georges dubuis
05/01/2011
@francis lambert
Mr Assouline en bon sioniste, reproche tout simplement au juif Hessel de ne pas l’être, sa rhétorique habile ne vise que cela et il n’est pas le premier. Le romantisme résistant du CNR n’est pas bien vu dans ce pays où tous les prétendants et actuels gouvernants sont sionistes, à 2 états improbables, c’est à dire forever. Même la fille Lepen est entrain de virer sa cuti.
Une bonne nouvelle quand même, ma sur qui adore Finkelkraut va voter pour la fifille de la Farce Nationale parce qu’elle est droite comme son père, il est vrai que le sionisme et le FN ont une histoire similaire et ils n’ont pas changé en 60 ans. Le sionisme reste quand même l’exemple unique d’une colonisation divine et vertueuse, la bible atomique (registred mark).
PS dites çà chez Paul Jorion et votre mémoire disparait.
Morales
05/01/2011
janvier 4th, 2011
Outre-Atlantique, il semblerait que lor soit en odeur de sainteté.
En effet, une proposition de loi a été soumise dans lUtah qui permettrait aux habitants de payer certains de leurs transactions en pièces dor, sonnantes et trébuchantes !
Cette proposition de loi qui offrirait la possibilité aux habitants de lUtah de payer en or obligerait les agences publiques à accepter tout échange en or, en parallèle du système monétaire national actuel. Ce système, une fois adopté, se limiterait aux échanges à lintérieur de lEtat. Ainsi, cette loi qui nest pour linstant quau stade débauche permettrait aux habitants de lUtah de frapper leurs propres pièces dor et dargent.
On parle même de la construction dun entrepôt dédié à la conservation de ces pièces et dune milice spéciale, lUtah Defense Force, qui serait chargée de protéger les stocks de métaux précieux.
On doit cette proposition au représentant républicain John Dougall.
Dougall précise que «Ce que notre initiative veut surtout dire, cest que les gens sont capables de réagir face à la politique imprudente menée par la Réserve fédérale et limpact que certaines décisions ont, à long terme, sur la situation financière du pays. Lidée, cest aussi denvisager un autre choix dans les outils monétaires qui nous sont proposés pour pouvoir faciliter les transactions financières ».
Les partisans de ce projet de loi sappuient sur la situation catastrophique outre-Atlantique où la dette américaine ne cesse denfler et sur la politique daugmentation dargent liquide sur le marché. Un de ces partisans, le procureur Larry Hilton, déclare que ce projet de loi existerait «dans le but de créer une option supplémentaire. Si le dollar chancelle, cest une bonne nouvelle de savoir que le gouvernement a une alternative. Ce nest pas une obligation. LEtat offrirait simplement la possibilité de payer en or ou en argent ».
Et lUtah nest pas le seul Etat concerné puisquen Géorgie, un projet de loi similaire serait en pourparler.
Francis Lambert
05/01/2011
A consensus quickly emerged in the political and media class that they (WikiLeaks and Bradley Manning) are Evil Villains who must be severely punished, while those responsible for the acts they revealed are guilty of nothing. That reaction has not been weakened at all even by the Pentagon’s own admission that, in stark contrast to its own actions, there is no evidence—zero—that any of WikiLeaks’ actions has caused even a single death.
Meanwhile, the American establishment media—even in the face of all these revelations—continues to insist on the contradictory, Orwellian platitudes that
(a) there is Nothing New in anything disclosed by WikiLeaks and
(b) WikiLeaks has done Grave Harm to American National Security through its disclosures.
It’s unsurprising that political leaders would want to convince people that the true criminals are those who expose acts of high-level political corruption and criminality, rather than those who perpetrate them.
(Relevé des “principaux” wikileaks: )
http://www.guardian.co.uk/world/2010/oct/22/iraq-detainee-abuse-torture-saddam
etc.
What WikiLeaks revealed to the world in 2010, Glenn Greenwald
http://www.salon.com/news/opinion/glenn_greenwald/2010/12/24/wikileaks/index.html
Francis Lambert
05/01/2011
Lindignation en est le leitmotiv. Quand on pense que ceux qui lachètent par dizaines pour loffrir autour deux y voient un programme daction, une philosophie morale, un bréviaire, on est consterné tant le contenu manque de contenu. Mais la démonstration est si faible et la plume si incertaine que lappel na pas la puissance dun pamphlet.
Le Monde a récemment publié deux pleines pages dans lesquelles des personnalités sindignaient toutes de quelque chose, à lexception du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, et comme sa lumineuse réaction ouvrait le bal, elle eut pour effet danéantir toutes celles qui suivaient :
« Jai beaucoup de tendresse, dadmiration, pour Stéphane Hessel avec qui jai beaucoup de concordances de vue mais je mindigne quon nous demande de nous indigner parce que lindignation est le premier temps de lengagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. »
On ne saurait mieux dire quil est bizarre de pousser ses contemporains à sengager sous lempire de lémotion et non sous celui de la réflexion.
Extraits du blog de Pierre Assouline
http://passouline.blog.lemonde.fr/2011/01/04/a-t-on-le-droit-de-ne-pas-sindigner-avec-stephane-hessel/
Donc très bien mais surtout, ensuite ?
Richard RUTILY
04/01/2011
Evidemment lorsque l’on ment effrontément il arrive que dans les faits il se produise le contraire de ce que vous aviez annoncé. Paul Jorion commente un câble de Wikileaks qui révèle un mensonge du Président de la banque d’Angleterre, ou plutôt qui montre que celui-ci savait que le gouvernement Anglais, comme tous les gouvernements à l’époque, racontait des histoires à dormir debout.
Extrait du Blog :
Or, le Président de la Banque dAngleterre le dit sans ambages lors de ce déjeuner daffaires à Londres en mars 2008 : la crise bancaire est maintenant une crise de solvabilité et non pas de liquidité, et il ne date pas ce verdict du moment où se tient la conversation, mais de six mois auparavant : en août 2007, cest-à-dire du moment où un responsable de BNP Paribas prononça à propos des titres subprime les mots fatidiques : « Pas de prix ! »
Lien : http://www.pauljorion.com/blog/?p=19899#more-19899
Jean-Paul Baquiast
04/01/2011
Cet article de Philippe Grasset, et les évènements qui l’inspirent, permettent d’approfondir en effet les réflexions sur l’historien sous ses différentes formes, engagées déjà sur ce site dans la rubrique Dialogue.
Francis Lambert
04/01/2011
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Francis Lambert
04/01/2011
En mai 2009, Barack Obama créait une commission d’enquête sur la crise, nommée FCIC. Son ordre de mission : “Examiner les causes, intérieures et internationales, des crises financière et économique actuelles aux Etats-Unis.”
la FCIC avait deux missions : l’une d’impulsion législative, l’autre pédagogique.
Elle devait encourager cette “refondation de l’économie” que lui-même prônait - un concept aujourd’hui abandonné.
Aucun compromis n’y a été possible entre prorépublicains et prodémocrates. Après dix-huit mois d’auditions de 800 acteurs directs (PDG, traders, hauts fonctionnaires, experts…), des millions de pages de documents analysées, la commission s’est avérée incapable de dégager un “narrative” (...)
Les républicains ont tout simplement refusé que le nom “Wall Street” figure dans ce rapport. On a bien lu : aucune “cause” de la crise, pas même partielle, ne saurait être imputable aux marchés financiers.
Les républicains de la FCIC ont résumé le 15 décembre 2010 leur position : l’unique responsable de la crise, c’est… l’Etat américain ! Pour avoir flatté les pulsions égoïstes des familles à s’endetter afin d’accéder à la propriété, pour avoir trop régulé et instrumentalisé ses bras armés de la réassurance du crédit immobilier nommés Fannie Mae et Freddie Mac, l’Etat est consacré seul coupable de la déroute financière.
Peu importe
- que l’Etat que dénoncent ces républicains était… le leur
- Que (George Bush)n’a pas surrégulé mais dérégulé autant qu’il a pu.
- etc.
- Que Fannie et Freddie n’étaient pas été des entreprises publiques gérées par l’Etat, mais des sociétés parfaitement privées et d’autant mieux cotées en Bourse qu’elles jouissaient d’une “garantie publique”.
Et quand ces membres de la FCIC accusent l’Etat d’avoir précipité la panique générale en… refusant de sauver la banque d’affaires Lehman Brothers, en septembre 2008, on en reste coi ! Ainsi, pour ces pourfendeurs résolus de toute intervention publique dans les affaires économiques, l’Etat est coupable, y compris lorsqu’il suit leurs propres préceptes…
Car il ne s’agit pas, pour ces républicains-là, de participer en conscience à un “examen” permettant, comme le fit la commission Pecora, de dégager des mesures propres à juguler les propensions les plus nocives du système. Il s’agit de promouvoir un pur concentré d’idéologie. Et plus c’est gros…
Joe Nocera (l’enquêteur financier du New York Times) ... craint que ce texte soit le prélude au sabotage systématique de toute régulation financière par la majorité républicaine du nouveau Congrès
Extraits de “Plus c’est gros…” par Sylvain Cypel
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/01/04/plus-c-est-gros_1460844_3234.html
Stephane Eybert
04/01/2011
Ce précieux “lifeblood of a successful military” Jack D Ripper se faisait déjà du soucis à son sujet: “the international Communist conspiracy to sap and impurify all of our precious bodily fluids… A foreign substance is introduced into our precious bodily fluids without the knowledge of the individual. Certainly without any choice. That’s the way your hard-core Commie works. “
Christian Steiner
03/01/2011
Il est parfois bon découter une voix, que cela soit par écrit ou par oral. Ici, cest par oral. Il sagit de Stéphane Hessel (mentionné par Ilker), qui sexprime, à 93 ans, sur les ondes de la Radio Suisse Romande, le 4 juillet 2010 (LIEN : http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/haute-definition/?date=04-07-2010).
(Stéphane Hessel (http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Hessel) : Né allemand en 1917, il choisira de Gaulle et la Résistance (formé comme navigateur sur bombardier, il sera agent de liaison dès 1942), sera déporté (juillet 44), participera à la rédaction de la Déclaration universelles des Droits de lHomme (ONU, 1948), fera une carrière de diplomate pour la France de 1945 à 1985 (essentiellement lAsie, au moments les plus cruciaux), puis nommé ambassadeur par François Mitterrand (1981). Il rédigera encore un rapport commandé par Michel Rocard : « Les Relations de la France avec les pays en développement » (1990) ; membre cofondateur du « Collegium international éthique, politique et scientifique » (2002), qui proposera à la prochaine session de lONU une Déclaration universelle dinterdépendance [http://www.collegium-international.net/?p=12&lang=fr] etc. etc., et, last but non least, grand amateur de poésie « devant lEternel » comme lon dit. Il est aussi auteur, entre autres, de « Ô ma mémoire: la poésie, ma nécessité » (Seuil, 2006), une “autobiographie” par le biais de ses poèmes préférés ; « Danse avec le siècle », (Seuil 1997), « Dix pas dans le nouveau siècle » (Seuil, 2002), « Citoyen sans frontières », conversations avec Jean-Michel Helvig (Fayard 2010).
Linterview dure 15 minutes. Ca commence très fort, et tout est dit en deux minutes :
Stéphane Hessel : « Il y a de bonnes raisons de continuer à résister à tout ce qui nous indigne dans la situation actuelle du monde » (100)
Journaliste (Manuela Salvi) : « comment jugez-vous notre société aujourdhui ? »
Stéphane Hessel : « je suis très très exaspéré par le fait que nous disposons de moyens considérables, et nous avons probablement des moyens scientifiques, des moyens économiques plus forts quaucune génération qui nous a précédé. Au lieu de les utiliser pour faire face à des défis que nous allons définir ensemble, au lieu des les utiliser pour rendre la société plus conforme aux valeurs fondamentales qui sont les notre, nous gaspillons les ressources, nous utilisons la violence pour résoudre des problèmes que la violence ne peut pas résoudre. Bref, cette société marche mal, elle marche cul par-dessus tête, et il faut véritablement essayer dobserver tout ce qui ne va pas pour voir ce quon peut faire pour que ça aille mieux. » (122)
Puis sur la résistance (et pas celle de 40-45) : « Rien nest plus grave que lindifférence : “Oui, les choses vont mal, mais quest-ce que jy peut ? Laissons faire, je me débrouillerais toujours”. Ça, cest lattitude de gens qui ne vivent pas leur humanité profonde. Cette humanité profonde nexiste pour chacun dentre nous que lorsque nous nous engageons pour que les défis qui sont là devant nous puissent être confrontés » (230-300)
Il reste quelque chose à dire, sur la poésie (1214-1330) :
« Je pense que la poésie est lune des fonctions de lesprit qui dépasse le commandement. La parole est faite pour commander, pour organiser, pour diriger, et nous en avons besoin. Mais nous devons pouvoir nous évader un peu de ce qui apparaît comme un carcan étroit. Cest lappel à cet imaginaire qui peut être une stimulation pour ne pas sen tenir à ce qui paraît irréfutable, indépassable et aller vers quelque chose de plus élevé dans lesprit. Je me réfère par exemple à quelque vers dApollinaire qui a dit :
“Nous voulons explorer la bonté, contrée énorme où tout se tait.
Il y a aussi le temps, quon peut chasser ou faire revenir.
Pitié pour nous qui combattons toujours aux frontières de lillimité et de lavenir”.
Voilà des vers qui me touchent beaucoup, que jessaye de retenir dans ma mémoire. »
P.S. Allez voir lintégralité du poème dApollinaire, intitulé « La jolie rousse » (in : Calligramme, 1918). On y trouve aussi la voix de Jacques Duby qui le récite :
http://wheatoncollege.edu/academic/academicdept/French/ViveVoix/Resources/jolierousse.html
Francis Lambert
03/01/2011
En 2014 la dette publique de
lAllemagne sera de 91,4 % du PIB.
la France sera de 95,5 % du PIB.
du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.
de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.
des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.
de lItalie sera de 132,2 % du PIB.
de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.
de lIslande sera de 134,1 % du PIB.
du Japon sera de 239,2 % du PIB.
http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf
Les Nations font tout ce qu’elles peuvent pour couler leur propre monnaie ... elles réussiront aussi souvent que par le passé.
Il y a leurs innombrables dévaluations mais aussi :
défaut de paiement entre 1501 et 2002
1- LEspagne : 13 fois en défaut de paiement.
4- La France : 8 fois, la dernière le 30 septembre 1797 « la banqueroute des Deux Tiers ».
5- LAllemagne : 8 fois.
etc.
http://blog.crottaz-finance.ch/wp-content/uploads/2010/02/sov-default_21.png
L’état de faillite théorique ou virtuel.
France, Espagne, Grèce, Etats-Unis
à quand la faillite? 26/01/2010 http://www.lexpansion.com/diaporama/france-espagne-grece-etats-unis-a-quand-la-faillite_225404.html
Quand les charges d’intérêt liées à la dette dépassent le seuil de 33% des ressources fiscales (impôts et cotisations sociales), un Etat est en situation de faillite théorique.
L’Expansion de février pronostique la date à laquelle les principaux pays du monde pourraient atteindre ce seuil fatidique si leur endettement se poursuivait à un rythme similaire à celui enregistré sur la période 2006-2010.
01 Jamaïque ferait faillite en 2010
02 Islande en 2011 (46% au service de la dette)
03 Irlande en 2014 (déficit public de 12% PIB)
04 Grèce en 2019 (déficit public de 12,7% PIB en 2009, 54,6G au service de la dette)
05 Espagne en 2022 (déficit public de 9,5% PIB en 2009, dette publique à 62,5% du PIB en 2011)
06 Russie en 2025 (déficit budgétaire de 5,9% PIB en 2009, 1ère fois en 10 ans)
07 UK en 2030 (en récession dès le 2e trimestre 2008, dette publique 61,7% du PIB en 2009, S&P AAA-)
08 USA en 2040 (dette publique à 124% du PIB dès 2010
09 France en 2044 (dette à 83,2% du PIB en 2010, 6%=43G au service de la dette)
10 Chine en 2055
11 Japon en 2076
12 Allemagne en 2079 (déficit à 3,2% PIB en 2009, déficit à 85,8G=5% du PIB en 2010)
13 Brésil en 2128
14 Italie en 2250 (115% du PIB en 2009)
15 Belgique en 2470 (déficit 2009 6%, pire déficit 7,7% en 1993, seulement 1,2% en 2008 d’où ce classement ... mais les différentes Nations de Belgique l’empirent au meilleur moment.)
Francis Lambert
03/01/2011
“Rien ne semble arrêter la croissance de Coca-Cola en France. Pas même le fiasco du Onze tricolore, dont Coke était partenaire, lors de la dernière Coupe du monde de football. (...)
Les plus belles perspectives d’Europe
Coke ne craint pas de voir cette croissance mollir. La France est le pays qui offre les plus belles perspectives en Europe de l’Ouest, selon Tristan Farabet: «Un Français ne consomme en moyenne que 63 litres de Coca-Cola par an, moitié moins qu’en Belgique et beaucoup moins qu’en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne.»
NB: en plus des 85 grammes de sucre par litre, un sucre = 5g.
L’acide phosphorique que l’on trouve uniquement dans le coca, est responsable du goût acide. Les autres types de sodas utilisent l’acide citrique.
Or des taux élevés d’acide phosphorique sont connus pour entraver le fonctionnement des reins et favoriser les calculs rénaux.
Pour illustrer ce phénomène, des chercheurs américains ont recruté 500 personnes pour lesquelles une insuffisance rénale a été récemment diagnostiquée. Les habitudes alimentaires et notamment les consommations en boissons ont été recueillies à l’aide de questionnaires et comparées à celles d’une population témoin. On constate de cette façon qu’à partir de deux verres de coca, le risque d’insuffisance rénale est multiplié par deux.
Il en est de même avec le coca “light”.
En revanche, aucune association n’a été trouvée avec les autres sodas, ce qui renforce la suspicion à l’encontre de l’acide phosphorique.
http://www.e-sante.be/coca-reins/alimentation-47-39-7094.htm
http://www.e-sante.be/coca-cola-demasque/alimentation-47-39-5335.htm
Laurent Demaret
03/01/2011
L’ Euro n’est il pas ce que les allemands décideront qu’il soit ?
En tout cas, pour l’instant, leurs autorités politiques ne semblent pas imaginer sa disparition: http://fr.news.yahoo.com/4/20101231/tbs-allemagne-euro-7318940.html
Ilker de Paris
02/01/2011
En effet, le système économique dans lequel nous vivons est fondamentalement créateurs d’inégalité, d’exploitation et de dangers (ruine des Etats, dégradations sociales etc). De plus en plus de voix s’élèvent désormais pour définir ce système comme en effet dangereux pour la démocratie elle-même.
Par exemple, mais exemple significatif, un ancien Résistant et corédacteur de la Déclaration des droits de lhomme, Stéphane Hessel, a écrit un livre, “Indignez-vous”, dans lequel il dénonce ce système économique :
“Il faut tout dabord se souvenir que le programme du CNR a été élaboré dans la clandestinité par des gens qui navaient aucune capacité politique autre que la réflexion et la proposition. Grâce à cette relative liberté de réflexion, ils se sont posé le problème de savoir comment la France, une fois libérée, pourrait donner à notre pays un ensemble de valeurs et de politiques qui correspondraient à ce que les résistants souhaitaient. Cest vraiment la base dune social-démocratie qui tienne le plus grand compte des libertés fondamentales, de la lutte contre les féodalités économiques excessives, contre une presse menée par un gouvernement de Vichy. Ces valeurs se sont-elles dégradées ? Manifestement.”
puis
“La liberté est à la fois lune des données les plus fondamentales et les plus précaires. Une liberté na de sens que si elle assure une égalité des droits et donc une solidarité. Cela renvoie à notre belle devise qui doit se concevoir comme un tout. La liberté qui régit de plus en plus léconomie financiarisée, mise à la disposition de quelques possédants et non pas rendue compatible avec légalité et la fraternité, a déjà causé des dégâts considérables.”
Le fait qu’un résistant à ce qui était hier le système le plus inhumain (le Nazisme) dise qu’il faille aujourd’hui résister et combattre le système économique financiarisé est significatif. Il crée un équivalant système économique financier = Nazisme pertinent (pas suspect de “point godwin”) car venant d’un homme ayant réellement combattu le système nazi.
Par contre ça risque de ne pas trop faire plaisir aux tenants de l’ultra-libéralisme, encore nombreux aujourd’hui.
Jean-Paul Baquiast
02/01/2011
Cher Philippe, il serait intéressant en effet que vous nous disiez ce que selon vous deviendront dans ces circonstances les chances du Rafale (éventuellement up-gradé si l’on y pense)
Non seulement au regard des 2 avions chinois et russe, mais aussi comme vous le dites au regard du Système occidental ou de son effondrement possible.
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