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Dieu SE tire par la queue enfin.....retour au commencement , back to the beguining, un film ?!

Article lié : Dans la grosse tête des petits maîtres

Georges Dubuis

  21/03/2021

Bonsoir de Bulga rie PHG,vaccinée de la vérole ( ado où sénile au choix) séductrice communiste.Jeu constate que vos fins de mois sont de + en + difficiles .  au faire & à mesure de l'apparition qui apparait dans sa folie conformiste à toutes fantaisies…..le cinéma est partout & dans la rue avec le restant des soviets jaunes gazé dans un RIC tus par la télé alternative….. Digne dingue donc, bonne 3 eme guerre mondiale à toutes & à tous, le lac de ses signes se remplit autant que l' Esprit dans la phénoménologie de son absence/co/vide qui porte bien son nom… déborde…..Que du bon/heur & grâce d'être seul avec lui(t) où tout est relié.......très raisonante chanson de G Lenormand a en tendre….Quelque chose & moi.

L'im-Monde

Article lié : Une traque bidonnée de l’im-Monde

Serge Lefort

  21/03/2021

Bonjour,
Je suis surpris que Badia Benjelloun lise mon blog et plus encore qu'elle adopte l'expression l'im-Monde que j'utilise depuis plus de 12 ans (La guerre contre l’Afghanistan) !
Ça ne me rajeunit pas…
Cordialement
Serge LEFORT

Le prophète Nietzsche toujours à propos de la guerre et de la gloire militaire

Article lié : Destruction incontinente

patrice sanchez

  18/03/2021

La guerre comme remède, « Le voyageur et son ombre »
 « Les moyens pour arriver à la paix véritable. — Aucun gouvernement n’avoue aujourd’hui qu’il entretient son armée pour satisfaire, à l’occasion, ses envies de conquête. L’armée doit au contraire servir à la défense. Pour justifier cet état de choses, on invoque une morale qui approuve la légitime défense. On se réserve ainsi, pour sa part, la moralité, et on attribue au voisin l’immoralité, car il faut imaginer celui-ci prêt à l’attaque et à la conquête, si l’État dont on fait partie doit être dans la nécessité de songer aux moyens de défense. De plus on accuse l’autre, qui, de même que notre État, nie l’intention d’attaquer et n’entretient, lui aussi, son armée que pour des raisons de défense, pour les mêmes motifs que nous, on l’accuse, dis-je, d’être un hypocrite et un criminel rusé qui voudrait se jeter, sans aucune espèce de lutte, sur une victime inoffensive et maladroite. C’est dans ces conditions que tous les États se trouvent aujourd’hui les uns en face des autres : ils admettent les mauvaises intentions chez le voisin et se targuent de bonnes intentions. Mais c’est là une inhumanité aussi néfaste et pire encore que la guerre, c’est déjà une provocation et même un motif de guerre, car on prête l’immoralité au voisin et, par là, on semble appeler les sentiments hostiles. Il faut renier la doctrine de l’armée comme moyen de défense tout aussi catégoriquement que les désirs de conquête. Et un jour viendra peut-être, jour grandiose, où un peuple, distingué dans la guerre et la victoire, par le plus haut développement de la discipline et de l’intelligence militaires, habitué à faire les plus lourds sacrifices à ces choses, s’écriera librement : « Nous brisons l’épée ! » — détruisant ainsi toute son organisation militaire jusqu’en ses fondements. Se rendre inoffensif, tandis qu’on est le plus redoutable, guidé par l’élévation du sentiment — c’est là le moyen pour arriver à la paix véritable qui doit toujours reposer sur une disposition d’esprit paisible, tandis que ce que l’on appelle la paix armée, telle qu’elle est pratiquée maintenant dans tous les pays, répond à un sentiment de discorde, à un manque de confiance en soi et en le voisin et empêche de déposer les armes soit par haine, soit par crainte. Plutôt périr que de haïr et que de craindre, et plutôt périr deux fois que de se laisser haïr et craindre, — il faudra que ceci devienne un jour la maxime supérieure de toute société établie ! — On sait  que nos représentants du peuple libéraux manquent de temps pour réfléchir à la nature de l’homme : autrement ils sauraient qu’ils travaillent en vain s’ils s’appliquent à une « diminution graduelle des charges militaires ». Au contraire, ce n’est que lorsque ce genre de misère sera le plus grand que le genre de dieu qui seul pourra aider sera le plus près. L’arbre de la gloire militaire ne pourra être détruit qu’en une seule fois, par un seul coup de foudre : mais la foudre, vous le savez, vient des hauteurs.»
Nietzsche je le rappele, qui avait redécouvert le principe des âmes soeurs éternelles qui lui avait permis d'atteindre le surhomme avec sa vie ascétique de la libre pensée, un principe qui ne serait  autre que  ces messies tant attendus par les 3 monothéismes, cet éternel retour par la grâce des cycles cosmologiques universels ! En attendant, il faut bien que l'apocalypse aille son chemin pour séparer le bon grain de l'ivraie, le principe du mal n'ayant que trop régné avec à terme un renovatio mundi, avec les militaires de la terre ayant troqué leurs pétoires et leurs quincailleries contre des jeux d'échecs, de go, de poker menteur pour les GI"s, quant aux terroriste ...  eh bien, la bataille !
« Vous dites que vous croyez en Zarathoustra ? Mais qu’importe Zarathoustra ! Vous êtes mes croyants : mais qu’importent tous les croyants !
Vous ne vous étiez pas encore cherchés : alors vous m’avez trouvé. Ainsi font tous les croyants ; c’est pourquoi la foi est si peu de chose.
Maintenant je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-même ; et ce n’est que quand vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous. »


 

Des causes et des effets

Article lié : Lettre à l’Immonde

Ayatollah Ivan

  15/03/2021

Je conçois que le chef des forces armées soit le président de la république, mais qu'en était-il de tous ces généraux et commandants lorsqu'il a fallu s'en prendre à la Russie et à son espace vital ? A la Syrie ? A la Libye ? A la Serbie ? Les groupes d'influence sont-ils plus talentueux qu'eux lorsqu'il s'agit de stratégie et géopolitique ? 
On se lamente sur le terrorisme mais on oublie que leurs hommes d'état l'ont soutenu notamment en Syrie (la fameuse al Nosra fait du bon boulot ou encore le fameux "terrorisme modéré?") et en Libye. Que les alliés américains, israéliens et saoudiens l'ont accueilli et soutenu à divers points de vue ? 
Enfin, dans un fantasme à la française, on accuse de grand ennemi, de façon générale, d'islamisme radical, expression avalé par tout le monde sans en comprendre réellement le sens…hormis de dire qu'il s'agit de l'utilisation de l'islam à des fins politiques, soit en fait une pratique constante de l'histoire de prendre le moyen (la politique) servant les objectifs nobles des religions (sur un plan social la vertu et la justice) pour la fin (qui n'est pas propre aux mondes musulmans d'ailleurs). 
Non messieurs les généraux  et autres commandants en
diamant(idis), le grand danger est bien l'utilisation de la doctrine (Les Lumières) à des fins politiques soit, par analogie, le Lumierisme. Les grands représentants sont notamment  les anglo-saxons et la France.  
Quant au messianisme, entre celui de vos chers amis américains (on y ajoutera le Destin manifeste + l'inanité arrogante de La fin de l'histoire) et de vos amis israéliens (qui attendent le retour du Messie dans moins de 300 ans), soit les 2 "5ème colonne" du monde occidental moderne, la Turquie (non-messianiste pour le coup) n'est qu'un ennemi inventé pour déplacer le centre du combat de la Russie à la Turquie.
Non! e
Non! En fait le grand ennemi messieurs, est chez nous,  et ce sont nos têtes "pensantes".
Soit les causes et non les conséquences….
 

Fascinant !

Article lié : Vision du Pentagone-catastrophe

Didier Favre

  15/03/2021

Les soldats font la guerre et cela exige d’eux un réalisme à toute épreuve si jamais ils pensent que la victoire ou la survie de leur camp est un but désirable. Ces soldats se doivent d’être les meilleurs dans leur domaine ou leur pays est mort et je ne vois aucun moyen d’éviter le réalisme le plus dur pour atteindre ce but. Je ne vois aucun moyen d’éviter le critère de compétence maximale (personne ne fait cela mieux qu’eux) pour atteindre ce but.

C’est totalement contraire au wokenisme. Il ne peut pas se permettre d’accepter chez quiconque l’idée que la réalité peut être partagée entre des gens différents et prise en compte de manière coordonnée par ces même gens pour arriver à un but commun. Cela serait son arrêt de mort.

Le politiquement correct exige de ses adeptes une totale réécriture de tous les esprits humains à son image.
Le politiquement correct exige d’eux le respect de normes n’ayant rien à voir avec le réalisme imposé par la guerre.
Le politiquement correct exige d’eux de faire la guerre contre tous ceux qui refusent cette idéologie.

Ces soldats se retrouvent forcés de commettre des guerres sans les moyens de les gagner.

Oui mais...

Article lié : Vision du Pentagone-catastrophe

Tartempion

  14/03/2021

Personne pour nous expliquer pourquoi la Chine aurait absolument besoin d'envahir Formose..? Rigolade accentuée :)

Prolongements européens...

Article lié : JSF et F-16 : Kafka in Pentagon

Jack V.

  10/03/2021

https://www.latribune.fr/opinions/scaf-faut-il-perseverer-dans-l-erreur-878756.html

Et si nous faisions foin de l'habillage ?

Article lié : Requiem pour un exceptionnalisme rancie

David Cayla

  10/03/2021

Ainsi que vous l'aviez déjà fait remarquer pour l'aveu d'échec à propos du F-35, le Pentagone ne démordra pas de son exceptionnalisme, mais après tout, sans cet habillage, ils n'auraient sans doute pas pu le confesser.

Les références à leur exceptionnalisme parsemées ça et là par devoir comme autant d'éléments de langage se devant impérativement de baliser tout discours qui se respecte font partie du decorum, et ce sont ces références prises comme autant de mots-clés qui font que le message a bien été repris tel quel, bêtement (et vous faites bien de le souligner comme dans un de vos derniers billets) par l'ensemble des médias. Et là, effectivement, le discours une fois paré des oripeaux de l'exceptionnalisme passe dans les grands médias mainstreamn comme une lettre à la poste.

La vraie question cependant serait plutôt pourquoi ? Pourquoi cet aveu d'échec pour le F-35 ? Pourquoi cet aveu des impressionnantes capacités iraniennes en matière de missiles balistiques ?

Le fait est que la Maison Blanche est réellement devenue un asile de fous furieusement va-t-en-guerre depuis l'élection de Joe Biden. Ce n'est pas qu'une impression, des faucons de la politique étrangère américaine, il y en a toujours eu, mais là, ils en ont fait un critère de choix quasi-impératif pour construire la nouvelle administration démocrate. Ils voulaient à toutes fins instaurer une politique construite toute autour d'une agressivité sans bornes, comme si l'administration Trump avait fait preuve d'une incompréhensible mollesse, en oubliant bien vite les multiples reculades de l'administration Obama face à la Russie sur le théâtre syrien.

J'ai le sentiment qu'ils ont acculé le Pentagone. Là où les apparentes foucades d'un Trump permettaient de bomber le torse et d'affirmer la puissance de l'exceptionnalisme américain à peu de frais., à Washington, désormais, les esprits sont littéralement chauffés à blanc, et ils veulent vraiment déclencher simultanément des conflits partout où se trouvent des adversaires déclarés de longue date (ce qui inclut l'Iran, la Russie, la Syrie,... et exclut le Texas, la Floride,...), ce qui ne laisse pas d'autre choix au Pentagone que de confesser ses faiblesses, sans plus taire les forces qui résistent à l'Amérique.

bêtise ?

Article lié : La bêtise comme élément métahistorique

pierre Darras

  10/03/2021

Personnellement, je ne vois pas là de bêtise. Ce que je comprends c'est "ok, bravo, on a compris, vous avez des missiles formidables qui vous rendent dangereux et peuvent nous faire beaucoup de mal. Nous sommes donc d'autant plus sur une route de collision. À ce jeux, peu importe qui sera le perdant et s'il y aura même un gagnant mais les dommages que nous subirons seront infiniment moindre que ceux que VOUS, vous subirez"
Nulle bétise là, seulement l'habituel chicken game, constante de la politique étrangère US depuis 1776,  qui a déjà coûté deux guerres mondiales et qui a toujours été grandement favorable au pays du poker. Pas des échecs, du go ou je ne sais quel jeu subtil; non, le poker.

Plus bête que bête

Article lié : La bêtise comme élément métahistorique

jc

  09/03/2021

Thom : "C’est l’idée d’Aristote : la capacité de nier. Elle nous sépare des animaux: pour eux, lorsqu’une information leur est transmise, elle est immédiatement acceptée, et elle suscite une obéissance à la consigne. L’homme, au contraire, a la possibilité de prendre du recul et de nier le vrai." (1)

La solidification du monde, signe de nos temps modernes nous dit Guénon. Notre intuition animale (2) qui perd progressivement son âme en se formalisant (en laissant progressivement le devant de la scène aux rhéteurs et aux sophistes), avec pour seul horizon la rigidification cadavérique : du formel au formol.

Revenir aux sources premières de l'intelligibilité, c'est, j'en suis convaincu, la tâche que Thom s'est fixée et tâche qui nous attend. Or, selon moi, le transhumanisme prend le chemin exactement opposé, qui engage l'humanité sur la voie du "plus bête que bête".

PhG (3): "Désormais, parce que je suis entré dans le domaine immortel et tragique du souvenir, je me dis qu’elle, Margot, fut effectivement héroïque, et silencieusement, et je pense à elle comme Vigny pensa au loup en écrivant le poème sur la mort de cette bête sublime. J’ai toujours gardé à l’esprit, depuis les bancs de l’école, les derniers vers où l’animal s’adresse à l’homme, – et qu’importe à cet instant si l’animal est l’animal, s’il est sauvage ou non, s’il dénonce la condition domestique de nombre d’animaux, à cet instant il parle à l’homme au nom de l’essence du monde, avec des mots qui nous manquent désespérément aujourd’hui. Lisez-le, relisez-le, cela qui n’est l’affaire que d’un instant, et ayez une pensée pour Margot…

«Il disait : “Si tu peux, fais que ton âme arrive,

»A force de rester studieuse et pensive,

»Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté

»Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.

»Gémir, pleurer, prier est également lâche.

»Fais énergiquement ta longue et lourde tâche

»Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,

»Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.”»


(1) http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41
(2) doué de vie (Wiktionnaire)
(3) https://www.dedefensa.org/article/a-margot-pour-quelle-repose-en-paix



 

La Bêtise est Scientifique

Article lié : La bêtise comme élément métahistorique

Didier Favre

  09/03/2021

Je pense décrire correctement un détail de notre monde en écrivant que tout ce qui est scientifique est indiscutable.

Nous trouvons également dans ce monde les sciences dites sociales. Je n’en ai qu’une idée très vague et lointaine mais je pense qu’elles décrivent ou tentent de décrire les relations humaines.

Elles représentent, à mon avis, un essai de transposition de la physique galiléenne aux relations humaines. La physique, étant ici, la reine de toutes les sciences.

Ces deux éléments, si jamais ils sont correct, fondent la bêtise de notre monde.

Il ne me viendrait pas à l’idée de discuter l’existence de la force de gravitation. Je l’accepte sans me poser de questions particulières. C’est scientifique.

Un détail me frappe ici. La loi de Newton ne contient aucune histoire. Elle ne contient aucune transcendance. Elle me permet de saisir instantanément et sans efforts le fait que dans ce monde, je reste assis sur ma chaise. Elle ordonne, dans ses limites, le monde où je vis. Elle est si parfaite que je n’ai pas de questions à me poser sur ce point de la réalité. Une affirmation scientifique, « la gravitation existe », est indiscutable et a des conséquences dans ma vie de chaque jour.

Les sciences sociales transposent ces conséquences aux relations humaines. Elles les ordonnent. Elles les vident de toute transcendance. Elles cessent d’avoir une histoire. Elles évacuent toutes les questions associées à leurs affirmations scientifiques. Elles transforment chaque objet de la vie de tous les jours en objets répétitifs, sans histoires et toujours présents. Elles leur interdisent toute histoire, toute évolution, tout but vers lequel ils pourraient nous faire tendre ou nous en éloigner. Elles bloquent toute discussion au sujet de ces objets.

Comme stérilisant de la pensée personnelle, de la créativité, de la recherche et la poursuite de sens dans la vie, je ne vois pas mieux. C’est aussi une définition de la bêtise.

Je conclus donc que la bêtise est scientifique.

Cela me fait vous rejoindre sur l’idée d’anti-civilisation. C’est une civilisation dans histoire, dans un présent éternel (c’est un attribut divin si mes  souvenirs sont corrects). C’est une civilisation dont les représentants se voient comme des sommets de l’évolution ayant droit à ce statut de dieu humain.

Cela me fait vous rejoindre sur l’idée de raison pervertie. Se fonder sur la raison pour se prendre pour un dieu est une perversion ou je ne saisis pas du tout ce concept.

Cela me fait vous rejoindre sur l’importance des psychologies. Un humain ne peut que se sentir fatigué quand il doit se soumettre à cette bêtise.

Cela me fait vous rejoindre sur la notion d’inconnaissance (il me à lire votre définition). Je la vois comme ce sentiment ou cette intuition qui me saisit quand j’observe un objet. Que ce soit une fleur, la lune, une pierre, une personne inconnue, je suis à chaque fois devant quelque chose d’inconnu mais qui est là. Je peux me mettre à le découvrir. Le concept de vérité-de-situation en découle naturellement.

Bien à vous.

Singulier

Article lié : Structure crisique

Geo

  08/03/2021

https://www.les-crises.fr/blockchain-les-entreprises-de-la-tech-pourront-elles-bientot-former-des-gouvernements-locaux-au-nevada/

Ci-Gît le verbe gésir

Article lié : RapSit-USA2021 : Le Texit s’approprie son Sud

Eltrovar

  08/03/2021

Petite coquille à la fin du texte : "Nous au moins, civilisation-postmoderne, nous n’avons pas besoin du Vésuve pour giser sous les cendres". 
Le verbe gésir n'est plus beaucoup utilisé, et encore moins à l'infinitif. A part la forme "Ci-gît", le participe présent "gisant" et quelques usages littéraires à à la troisième personne de l'imparfait  je ne lui connait pas d'autre usage courant moderne. 

Parasitisme

Article lié : Pourquoi Trump devait échouer

jc

  07/03/2021

Péguy : "« La seule fidélité du monde moderne, c’est la fidélité du parasite. […] Le monde moderne est […] essentiellement parasite. Il ne tire sa force, ou son apparence de force, que des régimes qu’il combat, des mondes qu’il a entrepris de désintégrer. »

Orlov : "
Au XXIe siècle, les États-Unis sont passés d’une ère de capitalisme à une ère de parasitisme. "

Parasite :  organisme vivant qui vit aux dépens d'un autre organisme (l'hôte). (Wiki)

Virus :  Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte. (Wiki)

Le Système : parasite finissant par succomber au parasitisme ?

 

Classification des structures crisiques

Article lié : Structure crisique

jc

  03/03/2021

C'est, je crois, le sujet de la partie strictement mathématique de l'œuvre de Thom, où "mathématique" doit être lu non seulement "connaissance des idées extraites de la matière" (mathématique au sens d'Aristote) mais aussi et surtout "connaissance des idées séparées de la matière" (théologie au sens d'Aristote), et où Thom ébauche une telle classification "hors substrat" (les sept catastrophes élémentaires étant les structures crisiques mathématiquement les plus simples). (L'autre partie de son œuvre -la partie essentielle- est de tenter de relier mathématique (au sens ci-dessus) et réalité, c'est-à-dire l'étude de la physique aristotélicienne (la phusis), la connaissance des idées immergées dans la matière selon Aristote).

Je ne peux m'empêcher de rapprocher les dernières lignes de SSM de celles de Pseudo Denys l'Aréopagite citées par PhG :

"... en écrivant ces pages j'ai acquis une conviction; au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire. La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'Homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une Théorie générale des modèles [sous-titre de SSM], qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine?"

Même vision prophétique ("Moïse" pour l'un, "ou en attente" pour l'autre). Mais visions inversées? : plutôt intérieure et endodermique pour Thom ("au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme")? plutôt extérieure et ectodermique pour Pseudo-Denys ("Celui qui est au-delà de tout")? et pour PhG ("un savoir d’origine ancestrale sinon éternel, extrahumain et au-dessus de l’humain")?

Thom :

"On sait que chez les animaux supérieurs, et en particulier les Vertébrés, l'embryon se présente initialement sous la forme d'une sphère creuse (blastula) ; en s'invaginant à l'intérieur d'elle-même par le processus de la gastrulation, cette blastula devient une structure triploblastique à trois feuillets : ectoderme-mésoderme-endoderme. L'ectoderme donnera essentiellement la peau (pour partie), les organes sensoriels et le système nerveux ; le mésoderme fournira les os, les muscles, le sang, le cœur, le système vasculaire et les organes d'excrétion. L'endoderme construira la muqueuse intestinale et diverses glandes digestives, comme le foie. À cette énumération quelque peu rhapsodique, la métaphore suivante apporte un sens : j'ai proposé d'identifier la structure triploblastique du Vertébré à la structure ternaire de la phrase transitive : sujet-verbe-objet, selon la correspondance : ectoderme = objet, mésoderme = verbe, endoderme = sujet."