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Psychiatrie économique et géopolitique...

Article lié : Les somnambules de l’apocalypse

Jack v.

  28/04/2011

Le bulletin du GEAB du 15 avril 2011 parvient à des conclusions assez semblables à ce qu’on peut lire sur ce site. On y retrouve notamment des références à la “folie” qui semble s’être emparée du système.

“Les chiffres peuvent donner le tournis : « 6.000 milliards de coupes budgétaires sur dix ans », dit le Républicain Ryan, « 4.000 milliards en douze ans » réplique le déjà-candidat pour 2012 Barack Obama, « tout cela est loin de suffire » renchérit l’une des références des Tea Parties, Ron Paul. Et de toute façon, sanctionne le FMI, « les Etats-Unis ne sont pas crédibles quand ils parlent de réduire leurs déficits ». Cette remarque inhabituellement brutale du FMI, traditionnellement très prudent dans ses critiques concernant les Etats-Unis, est en tous cas particulièrement justifiée au regard du psychodrame qui, pour une poignée de dizaines de milliards de Dollars, a failli faire fermer l’état fédéral faute d’accord entre les deux grands partis. Un scénario qui va d’ailleurs se reproduire prochainement à propos du plafond d’endettement fédéral.

Le FMI ne fait donc qu’exprimer une opinion largement partagée par les créanciers des Etats-Unis : si pour quelques dizaines de milliards USD de réduction des déficits, le système politique américain atteint un tel degré de paralysie, que va-t-il se passer quand dans les mois à venir vont s’imposer des réductions de plusieurs centaines de milliards USD par an ? La guerre civile ?
...
“Le contexte n’est donc plus à la simple paralysie mais bien à une confrontation tous azimuts entre deux visions de l’avenir du pays. Plus la date des prochaines élections présidentielles va s’approcher (Novembre 2012), plus la confrontation entre les deux camps va s’intensifier et se dérouler au mépris de toute règle de bonne conduite, y compris pour sauvegarder l’intérêt général du pays : « Les dieux rendent fous ceux qu’ils veulent perdre » dit Ulysse dans l’Odyssée. La scène politique washingtonienne va de plus en plus ressembler à un hôpital psychiatrique dans les mois à venir, rendant de plus en plus probable « la décision aberrante ».”
Source : leap2020

Déjà Bush père...

Article lié : Les somnambules de l’apocalypse

Jack v.

  27/04/2011

La crise de somnambulisme a commencé il y a bientôt une vingtaine d’années par un refus de la réalité et la revendication par les US de conserver un statut définitif de nation privilégiée puisque George Bush déclarait déjà en 1992
« le mode de vie des Américains n’est pas négociable ».

Hors du système point de salut

Article lié : Ron Paul, 2012 & le Système

Fabrice

  27/04/2011

J’avais effectivement eu la même lecture du commentaire de ce personnage sur Ron Paul.

Si j’avais pour ma part un commentaire à faire sur Ron Paul c’est que son obstination malgré la mauvaise foi du système m’impressionne. D’autres auraient abandonné et choisi d’oeuvrer complètement hors du système.
Réussir à garder toute son “honnêteté” quand on est constamment entouré par le système ne doit pas être facile tous les jours.

D'un frédéric Lordon en verve

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

GEO

  27/04/2011

Les deux gros cochons
mardi 26 avril 2011, par Frédéric Lordon

http://blog.mondediplo.net/2011-04-26-Les-deux-gros-cochons

Ainsi donc il va falloir envisager d’agrandir la porcherie… Car deux fameux gorets tapent du groin à la porte.

Au commencement, ils étaient trois petits – les cochons. Grèce, Portugal, Espagne. Et comme il fallait un « I » (pour bien faire PIGS), on eut d’abord l’idée de l’Italie – puisque les crottés sont nécessairement les Méditerranéens. Sauf que ce fut l’Irlande. Et la théorie financière des types et des climats connut un premier accident. La pauvre se prépare des lendemains scientifiques difficiles. Car voici que les Etats-Unis – et bientôt sans doute le Royaume-Uni – commencent à faire parler d’eux. Evénement dans le landerneau des marchés, Standard & Poor’s, le 18 avril, a confirmé le triple-A de la dette souveraine étasunienne, mais en la plaçant sous surveillance négative (outlook negative), avec probabilité d’un tiers d’une dégradation ferme à horizon de deux ans. Se peut-il que la race des seigneurs finisse se roulant dans le purin et poussant grognements ?...

Comme par un effet d’habitat préféré, la finance, culturellement anglo-saxonne, a toujours eu un faible pour ses appartenances. Seule en tout cas une sorte de privilège d’anglo-saxonnité parvenait à rendre compte de certaines distorsions du jugement financier, comme par exemple celle qui cloue le Portugal et l’Espagne au pilori quand la situation objective du Royaume-Uni et des Etats-Unis n’est pas beaucoup plus reluisante (si elle n’est pas plus mauvaise). Les Etats-Unis ont des déficits et des dettes plus dégradés que le Portugal ; l’Espagne, qui est le « meilleur » des quatre (sur la base de ces deux ratios), fait mieux que le Royaume-Uni. Seule la croissance met les Anglo-saxons en position avantageuse, et pour cause : les Britanniques, hors de l’UEM (Union économique et monétaire), ont fortement dévalué la livre (presque 30% contre l’euro), quant aux Etats-Unis, en général grands pourvoyeurs d’anathèmes théorico-idéologiques mais à l’usage des autres, eux n’ont pas eu la bêtise de se mettre sur le dos l’invraisemblable carcan des Européens et mènent depuis trois ans une politique économique puissamment expansive avec déficits à gogo et monétisation à peine dissimulée (quoique encore recouverte de l’aimable euphémisme de Quantitative Easing…)

(......)

une bonne stratégie intertemporelle, en politique économique comme en n’importe quelle autre matière, est une affaire de patience, c’est-à-dire de tolérance à des inconvénients transitoires. Or, si l’on autorise cette aimable litote, la patience n’est pas le fort des marchés à qui la propriété de liquidité a donné l’habitude des ajustements instantanés et de la satisfaction immédiate du désir patrimonial. Avec parfois l’ombre d’un doute, tel qu’il se manifeste dans les invraisemblables revirements par lesquels les marchés en viennent à reprocher aux gouvernements les effets de ce qu’ils les ont forcés à appliquer… Pour l’heure en tout cas, la finance, dont les agences sont en quelque sorte la voix, a pris son parti – on sait lequel il est. Or cette prise de parti, loin d’être la seule expression d’une opinion comme feignent de le croire les agences (qui s’abritent systématiquement derrière le premier amendement (freedom of speech) de la Constitution étasunienne pour ne jamais encourir la moindre conséquence des inénarrables boulettes qu’elles commettent à répétition), cette prise de parti, donc, est un acte d’immixtion politique qui ne prend même plus la peine de se cacher.

Sous ce rapport, la lecture de la note de Standard & Poor’s est des plus édifiantes [11]. Il y est presque exclusivement question des péripéties parlementaires qui voient s’affronter le plan Obama et le plan Ryan… l’un et l’autre bien d’accord sur l’objectif d’une réduction de déficit cumulé de 4 trillions de dollars à horizon de dix ans, mais toujours divergents quant aux moyens d’y parvenir. Et la note entière n’est qu’une grande exhortation à sortir de ces stériles querelles pour enfin « régler le problème » raison revenue et tous enfantillages mis à part. Voilà donc finalement quel était l’objectif de Standard : peser directement sur le processus politique et, par un coup de cymbales, mettre un terme aux tergiversations et forcer l’accord bipartisan – puisque les Etats-Unis sont en situation de cohabitation.

La palabre parlementaire, ses longueurs, ses atermoiements, tout ça énerve la finance. La démocratie est dispensable puisqu’on sait déjà très bien ce qu’il faut faire – il n’y a qu’à le faire ! Des épisodes tels que celui du 18 avril, mais on en trouverait centaines d’équivalents, ont au moins le mérite de faire percevoir distinctement à quel degré intense la finance fait de la politique : elle se pose en tiers intrus au contrat social, y impose ses réquisits au point d’évincer ceux du peuple, pour finir à la limite par s’ériger en corps politique de substitution – comme en témoignent assez les politiques publiques désormais implicitement ou explicitement (la réforme des retraites !) agencées pour son seul bon plaisir (« conserver à la France son AAA… ») On aurait grand tort de voir là une regrettable mais réversible dérive de la finance – on se demande d’ailleurs what on earth pourrait la convaincre de renoncer aux formidables conquêtes que lui a permis un rapport de force (structurellement armé) ultra-favorable. Sauf miraculeux accès de sainteté, on n’a jamais vu groupe de puissance abandonner de lui-même ses ressources de pouvoir. Le plus caractéristique dans le cas présent tient à l’objectif de l’accord bipartisan poursuivi par les agences, objectif de l’extinction du dissensus politique (trop générateur d’instabilité), de la cessation du conflit des opinions (toujours susceptible de faire renaître des idées indésirables), bref de la négation même de la démocratie en tant qu’elle est essentiellement controversée… et par là source d’incertitude. L’idéal de la finance est unanimitaire : que le peuple se range comme un seul homme ! – derrière les « bonnes » idées bien sûr.

(.....)

Ukraine 9 nouveaux réacteurs nucléaires après Tchernobyl.

Article lié : Fukushima, révélateur d'une crise institutionnelle majeure

Francis Lambert

  27/04/2011

Comme pour les banques, la catastrophe nucléaire est LA politique Nationale.

Article lié : Fukushima, révélateur d'une crise institutionnelle majeure

Francis Lambert

  27/04/2011

La loi du 30 octobre 1968 publiée au Journal officiel de la République française est fort instructive. On y lit : “Le montant maximum de la responsabilité de l’exploitant nucléaire est fixé à 50 millions de francs pour un même accident. Au-delà du montant de la responsabilité de l’exploitant, les victimes sont indemnisées par l’Etat.”

Tchernobyl ... 161 milliards d’euros ... entre 1986 et 2015
Fukushima ... de l’ordre de 8,4 milliards d’euros

Il s’agit d’une subvention cachée extrêmement importante en faveur de cette énergie.

Les sociétés privées recherchent le profit, quitte à abaisser les normes de sécurité, en sachant qu’elles ne subiront qu’une responsabilité limitée en cas de catastrophe. Un peu comme des banques qui précipiteraient le système financier dans l’abîme sans en subir les conséquences…

renationaliser, chez nous, EDF et Areva. C’est l’inverse de la politique suivie en France ...

Nationaliser EDF ! Hervé Kempf http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/26/nationaliser-edf_1513005_3232.html

Japon : un fascisme qui a réussi, Yan Barcelo

Article lié : Orient contre Occident

Francis Lambert

  27/04/2011

Orient contre Occident ... la lune contre la terre.

(L’ère Shogun, 600 ans en Vase clos ... NB ce qui rappelle l’Empire du milieu, la Chine)
C’est une “expérience unique que le Japon a menée depuis plus de 600 ans : la lente et systématique création par ses élites d’une société hautement organisée et intégrée et d’une population étonnamment conformiste et docile. L’essentiel de ce travail a été mené par le Japon des shoguns, en vase-clos, sur une île qui s’est fermée à toute incursion étrangère pendant plus de 500 ans, jusqu’à la Restauration Meiji au milieu du XIXe siècle. Ce patient et systématique travail a livré un résultat tout à fait original dans l’histoire : un fascisme de facto, un fascisme réussi.” (...)

(Hegel, la fin dans l’état)
On retient surtout du fascisme certains éléments qui n’en sont pas constitutifs au départ, notamment le racisme, la violence et l’eugénisme. Le théoricien à l’origine de l’idéologie fasciste a été Hegel, un des plus éminents philosophes du XIXe siècle. Sa doctrine faisait culminer dans l’État tout le parcours de l’histoire de la raison et de la liberté où celles-ci trouvaient leur point d’accomplissement. Selon lui, les humains étaient vraiment libres seulement dans la mesure où ils soumettaient librement leur volonté à l’État, porteur de la civilisation, garant de la liberté de tous. Dans une telle pensée, nous sommes loin de l’idéologie libérale et individualiste qui prévaut aujourd’hui et pour laquelle la liberté tient à une zone franche dans laquelle chaque individu peut faire à sa guise sans interférence extérieure, dans la mesure où il ne nuit pas à la même sphère d’autrui, l’État ayant pour rôle de préserver cette sphère individuelle.
• En théorie, l’idéologie fasciste semble presque idéale en ce qu’elle propose une harmonisation optimale entre l’individu et l’État. Mais c’est un leurre, car elle fait l’économie de l’individualité qu’elle soumet à des transcendants supérieurs de la Raison et de la Liberté. À quoi servent la raison et la liberté si elles ne sont pas portées par chacun des membres du corps social ? (...)

(un fascisme “culturel”)
On sait que les fascismes européens ont échoué, à cause justement de leurs manifestations scandaleuses de violence extrême et de racisme.
• Mais on peut imaginer un fascisme plus « pur » en quelque sorte, plus proche de l’idéal formulé par les philosophes. Et c’est ce type de fascisme que le Japon a patiemment mis en place au cours des siècles, un fascisme non théorisé, certes, mais un fascisme de fait. Et surtout, un fascisme réussi. (...)

(Triade et zaibatsu)
Au sommet de la société japonaise on trouve un conglomérat qui réunit la triade gouvernement, entreprises et banques dans un tissage extrêmement serré. Entre les parties de cette triade, les hauts dirigeants circulent très librement, un haut fonctionnaire pouvant devenir dirigeant d’entreprise, pour ensuite devenir ministre puis retourner au mandarinat d’État. Les grands groupes dominants, qu’on nomme les zaibatsu et où on trouve les colosses Mitsubishi, Mitsui, Sumitomo et quelques autres, sont les faisceaux autour desquels les élites du pays articulent et organisent la société japonaise.
-          Ces grands groupes ont des comportements qui sont inimaginables pour nous, en Occident. Par exemple, quand j’étais là en 1990, tous les jeunes recrutés par les grandes sociétés vivaient dans des colonies et dortoirs entretenus et payés par leurs entreprises. Ce n’est qu’au moment de se marier que ces jeunes avaient la permission d’acheter une maison et de quitter la « colonie ». En fait, 40% des mariages étaient arrangés, planifiés, organisés et payés par les entreprises. (...)

(sélection à mort)
-          Le système d’éducation est une vaste chaîne de promotion organisée comme une pyramide qui s’appuie à sa base sur les écoles primaires dans les préfectures et au sommet de laquelle trônent quelques universités, comme celles de Tokyo et de Kyoto. Et au-dessus de ces universités, prennent place les zaibatsu, qui ne recrutent que parmi les finissants de celles-ci. Pour le jeune, c’est une longue course à obstacles extrêmement éprouvante, où l’échec est coûteux. Chaque année, on assiste à des dizaines de suicides de la part de jeunes qui se sentent déshonorés parce qu’ils n’ont pas réussi les examens d’entrée des écoles supérieures, souvent même d’écoles ou de collèges à des échelons inférieurs.

(japonais par consensus)
Aucun individu n’ose se détacher du groupe et du consensus du groupe. Avant qu’un membre ne s’en détache, il aura toujours minutieusement recueilli l’avis du groupe pour en obtenir l’autorisation. Et son rôle, à partir de là, ne sera pas celui d’un individu solitaire et original, mais d’un simple porte-parole du consensus.
Cette référence au groupe opère à tous les niveaux de la société, du plus anodin au plus important. Le travail de mise en consensus opère lentement et systématiquement, que ce soit en économie, en politique ou dans les échanges quotidiens. (...)

(Le charme de l’acier poli)
Le Japon a une âme ! Et celle-ci exhale un charme indicible, fait de féminité et… d’acier. Car je me suis quelque fois heurté au tranchant de cette âme, à sa dureté inflexible et à son mépris, tout particulièrement chez de plus hauts responsables dans la hiérarchie sociale. J’ai senti aussi l’action invisible et irrépressible de sa xénophobie : la surface d’accueil est large et d’une politesse exquise, plus encore, d’une gentillesse sans égale, mais au-delà de ce vestibule d’accueil, un rideau d’acier tombe. L’étranger n’est plus à sa place. Souvent rien n’est dit, mais le rejet et la réprobation silencieuses sont presque physiquement palpables. (...)

(Le bonzai comme culture)
Dans aucun autre pays, les élites et les oligarchies n’ont-elles pu procéder à un tel travail de modelage sur leurs populations respectives. En Europe, ouverte à une multitude de courants et travaillée par le souffle individualisant du christianisme, les doctrines, les pensées et les influences culturelles les plus diverses ont balayé les nations et les esprits et rendu le contrôle exercé par les élites beaucoup plus précaire et ténu. L’arbre européen et occidental, abreuvé de cette multitude de courants, a donné un chêne puissant et rebelle. L’arbre japonais, abreuvé au compte-gouttes et minutieusement manucuré, a donné un bonzai, fascinant et fort, et docile.

(Code intégral bushido)
Ce tableau que je peins peut donner l’impression que les élites japonaises se tiennent à distance cynique de leur œuvre d’ingénierie sociale. Je crois que les élites entretiennent toujours une distance quelque peu cynique et craintive des masses qu’elles surplombent et dominent. Mais qu’elles le veuillent ou non, elles sont elles-mêmes tributaires des idéologies de domination qu’elles formulent et formées par elles. Il en est de même pour les élites du Japon, et plus encore qu’en Occident. Elles sont elles-mêmes soumises aux exigences du code bushido qu’elles ont formulé, leurs comportements et attentes déterminées par lui. De telle sorte que la société japonaise à tous les étages de sa pyramide sociale et politique présente une cohérence et une solidarité peu communes.

Extraits avec mes sous-titres de
http://les7duquebec.wordpress.com/2011/04/03/japon-un-fascisme-qui-a-reussi-2/
http://les7duquebec.wordpress.com/page/3/

The Dangers of Ending the American Empire

Article lié : Saint-Wikileaks (ou qui que ce soit), “fuitez” pour nous

Dominique Larchey-Wendling

  26/04/2011

Un autre article intéressant sur les conséquences potentielles du retour des “boys” ....

http://www.lewrockwell.com/maloney/maloney34.1.html

et le rafale

Article lié : Le JSF et la fascination du pire

mich

  25/04/2011

je suis toujours épatés par le nombre d’article que vous consacrer au jsf , il faut dire que ce programme un peu hors norme le justifie . Alors voila , a moins que vous ne l’ayez déjà fait , pourrait on avoir aussi votre avis sur notre programme national rafale , a moins que vous ne le considériez comme quelconque et plutôt standard .

El Baradei est-il fiable?

Article lié : L’Ouest face à l’Iran, vus par El Baradei : l’infamie as usual

Jean-Paul Baquiast

  25/04/2011

Un franco-iranien de ma connaissance me dit que El Baradei a toujours joué la carte iranienne, y compris celle des ayatollahs. Est-ce exact?

Quelle belle ecriture !

Article lié : Autopsie d’un massacre

Stephane Eybert

  25/04/2011

Merci.

La valse des chiffres ...

Article lié : Fukushima, révélateur d'une crise institutionnelle majeure

Francis Lambert

  25/04/2011

Dans mon petit calcul précédent (1)
Fukushima 1 irradiait à  1 TBq/h
... c’est déjà revu à  6.4 TeraBecquerels/heure !

A ce rythme ... qu’est ce qui est fiable ? L’incompétence est plus criante de jour en jour ... le mensonge en devient plus rassurant que cette foire !

From Yomiuri Shinbun (9:15PM JST 4/23/2011):
The Nuclear Safety Commission under the Prime Minister’s Office disclosed on April 23 that the amount of radioactive materials being released from the TEPCO Fukushima I Nuclear Power Plant was 154 terabecquerels per day (1 tera is 1 trillion) as late as April 5 when the amount being released was considered stabilized.
(154 TBq/day => 6.4 terabecquerels/hour)

(1) “Fukushimer” toutes les centrales nucléaires du monde n’égale pas Tchernobyl. Calcul. 2011-04-22

No comment, game is over

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

michel BESCOND

  24/04/2011

From Xinhua:

  China’s foreign exchange reserves increased by 197.4 billion U.S. dollars in the first three months of this year to 3.04 trillion U.S. dollars by the end of March.

  Xia Bin, a member of the monetary policy committee of the central bank, said on Tuesday that 1 trillion U.S. dollars would be sufficient. He added that China should invest its foreign exchange reserves more strategically, using them to acquire resources and technology needed for the real economy.

And as if the public sector making it all too clear what is about to happen was not enough, here is the private one as well:

  China should reduce its excessive foreign exchange reserves and further diversify its holdings, Tang Shuangning, chairman of China Everbright Group, said on Saturday.

  The amount of foreign exchange reserves should be restricted to between 800 billion to 1.3 trillion U.S. dollars, Tang told a forum in Beijing, saying that the current reserve amount is too high.

  Tang’s remarks echoed the stance of Zhou Xiaochuan, governor of China’s central bank, who said on Monday that China’s foreign exchange reserves “exceed our reasonable requirement” and that the government should upgrade and diversify its foreign exchange management using the excessive reserves.

  Tang also said that China should further diversify its foreign exchange holdings. He suggested five channels for using the reserves, including replenishing state-owned capital in key sectors and enterprises, purchasing strategic resources, expanding overseas investment, issuing foreign bonds and improving national welfare in areas like education and health.

  However, these strategies can only treat the symptoms but not the root cause, he said, noting that the key is to reform the mechanism of how the reserves are generated and managed.

Une sacrée crise en effet!

Article lié : Fukushima, révélateur d'une crise institutionnelle majeure

Franck du Faubourg

  24/04/2011

Pour suivre des infos à peu près correctes sans perdre trop de temps:
http://enenews.com/
Et ...pour ceux qui ont le courage d’analyser cet événement au travers d’un prisme géo-stratégique:
http://www.vimeo.com/22003275?pg=embed&sec=22003275
Il s’agit d’une interview de Leuren Moret (pour infos sur la personne, faire un google)
Ecouter avec attention particulièrement à partir de 28 minutes..

Vu sous un certain angle, Fukushima parait ètre bien plus qu’un révélateur d’une simple Crise Institutionnelle Majeure…
Leuren Moret a une légitimité suffisante pour pouvoir aborder cet événement sous cet angle…
Ca fait mal, mais ayons le courage de l’écouter jusqu’au bout.
Bon courage..

on se moquerait pas un peu de nous ?

Article lié : 2012 en France, ou la mesure de l’enjeu

mich

  24/04/2011

Décidément on se demande si ça arrange pas beaucoup de monde tous ces sondages et la mise en avant de marine Le Pen , comment se fait il que dans 99% des sondages on ne parle pas d’une candidature Fillon ? surtout quand ce dernier bénéficie d’une cote de popularité impressionnante , si la politique du gouvernement était si désapprouvée , ne devrait il pas l’être aussi ? est ce que tous ces politiques ne pourrait pas attendre le mois de janvier pour lancer leur campagne , 4 mois cela suffit pour “choisir” un programme , on a l’impression (merci les journalistes ) , que tout doit s’arrêter des maintenant pour ces présidentiels , on ferait mieux de faire un sondage pour savoir qui s’intéresse maintenant a la présidentielle . Pour revenir au front national ,il est vrai qu’il est anormal qu’un parti qui grosso modo dispose d’un réservoir de 5 millions d’électeurs ne dispose pas de représentant a l’assemblée (a nuancer par le fait qu’il a tout simplement du mal a s’implanter dans nos mairies ) , mais quand a ses idées soi disant révolutionnaires il va falloir les préciser , en effet en quoi la Russie est un partenaire important pour la France ?  l’énergie ? on pense plutôt a l’Afrique ,que nous apporte la Russie aujourd’hui ; le commerce ?dans ce cas la les usa le sont plus;la politique international ? alors la il faudra nous expliquer si la Russie en a vraiment une ou si elle fait juste preuve d’opportunisme pour le plus grand profit de ces dirigeant si démocrate . Je ne dis pas que la Russie est a prendre a la légère , du fait de notre proximité avec ce grand pays , mais on peut se demander en quoi serait elle plus importante pour nous que la Turquie ,par exemple , qui elle a une vrai évolution de sa stature et qui “semble” avoir plus de point commun avec notre “si regretter ” période gaullienne ! Il est vrai que même avec son talent de séduction et sa volonté d’arrondir les angles de son parti , il est plus facile a madame Le Pen de parler a ses adhérents de la Russie que de la Turquie !