waccsa
03/05/2011
Les réactions de JP Basquiat sont fascinantes (it’s not personal, of course) : même si nous sommes certainement tous infectés à un certain degré par cet idéal (tous…), les plus savants porteurs de “l’idéal de puissance” semblent bien les plus vulnérables face au système de la communication.
On peut remarquer au passage que Petraeus n’aura pas tardé pour imprimer sa marque, avec son art de la communication, comme annoncé par dedefensa (http://www.dedefensa.org/article-avec_petraeus_une_cia_regionalisee_anti-pakistan__30_04_2011.html) : la “presse-pravda”, Figaro en tête, bruisse déjà de la “félonie” du Pakistan lors de la traque du Vilain aka Joker.
En guise d’apothéose pour notre “civilisation”, aurons-nous donc droit à un dernier “déchaînement de matière” nucléaire quelque part entre Fukushima (GE) et Islamabad… ?
Mais ne désespérons pas de nos 58 réacteurs-producteur- de-plutonium-militaire-pompes-à-fric gaullistes, ou de notre stock de munitions à uranium appauvri à utiliser avant date de péremption (ne soyons pas modestes, notre CMI en certes plus réduit que l’original mais est volontaire : but it’s strictly business).
Stephane Eybert
03/05/2011
Pourquoi on a jamais entendu parler du dinar or ?
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=24542
Je viens personelement de découvrir cela.
Stephane Eybert
03/05/2011
Arrou Mia
03/05/2011
l’immense maison qui abritait dans ce quartier huppé la famille de l’enfin trouvé-aussitôt écrabouillé et jeté par-dessus bord ne disposait pas de communication internet ni de téléphone, c’est ce qui aurait attiré l’attention (de l’ISI?)
avec quoi pouvait-il diriger l’immense réseau qui menaçait d’effondrement terroriste l’ensemble du monde? des pigeons voyageurs?
tout à fait de la même veine que les passeports des terroristes du 11 09 2001 qu’ ils ont pris soin de jeter depuis un hublot avant que ne s’écrasent leurs avions sur les deux tours. Lesquels ont été retrouvés dans la soirée même intacts dans les décombres et sous la pluie de poussière, intacts, juste pour qu’on puisse les identifier.
Normal de fêter des résultats aussi frelatés: les dés pipés, l’arbitre éborgné mais volontaire pour exercer la tromperie, l’équipe battue consentante.
mais la joie est grande dans la communion, y a plus que celle-là pour exulter et exalter le ‘nationalisme’.
Arrou Mia
03/05/2011
Les assassinats ciblés ne sont pas une nouvelle spécialité inventée par les US, c’est un geste, élevé au rang de la haute moralité politique conceptualisée, de la plus grande banalité chez les Israéliens.
Voir les récents assassinats de Mabhouh à Dubai et de Imad Moughnieh.
Terrorisme ?
Jean-Paul Baquiast
03/05/2011
L’hypothèse de Spengler que vous relatez est passionnante. Affaire à suivre
Jean-Paul Baquiast
03/05/2011
Ne confondons pas tout. Je pense que des gens comme Ben Laden, Ghadafi et bien d’autres chefs qui décident délibérément de tuer aveuglement des civils, en dehors de toute guerre classique, méritent parfaitement d’être détruits physiquement. Le même traitement ne serait pas admissible à l’égard d’un chef d’Etat “normal”, comme Medvedev, le président chinois, ou même Amadinejhab (jamais su orthographier son nom) - quels que soient leurs “crimes”.
justin gregoire Dubois
03/05/2011
Si vraiment Ben Laden a été tué , des centaines de milliers de gens ont été tués avant de l’atteindre. Tuer Ben Laden est peut être une victoire mais c’est surtout une défaite de la morale et le fait que fait que des milliers d’Etats Uniens se réjouissent est le signe d’un profond déclin moral de L’Amérique.
Si Ben Laden n’a pas été tué et qu’il s’agit d’une manipulation, le fait que le peuple Etats Unien ait besoin d’un assassinat virtuel pour se remonter le moral est aussi le signe d’un profond déclin moral de l’Amérique
En réalité, il n’ y a rien rien de réjouissant dans la mort vraie ou fausse de Ben Laden, mis à part le déclin de l’Amérique que cet évènement annonce !
Francis Lambert
03/05/2011
L’enchaînement crise sociales-crise politiques US pour les dix ans à venir - Extrait GEAB N°47 (15 septembre 2010)
Dès Novembre 2010, les élections vont permettre de commencer à mesurer l’ampleur du changement en cours. Pour notre équipe il se traduira par deux phénomènes en interaction directe : la paralysie du pouvoir fédéral en ce qui concerne l’économie et le social et une fixation croissante du débat sur les déficits du pays.
Cest une situation dangereuse car elle va à la fois exacerber la prise de conscience d’un problème immense trop longtemps ignoré (la question des déficits) tout en empêchant la moindre action significative pour le résoudre (paralysie institutionnelle).
... derrière l’enjeu des déficits américains se cache en fait le maintien ou le remplacement des groupes qui contrôlent le système politique US : les ménages les plus riches et le complexe militaro-industriel, associés à leurs intermédiaires financiers, les banques, sont en effet au cur des déficits gigantesques accumulés par les Etats-Unis. Les premiers ne payent pratiquement plus d’impôts, les seconds se « payent » des guerres à volonté et une armée surdimensionnée, et les troisièmes gèrent tout cela et profitent des déficits qui génèrent une manne d’activités financières de toutes sortes. (...)
l’évolution la plus probable, selon notre équipe, se fera en direction d’une succession de crises sociales et politiques au cours de la décennie à venir.
La crise, sa durée et sa nature systémique empêchent les actuels groupes dirigeants de pouvoir continuer à exercer leur pouvoir comme par le passé, mais les groupes qui veulent changer le système politique américain ne possèdent pas les moyens de forcer le changement. C’est donc une situation de déséquilibres qui va l’emporter se traduisant par la montée inexorable d’un chômage de masse, « structurel » comme disent les économistes, imposant soit la mise en place d’une couverture sociale de base élargie, soit un fort accroissement des forces de sécurité internes du pays (pour protéger les groupes dirigeants).
Cette population « laissée pour compte » alimentera de façon croissante les « croisades » sociales, ou religieuses ou politiques (et sécessionnistes) que commencent à lancer les démagogues et aspirants leaders politiques en tout genre. (...)
Et cela va bien entendu accroître considérablement leur « risque-pays » et les incertitudes sur leur croissance, leur fiscalité, leur attractivité, leur capacité à honorer leur dette,
Francis Lambert
03/05/2011
Le rapport de la commission américaine du Congrès américain, en janvier 2011, puis le rapport Levin-Coburn, du Sénat américain, du 14 avril dernier, viennent de lever le voile sur la réalité du désastre. (...)
la crise des subprimes fut une vaste fraude criminelle dans laquelle une bonne partie des acteurs de Wall Street ont trempé à des degrés divers. C’est aujourd’hui une évidence. (...)
Les causes de cette crise sont aujourd’hui bien connues par les enquêtes du FBI: la dérégulation a permis de véritables vagues de pillage, parfois par les mafias, comme celle de La Nouvelle-Orléans, parfois par de simples dirigeants de ces mêmes caisses d’épargne, appâtés par les nouvelles facilités. Comme le dit Mme Parisot, «quand il n’y a plus de gendarme, il est certain qu’il y a des voleurs».
Tout l’intérêt du livre de Jean-François Gayraud est d’échapper à la radicalité partisane.
Juriste, commissaire divisionnaire, l’auteur est membre du nouveau Conseil supérieur de la recherche stratégique (CSFRS) et l’un de nos meilleurs connaisseurs du crime organisé. Aussi ses conclusions font froid dans le dos.
2011-04-28 La face cachée du krach , Jean-François Gayraud
Extraits de l’article de Jacques de Saint Victor
http://www.lefigaro.fr/livres/2011/04/28/03005-20110428ARTFIG00603-la-face-cachee-du-krach.php
NB : “Bernard Madoff rejoint ainsi, une fois n’est pas coutume, la ligne de défense de ses quelque 16.000 victimes… Irving Picard, le mandataire désigné pour les représenter, a en effet porté plainte le 2 décembre contre JPMorgan, accusant la banque d’avoir été “entièrement complice” en choisissant “sciemment”, comme d’autres établissements financiers, “de détourner les yeux” sur les placements proposés par Madoff. Par ailleurs, lors de cet entretien, Bernard Madoff a fait son mea culpa et a estimé que rien ne pourrait excuser ses crimes.” http://www.boursier.com/actualites/economie/bernard-madoff-estime-que-les-banques-ont-ete-ses-complices-6919.html
pierre
03/05/2011
03/05/2011 Cest donc une photo truquée qui aura servi dillustration à lannonce de lassassinat dOussama Ben Laden. Une photo dautant plus symbolique quelle montrait un visage souriant mais sans yeux, visage de gargouille semblant nous dire aussi bien lultime grimace dune créature damnée que léternel aveuglement de son assassin.
Ce dernier pied de nez de lHistoire est ainsi venu admirablement ponctuer une trajectoire absolument mensongère, incarnant moins la représentation manichéenne du mal absolu tel que rêvé par la narrative occidentale, quune immense supercherie, une sublime et permanente manipulation au service de cette narrative justement.
La légende Al-Qaïda
Sans nous épuiser à relever limprobabilité, si ce nest limpossibilité que les attentats du 11 Septembre aient pu être luvre de jihadistes structurellement confinés dans des boucheries bricolées à la voiture piégée, rappelons simplement que lévènement a très opportunément donné le coup denvoi dune série de guerres occidentales prévues bien en amont par les états-majors étasuniens, comme nous le savons aujourdhui.
Avec 9/11, Ben Laden a ainsi définitivement pris possession du petit Oussama, condamné dès lors à vivre dans un costume bien trop grand pour lui. Dix ans durant, le fantôme de Ben Laden a donc régné, dans la narrative occidentale, à la tête de la légende Al-Qaïda, nébuleuse incernable, véritable label fourre-tout si pratique à la fois pour les «unes» de la presse-Pravda, et pour les conférences de presse des speakerines dun «monde libre» enfin engagées dans le combat final, eschatologique, à travers lequel elles pouvaient simaginer quelque grandeur dâme et de propos dans un grandiloquent foutoire messianique ou orwelien, cest selon, et censé durer jusquà la victoire finale, c’est-à-dire indéfiniment.
Notons au passage quen dix ans, on a péniblement attribué des milliers de victimes à al-Qaïda dont le label a recouvert à peu près tous les attentats perpétrés à travers le monde, pour quelque raison que ce soit, selon la lecture occidentale des événements. Et que dans le même temps, la guerre sainte contre le terrorisme, elle, a déjà fait plus dun million et demi de victimes civiles en Irak, et coûté la vie à des dizaines de milliers dAfghans, selon un décompte provisoire. Mais comparaison nest pas raison, passons.
Toute la chienlit de la terre aux commandes
Depuis dix ans, lHistoire du monde est devenu déchaînement permanent de la matière, livrée quelle a été aux chiens de guerre, aux industriels de larmement et du technologisme, aux prédateurs des multinationales de la «reconstruction», aux pétroliers, aux spéculateurs bref, à toute la chianlit de la terre qui gouverne nos destinées en tant de crise, c’est-à-dire quand les politiciens croient leur heure enfin venue et se rêvent des destins extraordinaires.
Mais revenons au cur du sujet, la mort du fantôme de Ben Laden. Car cest bien de la mort de son fantôme quil sagit, puisque de preuve de la chose il ny en a pour linstant aucune, et quil ny en aura jamais dirréfutables.
Une bien étrange pudeur
Car comme nous lavons appris, le corps de lennemi public numéro un a été «immergé» moins de vingt-quatre heures après son assassinat, dans une précipitation pour le moins suspecte. Il ne fallait pas de lieu de pèlerinage nous dit-on. Soit, on nen est plus là. Sauf quon a vraiment du mal à se convaincre de la réalité dune telle pudeur à lissue dune telle traque, et face aux attentes écrasantes des familles des trois milles victimes du WTC. A plus forte raison de la part de Services US qui nous avaient habitués aux pires exhibitions, par exemple en fouillant sur CNN la bouche dun Saddam Hussein hirsute lors de sa capture, où en disséquant les cadavres de ses deux fils onze jours durant avant de les rendre à leur famille. Pudeur bien étrange donc, convenons-en. Et quun obscur laboratoire de Langley nous confirme dans trois jours quil sagissait bien du cadavre dOBL ny changera rien, ne serait-ce que parce que le prélèvement dADN en question aurait pu être fait il y a dix ans.
Pour accréditer lhistoire, la presse-Pravda sest toutefois vue remettre une photo extraordinaire. Un véritable copier-coller dune scène phare dun vieux block buster hollywoodien, Patriot games, où lon voit Harrisson Ford assister en direct, dans la fameuse «situation room», au nettoyage dun camp libyen supposé abriter des terroristes de lIRA. Sauf que là, cest toute léquipe dObama qui est sensée assister en direct à lassassinat dOBL. Un must see de la Com made in Hollywood-Potomac indeed
Réalité sans importance
De la bouillie pour les chats que tout ceci. Donc de deux choses lune. Ou tout cela nest quune pantalonnade de plus pour permettre cette fois à un Obama en campagne électorale de nous jouer sa propre version de «mission accomplie», et sortir enfin du coûteux bourbier afghan que les finances US en banqueroute ne peuvent plus supporter. Ou alors, cest effectivement OBL qui a été occis par la grâce du hasard et, surtout, celle des Séoudiens et des Pakistanais qui auraient finalement décidé de livrer le bonhomme dans un grand marchandage lié au printemps arabe. OBL en victime collatérale du printemps arabe en quelque sorte.
Mais quoi quil en soit, tout cela sent le rance et na au final aucune importance. Car Oussama est mort lui aussi le 11 Septembre 2001, écrasé sous le poids du crime et du rôle quon lui a attribué.
Ce qui a survécu au lendemain de cet évènement, Ben Laden donc, naura été quun personnage de fiction, une créature virtuelle au service de la narrative dune guerre éternelle voulue par un Système américaniste emporté par la dynamique hystérique de sa propre désintégration.
Aujourdhui, on a donc tué le fantôme de Ben Laden.
Soit.
Reste que la photo truquée qui a accompagné cette annonce aura tout dit de la substance réelle de ce non-évènement.
Jean-Claude HENRY
02/05/2011
Les forces spéciales américaines ont pris d’assaut le repaire de Ben Laden au Pakistan (sans subir la moindre perte!), d’après la presse “officielle”. Il est néanmoins permis d’avoir un léger doute au sujet de cet exploit. Passons sur le fait que ce serait bien la première fois qu’un raid américain ne cause aucune victime civile. Mais tout le monde peut faire des erreurs.
Le vrai problème, c’est que pour que cette action glorieuse ait pu se dérouler, il aurait fallu que Ben Laden, ait été encore en vie, ce qui semble très peu probable. En effet, cet homme de 44 ans en 2001, était gravement insuffisant rénal, puisqu’il devait subir des dialyse rénales. La dernière dialyse authentifiée s’est déroulée en août 2001, dans le service de néphrologie de l’hôpital militaire américain de Doha, où d’ailleurs l’ambassadeur des USA était aimablement venu lui rendre visite !
La survie actuarielle des insuffisants rénaux dialysés est nettement inférieure à celle de la population non dialysée et cela en raison des multiples complications qui peuvent intervenir. Une survie de 10 ans sous dialyse n’est atteinte que dans 60 à 65 % des cas des patients appartenant au groupe 1 de Wright, sujets jeunes et sans le moindre facteur de co-morbidité, c’est-à-dire, la situation la plus favorable. La cause de l’insuffisance rénale de Ben Laden n’étant pas connue, tout au moins par la presse qui ne s’est jamais intéressée à sa situation sanitaire, il faut retenir ce score de Wright qui est l’hypothèse la plus favorable à une survie prolongée, mais à condition que le patient soit suivi dans des conditions normales.
Dans le groupe 2 de Wright, la survie à 10 ans tombe à environ 30 % et elle est quasiment nulle pour le groupe 3. En outre, comment les inévitables complications liées à la maladie et au traitement ont-elles pu être prises en charge chez un homme en fuite ?
S’il a survécu jusqu’à ces derniers jours, il devait être non seulement dialysé, mais également suivi de près pour toutes ces complications. Ceci est tout à fait incompatible avec la narrative.
C’est bien le fantôme de Ben Laden qui vient de mourir.
En outre, il aurait fallu 10 ans à la CIA pour localiser un dialysé ? Quelle bande d’amateurs !
Jack v.
02/05/2011
Stephane Eybert
02/05/2011
du le
Vous qui avez d’habitude une si belle prose, que vous arrive t’il ?
Ce texte n’est pas vraiment de “vous”.
Soufiane T.
02/05/2011
Déjà, bien entendu en dehors de la presse neocon-technocrate, on remarque que l’image de Ben Laden mort n’est que le résultat d’un habile photoshoppage.
L’administration US, en sortant ce Joker, montre qu’elle est réellement dans une situation d’urgence et que l’abandon de leur carte maîtresse est devenu un prix acceptable face à la vague qui s’annonce. Nous sommes dans un monde où Ben Laden peut être tué pour être ensuite ressuscité, et encore tué. C’est la preuve que la “Justice” ne consiste pas en la peine elle-même, mais dans le soulèvement du cadavre et son exhibition à la foule.
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