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merci

Article lié : Salut au poète

Disciple égaré

  13/02/2021

Magnifique, merci ces belles lignes…!

De la métaphore à l'inconnaissance. 1

Article lié : Salut au poète

jc

  13/02/2021

En relisant le glossaire "Inconnaissance (vers le haut)" je trouve particulièrement bien adapté mon commentaire du 25/01/2021 "De Denys l'Aéropagite à René Thom" article lié "Que faire de tout cela ?".

De la métaphore à l'nconnaissance

Article lié : Salut au poète

jc

  12/02/2021

Wiki distingue l'analogie explicite, la comparaison, et l'analogie implicite, la métaphore. Pour Thom "toute science est métaphorique" , et science vient du latin scientia qui signifie connaissance. L'inconnaissance : une connaissance implicite, voire une co-naissance implicite (ce que suggère son rapport avec l'analogie) ? Le passage d'une connaissance implicite à une connaissance explicite étant un dévoilement, une apocalypse, la théorie thomienne des catastrophes, qui est une théorie de l'analogie, est selon moi un tel dévoilement (hélas difficilement accessible aux poètes…).

petit correctif

Article lié : Le programme de Monarc 1er, suite

julien Sardou

  12/02/2021

Belle mise en perspective.
Je constate cependant que la Suède n'a pas plus de morts du Covid pour 100.000 habitants que nous, selon santé public france:
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-morts-hospitalisations-age-malades-l-evolution-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-graphiques.html

glaçant

Article lié : L’hypothèse de l’anéantissement...

Disciple égaré

  09/02/2021

Glaçante analyse, malheureusement valable, à laquelle je n'ajouterai que deux idées: la capacité dans le 'bordel' intérieur des Etats de l'union, leurs gouverneurs, enfin certains, à être une force sans doute moins modératrice que contraignante ou limitatrice. Et puis deuxième idée, cette analyse de PhG donne à réfléchir sur le chemin parcouru en Europe quant à la notion d'autonomisation. Je suis frappé du chemin parcouru et du 'mainstreaming' du vocabulaire 'souverainiste' européen depuis 4 ans. Ce n'est plus seulement une lubie française, mais on voit bien que la Bruxelles officielle, les laboratoires d'idées les plus autorisés s'en sont emparés eux aussi; l'idée de travailler à une plus grande souveraineté ou autonomie européenne est désormais une évidence pour beaucoup plus de monde. C'est une politique souhaitée et mise en oeuvre par les autorités en place, type Borrell. Il faudrait sans doute s'entendre sur les mots, qui dépassent la réalité et même l'espoir qu'on peut en avoir. Mais il est observable que les amis américains n'ont pas encore complètement intériorisé le changement du regard des Européenns intervenu durant la présidence Trump.  Un changement de paradigme. Peut-être est-ce sans importance au regard de ce qui se joue, au regard des forces militaires en présence, mais on gagne toujours - en dignité au moins - à avoir les yeux ouverts. 

Guaido, guano, Guaino

Article lié : Biden & Navalny : un ReSet de quoi ?

Ivan-Ivan Chasseneuil

  03/02/2021

Guaido, non ? 

Je me suis demandé depuis quand l'ancien conseiller de Sarkozy avait ressuscité et pour quelle cause…

Mais bon, le guano, on comprend bien qu'il y ait une confusion lié à l'extrême fulgurance de votre plume. Bien trouvé.

Pouvoir sémiologique.1.0

Article lié : RapSit-USA2021 : Quête de liberté des États

jc

  03/02/2021

Après réflexion il me semble qu'il y a deux attitudes humaines possibles : celle des transcendantaux (dualistes?) qui considèrent qu'il y a des substances séparées de la matière; et celle des immanents (monistes?) qui pensent que, d'une certaine façon, nous renfermons en nous-mêmes notre propre principe. La position de PhG me semble claire alors que celle de Thom me paraît de prime abord plus ambigüe :

"C'est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles présentent l'apport immédiat le plus intéressant. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l'être vivant, ils dissolvent l'antinomie de l'âme et du corps en une entité géométrique unique." (SSM, 1972, conclusion)

"... au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire." (id)

"(...) le problème classique de l'opposition : « réalisme-idéalisme » ne se pose pas pour nous ; car on se place à un niveau (celui de l'image homomorphe du réel dans l'esprit) où cette distinction s'abolit."

La citation suivante (ES, 1988, p.245) règle-t-elle la question ? :
:
"En dépit de mon admiration pour Aristote, je reste platonicien en ce que je crois à l'existence séparée ("autonome") des entités mathématiques, étant entendu qu'il s'agit là d'une région ontologique différente de la "réalité usuelle" (matérielle) du monde perçu. (C'est le rôle du continu -de l'étendue- que d'assurer la transition entre ces deux régions."
 

Pouvoir sémiologique.1

Article lié : RapSit-USA2021 : Quête de liberté des États

jc

  02/02/2021

Le processus d'adhésion des gouvernés à un pouvoir des signes est du domaine de la psychologie (domaine sur lequel PhG insiste tant) donc(?) de l'irrationalité -l'inconscient…-, et a priori opposé à la rationalité des mathématiques (1) supposée par le citoyen basique.

Mais, dans l'introduction de "Psychanalyse qualitative" (préface de René Thom) Michèle Porte écrit :

"peut-on nier que la création en mathématiques pures soit une exploration et une explicitation partielle des processus psychiques ? Sinon, il paraît cohérent et évident, d'une façon intrinsèque, que les psychanalystes qui explorent ces mêmes processus par d'autres moyens en viennent à un dialogue avec les mathématiciens."

Les psychanalystes (certains au moins) théologiens (au sens d'Aristote) laïques, au même titre que les mathématiciens platoniciens (certains au moins)?


(1) Thom : "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal [platonicien], le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction. Car c'est dans l'intuition que réside l'ultima ratio de notre foi en la vérité d'un théorème -un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd'hui bien oubliée, l'objet d'une vision."

 

Pouvoir sémiologique

Article lié : RapSit-USA2021 : Quête de liberté des États

jc

  02/02/2021

PhG : "Ce qu’on constate ici (...) C’est là la marque de la profondeur abyssale de la crise des USA, qui est absolument et totalement une crise du modèle actuel des organisations politiques (avec la rupture complète citoyens-dirigeants), qui se déroulent donc à tous les niveaux…".

[Je radote…] Pour tenter de comprendre ce qu'il se passe actuellement il faut des modèles, et même des modèles dynamiques puisque tout bouge (et tout bouge vite). Si on se limite au pragmatisme et au positivisme -et les politiciens contemporains se vantent souvent de s'y cantonner- il n'y a, à mon avis, aucun espoir de dominer la situation; il faut faire des hypothèses métaphysiques, ce que fait Thom avec sa théorie des catastrophes, qui est à la fois un langage permettant de décrire la réalité du monde perçu et une méthode pour penser le monde d'un point de vue nouveau.

Thom s'intéresse à la stabilité des organisations politiques dans l'article de AL "Révolutions, catastrophes sociales?". Extrait :

"Par quel moyen les gouvernants peuvent-ils obtenir l'obéissance des gouvernés? Trois modes de persuasion peuvent être envisagés. D'abord la contrainte physique : violence, force des armes. Ensuite, la contrainte économique : le dominant peut disposer de moyens de production (terre, capitaux, outils, etc.) qu'il met à la disposition du dominé, à charge pour ce dernier de travailler pour lui. Enfin, le pouvoir des signes : le gouvernant peut obtenir l'adhésion du gouverné en excipant une formule (verbale ou écrite) qui a pouvoir de persuasion sur lui.
Ce dernier type de pouvoir -qu'on appellera dorénavant "pouvoir sémiologique"- semble a priori moins évident que les deux autres; et cependant, notre modèle va lui donner une importance prépondérante. Il importe donc d'établir qu'aucune société stable ne peut exister sans une certaine forme de pouvoir sémiologique.".

Dans la Tradition le pouvoir sémiologique est le domaine réservé de l'autorité spirituelle, domaine distinct de celui du pouvoir temporel et le dominant pour assurer la stabilité de ladite société (c'est en tout cas ce que j'ai retenu de "Autorité spirituelle et pouvoir temporel" de René Guénon). On est là dans le domaine de la théorétique qu'Aristote différencie en 1. mathématiques -au sens d'Aristote- (connaissance des substances abstraites de la matière; 2. physique -aristotélicienne- (connaissance des substances immergées dans la matière); 3. théologie  (connaissance des substances séparées de la matière).

Dans beaucoup des sociétés passées -et encore dans certaines sociétés actuelles- l'autorité spirituelle est détenu par les théologiens au sens traditionnel du mot. Mais la connaissance des substances séparées de la matière est typiquement celle que cherchent à acquérir les mathématiciens platoniciens. Thom, qui est à la fois un mathématicien aristotélicien, un mathématicien platonicien et un phusicien (il propose la première théorisation de la biologie depuis la Physique d'Aristote (cf. ES, sous-titré Physique aristotélicienne et théorie des catastrophes), écrit dans un article -que je n'ai pas lu- intitulé "Infini opératoire et réalité physique" : "Selon beaucoup de philosophies, Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu."

On disait jadis (et encore maintenant?) que les voies du Seigneur sont impénétrables.

Pour redescendre sur terre je pense que les constitutions des démocraties modernes risquent fort de ne pas résister à l'effondrement qui s'annonce. En particulier la constitution de notre Vème république, critiquée dès 1958 par ses opposants -en particulier François Mitterrand (qui s'y est fort bien adapté ultérieurement) comme permettant l'instauration d'un coup d'état permanent, et dont le quinquennat de E. Macron montre que l'application de cette constitution à la lettre, hors de son esprit gaullien, permet effectivement le coup d'état permanent. Je pense que Thom aurait jugé sévèrement ces constitutions (mais je ne sais pas s'il a émis une opinion -en privé ou en public- à ce sujet).
 

Fin de l'âge de fer

Article lié : Guénon-sur-Potomac

jc

  30/01/2021

Si la dislocation des USA semble proche, cela ne signifie pas pour autant, selon moi, la fin du Kali Yuga, de l'âge de fer. Car pour moi le changement de Manvantara nécessite un changement de paradigme, un changement de vision du monde, qui éradiquera la vision catastrophique -au sens usuel du terme- qui a pris naissance à la Renaissance(!) scientifiquement avec Newton annonciateur du matérialisme mécanique du XIXème siècle (qui a cours de plus belle actuellement en se virtualisant).

Il y a eu deux siècles avant le changement de paradigme scientifique et la révolution industrielle. L'accélération du temps (Guénon…) fait qu'il est raisonnable de penser que le changement sociétal sera cette fois plus rapide.

Je suis convaincu que l'œuvre de Thom contient les clefs du changement de paradigme mécanisme->vitalisme qui donnera accès à une nouvelle civilisation. Mais Thom dit à la fin d'une vidéo-testament (1): "Je pense que dans une large mesure, j'ai fondé la biologie théorique(2). (...) Quand j'ai écrit SSM je pensais avoir un demi-siècle d'avance sur la biologie de mon temps. Je crois que j'étais encore optimiste."

Ça laisse à une techno-dictature "à la chinoise" le temps de s'installer avant que ne s'instaure un nouveau Satya Yuga, un nouvel âge d'or qui scellera l'effondrement de ce système techno-politique orwellien (3).


(1) René Thom et Émile Noël : "La théorie des catastrophes". (disponible sur la toile).
(2) À la fin des années 1960.
(3) PhG : "Nous avons cité l’intervention de l’officiel chinois avec une intention à l’esprit, ne doutant pas un instant de la sincérité de son propos, et de la véracité de sa propre conviction, dans l’exposé qu’il fit des intentions de la Chine, de l’Asie, et de l’antique sagesse de cette partie du monde. Nous reconnaissons d’autant plus tout cela que nous pouvons dire notre conviction que l’intervenant se trompait, qu’il se trompe en croyant qu’un modèle de civilisation asiatique rénové s’imposera rapidement, à côté du modèle occidentaliste, éventuellement pour le concurrencer et le remplacer."
(https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-humaine-1)

Effondrement en 2023 ?

Article lié : Guénon-sur-Potomac

jc

  30/01/2021

Dans un article repointé sur ce site (1) François Roddier a proposé 2023.

(1) https://www.dedefensa.org/article/lobservation-inlassable-de-notre-effondrement

Sexuation

Article lié : L'asile du transgenrisme triomphant

jc

  30/01/2021

En refeuilletant "Le mythe de la virilité" -pour moi passionnant- écrit par la philosophe Olivia Gazalé (en réponse au "Le premier sexe" d'Éric Zemmour -pour moi très quelconque-) pour retrouver une citation d'Aristote à propos des femmes (1) je suis tombé sur l'étymologie de "sexuation" (p.34) où j'apprends que sexus étant dérivé de sectus, section, séparation. La sexuation est donc bien pensée comme une séparation. Acte fondateur masculin s'il en est, selon la mythologie grecque (et sans doute d'autres), conforté par la science moderne puisque le sexe de l'enfant est actuellement déterminé par le choix X ou Y lors de la différenciation du chromosome mâle indifférencié X&Y (2).

En reparcourant les pages 68 à 75 où sont exposées les idées d'Aristote concernant la procréation je n'ai pu m'empêcher de penser en permanence à la citation suivante de "La Grâce" (fin du tome II et tome III.1): "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive [féminine pour Aristote] et la volonté créatrice [masculine pour Aristote]".


(1) Aristote (Les politiques) : "Un modeste silence est l'honneur de la femme" (p.68). En écho à la citation du commentateur Yvan-Yvan Chasseneuil.
(2) Cf. la fin de l'appendice de l'article (AL) "Les mathématiques modernes…" où Thom propose un modèle dynamique des mixtes (considérés par Platon dans "Le sophiste").
 

Sans commentaire

Article lié : Le masque du jusqu’auboutisme

Ivan-Ivan Chasseneuil

  29/01/2021

Aristote :

« le choix préférentiel est un intellect désirant ou un désir raisonnant, et le principe qui est de cette sorte est un homme »

Du respect des constitutions, des lois, décrets et ordonnances

Article lié : RapSit-USA2021 : du Dictateur au Texit

Jean-claude Archer

  29/01/2021

PhG : "... le gouvernement par décret, hors de tout contrôle démocratique, notamment de la représentation législative." ; "...‘confédération’ des États qui, eux, respectent la Constitution, au contraire des quatre États (Géorgie, Michigan, Pennsylvanie, Wisconsin)".

Les civilisations naissent, vivent et meurent, les constitutions aussi ; la constitution américaine a été l'une des premières (la première?) des constitutions des démocraties modernes; au moment où la civilisation occidentale née à Athènes s'écroule, il faut s'attendre à l'effondrement de "nos" constitutions.

Il y a dans les constitutions, les lois et autres décrets et ordonnances une rigidité principielle qui fait qu'il ne peut qu'en être ainsi, sauf à penser que celles édictées le sont pour l'éternité (1). Les physiciens modernes démiurges sont conscients de ce problème, qui remplacent de temps à autre une loi rigide par une autre loi -également rigide- qui la généralise (de Newton à Einstein, etc.). Thom met en garde les physiciens : "La physique moderne a sacrifié la stabilité structurelle à la stabilité; je veux croire qu'elle n'aura pas à se repentir de ce choix.".

Les politiciens font face aux mêmes problèmes que les physiciens, mais la politique étant une science humaine, une science molle, ils savent bien, eux, qu'il faut une rédaction assez floue qui laisse la place à l'interprétation, à l'herméneutique.

Du point de vue dynamique de René Thom ou même seulement du prigoginien François Roddier (2) les constitutions des démocraties modernes apparaissent comme des photos statiques de la dynamique constituante prises à l'instant initial. Mais faute de connaître les dynamiques d'évolution, ces constitutions doivent, comme les lois physiques, être de temps à autres amendées, voire être réécrites : il faut de temps à autre changer de modèle sociétal.
C'est là que la lecture de l'œuvre de Thom pourrait être précieuse (3).

De ces points de vue dynamiques de Thom et/ou de Roddier ou du point de vue du simple bon sens on voit aujourd'hui dans toute son horreur ce que donne l'application à la lettre -et au-delà de la lettre- de la constitution de la Vème république conçue (4) dans l'esprit gaullien. Par exemples son article 2 : "son principe [de la république] est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", bafoué actuellement tous les jours par l'amendement chiraquien du principe de précaution -qui autorise le gouvernement par les experts- inscrit en préambule à la constitution" ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004" ; et son article 3 "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum" dont le "et" n'a, à ma connaissance, jamais été interprété par le conseil constitutionnel.

La collusion entre les mondialistes pour un Green New Deal prêt depuis longtemps dans les cartons des mondialistes, empêchée pendant quatre ans par la parenthèse Donald Trump, va se traduire, j'en ai bien peur, par un déferlement de décrets et d'ordonnances "éco-logiques" présentés aux peuples comme nécessaires à la survie de l'espèce humaine, alors qu'ils seront AVANT TOUT nécessaires à la survie du Système (5).


(1) C'est bien entendu le message des rédacteurs au "peuple" chargé de les plébisciter.
(2) Cf. le billet 120 de son blog qui, il me semble, résume les idées "morphogénétiques" du prigoginien François Roddier.
(3) SSM est sous-titré "Essai d'une théorie générale des modèles" et ma citation favorite est : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés".
(4) Je ne connais pas la constitution américaine.
(5) PhG écrit -je ne retrouve plus où- que le réchauffement climatique n'est pas essentiellement dû à l'activité humaine (comme on nous le serine en boucle) mais à l'activité du Système. Je suis tout-à-fait d'accord avec ça.
 

Il y a un fantôme dans la Barak

Article lié : RapSit-USA2021 : du Dictateur au Texit

Luc Meystre

  29/01/2021

Il est sans doute possible qu'Obama ait quelques moyens d'influer sur les mesures prises (enfin, signées…) par Biden, et qu'il aprécie beaucoup ce type de posture, mais c'est quand même un peu ballot, non ? Avoir été président pendant huit ans en renonçant d'emblée à toute politique tant soit peu audacieuse sur les plans social et politique, avoir trahi d'entrée de jeu ses idéaux "de gauche" et ses supporters du même bord par la même occasion, s'être inlassablement montré à peu près exactement sur la même ligne que Bush, et puis tout soudain s'évertuer à faire rentrer par la fenêtre et triompher clandestinement, des années plus tard, le "caractère révolutionnaire de certaines conceptions d’Obama, exprimées dans sa jeunesse d’activiste social, et dont il jugerait que l’occasion est bonne de les faire avancer" - après donc les avoir copieusement piétinées ?
L'hypothèse est "coûteuse", comme l'on disait jadis.