Laurent Demaret
10/01/2011
@Vincent
Ma vision est à l’opposée de la votre. Vous prétendez que le système veut se débarrasser des inutiles alors qu’il me semble que l’acharnement thérapeutique (que vise ces propositions de loi) est absolument le résultat du système des industries de la santé qui poussent les soignants à aller toujours plus loin dans leur lutte contre la mort et bercent la population dans le rêve d’une vie où la mort serait bannie.
Ce système fait consacrer des sommes importantes pour prolonger le plus longtemps possible la vie de malades qui ne seraient plus là sans lui depuis belle lurette. Appuyé par l’ hybris des soignants qui se prennent pour Dieu en repoussant les limites de la mort et la douce tyrannie de ceux qui ne veulent pas souffrir, eux, de la séparation. Sans compter les idéologues qui veulent placer la vie humaine hors des limites de la nature..
Il est vrai que l’idée que, sur notre petite planète désormais la vie sait réparer la vie et les erreurs de la nature, est très agréable.
La technologie médicale poussée à son extrême par une finance qui ne se lasse pas de ses 30% l’an de bénéfices peut donner l’illusion que plus personne ne devrait mourir dans nos contrées encore solvables. C’est tentant mais il faudra me démontrer que c’est un progrès dans l’absolu, déjà qu’il est loin d’être partagé, et aussi que ce n’est pas une partie du grand système qui nous entoure mais finalement ne veut notre bien que dans la mesure où cela “rapporte”
georges dubuis
09/01/2011
La câble révèle quil ne sagissait pas dincompétence au sommet mais de tromperie : le choix de linvestisseur contre le contribuable a été fait délibérément. Les autorités en place ont pris le parti de la petite coterie auquel elles appartiennent, contre lintérêt général. Les lobbys ont eu raison du sens de lÉtat.
Est ce que l’argent SE trompe quand il va à l’argent et que l’intérêt général ,supposé incarné par l’Etat pourrait aller contre et ne pas “trahir” cet intérêt? Avide ment et évidem ment NON, c’est le genre de vérité FUYANTE qui ne servent à rien si ce n’est de joué les faux naÏfs à la Jorion qui ne veulent pas voir l’ordre des choses et sa VIRTUALITÉ (il aime pas çà, son collègue Leclerc, il n’y croit pas comme il dit) L’absence de réalité, çà il la camoufle bien dans son illisible “comment la vérité et la réalité furent inventés” et il est loin d’être le seul, c’est toute la caste des intellos médiatiques et académiques qui s’en chargent, comme le petit jésus de sa croix, impressionnant la bêtise qui souffre et son chantage virulent.
Ce trafiquant est entrain d’admettre, enfin, que derrière la vitrine Obama, il n’y a que les banques du doll ar et que ce qui garantie son image et sa note c’est la puissance des armes mais là il n’ y est pas encore sur ce terrain, ce travelo de la pensée ne veut pas voire ce qu’est le rêve américain(dont il a profité pendant 20 ans et qu’il remercie dixit voilà un prisonnier du devoir), le rêve de l’argent d’un État puritain et il ne comprend rien au Tea Party qui déborde largement de sa tasse. Comme dit Voyer “pendant la vente, la guerre continue”
Francis Lambert
09/01/2011
2011-01-09 les propos de Mervyn King, le gouverneur de la Banque dAngleterre, Paul Jorion
http://www.pauljorion.com/blog/?p=19899
Dans “La face cachée, révélée”, je reviendrai sur les propos de Mervyn King, en mars 2008, rapportés dans un câble diplomatique américain divulgué par WikiLeaks.
La câble révèle quil ne sagissait pas dincompétence au sommet mais de tromperie : le choix de linvestisseur contre le contribuable a été fait délibérément. Les autorités en place ont pris le parti de la petite coterie auquel elles appartiennent, contre lintérêt général. Les lobbys ont eu raison du sens de lÉtat.
Laurent Caillette
09/01/2011
Revoyons le modèle économique “idéal”. Dans les tours de verre et d’acier de quelques centres d’affaires des métropoles occidentales, une poignée de décideurs supervisent les commandes à de lointaines usines, dans le cadre d’une amélioration permanente qui inclut également la délocalisation de ces centres de décision.
La seule incertitude réside donc dans la capacité des laissés-pour-compte à endosser la culpabilité de leur situation. Pour l’instant, ça fonctionne à merveille. Le plus bel exemple : les suicides de salariés sur leur lieu de travail. Si le virtualisme est la drogue de nos élites politiques, il est tout autant le ciment de notre paix sociale.
Ilker de Paris
09/01/2011
Effectivement, l’utilitarisme l’emporte, ce qui est utile à la marche du système ont le droit de vivre les autres, les “inutiles” ont, de fait, de moins en moins de place.
L’économie implique une organisation (du travail, des employés etc) une économie totalitaire exige une organisation également totalitaire, c’est ce que nous vivons je pense : par le biais d’une économie hyper-organisée (pour des raisons de rendement maximum, d’un Système - système-en(ou pour)-soi)-, on crée un monde où la diversité, le non immédiatement utilitaire est vécu par le système comme gênant et donc à changer ou à exclure - c’est l’esprit, tous pareil, “blonds aux yeux bleus”..
Il y a ici un paradoxe, le monde qui a vaincu le Mal nazi, a créé un système qui, dans les affirmations, était une assurance à la non réapparition de ce Mal (“plus jamais ça”), mais qui dans les faits progresse dans le même sens que ce qu’il dit (encore) combattre - d’où le brouillage, la désorientation des repères idéologiques actuels.
La raisons profonde d’une telle situation vient peut-être de ce que nous n’avons plus confiance en l’‘être” (à la liberté humaine) et nous nous enfermons alors dans l’‘avoir”.
Un remarquable article du philosophe Egard Morin sur le site du “le Monde” met en perspective les dommages et les dangers du Système actuel (sans en donner les raisons) qui régit notre monde et nous concerne tous :
Edgar Morin : “Les nuits sont enceintes”
En 2010, la planète a continué sa course folle propulsée par le moteur aux trois visages mondialisation-occidentalisation-développement qu’alimentent science, technique, profit sans contrôle ni régulation.
L’unification techno-économique du globe se poursuit, sous l’égide d’un capitalisme financier effréné, mais elle continue à susciter en réaction des “refermetures” ethniques, nationales, religieuses, qui entraînent dislocations et conflits. Libertés et tolérances régressent, fanatismes et manichéismes progressent. La pauvreté se convertit non seulement en aisance de classe moyenne pour une partie des populations du globe, mais surtout en immenses misères reléguées en énormes bidonvilles.
L’occidentalisation du monde s’est accompagnée du déclin désormais visible de l’Occident. Trois énormes nations ont monté en puissance ; en 2010, la plus ancienne, la plus peuplée, la plus économiquement croissante, la plus exportatrice intimide les Etats d’Occident, d’Orient, du Sud au point de susciter leur crainte d’assister à la remise d’un prix Nobel à un dissident chinois emprisonné.
En 2010 également, pour une première fois, trois pays du Sud se sont concertés à l’encontre de toute influence occidentale : Turquie, Brésil et Iran ont créé ce sans précédent. La course à la croissance inhibée en Occident par la crise économique se poursuit en accéléré en Asie et au Brésil.
La mondialisation, loin de revigorer un humanisme planétaire, favorise au contraire le cosmopolitisme abstrait du business et les retours aux particularismes clos et aux nationalismes abstraits dans le sens où ils s’abstraient du destin collectif de l’humanité.
Le développement n’est pas seulement une formule standard d’occidentalisation qui ignore les singularités, solidarités, savoirs et arts de vivre des civilisations traditionnelles, mais son déchaînement techno-économique provoque une dégradation de la biosphère qui menace en retour l’humanité.
L’Occident en crise s’exporte comme solution, laquelle apporte, à terme, sa propre crise. Malheureusement, la crise du développement, la crise de la mondialisation, la crise de l’occidentalisation sont invisibles aux politiques. Ceux-ci ont mis la politique à la remorque des économistes, et continuent à voir dans la croissance la solution à tous les problèmes sociaux. La plupart des Etats obéissent aux injonctions du Fonds monétaire international (FMI), qui a d’abord partout prôné la rigueur au détriment des populations ; quelques-uns s’essaient aux incertitudes de la relance
Mais partout le pouvoir de décision est celui des marchés, c’est-à-dire de la spéculation, c’est-à-dire du capitalisme financier. Presque partout les banques, dont les spéculations ont contribué à la crise, sont sauvées et conservées. Le marché a pris la forme et la force aveugle du destin auquel on ne peut qu’obéir. La carence de la pensée partout enseignée, qui sépare et compartimente les savoirs sans pouvoir les réunir pour affronter les problèmes globaux et fondamentaux, se fait sentir plus qu’ailleurs en politique. D’où un aveuglement généralisé d’autant plus que l’on croit pouvoir disposer des avantages d’une “société de la connaissance”.
Le test décisif de l’état de régression de la planète en 2010 est l’échec de la personne la plus consciente de la complexité planétaire, la plus consciente de tous les périls que court l’humanité : Barack Obama. Sa première et modeste initiative pour amorcer une issue au problème israélo-palestinien, la demande du gel de la colonisation en Cisjordanie, s’est vu rejeter par le gouvernement Nétanyahou. La pression aux Etats-Unis des forces conservatrices, des évangélistes et d’une partie de la communauté juiver paralyse tout moyen de pression sur Israël, ne serait-ce que la suspension de l’aide technique et économique. La dégradation de la situation en Afghanistan l’empêche de trouver une solution pacifique au conflit, alors qu’il est patent qu’il n’y a pas de solution militaire. L’Irak s’est effectivement démocratisé, mais en même temps s’est à demi décomposé et subit l’effet de forces centrifuges. Obama résiste encore aux énormes pressions conjuguées d’Israël et des chefs d’Etat arabes du Moyen-Orient pour intervenir militairement en Iran. Mais la situation est devenue désespérée pour le peuple palestinien.
Tandis qu’Etats-Unis et Russie établissent en 2010 un accord pour la réduction des armes nucléaires, le souhait de dénucléarisation généralisée, unique voie de salut planétaire, perd toute consistance dans l’arrogance nucléaire de la Corée du Nord et l’élaboration probable de l’arme nucléaire en Iran. Si tout continue l’arme nucléaire sera miniaturisée, généralisée et privatisée.
Tout favorise les montées aux extrêmes y compris en Europe. L’Europe n’est pas seulement inachevée, mais ce qui semblait irréversible, comme la monnaie unique, est menacé. L’Europe, dont on pouvait espérer une renaissance de créativité, se montre stérile, passive, poussive, incapable de la moindre initiative pour le conflit israélo-palestinien comme pour le salut de la planète. Pire : des partis xénophobes et racistes qui prônent la désintégration de l’Union européenne sont en activité. Ils demeurent minoritaires, comme le fut pendant dix ans le parti nazi en Allemagne que nul dans le pays le plus cultivé d’Europe, dans le pays à la plus forte social-démocratie et au plus fort Parti communiste, n’avait imaginé qu’il puisse accéder légalement au pouvoir.
La marche vers les désastres va s’accentuer dans la décennie qui vient. A l’aveuglement de l’homo sapiens, dont la rationalité manque de complexité, se joint l’aveuglement de l’homo demens possédé par ses fureurs et ses haines.
La mort de la pieuvre totalitaire a été suivie par le formidable déchaînement de celle du fanatisme religieux et celle du capitalisme financier. Partout, les forces de dislocation et de décomposition progressent. Toutefois, les décompositions sont nécessaires aux nouvelles compositions, et un peu partout celles-ci surgissent à la base des sociétés. Partout, les forces de résistance, de régénération, d’invention, de création se multiplient, mais dispersées, sans liaison, sans organisation, sans centres, sans tête. Par contre, ce qui est administrativement organisé, hiérarchisé, centralisé est sclérosé, aveugle, souvent répressif.
L’année 2010 a fait surgir en Internet de nouvelles possibilités de résistance et de régénération. Certes, on avait vu au cours des années précédentes que le rôle d’Internet devenait de plus en plus puissant et diversifié. On avait vu qu’il devenait une force de documentation et d’information sans égale ; on avait vu qu’il amplifiait son rôle privilégié pour toutes les communications, y compris celles effectuées pour les spéculations du capitalisme financier et les communications cryptées intermafieuses ou interterroristes.
C’est en 2010 que s’est accrue sa force de démocratisation culturelle qui permet le téléchargement gratuit des musiques, romans, poésies, ce qui a conduit des Etats, dont le nôtre, à vouloir supprimer la gratuité du téléchargement, pour protéger, non seulement les droits d’auteur, mais aussi les bénéfices commerciaux des exploitants des droits d’auteur.
C’est également en 2010 que s’est manifestée une grande force de résistance informatrice et démocratisante, comme en Chine, et durant la tragique répression qui a accompagné l’élection truquée du président en Iran. Enfin, la déferlante WikiLeaks, force libertaire ou libertarienne capable de briser les secrets d’Etat de la plus grande puissance mondiale, a déclenché une guerre planétaire d’un type nouveau, guerre entre, d’une part, la liberté informationnelle sans entraves et, d’autre part, non seulement les Etats-Unis, dont les secrets ont été violés, mais un grand nombre d’Etats qui ont pourchassé les sites informants, et enfin les banques qui ont bloqué les comptes de WikiLeaks. Dans cette guerre, WikiLeaks a trouvé des alliés multiples chez certains médias de l’écrit ou de l’écran, et chez d’innombrables internautes du monde entier.
Ce qui est remarquable est que les Etats ne se préoccupent nullement de maîtriser ou au moins contrôler “le marché”, c’est-à-dire la spéculation et le capitalisme financier, mais par contre s’efforcent de juguler les forces démocratisantes et libertaires qui font la vertu d’Internet. La course a commencé entre le désespérant probable et l’improbable porteur d’espoir. Ils sont du reste inséparables : “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve” (Friedrich Hölderlin), et l’espérance se nourrit de ce qui conduit à la désespérance.
Il y eut même, en 1940-1941, le salut à partir du désastre ; des têtes de génie sont apparues dans les désastres des nations. Churchill et de Gaulle en 1940, Staline qui, paranoïaque jusqu’aux désastres de l’Armée rouge et de l’arrivée de troupes allemandes aux portes de Moscou, devint en automne 1941 le chef lucide qui nomma Joukov pour la première contre-offensive qui libéra Moscou. C’est avec l’énergie du désespoir que les peuples de Grande-Bretagne et d’Union soviétique trouvèrent l’énergie de l’espoir. Quelles têtes pourraient surgir dans les désastres planétaires pour le salut de l’humanité ? Obama avait tout pour être une de ces têtes, mais répétons-le : les forces régressives aux Etats-Unis et dans le monde furent trop puissantes et brisèrent sa volonté en 2010.
Mais le probable n’est pas certain et souvent c’est l’inattendu qui advient. Nous pouvons appliquer à l’année 2011 le proverbe turc : “Les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui naîtra.”
Francis Lambert
08/01/2011
Etude de législations comparées du Senat Français 2004
http://www.senat.fr/lc/lc139/lc139.pdf
La Revue de la Médecine Générale n° 230 février 2006.
DANS LA PRATIQUE, NOUS RETIENDRONS
Concerne
Patient majeur ou mineur émancipé, conscient et capable.
Patient irréversiblement inconscient ayant rédigé préalablement une déclaration anticipée.
Conditions de labsence dinfraction
Affection incurable grave (maladie ou accident)
Souffrances physiques ou psychiques, insupportables, constantes et inapaisables.
Demande volontaire et répétée sans pression extérieure.
Procédure à suivre
Informer le patient de son état de santé et des possibilités thérapeutiques et palliatives
Sassurer de la volonté ferme et réitérée du patient (demande écrite, entretiens répétés
)
Consulter au moins un autre médecin indépendant (si le décès nest pas prévu à brève
échéance, un deuxième médecin est requis et un délai dun mois après la demande écrite
doit être respecté).
Sentretenir avec léquipe soignante si elle existe, avec les proches si telle est la volonté
du patient.
Sassurer que le patient a pu sentretenir avec les personnes souhaitées par lui.
Adresser à la Commission fédérale de contrôle et dévaluation, sous pli recommandé, la
déclaration de leuthanasie endéans les 4 jours qui suivent le décès.
Remarques
Aucun médecin nest tenu de pratiquer une euthanasie mais dans ce cas, il doit en informer le patient.
Au point de vue légal, leuthanasie est considérée comme une mort naturelle (déclaration de décès, assurances,
).
Aucune personne nest tenue de participer à une euthanasie.
http://www.ssmg.be/new/files/RMG230_60-63.pdf
Francis Lambert
08/01/2011
There is a fascinating disconnect between the “law and order” society ceaselessly depicted on TV and the realities of the American financial system, which is now totally dependent on lies, fraud, embezzlement and misrepresentation of risk. (...)
Bernie Madoff’s Ponzi Scheme was systemically ignored despite its blatant transparency and warnings submitted to authorities. Even a financial neophyte could see that Madoff’s options bets were an order of magnitude too small to generate the vast profits he was claiming. (...)
Americans love to see street criminals and petty gangsters brough to “justice,” but we turn a blind eye to organized financial crime. Why is this so? (...)
Bringing “law and order” to Wall Street and the banking/mortgage sectors would mean indicting your pals and contributors, and bringing down the entire house of cards which has enriched and empowered you. (...)
The Power Elites of the U.S. are now dependent on an organized financial crime syndicate.
http://www.oftwominds.com/blogjan11/financial-crime01-11.html
Dedef
08/01/2011
N’est ce pas exactement ce que voulait Assanges ?
C’est parfait.
Vincent .
08/01/2011
A mon sens, une autre illustration de l’inhumanité de la psychologie des décideurs, ce sont les lois sur l’euthanasie pour lesquelles certains ricains, mais aussi des pays dEurope, n’ont pas hésité pas à brandir l’argument économique de ce qu’ils nomment le cout de “lacharnement” thérapeutique, pour légaliser la mise à mort.
Le système dans sa folie a produit une bureaucratie, une organisation, une dialectique, pour mettre à mort celles et ceux qui, à leur yeux, ne sont qu’un cout pour le système.
Quand on en arrive à légiférer pour mettre à mort des innocents sans que la population ne s’offusque, il y a fort à craindre pour la suite.
Parmi les pays en Europe qui ont déjà légaliser la mise à mort, on retrouve, entres autres, les Pays bas, la Belgique, la Suisse, le Grand-Duché du Luxebourg.
En France, les propositions de lois pour la mise à mort et les allusions à ce sujet reviennent périodiquement dans les médias, tels des marronniers, comme pour préparer les esprits et faire fléchir les bastions de résistance qui s’oppose farouchement depuis près de 10 ans à la mise en place de législation autorisant le meurtre.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à signer une pétition contre l’euthanasie et à vous organisez contre cette dérive digne d’un système totalitaire.
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=non+%C3%A0+l%27euthanasie&btnG=Recherche+Google
Jean-Claude HENRY
08/01/2011
Le PNB américain est inférieur de 30 % aux chiffres officiels !
voir http://www.leap2020.eu/Le-PNB-reel-US-est-inferieur-aux-chiffres-officiels_a573
Il y a plusieurs années, l’économiste et démographe Emmanuel Todd écrivait dans “Après l’Empire” que les statistiques américaines n’avaient rien à envier à celles de feue l’URSS.
Jean-Paul Baquiast
07/01/2011
L’affaire Renault est certainement minime. Mais ne va-t-elle pas donner de bonnes raisons à ceux qui en Europe refuseront de coopérer ni même de commercer avec la Chine et la Russie, en arguant des compétences en espionnage industriel de ces deux pays?
Par ailleurs, ce très bon article ne donne pas cependant d’évaluation comparée du Rafale et des deux avions dits furtifs russe et chinois cités dans le précédent article. La comparaison est-elle possible?
georges dubuis
07/01/2011
Je me penche très fortement sur le cas Anders(Autrement en allemand) de son vrai nom Stern marié à la future prêtresse de l’anti totalitarisme, elle même ex maitresse/élève de Heidegger et fascinée par sa pensée en béton jusqu’a l’ultime moment de sa concrétisation nazéîfiée - concrete en anglais veut dire ciment.
Ce ménage à trois, car Stern était aussi élève du maître est des plus intéressants dans ce tournant de l’histoire, une pensée forte de l’ état( dans ses 2 versions opposés national socialiste et socialiste national) versus une pensée de l’humanité d’avant garde de la sauvegarde, de Jésus à Marx et les marxistes dont Anders essaie de divorcer en 1977 “Et si je suis désespéré que voulez vous que j’y fasse”
La création de l’état sioniste qui résulte de cette histoire est une colossale fracture dans la communauté/tribu juive et dans le monde chrétien, le petit jésus à maintenant un PROPRIÉTAIRE très armé, bien au delà, c’est le cas de le dire, de l’occupation coloniale du territoire palestinien, un nationalisme divin plein d’amour soutenue par le dollar “in god we trust” l’AIPAC et les évangélistes à l’humour noir c’est à dire servile comme dirait Dieudonné.
J’avance tout doucement pour mon livre à venir"disneyland en terre promise” mais surement.
PS le livre d"Anders est aussi le centre d’une belle controverse sur l’utilisation de son livre par le dernier prêtre d’une avant garde solitaire et brillante, le fumeux Debord avec Jean Pierre Voyer, sur son site “Debord un homme que je corrige toujours”, excellente. La spéculation autant intellectuelle que financière est de la même source, un pari sur la peur et l’ignorance pratique qui la sous-tend et la, y a du monde pour banquer, c’est assurer aussi. Tout ce dont le virtuel Jorion/réel Attali ne peut pas parler et bien d’autres trafiquants d’espoirs qui brandissent l’antisémitisme comme dernier bouclier de la raison pure et de toute l’armada de l’académisme relayeuse d’instructions. Notoriété quand tu nous tiens.
On découvre les coptes en ce moment sur les antennes christiques, grâce a qui ?
Contactez moi si çà vous intéresse.
PS2 by Sony;Les morts afghans çà n’intéresse pas les fantômes comme dirait, presque Anders, ce n’est qu’un film cette guerre pour l’ouest, une dé pense orgiaque qui crée des emploies, dans un autre temps j’y ai travaillé moi aussi, comment détruire l’autre proprement, tout un programme de l’AMOUR du travail bien fait.
Francis Lambert
07/01/2011
Pourquoi les chinois rachètent ils 6 milliards d’euro de dette Européenne ?
“Ce n’est pas pour le plaisir ou par bonté d’âme, c’est parce qu’elles rapportent entre 5% et 9% actuellement contre 3,4% pour des T-Bonds américains qui seront remboursés en monnaie de singe. “
Quelle raison la Fed pourrait-elle encore invoquer pour continuer d’imprimer des centaines de milliards de dollars si l’économie américaine crée de nouveau des emplois ?
Vous répondez : “pour acheter ces dettes libellées en dollars dont personne ne veut !”.
Extraits de Philippe Béchade http://www.la-chronique-agora.com/articles/20110107-3304.html
Francis Lambert
07/01/2011
Infographie : cartes et statistiques des morts
http://edition.cnn.com/SPECIALS/war.casualties/index.html
- sélectionner l’onglet Afghanistan
- attendre que l’application se charge
- faire glisser la carte de gauche vers l’europe
- zoomer
* rien concernant les morts afghans !
* 265 anglais, 47 allemands, 46 français, 38 dannois, 32 italiens, ...
* 152 canadiens, 136 californiens, 107 texans, 92 floride, 71 illinois, 67 new-yorkais, 64 ...
Chaque année il y a plus de morts, 2010 est un maximum temporaire ... la guerre est en pleine croissance depuis Obama !
Une pensée pour Bush, Cheney, Powell, Blair, Murdoch, Rumsfeld, Obama et les oligarques internationaux associés ?
Christian Steiner
06/01/2011
Entendu à la radio (RSR) ce soir :
« Pas détat dâme en Espagne sur la Chine et ses visées expansionnistes. Madrid se veut la porte dentrée du géant asiatique en Europe. Le vice-premier ministre chinois en tournée en Europe a été accueilli en grande pompe, et notamment par le Roi. [Notre correspondant à Madrid] :
“Selon le quotidien El Pais, et cest dire limportance que lon a donné à lévènement, Li Keqiang, le vice-premier ministre chinois a été reçu à Madrid comme un “nouveau Monsieur Marshall” en référence au célèbre plan. Et si les rois mages, fêtés aujourdhui dans toute lEspagne ont apporté des cadeaux, indiscutablement, le vice-premier ministre chinois a donné en ce début dannée un sacré bol doxygène à lEspagne. La Chine a clairement appuyé léconomie espagnole car, dit-on, elle croit en sa solidité et en sa capacité de récupération. “Je suis venu pour transmettre un message de confiance, a dit le vice-premier ministre. La Chine croit que le peuple espagnol va vaincre la crise avec succès. Et cest en espèces sonnantes et trébuchantes que laffaire est faite.
La Chine assurera une partie de la dette publique espagnole à hauteur de six milliards dEuro, et cest sans compter avec plus de cinq milliards deuro daccord commerciaux, qui vont de la coopération avec la filiale pétrolière de Repsol au Brésil jusquà lexportation dhuile, de vin et de jambon. Martine Adusseau, à Madrid, pour la Radio Suisse Romande. » - 6 janvier 2011, journal de 19h00.
Larticle de El Païs (jeudi 6 janvier 2001) :
http://www.elpais.com/articulo/espana/China/compromete/comprar/6000/millones/deuda/espanola/elpepuesp/20110106elpepunac_4/Tes
(« un nuveo mister Marshall en Madrid »)
N.B. On retrouve lénergie comme lun des facteurs clé des échanges entre Etats (arme de souveraineté sil en est, à condition quon ait la politique et les moyens de la défendre) : Repsol est lancienne compagnie pétrolière dEtat espagnol (capitalisée en 1998), très active en Amérique du Sud, entre autres au Brésil avec Petrobras (compagnie dEtat par action, le Brésil ayant gardé la majorité des votes). Les deux compagnies, lespagnole et la brésilienne, comptent parmi les 15 premières compagnies pétrolières du monde (en terme de chiffre daffaire), tout comme la compagnie pétrolière chinoise, PetroChina Co (qui nest que la partie côté en bourse de la China National Petroleum Corporation, qui reste aux mains de lEtat).
PS: l’énergie, c’est à 80% les hydrocarbures fossiles (pétrole, gaz, charbon); et il n’y a pas moyen de remplacer ceci par autre chose (cf fut le “Choix du feu”...).
PS: l’énergie, c’est à 80% les hydrocarbures fossiles (pétrole, gaz, charbon); et il n’y a pas moyen de remplacer ceci par autre chose (cf fut le “Choix du feu”...).
Peut-être les rois mages (cf. http://blogs.elpais.com/aguas-internacionales/2011/01/los-leyes-magos-vienen-de-china.html) apporteront-ils de quoi changer… d’essence
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