœuvrant une manette.
Cet adage m'est venu en tentant de démêler ce qui tient de l'indication et ce qui tient de la prédication. Thom:
"En parcourant cet axe [qui joint Indicativité à Prédicativité, c'est-à-dire la Deixis à la Prédication] (...) on décrit psycholinguistiquement le parcours de l'énonciateur : sa tâche initiale est de créer le paysage sémantique qu'il va énoncer, et cette tâche terminée il doit finalement s'effacer devant l'univers qu'il a créé, imitant ainsi Jéhovah qui, la Création achevée, s'est retiré, laissant ainsi le monde en état d'«apousie»." .
Marche à suivre obligée pour le romancier lorsqu'il crée ses personnages?
Je m'intéresse à ça à propos des trois mousquetaires d'Alexandre Dumas et du meilleur des mondes d'Aldous Huxley.
Georges Oc
31/05/2021
Bonjour à tous
Permettez-moi 2 réflexions suite à cet article.
1 - Connaissant l'arrogance congénitale des militaires US et leur certitude qu'ils peuvent vaincre n'importe quel pays et n'importe où dans le monde, j'aurais tendance à penser qu'ils pourraient bien refaire aux chinois le même piège qu'a Saddam Hussein avant la première guerre du Golf, quand ils lui ont fait croire qu'ils (les USA) ne voudraient (ou ne pourraient) pas intervenir en cas d'invasion du Koweït. Et on connait la suite. Et donc, ils sont en train de faire croire aux chinois qu’ils sont affaiblis, incapable d’intervenir, et tout et tout !. Puis dès qu’ils sauront que les chinois ont amassé assez d’armés et de matériel, pour envahir l’ile, ils lanceront leurs bombinettes et leurs chti-navions sur tout le territoire chinois.
2 - Plutôt que de comparer la situation "chinoise" avec celle de la Crimée, j'aurais tendance à la comparer avec le scenario (hypothétique) d'une invasion de Monaco par la France, le petit Etat étant "défendu" par l'Arabie Saoudite. Imaginez des combattants de Daesh, payés par MBS, venir expliquer à des monégasques comment résister à l'invasion française. Succès assuré !!. Et surtout, vous pensez bien que la première chose que les chinois feront, sera de prendre le contrôle de l'industrie taiwanaise, mais surtout pas de la détruire. Alors penser que des taiwanais iront jusqu'à saboter l'économie de leurs pays, et attaquer des chinois comme eux, avec la même culture, juste pour faire plaisir aux ricains dont le passé colonial n'est pas des plus ragoutants envers les chinois, c'est un peu prendre des vessies pour des lanternes. Biensur qu'ils trouveront des collabos zélés, mais ce sera comme pour la Russie, ine collection de bras-cassés, de voyous et autres neo-nazis. bref la fine fleur des combattants de notre démocratie.
jc
29/05/2021
J'ai parcouru 1984 une fois mais dans le genre j'ai préféré Poulet farci, de Rupert Morgan, plus léger et déjanté, que j'ai lu et relu avec plaisir.
Je n'ai pas lu la traduction française de Brave new world (dont j'apprends qu'elle ne peut être réellement comprise que des shakespeariens) mais à la lecture du résumé par Wikipédia j'ai été arrêté par la classification des individus en castes (ce qui m'a amené à me renseigner pour savoir si AH avait écrit son livre en Inde (c'est Sanary en France) ou s'il s'était particulièrement intéressé au mode indien d'organisation sociale.
L'analogie avec l'embryologie me paraît tout-à-fait sémantiquement acceptable, et donc vraie (1,2), je le ressens maintenant, après 15 ans de ruminations thomiennes quasi quotidiennes, presque jusque dans mes tripes. Les alphas sont pour moi différents de ceux de Huxley, je les verrais bien comme l'autorité spirituelle dominant le pouvoir temporel. Thom est, évidemment pour mon compte, l'archétype de l'alpha dans une société de ce type telle que je la conçois.
( Aldous était-il ultra-darwinien comme l'était son grand-père Thomas ? (https://www.dedefensa.org/article/dialogues-3-le-grain-de-sable-divin)? )
(1) Thom : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés.".
(2) Thom : "C'est Konrad Lorentz qui dans son discours Nobel a énoncé la formule : « Toute analogie est vraie ». Je crois la formule aventurée : il faut la munir d'un addendum : Toute analogie, dans la mesure où elle est sémantiquement acceptable, est vraie. Ainsi, dans ce domaine de l’analogie, le sentiment d'acceptabilité sémantique entraîne sa propre vérité. C'est là un puissant moyen d'investigation métaphysique (la métaphysique étant entendue ici en son sens technique : science des êtres en tant qu'êtres…)
jc
28/05/2021
Je n'ai pas lu "Les trois mousquetaires" et ne les lirai pas. Mais le chapeau de l'article parle de cycle littéraire, de cycle de répétition symbolique, de dimension mythique propre, qui renvoient pour moi à la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss (formule pour moi cyclique de période 6, hexagonale), l'article "Structures cycliques en sémiotique" de Thom (AL) et un article d'un certain Pierre Gallais qui met en évidence une structure cyclique dans les romans médiévaux : L'hexagone logique et le roman médiéval (https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1975_num_18_69_1991 ; https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1975_num_18_70_2001 ), sujet qui non seulement me passionne, mais en fait me fascine.
C'est l'article de Gallais qui m'est le plus accessible mais il saute aux yeux que l'hexagone qui symbolise la cyclicité du récit n'est pas véritablement logique car, en fait, un mixte d'hexagone logique et d'hexagone sémiotique, comme si Gallais hésitait entre l'approche logocratique et l'approche topocratique (comme PhG avec sa vérité-de-situation).
Thom n'a pas cette hésitation, qui écrit, à propos de l'étude par Greimas du mythe de Saint Georges et du Dragon: "Si l'on débarrasse le carré sémiotique de l'habillage logique qui lui a été donné par son auteur, il reste, comme donnée essentielle, le trajet canonique de l'objet de valeur [la fille du roi]". Ce qui, visiblement, intéresse Thom, c'est le problème de la conversion (conversion de l'idée de héros en Héros, de l'idée de saint en Saint Georges, de l'idée de dragon en Dragon, etc.), en rapprochant explicitement ce problème du principe lamarckien : "la fonction crée l'organe".
Thom insiste en fin de conclusion sur l'importance qu'il porte à ce problème:
"La conversion apparaît ainsi comme un vaste problème métaphysique dont la solution permettrait, par une meilleure discrimination des propriétés propagatives des prégnances, de fonder sur une base plus solide la nature des "ontologies régionales" qui se partagent notre vision du monde."
Reparcourir "Les trois mousquetaires" avec cette idée de conversion en tête (je ne dis pas ça pour moi)?
jc
28/05/2021
Bien que la bêtise apparaisse dans le moteur de recherche Dedefensa dès 2006, elle prend pour PhG, il me semble, une nouvelle dimension à partir de l'article https://www.dedefensa.org/article/la-betise-comme-element-metahistorique.
J'ai entendu pour la première fois tout récemment le terme de zapiens dans la bouche de Philippe de Villiers, et je trouve ce terme tout-à-fait adapté pour symboliser la voie vers laquelle dérive actuellement sapiens.
Le titre renvoie au paradoxe du sapiens, titre d'un livre de Jean-Pierre Baquiast que l'auteur résume en prologue de dialogues avec Philippe Grasset (https://www.dedefensa.org/article/dialogues-ii-la-these-du-paradoxe-du-sapiens), où s'opposent la raison humaine de JPB et la raison "divine" de PhG (https://www.dedefensa.org/article/dialogues-3-le-grain-de-sable-divin ; https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-humaine-1). J'utilise ici le terme paradoxe en son sens étymologique -son vrai sens…- de contraire à l'opinion commune, et non dans le sens de proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique que lui donne JPB.
Comment le zapiens, qui est formaté par l'opinion commune, et qui est donc ainsi, en quelque sorte, lui-même l'opinion commune, peut-il s'opposer à l'opinion commune? La réponse, lapidaire, que je propose est: parce qu'il est sot. Mais cette réponse appelle aussitôt cette autre question: est-ce que la capacité d'être en même temps une chose et son contraire caractérise le zapiens (z minuscule)? Ma réponse à cette dernière question, que je vais tenter de préciser dans ce qui suit, est non, cette caractéristique étant partagée avec celui que je nomme le Sapiens (S majuscule). Thom: "La voie de crête [le chemin à emprunter par les aspirants Sapiens] entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité ; "Dans sa confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure de la limite des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction.".
Il est vain de vouloir s'attaquer logiquement (en logocrate?) au problème de la non-contradiction, principe d'explosion oblige (si on peut démontrer une chose et son contraire alors on peut tout démontrer). C'est pourquoi Thom s'y attaque topologiquement, en topocrate, ainsi que les philosophes belges Lambert et Hespel dans leur article "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction" (disponible sur la toile). Thom indique ce qui fait, selon lui, la supériorité de l'approche topologique sur l'approche logique dans son Apologie du logos, où il annonce dès l'envoi qu'il reprend -en la précisant considérablement- la vieille idée (Confucius?) qu'une image vaut mieux que mille mots. Il joint en quelque sorte le geste topocratique à la parole logocratique en produisant sa carte légendée du sens à la fin de "Prédire n'est pas expliquer (http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41). C'est sur cette carte du sens que je précise la façon dont je vois les choses.
La carte mise au goût du jour s'est considérablement développée vers sa partie inférieure, où le zapiens y règne en maître incontesté. Le rivage marécageux de la mer de l'insignifiance a fait place à une immense promenade, la promenade des américains (of course), la vieille forteresse de la tautologie, transformée en musée de la logique, fait place aux arrogants buildings des sociétés informatiques où s'élabore l'intelligence artificielle, ceux de la communication où se concoctent les sophismes à destination des zapiens, ceux de la société de spectacle (la MGM vient, ai-je entendu, d'être racheté par Bezos), les bas-fonds de l'ambiguïté ont été asséchés et le post-modernisme y est à l'honneur dans l'imposant building Derrida. Le temple des mathématiques, au front duquel on peut encore deviner "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre", n'est pas entretenu, mais à ses pieds sont apparus les buildings des informaticiens théoriciens et des statisticiens. Du coté des sciences humaines, les sciences économiques et politiques se sont installées en front de mer et les philosophes en cour ont investi le building Derrida. Les sciences humaines non en cour restent étudiées en catimini dans les locaux vieillissants. Ainsi l'œuvre de Simone Weil qui écrit en lettres capitales dans son premier cahier : « ARGENT, MACHINISME, ALGÈBRE. Les trois monstres de la civilisation actuelle. Analogie complète. » (L'algèbre, mère de l'algorithmique, et donc essentielle à l'informatique, dont Thom écrit ceci : "C'est parce que la mathématique débouche sur l'espace qu'elle échappe au décollage sémantique créé par l'automatisme des opérations algébriques.", citation que je ressors quasi-systématiquement dès que je commente un article dans lequel il est question du JSF). L'allée des tropes, renommée en partie basse en boulevard et bordée de buildings de "com" à sa jonction avec la promenade des américains, est de moins en moins entretenue à mesure qu'on prend de la hauteur, le sentier de la métaphore étant quant à lui interdit d'accès, suite au diktat zapien : comparaison n'est pas raison.
Les aspirants Sapiens tentent de résister symboliquement (what else?). Un petit refuge, duquel on domine le front de mer, a ainsi été discrètement aménagé dans le massif de la réalité et appelé refuge de la vérité-de-situation (curieux mélange de logos et de topos…). Des expéditions nocturnes sont signalées dans le massif dit de l'inconnaissable (car caché dans des brumes éternelles) situé derrière le massif de la poésie, auquel on a accès par le sentier de la métaphore, sentier qui se termine au col dit de l'échelle de Jacob dont on ne voit que les sept premiers barreaux (allusion aux sept catastrophes élémentaires thomiennes -je rappelle que la théorie des catastrophe est une théorie de l'analogie).
Tout ça est évidemment un peu (c'est un euphémisme) niais mais il me permet de préciser le sens que je donne maintenant au chaos. Je distingue en effet deux types de chaos: le chaos par manque de sens, chaos qui me semble raisonnable de qualifier d'entropique, symbolisé par la mer de l'insignifiance, et le chaos par excès de sens, chaos nég(u?)entropique, symbolisé par le sommet du pic embrumé qui forme le sommet du massif de l'inconnaissance où règne l'harmonie suprême (l'harmonie des contraires, selon Héraclite) et où réside Sapiens, Celui qui peut en même temps tout et le contraire de tout, généralement appelé Dieu tout puissant, que j'associe analogiquement à un œuf totipotent et une fonction indéfiniment différentiable mais inconnaissable car indifférenciée (SSM, 2ème ed. p.32 et ES p.216).
(Thom rappelle dans un article l'étymologie "aujourd'hui bien oubliée" du mot théorème: l'objet d'une vision. Mes connaissances en grec sont insuffisantes pour savoir si le théo de théorie et le théo de théologie ont même étymologie…)
Philippe Grasset
25/05/2021
Mereci de vios références mais nous avons déjà traité le sujet le 12 mai, avec les précision qui importent.
https://www.dedefensa.org/article/rapsit-usa2021-124-generauxamiraux-factieux
PhG
MB
24/05/2021
N'oublions pas non plus la fameuse arrestation de la fille du PDG de HUAWEI au Canada, pour le compte des Etats-Unis, feuilleton juridique toujours en cours de puis deuxa ns et demi déjà :
https://siecledigital.fr/2021/04/13/meng-wanzhou-hsbc-huawei-documents/
GDAT
23/05/2021
AU cas où cela vous aurait échappé :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/05/19/150-generaux-americains-denoncent-lincapacite-physique-et-mentale-de-joe-biden-a-presider/
Théo Ter-Abgarian
21/05/2021
Je n'ai rien vu sur le site sur la manif' du 19 mai… Pourtant, elle m'a paru aussi importante que la fameuse manif' du 10 novembre 2019.
Jusqu'où fera-t-on "comme si" ? ("As if "diraient les psychanalystes).
Le hasard a fait que j'ai eu à ma table un commissaire de police d'une grande ville de l'Est de la France, une caricature de ce profil, quarantenaire, teint brique, poil ras, barbe à la Castaner, inculte comme ce n'est pas possible, mais tranchant sur tout. Je lui demande pourquoi à cette manif' du 19 mai, aucun drapeau tricolore était arboré (consigne des syndicats)... Curieux, non, cela méritait question. Il me dit : "y pas que des franco-français à la police, faut pas heurter !". Tiens, tiens, ne serait-ce pas la petite musique : la République c'est pas la France, la France, c'est pas la République ? Je sens l'homme à point, comme l'entrecôte qui est devant lui. Je lui signale que le deal est devenu à Strasbourg d'une telle puissance économique qu'après les bars et les restos, ce sont les boulangeries et les magasins de souvenirs qui sont rachetés par les dealers. Mon commissaire a réagi comme espéré, haussements d'épaules et "on peut pas parler d'autre chose ?"
Voilà le militant qui, deux jours avant, défilait avec son petit poing fermé sur un fanion du syndicat Alliance.
Sa République, ce n'est pas "Liberté, Egalité, Fraternité" mais : "mes avancements, ma paye, mes primes".
Et j'ai tout compris, j'ai compris pour quoi Darmanin y est allé non en s'invitant mais en y étant invité. Ces syndicats de police ont sauvé le régime pendant la crise des gilets jaunes, la sécurité publique, la veuve et l'orphelin, ils n'en ont rien à faire ; ils ont fait coup double : étouffer la grogne de la base, et rassurer l'exécutif en promettant de jouer les prétoriens, contre prestations sonnantes et trébuchantes.
La macronie n'a pas pavoisé et hurlé au triomphe, avec cette journée des dupes… preuve qu'ils commencent à avoir du savoir faire.
Car ça marche : tout est verrouillé, le directeur de rédaction verrouille les journalistes, les commissaires verrouillent les flics de base, les rectorats verrouillent les profs… ça marche ! L'ordre règne à Varsovie.
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