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Des agences de notation dans la ligne de mire de l'UE

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

Bilbo

  20/04/2011

Le site Ria Novosti apporte un nouvel éclairage à cette affaire : les agences de notation anticiperaient une loi en cours d’élaboration au sein de l’UE qui les viseraient en particulier (source : http://fr.rian.ru/discussion/20110419/189208893.html).

“L’Europe élabore actuellement une législation spéciale destinée à noter les agences de notation elles-mêmes. Et elle va établir une échelle de responsabilité pour l’impartialité du produit final. Avec des sanctions appropriées.

Lorsque les principales agences de notation ont appris ce projet, elles ont toutes annoncé que cela compliquerait leur activité et pourrait conduire à l’absence totale de cotations. L’adoption de la loi (elle devrait être terminée vers la fin de l’année) pourrait aboutir à ce que la majorité des possesseurs et des acheteurs des titres d’Etat et d’instruments bancaires aient la possibilité de poursuivre les agences de notation si leurs prévisions ne se traduisaient pas par l’augmentation des bénéfices, mais par la perte de capitaux. Dans ce cas, il s’agirait de milliards de dollars.”

Il ne faut pas se leurrer dans cette affaire. Les sommes en jeu (emprunts d’Etat) dépassent largement les capacités des agences de notation. Les investisseurs ne pourraient jamais être remboursés de toutes leurs pertes.

Il s’agit en fait de créer un écran de fumée et de faire évoluer les agences de notation du statut de bourreau des finances publiques à celui de bouc émissaire. Car il est clair que plusieurs états finiront par faire défaut sur leur dette et les acquéreurs des emprunts d’Etat pour le moment surprotégés devront assumer une partie des pertes (pour le moment les Etats de la zone euro viennent à l’aide des plus faibles donc le risque de défaut à court terme nul et pourtant les taux d’intérêt explosent, permettant un bénéfice conséquent et surtout indu sur le dos des contribuables).

Démentellement avant restructuration

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

Thierry Cheverney

  19/04/2011

Tout fonctionne donc selon le plan.  Peut-être même un peu plus vite que d’aucun ne l’aurait espéré.
Car, avant de mettre en oeuvre la feuille de route du gouvernement mondial, de la monnaie unique mondiale, il faut un précédent.

Nous y voilà avec la faillite de l’entreprise US, le coeur de la structure capitaliste selon les préceptes du XX° siècle.  Comme nous entrons dans le XXI°, il faut moderniser tout cela. Les Etats Unis, ensuite l’Europe déclarera sa faillite et nous pourrons parler restructuration planétaire.

Le projet de l’hyper classe est donc en bonne voie. Avancer dans la déstructuration de l’économie mondiale pour d’une part accélérer la casse de ce qui reste de l’Etat providence, démanteler les blocs continentaux, à commencer par les Etats-Unis pour justifier l’instauration d’une superstructure planétaire, le gouvernement mondial et l’instauration d’une monnaie unique mondiale afin de sortir de la crise.

Le capitalisme passera ainsi de ses structures existantes à sa phase mature: la dictature économique, bancaire et militaro-industrielle planétaire conservant l’anglais comme langue véhiculaire, bien entendu.  Le système ne pouvant plus survivre sans une méga centralisation avec les méga institutions qui vont avec, mais avec une géographie restructurée, fragmentée en régions.

Le loup est en train de sortir du bois et vous allez voir que très vite, l’on va commencer à pérorer sur ce fameux gouvernement mondial, avec bien sûr son corollaire, la monnaie unique mondiale, laquelle,  s’il faut en croire S&P, qui aurait du réagir il y a plusieurs années déjà, est sur le point d’être prête et va sortir de la boite tel un petit diable.

S&P, annonciateur inversé de l’avènement du capitalisme du 3° millénaire.

Le chaos organisé par l’hyper classe est en train de prendre forme pour son plus grand intérêt, à moins que nous ne transformions ce chaos partiel et induit en un chaos universel, total et destructeur de la superstructure capitaliste dans son intégralité.

Tout qui se fera sans nous se fera contre nous ! Rien de se qui se fera pour nous ne se fera sans nous.

L'Europe ne fait plus diversion

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

Bilbo

  19/04/2011

Pourquoi S&P n’a-t-elle pas lancé son avertissement plus tôt ? Pourquoi maintenant ? Tout simplement parce que la diversion européenne ne fonctionne plus.

Les grands quotidiens économiques en Occident sont tous pro-anglo-saxons. Les problèmes américains ou britanniques sont connus depuis belle lurette, mais il fallait préserver le plus longtemps possible le dollar américain et la livre sterling.

La zone euro étant le principal concurrent des zones économiques des USA et de GB, il fallait flinguer quelques uns de ses pays membres, ce qui était éminemment facile, tant les différences économiques et les divergences politiques sont fortes. Le Japon aurait constitué la diversion suivante s’il n’y avait eu la catastrophe du 11 mars.

A peu de frais (un peu de communication bien orchestrée), le Système anglo-saxon a ainsi gagné un an.

Mais maintenant l’Europe agit. Mal, certes quand on voit les conséquences sur la Grèce ou l’Irlande, mais elle agit. Les pays européens se mobilisent, s’entendent de gré ou de force, mais agissent pour tenter de résoudre les problèmes. Les membres de la zone euro voire de l’UE commencent même à anticiper les problèmes (Portugal et bientôt Espagne), ce qui n’est pas du tout le cas des USA qui ont gaspillé bêtement l’année de répit qu’ils ont si facilement gagnée.

Ce changement d’attitude des pays européens, les grands médias économiques occidentaux ne peuvent le masquer. Ils le critiquent donc dans ses effets et ses insuffisances; ils s’attardent sur les atermoiements allemands et les problèmes de souveraineté mais se gardent bien d’aborder le fond qui ne pourrait qu’être défavorable aux anglo-saxons.

Ainsi le Système est tombé à court de diversions. Le roi est nu. Et qu’il ne se plaigne pas que S&P ait eu la décence d’attendre le vote du Congrès sur le budget.

Les vautours arrivent : la charogne est bien mourante

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

Alain Vité

  19/04/2011

Ci dessous le lien vers l’entretien de swissinfo avec une économiste suisse réputée, qui prédit l’effondrement prochain du dollar et de l’économie américaine.

Rien de nouveau pour les lecteurs d’ici.

Ce qui est intéressant, c’est qu’une experte officielle du Système sorte du bois pour attaquer sans pitié ni crainte ledit Système qui l’a pourtant nourrie, choyée et enrichie tout au long de sa carrière.

Ses serviteurs n’ont plus peur de la bête et commencent à la mordre aux jambes. Elle est une des premières à s’enhardir du coup porté par Standard & Poor, d’autres suivront très vite.

Les prédateurs sont aux chaîne alimentaires -télévisées ou non- ce que la gravité est à la chute libre : un accélérateur, et ça risque d’aller vite.

En résumé : quand les rats mangent le navire, c’est qu’il coule.

http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Le_dollar_va_mourir,_vive_l_euro_%21.html?cid=30005786

Le sécessionnisme est inscrit dans les gènes des USA

Article lié : Une guerre civile de 150 ans, continuo

Bilbo

  19/04/2011

Bonjour,

Le sécessionnisme est l’essence même des USA : la guerre qui opposa les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord à la Grande Bretagne de 1775 à 1783, la Déclaration d’Indépendance publiée le 4 juillet 1776 et enfin le traité de Paris sont avant tout un phénomène sécessionniste.
Cette guerre était une réponse à la révolte initiée par les 13 colonies. Cette révolte était l’aboutissement d’une série de décisions unilatérales prises par la Couronne britannique d’une part pour rembourser les coûts de la guerre de Sept ans et, d’autre part, pour empêcher tout essor (géographique aux détriments des Amérindiens et commercial avec interdiction de commercer avec tout autre pays que la Grande-Bretagne) qui aurait conduit à l’indépendance.
Toute cette partie de l’histoire américaine est typiquement une révolte de la périphérie (colonies) contre le centre (Grande-Bretagne).

De même on pourra considérer que les USA poussent le caractère sécessionniste à son niveau extrême, c’est à dire au niveau individuel. La Constitution garantit un certain nombre de droits individuels très forts symbolisés notamment par les armes à feu. Certes l’évolution du Système tend à remettre en cause ces libertés fondamentales, mais l’Américain moyen reste attaché à ses droits et demeure très individualiste.

Pour revenir sur les sujets abordés dans l’article, d’une part l’opposition nord contre sud s’est illustrée encore récemment : en 2008 G.W. Bush a voulu aider l’industrie automobile américaine dont les faiblesses économiques avaient été exposées au grand jour (véhicules trop gros et trop gourmands, brefs dépassés, ventes à crédit quasi-systématiques (filiale GMAC pour General Motors)).
Le plan d’aide a été l’occasion d’une opposition Nord contre Sud. En effet l’essentiel de l’industrie automobile américaine se concentre dans le nord du pays (Détroit notamment). Tandis que le Sud héberge la quasi-totalité des entreprises automobiles étrangères (japonaises et allemandes principalement).
Le résultat est connu : les sénateurs du Nord, majoritaires, votèrent pour le plan d’aide. Les sénateurs du Sud votèrent contre. Aujourd’hui les grands constructeurs américains redressent la tête

Enfin, à propos de l’esclavage, la version provisoire de la Déclaration d’Indépendance en date du 3 juillet 1776 contenait encore une dénonciation de la traite négrière. Quelle était la position de Benjamin Franklin qui fut le seul des pères fondateurs des USA à avoir signé les trois documents fondamentaux du pays (Déclaration d’Indépendance en 1776, Traité de Paris en 1783 et Constitution américaine en 1787) ?
Durant ses dernières années, il fut un fervent partisan de l’abolition de l’esclavage. Dès 1751, il publia “Observations relatives à l’accroissement de l’humanité” dans lequel il avançait que l’esclavage affaiblit le pays qui le pratique. Il fit le constat que la détention d’un esclave engendrait un certain nombre de contraintes pour son maître (hébergement, nourriture, soins…) pour un rendement limité. A contrario l’émancipation permettait au propriétaire d’une exploitation ou d’une entreprise de se débarrasser de toutes ses contraintes grâce au versement d’un salaire et qu’il pouvait espérer une productivité accrue (motivation bien meilleure) et une plus grande souplesse dans la gestion des effectifs. Il affranchit d’ailleurs ses esclaves dès 1772.

BRIC, BRICS. Bientôt BRICST puis BRITICS ?

Article lié : BRIC à BRICS, le G20 s’effondre…

Bilbo

  19/04/2011

Bonjour,

les BRICS ne peuvent être une entité politique forte. Il y a trop de divergences entre les 5 pays pour qu’ils puissent parler d’une seule voix.
Si les différences économiques et géographiques sont déjà majeures, l’aspect religieux suffit à montrer que les différences culturelles sont réelles : confucianisme en Chine, hindouisme en Inde, orthodoxisme en Russie, catholicisme au Brésil, protestantisme en Afrique du Sud.
Les BRICS ne sont donc pas un bloc et ne peuvent l’être. Ils ne peuvent se coordonner fortement. Même l’OCS qui est pourtant plus homogène géographiquement ne peut évoluer vers une structure aussi intégrée que l’UE ou le Mercosur.

Les BRICS sont une association qui s’inscrit dans un contexte porteur (effondrement des USA et de l’Occident d’une manière générale) et on peut s’attendre à l’intégration de nouveaux membres.

La Turquie pourrait faire un sixième membre de choix. L’attitude du gouvernement turc depuis quelques années rend cette hypothèse plausible. Mais cela ne pourrait se faire sans prise de distance avec l’Occident au préalable, avec notamment une annonce de refus d’intégrer l’UE. La Turquie est le poids lourd économique du Moyen-Orient : son PIB est sensiblement égal à ceux de l’Iran et de l’Arabie Saoudite réunis.

L’Indonésie également pourrait intégrer cette association à plus long terme. L’idée peut paraître surprenante, mais l’OCDE l’évoquait dès 2009 (voir l’article de Ria Novosti http://fr.rian.ru/world/20090319/120649418.html) certes sous un angle purement économique mais l’acronyme BRIC est une création de la banque Goldman Sachs et on a vu comment cet acronyme a pris un sens imprévu.

Le point commun de ces deux pays est qu’ils ont un fonctionnement “démocratique” et qu’ils sont de religion musulmane.

Double danger

Article lié : Face à l’Iran, l’Arabie égare son sang-froid

Ilker de Paris

  19/04/2011

Concernant l’Iran et pour apporter une réponse (parmi d’autres), a votre question M. Baquiast, il faut partir du principe que les pays occidentaux veulent la chute du régime théocratique iranien - ce qui est souhaitable - pour y substituer un régime pro-occidentaliste, autoritaire, corrompu comme il faut et ne tenant pas compte des aspirations des habitants, comme en Égypte par ex, - ce qui n’est pas souhaitable. Ainsi, si l’Occident semble vertueux (droits de l’homme etc.) dans sa politique anti-régime en Iran, il ne l’est pas du tout compte tenu de ses buts politiques, géo-politiques et stratégiques.

Partant de là, le seul moyen de faire tomber le régime iranien aujourd’hui n’est pas la guerre comme en Irak mais une révolution intérieure, qu’on essaye de stimuler en mettant la pression, économiquement parlant, sur le peuple - plus le peuple aura faim plus il voudra du changement et la fin du régime. D’où les innombrables sanctions économiques contre l’Iran. Affamer un peuple est donc présenté comme une politique “droit de l’hommiste”, on voit ici sur quelles bizarreries reposent une certaine conception de la politique dite humaniste.

C’est ce processus qui a eu lieu dans les pays pro-Occidentalistes du Magreb avec les émeutes de la faim (sans qu’on le veuille évidemment mais du fait de la “logique” du marché.)

Ainsi, ce qui souhaitable pour les Iraniens c’est qu’ils fassent chuter le régime autocratique dans leur pays tout en ne se laissant pas dominer par l’Occident. Avec dans un premier temps résister a cet Occident, et ensuite entreprendre un changement intérieur.

De la fausse vertu occidentaliste

Article lié : Bye bye AAA, la pire menace depuis Pearl Harbor…

Ilker de Paris

  19/04/2011

Sur ce coup l’agence de notation a été plus honnête que les gouvernements des pays du BOA. En effet, après la crise (ou après la bataille) ces gouvernements, pris de soudaine vertu, ont hurlé contre les agences de notation pour leur travail mal ou malhonnêtement fait en donnant des bonnes notes a de États (Grèce par exemple) ou des actifs financiers (les subprimes par exemple) qui étaient loin de les valoir.

Aujourd’hui ces agences font leur travail, c’est a dire qu’elles notent en phase avec l’état de faillite dans lequel se trouve pas mal de pays de l’Ouest, dont les États-Unis, et ces mêmes gouvernements hurlent encore, cette fois parce qu’une vérité est dite.

Comme quoi, travail bien fait ou non c’est bien le Système qui est corrompu et repose sur un planché moisi.

La crainte est-elle totalement illusoire?

Article lié : Michelle Bachmann et Al Qaïda en Libye

Jean-Paul Baquiast

  19/04/2011

On peut penser que, quel que soit le caractère “démocratique” de l’insurrection libyenne, des forces se rattachant à El Qaida n’en profitent pas pour s’étendre dans le Maghreb ou l’Europe? Je vois mal pour ma part comment s’en défendre? Qu’en pensez vous? S’agit-il seulement d’un fantasme?

Quid de l'Iran?

Article lié : Face à l’Iran, l’Arabie égare son sang-froid

Jean-Paul Baquiast

  19/04/2011

Face à l’Arabie saoudite qui semble s’affoler, l’Amérique qui patauge, les diverses révoltes arabes qui se poursuivent plus ou moins, il serait intéressant de tenter de comprendre ce qui se passe en Iran, tant du côté du pouvoir que de la population. Des stratégies sont-elles à l’oeuvre et lesquelles? Apparemment, les Iran Watchers américains n’en savent rien.
La question serait pourtant essentielle, en termes géopolitiques. Les objectifs que poursuivront les deux géants de la région, comme vous le soulignez, ne peuvent laisser le reste du monde indifférent. Quelles hypothèses formuleriez vous, aussi difficile que soit l’exercice.

Joker...

Article lié : Le business: une joint venture avec les extra-terrestres?

Jack v.

  18/04/2011

Certains, comme moi, pensent que certaines manifestations d’ovnis sont dues à l’usage d’une technologie militaire conçue pour influencer l’opinion.  On a vu par exemple cette année diverses manifestations, habituellement associées au “phénomène” mais qui, ces derniers temps prennent un tour plutôt hollywoodien (voir par exemple les “spirales lumineuses apparues cette année et spécialement celle de Norvège).

Il paraît maintenant de plus en plus probable qu’une technologie à base de micro-ondes (vraisemblablement) va être utilisée pour faire croire au public que le système n’est par foutu, mais qu’il possède une technologie présentée comme d’origine extraterrestre capable de lui permettre de puiser dans une nouvelle source d’énergie.

Cette propagande est à l’œuvre depuis au moins dix ans ( à travers le net) et vise sans doute à préparer l’annonce de la mise sur le marché d’une technologie produisant de l’énergie à bas coût. Si cela survient, le but sera sans doute de pour provoquer un effondrement des actions des compagnies contrôlant les gisements d’hydrocarbures avant leur rachat à bas prix par les organisateurs de cette mascarade.

un peu dur

Article lié : Libye: de l'incertitude de l'engagement US à une prospective de grande crise

mich

  17/04/2011

oui , un peu dur pour les rebelles votre article , il est vrai que les aller retour de pick up entre Benghazi et Brega peuvent
paraitre un peu brouillon , mais la résistance de la ville de misrata force quand même un peu plus le respect , on se gausse beaucoup des rebelles mais combien de vrai libyen dans les rangs des loyalistes ?

Sud exportateur

Article lié : Une guerre civile de 150 ans, continuo

Stephane Eybert

  17/04/2011

@Kenavo

Oui, le Sud avait un commerce avec l’Europe. Ce qui l’enrichissait aux dépends du Nord.

Cela est bien documenté. Je crois même que DeDefensa en avait une fois fait référence.

Contre l'esclavagiste, mais pour quelle raison ?

Article lié : Une guerre civile de 150 ans, continuo

Stephane Eybert

  17/04/2011

En regardant Arte hier soir, j’ai pu remarquer dans un documentaire sur une éruption volcanique en Asie il y a deux cents ans, qu’il y avait des navires britaniques qui patrouillaient les mers du monde à la chasse aux esclavagistes. Je me suis demandé alors ce qui pouvait motiver la couronne à investir dans un tel effort pour empêcher ce commerce des esclaves. Etait ce là un commerce concurrent ? Ou y avait il une raison économique à ce déploiement de forces maritimes ? J’ai du mal à croire à une explication purement morale.

Nord/Sud?

Article lié : Une guerre civile de 150 ans, continuo

Morbihan

  16/04/2011

Ayant effectué mes études secondaires en Belgique il me reste, en mémoire, ce que nous disait un professeur - d’anglais? - de sa vision de la guerre de Sécession.

Selon lui - et j’y crois - le Nord, s’industrialisant, souhaitait se protéger, par des barrières douanières, du Royaume-Unis. Le Sud, producteur de coton, avait besoin d’un système de libre-échange lui permettant d’exporter son coton vers le Royaume-Unis. L’esclavage ne servant que d’alibi au Nord.

Serait-ce faux?

Je suis convaincu de la véracité et de la pertinence de ce point de vue. Merci à ceux qui le pourront, de contredire cette vision.

Kenavo