Jean-Philippe Immarigeon
03/02/2011
Bonjour,
Qu’il me soit permis ici de faire une autocitation, la page introductive de mon American parano de 2006 :
Cétait au cours dun séjour aux Etats-Unis, un soir du printemps 1989, à lissue dune conférence donnée en compagnie dun consul dAllemagne encore de louest. A la fin de lintervention le consul me prit à part et me raconta une intervention similaire faite quelques jours auparavant devant un aréopage dentrepreneurs de la Chamber of Commerce de San Francisco, sur le principe de co-gestion dans les sociétés allemandes.
« Lorsque jen eu terminé, me dit-il, silence total. Jattends, perplexe. Il y avait un malaise évident. Un Américain se lève enfin : excusez nous, monsieur le consul, mais ce qui nous intéresse est la composition des organes dirigeants de vos entreprises à lOuest, pas celles de lAllemagne communiste.
Vous verrez souvent, poursuivit le consul en me narrant la consternation de ses interlocuteurs, ce regard dincompréhension totale lorsque vous évoquerez devant les Américains des choses que non seulement ils ignorent totalement, mais que leur système de pensée et leur éducation leur interdit de découvrir. Pour eux, tout ce qui nest pas exactement la reproduction à lidentique de ce quils sont relève dun système de valeurs opposées, et ils nenvisagent même pas, surtout dans un autre pays occidental, quil puisse en être autrement que chez eux. Ce nest pas simplement le fait de lignorance ou de linculture. Cest plus que le rejet de laltérité. Cest de la peur. Et cela devient de la haine. »
eric b
03/02/2011
non une révolution
Stephane Eybert
03/02/2011
Il serait intéressant de faire des statistiques sur la progression des inscriptions à Facebook et Twitter, avec pourcentages d’inscrits par tranches d’ages, pour voir si l’on peut faire de la prévision d’éruption sociale, lorsqu’un certain degré de tissage du réseau est atteint.
Francis Lambert
03/02/2011
objectif: mettre fin à l’asymétrie entre la puissance de l’industrie financière et l’absence de lobbying des ONG dans le domaine de la finance
2010 a été l’année de l’appel, 2011 sera celle de la naissance de Finance Watch, pôle européen d’expertise, de communication et de lobbying pour faire contre-poids aux banques.
http://www.finance-watch.org/
http://www.callforfinancewatch.org/presse.htm
NB les liens sont sur la droite
nomad
03/02/2011
rien à voir, peut-être…
près de 10 vols en 2010 vers l’extrême orient (essentiellement chine mais inde, thailande et corée aussi), le plus souvent avec une compagnie faisant escale dans le golfe persique.
il ne s’agit pas dans ce cas d’impuissance mais plutôt de la sensation presque physique du retournement du monde, ou de l’image mentale que l’on pouvait s’en faire.
l’occidental n’est plus qu’un passager, le plus souvent en classe éco, dans ces bulles révélatrices que sont les micro-sociétés temporaires des lignes intercontinentales
au mieux, un observateur attentif…
nos pères et grand-pères n’imaginent pas une seconde ce qu’ils n’ont pas vu venir pendant qu’ils devisaient doctement de la supériorité de nos sociétés, de notre savoir-faire et de nos droits de l’homme, universels, bien entendu.
il n’est jamais trop tard mais l’effort sera long et rude.
Laurent Caillette
02/02/2011
“The Egyptians hate us”, voilà, ça manquait, enfin c’est dit. Ce titre est une bouffée d’air pur, un horizon qui se dégage. Ça commençait à bien faire avec tous ces tournicotis sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la démocratie qui sort tout droit de la rue pour ne pas dire du caniveau et j’en passe.
Parce que bon, c’est quand même le Washington Times qui le dit, bien qu’à reculons : l’Égypte a ce qu’il faut pour devenir une réplique de l’Iran. On est d’accord, ce serait ultra-méga-grave, ce pour au moins deux raisons :
- On découvrirait que l’Égypte qui devient une république islamique ce n’est pas la fin du monde. Douloureux silence chez les éditorialistes.
- Comme corollaire du basculement égyptien il y aurait la tentation de voir dans la révolution iranienne une authentique poussée démocratique, oui vous savez cette chose du caniveau.
Vraiment, il n’y a qu’une intervention militaire d’Israël, qu’on n’imagine autrement que victorieuse, pour nous remettre tout ça d’aplomb.
Francis Lambert
02/02/2011
“L’ébauche de fraternisation de l’armée avec le peuple est certes une bonne nouvelle… Mais l’histoire fourmille d’exemples où les généraux ont rapidement pris leurs distances avec les aspirations de paix et de liberté de ceux qui les acclamaient quelques mois auparavant, ...
C’est un véritable feu d’artifices à la hausse qui a été tiré à Wall Street pour inaugurer le mois de février, ... Wall Street ne cherche pas sa tendance dans les livres d’histoire. Le fil d’actualité économique quotidien lui suffit, ... le pétrole qui passe de 72 $ à 92 $ à New York en cinq mois (soit +25%), c’est d’abord lié à un gonflement des positions spéculatives.
Nous réaffirmons dans ces conditions que le principal danger qui guette les suiveurs, ce n’est pas un scénario géopolitique idyllique au Proche-Orient mais bel et bien un renchérissement du coût de couverture des positions liées à une tension des taux : regardez l’Euribor !
L’interbancaire s’est renchéri de 10,5% depuis le 1er janvier, il progresse de 0,5% par jour en moyenne depuis 15 séances… et la BCE n’a pourtant pas tiré un seul coup de feu !
Nous faisons partie de ceux pour qui l’Egypte n’évoque pas qu’une situation insurrectionnelle pleine d’espoirs comme d’énigmes politiques dignes du Sphinx… mais également ces pyramides de dettes laissées à la charge des esclaves du futur.”
Le pétrole grimpe… à cause de l’Egypte ou des positions spéculatives ?
Philippe Béchade http://www.la-chronique-agora.com/articles/20110202-3374.html
NB: j’y vois une nouvelle convergence de tensions. Bon ...Qu’y a t’il à la télé ces mardi et mercredi soir (A2) ?
Les raffinements éthérés de Proust ... écrits avant et pendant 1914-18. Mon grand-père était gazé “Du coté de chez” Ypres, il survivra. (Ypérite: premiers exploits gaziers des belligérants européens, limités aux tranchées, mais le nihilisme nationaliste continue vers son asymptote en 1940: “état tendant vers la fin de l’expérience”.)
Lire: “Proust et le temps des embusqués.” Jacques Dubois.
“On ne s’avise pas toujours de ce que toute une part du “Temp retrouvé”, dernière section de la “Recherche du temps perdu”, a pour objet les retombées de la guerre à Paris.”
Conseil Général du Département du Nord, associé au Colloque international de mars 2008 à l’occasion du 90e anniverssaire de l’armistice de 1918:
“La Grande Guerre: Un Siecle de Fictions Romanesques” sous la direction de Pierre Schoentjes.
En lecture libre sur
http://books.google.be/books?id=QzeLdKhR5z0C&pg=PA205&lpg=PA205&dq=Proust+et+la+Grande+guerre&source=bl&ots=b02eoeUQVN&sig=rZn9pHGKKmzNiNJ93DZijibfZNE&hl=en&ei=i05JTdvfGoGYOqSxmPgP&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CB8Q6AEwAQ#v=onepage&q=Proust%20et%20la%20Grande%20guerre&f=false
Francis Lambert
02/02/2011
The first (protesting) was in 1952, when the Egyptians overthrew the British. ...
“Back then, it was everyone from college. Today it’s all the people, from all levels of society. Today is more important. Then we were protesting the British; today the enemy is our government.” ...
But even after seven straight days of protests, no one really believed they would mobilize so many people today. ...
“We’re going to go out on the streets and start screaming, ‘Down with Mubarak,’ and asking people to join us. Once we get about 1,000 or 2,000, we will move toward downtown,” Tawfik Gamal told me ...
A little while after we set out, word came that other activists had the same idea, (...) In front of the mosque, carrying home-made banners and bottles of soda, a small group of friends had congregated. They were the affluent upper-middle-class on the march. ...
“This space is larger than Mecca,” said Abdullah, a doctor. “So if there are 2 million people on the ground floor in Mecca, and it’s smaller, there must be more than 2 million people here,” he announced, gleefully. ...
” We can bring 2 million. Next week, we’ll bring 6 million. There’s no Internet, no SMS, no Facebook, but we did it anyway. We built this without any tools. That means people can do whatever they want. That’s the pointand the message.”
Francis Lambert
02/02/2011
Ils ne sétaient jamais rencontrés, cest maintenant chose faite.
Susan George :
Réglons leur sort à Davos et au G20 ... Davos na rien vu et ne verra rien venir, ceux qui sy rendent ne vont y chercher, en plus des « deals », quune sorte de sagesse conventionnelle ; cest un rituel aussi. ...
Que faire alors ?
Notamment, selon moi, une taxation sur les transactions financières qui permettrait de financer le tournant de civilisation nécessaire
Paul Jorion :
On exprime en effet dans certains milieux lopinion que la crise est terminée, en particulier au G20 et à Davos. Comment peuvent-ils ignorer lexistence de différentes bombes à retardement dont, aux Etats-Unis, le déficit public faramineux, limmobilier résidentiel qui connaîtra encore une aggravation cette année, limmobilier commercial sans solution, ainsi que le marché obligataire des États et des autorités locales et, en Europe, les phases encore à venir de la crise de la zone euro. ...
les décideurs tiennent en public des propos « business as usual » alors quils vous glissent dans le tuyau de loreille en privé que tout va vraiment très mal
Paul Jorion :
Pour en venir à la taxe sur les transactions financières, jai une autre approche, sans doute pour avoir pratiqué pendant dix-huit années les milieux financiers. ...
Pour moi, il existe trois types dopérations financières : les utiles, les nuisibles et les indifférentes. Les utiles : tout ce qui est intermédiation et assurantiel, qui représente peut être 20% de lensemble, doivent être encouragées. Dautres, environ 10%, ne font pas de mal. Quant au reste, qui est nuisible, soit à mon avis 70% de lactivité financière, il faut tout simplement linterdire. ...
Cest en réalité assez simple : les opérations nuisibles sont toutes des paris sur les fluctuations des prix quil suffit donc dinterdire.
Susan George :
Je suis bien entendu séduite par cette idée, mais imposer une mesure comme celle-là suppose disposer de davantage de pouvoir politique encore que pour obtenir une taxation des transactions financières, la finance étant en mesure de faire barrage à une telle diminution de son chiffre daffaires.
Par ailleurs, il faudrait interdire les produits dérivés sur les marchés des produits alimentaires.
Paul Jorion :
... Vous avez raison, cest dans le domaine alimentaire quune interdiction des paris sur les fluctuations de prix serait la plus urgente.
Susan George :
On dit que trois « trillions », trois mille milliards de dollars, sont échangés chaque jour sur le marché des changes, or ceci ne reflète certainement pas le volume des échanges commerciaux ! ... Il faut les socialiser, partiellement, voire totalement.
Actuellement, les PME-PMI trouvent toujours difficilement du crédit. ... les PME-PMI représentent 90% de lemploi. Il faut obliger les banques ...
Paul Jorion :
« Mais regardez le Crédit Lyonnais, cétait une banque nationalisée et elle était pire que les autres ! » ...
parce quelles se sont mises à partager la même culture. ...
Vous avez raison, il faudrait socialiser par opposition à nationaliser, et importer une autre culture, une autre logique.
Susan George : ...
Une autre question me parait importante, celle des agences de notation. Ne devrait-on pas les empêcher au moins de noter les Etats ?
Paul Jorion :
... Mais le problème est plus vaste, car pour un nombre important de produits financiers on ne sait en réalité pas comment les évaluer, les modèles dinterprétation étant faux de notoriété publique, on ne sait ni comment ces instruments fonctionnent ni, automatiquement, comment en mesurer le risque
Susan George :
Nous navons pas abordé une autre question essentielle : celle des dysfonctionnements du système monétaire. En 1942 et 43, Keynes a proposé la seule issue, qui reste à mon sens toujours valable : la création dune monnaie pour les transactions entre pays, dont le mécanisme devait empêcher à léchelle globale lapparition de surplus comme de déficits. Cette solution implique une chambre de compensation multilatérale utilisant une monnaie de compte appelée le bancor. Le rapport des forces de lépoque a fait que cette solution a été écartée, nous ne pouvons pas nous séparer sans y faire référence.
Paul Jorion :
Vous avez raison : la solution est connue, elle a été proposée par Keynes en 1944 à Bretton Woods. Des intérêts colossaux sy opposaient alors et sy opposent toujours mais il ny a pas dautre choix.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=20919#more-20919
NB: après le “siècle des lumières”, et avant 1789 cela faisait longtemps que la révolution était faite ... dans les têtes.
De même de nombreuses analyses convergent actuellement et depuis aussi longtemps.
michel BESCOND
02/02/2011
En Israël, on commence à juste titre à s’inquiéter sérieusement des orientations du Tea Party
Dedef
01/02/2011
Tout a fait d’accord avec le commentaire de @Vincent.
Je parcours occasionnellement le site iran-resist.org, Il est obligé de torturer les faits pour défendre sa théorie.
Bien entendu l’Iran a de gros problèmes, mais pas ceux décrits par ce site.
jean-jacques hector
01/02/2011
Les peuples acceptent de se soumettre à des élites, des ” sachants” dés lors que ceux-ci apportent une réponse, crédible à leur yeux, aux situations de déréliction qu’ils vivent.
La Boétie ne semble pas l’avoir vu comme ça.
Lorsqu’il s’agissait de sauver son âme, et plus généralement de donner un sens au monde, ce furent, il y a très longtemps, les sorciers, chamans, et autres haruspices, intercesseurs de l’au-delà, puis les divers avatars des religions monothéistes et de leurs oeuvres et pompes qui s’en chargèrent.
Ceci a marché jusqu’à l’avènement des Lumières et à l’apparition concomitante des paradigmes du salut de l’âme dans le bonheur terrestre (capitalisme & communisme).
Il ne s’agissait plus du bonheur dans l’au-delà, mais ici et maintenant, le “sens” avait changé, mais il était toujours là, dans la sacralisation de l’économique.
Les peuples ont accepté cette nouvelle donne tant que les élites qui les servaient la faisaient fonctionner plus ou moins correctement. Cela a duré, en gros deux siècles.
Et c’est fini, les élites ne sont plus des intercesseurs, des faiseurs de sens, ils sont devenus des parasites, des usurpateurs (usurper=faire usage pour soi).
Le peuple sait, Wikileaks a fait son oeuvre salutaire.
Effectivement ça va très vite, et s’accélère, comme toutes les chutes, proportionnellement au carré du temps.
CMLFdA
01/02/2011
U.S. May Sweeten Indian Jet Bid
Could Release More Tech To Woo New Delhi
By DEFENSE NEWS STAFF
31 January 2011
U.S. officials may offer better avionics performance as part of the F-16 and F/A-18 fighters vying for Indias $10 billion competition for 126 new combat jets, sources said, capping a week that also saw the Pentagons acquisition chief open the door to an Indian purchase of the F-35 Lightning II combat aircraft.
The moves come just before the Feb. 9-15 Aero India 2011, South Asias premier airshow, where the worlds leading combat aircraft makers will show off their wares in their bid to win the Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) contest.
Sources said the modified bids would allow the U.S. jets to offer better radar range and electronicwarfare performance. U.S. contractors are prohibited from promising any more capabilities than what the government allows them to release.
Indian officials, however, realize U.S. systems have greater capabilities than what is being officially offered, and want the bar raised.
In contrast, European MMRCA competitors have pledged to fully share their technologies with Indian industry.
Aside from Boeings F/A-18E/F Super Hornet and Lockheed Martins F-16IN Super Viper, competitors include Dassaults Rafale, Eurofighters Typhoon, Mikoyans MiG-35 and Saabs JAS-39 Gripen. The planes will be at Bangalore, along with sizeable delegations of each of the competing nations.
As Washington mulls technology transfer to India, Pentagon acquisition chief Ashton Carter indicated a willingness to allow India at some point to acquire the F-35, a stealthy jet long reserved for Americas closest allies.
There is nothing on our side, no principle which bars that on our side, Indian participation in the Joint Strike Fighter, Carter told an audience Jan. 26 at the Carnegie Endowment for International Peace in Washington.
The F-35 is not a contender for the MMRCA competition, which was launched in 2004, but might vie for some future contract.
But Indian officials have long expressed interest in the short takeoff and vertical landing variant of JSF for their aircraft carriers, although U.S. officials have historically been publicly noncommittal about Indias role on the program given their nascent arms relationship Right now, theyre focused on these aircraft which are top-of-theline fourth-gen fighters, Carter said.
Together, the F-35 and MMRCA developments show how U.S. officials are flexing as they and others around the world pursue Indias growing more than $ 100 billion defense market.
Last year, Indias long-time strategic partner Russia nailed down two major aerospace deals, agreeing to co-develop and buy a new airlifter and a stealthy fighter. But its Washington that has been moving most dramatically. Starting in the George W. Bush administration, Washington has wooed India as a strategic partner, sealing a major nuclear cooperation deal in 2008, and selling an array of weapons that includes missiles, the C-17 and C-130 airlifters and the P-8 maritime patrol jet.
When U.S. President Barack Obama visited India in November, he called the country a world power and pledged U.S. support to help India win a seat on the United Nations Security Council.
And just last week, the U.S. lifted a 12-year-old ban on the export of dual-use technology to two Indian design labs.
Although Carter said Washington has been very forthcoming and forward-leaning with respect to technology transfer and industrial participation, U.S. officials continue to think through how to balance appropriate controls against greater openness.
What will be crucial for the Indians is the level of technology transfer the U.S. is prepared to offer on Joint Strike Fighter, particularly given Delhi recently got into bed with the Russians to build a fifth-generation fighter of their own, said one defense industry executive in London.
The executive noted that India is asking bidders for 50 percent offsets, high levels of technology transfer and local assembly in the competition for the MMRCA program.
It will be interesting to see how the U.S. would manage those kind of expectations with the F-35, he said.
The centrality of technology transfer was underscored by a U.S. diplomatic cable obtained by WikiLeaks. Written last February, it described a conversation between Indian National Security Adviser Shivshankar Menon and U.S. Sen. Claire McCaskill, D-Mo.
In order to kick the relationship into a different gear, the U.S. needed to be seen to be sharing technology, the cable quoted Menon as saying.
Ultimately, India wants to help create advanced arms, not merely buy them, said Brigadier Bhupesh Kumar Jain, the Indian defense attache to the United States.
India is changing its procurement process among other things, allowing more flexibility in offset deals so that it can buy from more countries, Jain said Jan. 24 at the ComDef West conference in San Diego.
It is less interested in a buyerseller relationship and instead wants joint development. Thats where its moving, he said.
Sharing Technology
The news about the F-35 arrives as the U.S. Commerce Department formally lifts its export ban on dualuse items to Indias Defence Research and Development Organization and the Indian Space Research Organization. Washington levied the sanctions as part of its response to Indias 1998 nuclear tests.
Indian officials hailed the Jan. 26 move, which implements an agreement forged during Obamas November visit to New Delhi. A senior Indian Ministry of Defence official said ending the ban would pave the way for the joint development of advanced air defense systems.
But Indian analysts were dubious. While lifting restrictions now may result in a template for future collaborative research-and-development projects, it is unlikely many such joint ventures will happen any time soon, said Bharat Karnad, a professor of national security studies at the Center for Policy Research in New Delhi. Besides, these projects, if and when they are realized, will not be cutting-edge stuff because of residual mutual distrust. Carter said Defense Secretary Robert Gates is committed to reforming export controls to help build international partnerships.
That also will be an important factor in U.S.-India relationships, he said Jan. 26.
Rand Corp. analyst Benjamin Lambeth said the United States could work out ways to share at least some F-35 technology, citing accords reached to facilitate arms sales to Singapore and Israel.
It is imperative for the U.S. government to apply all the creative imagination it can to find some mutually satisfactory way of squaring the circle so that India can get what it needs, Lambeth said.
Naval Interest?
In a follow-up e-mail to Carters comments, Pentagon spokeswoman Cheryl Irwin stressed that the idea of Indian F-35s remains simply that an idea.
If, at some point down the road, India were interested in purchasing JSF from us, then we would engage the Indians in an open, transparent manner at that time. But this would obviously be something that the Indian government would have to decide it wanted or needed, Irwin wrote.
Sources said India will eventually need to replace its Harrier jump jets that fly from aircraft carriers.
Among the MMRCA contenders, the Rafale and F-18 already operate from carrier decks, while Saab has touted a navalized version of its Gripen, but using them would require future Indian ships to be equipped with catapults and arresting gear.
India has also acquired Russian MiG-29Ks to meet their naval requirements.
Indian officials were initially noncommittal in reaction to Carters statement.
It is for the Indian Air Force to choose if they wish to have F-35, a senior Indian defense ministry official said.
An Indian Air Force source added the service cannot make a judgment unless F-35 is a part of IndoU.S. air exercises where Indian fighter pilots can have firsthand flight operations experiences. Therefore, the IAF cannot make any judgment now.
MMRCA and Beyond
As for the MMRCA competition, Carter touted the F-16IN and F/A-18E/F as the most technologically advanced of the rivals, as well as the cheapest to operate.
He also made a pitch on diplomatic grounds, saying the purchase of a U.S. plane would give additional momentum to the relationship between India and the United States.
But he said that Indias MMRCA choice would likely come down to technology transfer and industrial participation.
The London defense industry executive said the front-runners appear to be Typhoon, Rafale and the F-18.
At the end of the day, it will be a political decision about who wins, but if F-18 is not emerging as the favored solution, then maybe the U.S. would like to see the program move to the right with the F-35 as the bait, he said.
Russian officials declined to comment, but a source in the stateowned United Aircraft Corporation said manufacturers do not feel threatened by the U.S. advances to India because Russia has nothing to offer in the arms market segments where the States are active. This includes light fifth-generation fighters, like F-35.
Also, we had signed the agreement with the Indians last year to work on the T-50 heavy fifth-generation fighters, in which New Delhi will procure up to 300 aircraft, the official said. This contract will keep us loaded with work for another 20 to 30 years. Analyst Ashley Tellis of the Carnegie Endowment, Washington, D.C., said India would eventually need an advanced air-superiority fighter to replace the Sukhoi Su-30MKI, a role that neither MMRCA nor the F-35 could fill. He said the emergence of the Chinese Chengdu J-20 jet may lead India to accelerate its plans to buy or develop a fifthgeneration fighter.
Rands Lambeth said India has already committed to the Sukhoi Perspektivny Aviatsionny Kompleks-Frontovoy Aviatsii (PAK-FA) stealth fighter, which flew early last year.
But he said that if the Russian aircraft stumbles, there may be an opportunity for the F-35.
It would behoove the U.S. government to let it be known that the aircraft would be available, especially if the PAK-FA encounters developmental trouble, he said.
Tellis urged India to move ahead with its MMRCA program, then quickly shift its attention to replacing its Mirage 2000 and MiG-21, the middle- and low-end air-superiority fighters, with fifth-generation aircraft.
Because of the transitions that are taking place in air warfare today, the steady shift toward stealth airplanes, this is not time for the Indian state to be pouring enormous amounts of money into buying expensive fourth-generation aircraft, Tellis said. Instead, what the Indian state ought to be buying is the cheapest, effective fourth-generation aircraft it can buy to populate the middle while it actually starts aggressively planning for the transition toward stealth airframes.
georges dubuis
01/02/2011
Joyeux noël et anouka pour les judéo/ chrétiens et merveilleux début d’année pour les autres, il n’est jamais trop tard et çà commence fort bien, les experts autant sur TF1 que les autres vont avoir du boulot pour réconcilier les 2 bouts.
Les puritains vont devoir se mettre leur feuille de vigne originel quelque part .
Vincent .
01/02/2011
Ils ont précédé mon analyse. Ils ont décidés d’offrir gratuitement aux Kowéitis des matières premières alimentaires pendant 13 mois, de peur que les révoltes se propagent jusqu’à eux, très certainement.
Ce sont là des décisions de tyrans prévoyants. De gros écureuils qui s’accrochent au pouvoir comme à une noisette.
vue sur :
Le prix des denrées alimentaires est à surveiller de près à mon avis.
L’Europe et les USA ne sont pas exemptées de remous ou de révoltes à venir. La Grèce n’a pas fini de panser ses plais et l’Italie est à point, pour ne citer qu’eux.
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