David Cayla
02/12/2020
C'est un fait maintes fois obsservé que décidément, Trump n'aura pas seulement été un facteur de désordre; mais aussi qu'il n'aura pas eu son pareil pour attiser la haine sans bornes que lui vouent ses adversaires, ceux-là même qui complotent un peu trop à visage découvert.
Aussi, en lisant votre papier, je me suis demandé si inconsciemment (et avec sa communication fantasque, cela valait sans doute mieux ainsi !), Trump ne les aurait pas complètement aveuglés, les excitant au point où plus rien d'autre n'existait que son encombrante présence, jusque dans l'exploitation "brillante" qu'ils auront faite de la crise sanitaire, ouvrant ainsi la voix à une Réaction contre le Système ?
Comme vous parliez dans ce billet de cette tactique de bulldozer très trumpienne consistant à empiler recours sur recours partout où cela est possible, de manière apparemment brouillonne, mais marquée par un systématisme qui dénoterait au contraire une attitude organisée, est-ce que là encore cela ne concourt pas d'une attitude visant, consciemment ou inconsciemment, à désorienter un adversaire tenté (trop ?) de prendre ces recours à la dérision ?
J'ai lu divers papiers - y compris sans doute ici, le lendemain de l'élection - qui ne voyaient pas comment la Cour Suprême des Etats-Unis pouvait, à elle seule, infléchir le résultat d'une élection, aussi traficotée soit-elle, et j'en suis d'accord. Ce n'est pas être pusillanime que de refuser d'être le dernier recours dans un pays démocratique, dirigé par la volonté du peuple, si le peuple attend avec apathie la décision de ladite Cour Suprême (et cela vaut aussi pour la Cour Suprême de Karlsruhe dans ses arbitrages pour la Banque Centrale Européenne !).
Vu d'Europe, nous ne sommes bien entendu que des spectateurs, et bien entendu, le Système n'a pas son pareil, non plus, pour tâcher de nous aveugler en s'efforçant de ne nous laisser lire, entendre, ou voir que ce qu'il aura jugé bon pour nous. Quand vous parliez de Janus, c'est effectivement à double tranchant car ce qu'il s'efforce de dissimuler, il ne le dissimule jamais aussi bien qu'à ceux qui lui sont acquis !
Et dans ces conditions, comment ceux qui lui sont acquis, à commencer par ceux que vous appelez "ZZ" pour Zélites Zombies, pourraient-ils s'organiser pour contrer une éventuelle réaction ? Elle pourrait se faire sous leurs yeux qu'ils ne verraient rien venir, surtout si elle devait s'organiser rapidement, cachée derrière le rideau de fumée Trump, Trump, Trump ! qu'ils se sont eux-même créé quand ils ne sont pas occupés à célébrer ce Nouvel Ordre qu'ils appellent de leurs voeux ?
Denis Beaudette
30/11/2020
La prolifération des Alexa, Google Home et Amazon Echo de ce monde, que les gens semblent trouver tellement utiles ("Alexa, peux-tu augmenter le son de la chaîne hi-fi?") mais qui enregistrent tout, rend totalement possible ce genre de condamnations.
jc
30/11/2020
Ces mots tirés de l'article fournissent une transition naturelle vers "L'enracinement", sous-titré "Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain", écrit par la philosophe Simone Weil à Londres en 1943 à la demande du général de Gaulle. Un long chapitre de la première partie ("Les besoins de l'âme") est consacré à la liberté d'opinion et à la liberté d'expression. On y relève dès les premières phrases : "la liberté d'expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle qu'elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l'intelligence. Par suite c'est un besoin de l'âme, car quand l'intelligence est mal à l'aise, l'âme entière est malade.".
alain cantat
24/11/2020
Bonjour,
petite correction amicale
Maitre Powell ne fait pas partie de l'équipe juridique de Trump
Elle enquete a titre personnel en parallele
laodan dandan
22/11/2020
The paradoxe de notre situation est d'avoir á reconnaitre que la folie sociétale d'une Modernité atteinte de sénilité est the résultat d'une union, que nous avons tous manqué d'observer, entre d'une part le Néo-Liberalisme et d'autre part le Post-Modernisme. Leurs auteurs, eux-mêmes, etaient a cent lieues d'imaginer que leurs creations intellectuelles , les uns dans le comaine economique les autres dans le domaine de la culture, allaient concourir á la realisation d'un même projet de destruction des narratifs fondateurs de l'Occident Chrétien.
Ce projet visait á assurer l'hégémonie ultime et incontestée de "la raison qui opère au sein du capital" ("the reason that is at work within capital") sur tout discours sociétal.
La raison, qui opère au sein du capital, avait été observée par "les marchands sur longue distance" qui dans la foulée des croisades inondèrent les chateaux et villas des aristocrates et nouveaux riches de l'ensemble de l'Europe de produits de luxe disponibles sur les marchés Arabes. Les esprits de ces marchants se convertirent á cette raison et cela donna lieu a une première phase de "capitalisme marchant". Quelques 600 ans plus tard cette raison avait engendré sa version philosophique sous l'intitulé de "rationalisme materialiste" qui lui-même enfanta la science moderne et la révolution industrielle.
J'observe cette lutte pour l'hégémonie ultime et incontestée de "la raison qui opère au sein du capital" depuis les années 80 et de l'extérieur de l'Occident plus particulièrement a partir de Beijing. Le fait d'observer ce phénomene de l'exterieur accentue dans mon esprit les diverses formes que ses transformations prirent au fil du temps et je suis sidéré par la tournure actuelle du spectacle de la liquéfaction du champ culturel Occidental.
Dans mon esprit le projet d'hégémonie ultime et incontestée de "la raison qui opere au sein du capital" trouve son origine dans la contestation culturelle de la fin des années 60. Cette contestation éveilla les détenteurs du grand capital occidental á la possibilité de la perte de leurs privilèges. Ils financèrent donc une multitude de recherches en vue de rédiger un plan d'action dont l'exécution serait de leur permettre de guarantir leur complète hégémonie sociétale au cours des siècles suivants. Oui, je sais, cela peut paraitre conspirationel. Mais les faits sont incontournables :
—- culturellement la CIA et certaines institutions universitaires US participèrent dans les annees 70 a une campagne de recrutement d'un groupe de chercheurs et professeurs Français, anciens Marxistes ou Marxistes devenus critiques, qui naviguaient dans les eaux d'un movement intellectuel fondé dans la critique et la déconstruction de la société occidentale. Leurs publications reçurent le soutien total de l'establishment US et ils furent consacrés comme des géants intellectuels sur le marché aux idées… Ainsi naquit le Post-Modernisme et la banalization de la marchandization de l'art et puis de toute la culture… Les résultats de cet état de fait forment aujourd'hui la reality sociétale de l'Occident que, personellement, je qualifie comme étant en "atomization sociétale' ou tout un chacun peut librement s'établir comme détenteur de la vérité en tous domaines. Au final cela donne une cacophonie au milieu de laquelle toute authority en matière de connaissance est littéralement disqualifiée par les particules individuelles.
—- économiquement cela donne ‒ le néolibéralisme et la liquidation de toute institution de protection étatique ‒ la globalization des productions et le mouvement sans entrave du capital ‒ des niveaux d'inégalité sociale qui surpassent la realité du moyen-age ‒ la paralysie des institutions nationales par le transfert de toujours plus de leurs compétences aux entreprrises multinationales ‒ le saut en dehors du domaine de compétence des institutions nationales par les détenteurs du grand capital et de leurs serviteurs (intellectuels, bureaucrates, managers, etc…). En fait cela donne une classe de personnes qui échappent aux legislations et taxes nationales mais qui exercent néanmoins leur pouvoirs sur les citoyens des états nationaux…
—- la contestation des inégalités et de la misère sociales aboutissent alors ‒ á la désignation de boucs emissaires ‒ au controle de la parole individuelle par les grandes entreprises sur la toile ‒ a la militarization des polices nationales ‒ et ainsi de suite…
Je vous prie de pardoner mon Francais rouillé mais cela fait plus de 30 ans que je n'ai plus ecrit ni parlé la langue. Ceux qui seraient interessés de plonger plus avant dans le genre de raisonnement résumé ici peuvent consulter mon dernier ouvrage intitulé " "First societal blow in Late-Modernity" .
alain pucciarelli
20/11/2020
M. Orlov a commis un papier remarquable, où tout est dit. Mais un effondrement pire que celui de l'URSS, ça méritera d'être vu
peter smith
18/11/2020
Very good and thoughtful article. it gave me much needed information.
Olivier le Verseau
17/11/2020
https://youtu.be/_48gKagPaBO
une petite video pour illustrer le propos de K. Duval…
David Cayla
10/11/2020
Ou l'irresponsabilité la plus complète érigée en modèle de gestion, et au temps pour les soupçons de manipulation menée de main de maître, avec contrôle de la population et vaccination à la clé ?
Dans cette histoire, sous couvert de "circonstances exceptionnelles requérant d'agir avec la plus extrême célérité", nous avons quand même les grands pays occidentaux qui ont acheté par avance et à l'unisson des centaines de millions de doses de vaccins chimériques (par leurs prétentions à modifier notre matériel génétique pour nous rendre plus résistants), malheureusement incapables de supporter le stockage aux températures ordinaires, comme les autres vaccins, ce qui achève d'en faire de parfaites chimères.
En effet, pour assurer la bonne conservation des doses de vaccin ainsi commandées, il faudra s'assurer de pouvoir les stocker, les transporter, et les manipuler en veillant bien à ce qu'elles restent à -70°C tout le temps. Or, si les vaccins ordinaires peuvent être conservés dans les réfrigérateurs des particuliers après avoir été achetés en pharmacie (0°C à 4°C) et supportent d'être manipulés à température ambiante, pour garantir des températures de -70°C, ni les congélateurs et leurs -20°C ni même les installations industrielles de surgélation et leurs -30°C à -50°C ne sauraient répondre à un tel besoin.
Il y aurait toute une infrastructure, toute une chaîne du "super-froid" à construire, et cela incluant aussi bien le matériel que les hommes, uniquement pour ce vaccin si résolument innovant et finalement si fragile qu'il lui est impossible de résister à des manipulations ordinaires. Le spectacle qui se déroule ainsi sous nos yeux déroule comme une étrange beauté (chimérique ?), avec cette start-up à laquelle l'Union Européenne a commandé plusieurs centaines de millions de doses, supposément pour nous asservir tous, qui seront payées et livrées, mais que personne ne sera en mesure de distribuer, ce qui nous dispensera de devoir tester in vivo et à grande échelle les effets de ladite chimère sur notre organisme.
Quant aux laboratoires concernés, leur responsabilité se borne à fournir le vaccin, pas à le distribuer , mais il n'empêche que derrière ces commandes massives de l'Union Européenne, des Etats-Unis, ce sont les mêmes mécanismes que ceux qui ont été mis en oeuvre pour assurer les ventes du F35 avant même sa mise en production en s'assurant au passage d'avoir siphonné les capacités d'achats des gouvernements en ayant commandé, de sorte qu'ils ne puissent se tourner vers d'autres appareils. Cependant, à la différence du F35 dont l'indisponibilité ne serait fâcheuse qu'en cas de conflit armé (ceci pouvant expliquer cela, à savoir l'absence de conflit armé de grande ampleur), nous nous retrouvons plongés au contraire dans une sorte de conflit d'anéantissement qui a été lancé contre le coronavirus, ce qui rend la situation légèrement plus fâcheuse au regard de l'indisponibilité du vaccin.
Comme vous le dites régulièrement ici sur Dedefensa, il y a vraiment cette hésitation permanente pour savoir ce qui l'emportera dans cette crise d'effondrement du Système, du côté Bouffe ou du côté Tragédie.
Toujourspasmoi
09/11/2020
It's not the people who vote that count. It's the people who count the votes.
C'est pas moi j'ai rien fait
09/11/2020
Cet article fait un bien fou dans notre époque parfaite où est établi un système de liberté qui s’étend même à celles des petites gens ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout dire ou écrire librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs.
Geo
07/11/2020
https://philitt.fr/2020/09/14/la-voix-oubliee-de-la-negritude/
Un texte dans lequel on trouvera à boire et à manger, qui m'a intéressé en tout cas.
Odile Bernard Schroder
06/11/2020
Je vous remercie de ce texte a propos des USD
Odile Bernard Schroder
06/11/2020
enfin une " révolution" violette ... chouette
Philippe Grasset
04/11/2020
Tout en s’excusant d’une telle comptabilité morbide néanmoins rendue nécessaire par l’usage ignoble que font certains des morts au champ d’honneur, monsieur Mayer précise :
« Au total, l’armée française de 1943-1945 était composée de la manière suivante :
• 173 000 Tunisiens, Algériens, Marocains et Noirs africains (AOF et AEF) ;
• 168 000 Français d’Afrique du Nord ;
• 20 000 Français de la France continentale, évadés, officiers d’active, fonctionnaires en mission ;
• 35 000 Français de Corse (à partir de janvier 1944). »
A mon estime, Mayer a réalisé son livre avec de nombreux documents, dont certains officiels et d’arechives, qu’il a pu réunir une fois parti à la retraite. Son but initial était de rendre compte de cette immigration bien peu connue du Bade-Wurtemberg (50 000 personnes, sur un total de 180 000 Européens installés en Algérie dans les années 1850). Les données qu’il utilise sont très précises, et son expérience de guerre (en Italie) très précieuse. Selon lui, il y avait en 1962, à la fin de l’Algérie française, 23 000 propriétaires terriens européens, dont 300 employant un ou plusieurs ouvriers agricoles, les autres travaillant seul avec leur famille les terres qu’ils habitaient. Le ‘fait colonial’ pur (emploi d’indigènes sur les terres) était donc extrêmement réduit, avec une population européenne de plus en plus concentrée dans les centres urbains. A cet égard, la ‘rébellion’ fut une véritable entreprise de déconstruction, d’une structure remplacée par ce qu’est devenue l’Algérie aujourd’hui, entre corruption et extrémisme terroriste.
En Algérie, Mayer a travaillé directement avec du personnel essentiellement musulman, jusqu’en 1957.
Bien à vous.
Semper Phi
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