Francis Lambert
09/12/2010
(Obama, premier politicien de l’âge numérique)
“A la convention de Denver, Barack Obama était apparu comme le prototype d’une génération d’hommes politiques du troisième type, revêtu d’une “aura pop-mystique”, comme l’écrit le sociologue Vincenzo Susca dans un livre à paraître : après l’ère de la radio avec Roosevelt, celle de la télévision avec Kennedy, il apparaissait comme le premier politicien de l’âge numérique, capable de s’adresser à une foule de 80 000 personnes tout autant qu’à l’internaute ou au téléspectateur assis devant son écran. Grâce à une myriade de sites participatifs, Obama inventait la politique à l’ère de Facebook et l’on compara la montée en puissance de sa campagne au succès des start-up.
(Diplomatie marketing ... mobilisation numérique)
Charlotte Beers, ex-directrice de l’agence de publicité Ogilvy & Mather, qui fut l’inspiratrice de cette “diplomatie marketing” sous Colin Powell, s’en expliquait devant le congrès américain en 2003 : “Nous devons élargir notre audience au-delà des gouvernements et des élites. Et nous devons mobiliser chaque individu qui peut parler positivement et au nom des Etats-Unis.” (...)
Comment ne pas voir dans la bombe informationnelle de WikiLeaks un effet rétroactif de cette “diplomatie publique” qui, depuis la guerre, ne s’adresse plus seulement aux Etats mais agit par les moyens du marketing sur les opinions publiques mondiales ?
(Neuromarketing du pouvoir ... un crash asynchrone ?)
Les centres du pouvoir appliquent des techniques de mobilisation inspirées du neuromarketing et s’efforcent de régler leur communication sur des rythmes (les fameuses séquences) qui scandent et focalisent les flux d’attention des individus, cherchant à provoquer des états d’alarme synchrones. (...)
Les stratégies de communication qui permettent de croiser les formats sur plusieurs plates-formes technologiques aggravent encore cette focalisation des attentions, ces effets d’attroupement, autour de la mise en scène d’une menace d’attentat, d’une catastrophe naturelle ou d’une épidémie. Cette hypermobilisation des audiences (sites Internet pris d’assaut, pics d’Audimat) provoque en retour des phases de retombées, de chutes d’audiences, une dépolitisation systémique. (...)
Lors de la présidentielle de 2008 aux Etats-Unis, on a confondu la mobilisation électorale par les réseaux sociaux et une repolitisation de la société. (...)
(Bulle internet ... de la bourse à la globalité)
La “start-up d’Obama” connaîtrait-elle le même sort que la bulle Internet en 2000 ? (...)
La foi dans le changement attisée par d’habiles communicants ne s’accommode pas facilement du statu quo imposé par les pouvoirs établis et les puissances d’argent.
C’est un paradoxe des démocraties médiatiques et un effet de ces politiques de l’attention qui consistent à stimuler, doper les audiences, par des moyens de plus en plus sophistiqués et à provoquer en retour des retombées d’audience, des moments de dépression démocratique. (...)
(La justice immanente des médias)
Plutôt qu’imiter M. Obama, ceux qui se préparent à faire campagne en France en 2011 feraient bien de relire Jean Baudrillard : “C’est un immense pas vers la fin du système représentatif. (...)
Et ceci est la fatalité du politique actuel - que partout celui qui mise sur le spectacle périra par le spectacle. Et ceci est valable pour les “citoyens” comme pour les politiciens. C’est la justice immanente des médias.
Extraits de Christian Salmon (NB avec mes sous-titres)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/04/l-aura-perdue-d-obama_1449055_3232.html
Jean-Paul Baquiast
09/12/2010
On a tendance à considérer que Wikileaks remet en cause la prédominance des pouvoirs et la domination du Système en attaquant son coeur cybernétique. C’est sûrement vrai maintenant mais cela risque de ne pas durer. Tout pouvoir dispose d’immenses moyens pour retourner contre l’attaquant les armes qu’il utilise. On le savait déjà avec la propagande politique et la publicité où le “greenwashing” dans tous les sens du terme a totalement envahi la presse et la télévision - après avoir fait disparaître les radios libres.
Il y a plein de petits jeunes gens très informés et très experts en e-communication, dans les allées du pouvoir, pour submerger le cyber-espace de messages et d’agressions destinées à décrédibiliser les adversaires, semer la confusion dans les esprits et faire que finalement plus personne ne croira personne.
Imaginez - je ne dis pas que c’est ce qui s’est passé, encore que…imaginez que l’affaire Cantona ait été montée (ou pilotée de l’extérieur) , par des gens qui voulaient seulement provoquer une hausse de l’or afin de faire faire des bénéfices aux détenteurs de métal précieux…. Il suffit de transposer cela dans le domaine politique et l’on devine le monde dans lequel nos pauvres intelligences seront obligées de naviguer. Même DeDéfensa paraîtra suspecte (je plaisante of course)
Christian
09/12/2010
Les choses vont à lallure dune avalanche
1. Il y quelques mois de cela à peine (mi 2009), à lépoque où tous les gouvernements européens se battaient pour récupérer le maximum de finance pour se sauver dans la suite du désastre du 15/11 (écroulement bancaire de 2008), le secret bancaire suisse fut mis a mal par des CDs contenant des données bancaires, « hackées » et vendues par des employés de ces banques, et achetés par les gouvernements allemand, italiens et français pour contrer lévasion fiscales.
(A cette époque, les gouvernements acheteurs ne parlaient ni de recel de données volées, ni dexcès de transparence : elles utilisaient ces « fuites numériques » pour menacer les quelques fraudeurs du fisc et pour négocier la mise au pas de la politique fiscale de la Suisse (quoi quon pense de cette politique fiscale, qui a certes sa part dhypocrisie dans le développement ultérieurs de lindustrie bancaire suisse, bien que développée originellement sur des outils/services de protection des avoirs des individus comme vous et moi)
2. En août 2010, la Chine qui « avale » prestement une bonne partie de la circulation internet, le garde quelques seconde puis le redirige vers leur destinataire (belle performance indiquant une capacité à « traiter » effectivement les données informatiques telle que peut être Echellon na pas je parle ici de lefficacité, du résultat Echellon a peut être la très « haute » ambition danalyser systématiquement toutes les données interceptées et davoir ainsi une surveillance « globale » totale, mais ny arive pas, faute de synthèse (à part peut être ici où là le sabotage de tel ou tel marché industriel). La Chine na peut être pas cette prétention au contrôle numérique absolu (ne parlons même pas de savoir absolu) et se contente plus modestement davoir la capacité de détourner le flux de données et de lempêcher darriver à bon port, voire de les déverser dans des zones dexpansion des crues comme on en aménage à côtés des rivières endiguées, mais y ils arrivent (les Chinois sont des hydrauliciens et de gens travaillant avec les rivières et les crues depuis toujours, et leau est un des éléments intrinsèque de leur culture depuis bien plus longtemps que le feu ne nest de la nôtre ). Again, G4C : réponse du faible (qui réussit) au fort (qui ny peut mais )
3. Et maintenant Cablegate et limpressionante « guerre » livrées entre la contestation du Système et le Système (commentée en direct par Francis Lambert, merci), perdue davance par ce dernier
Et ma suggestion : les technologie peer-to-peer et les réseaux sociaux (et tous ces moyens utilisé par les pro-Weakyleaks), équivalents pour le Système américaniste des ronéotypeuse et des stencils utilisés par les « samizdat ayant entraîné lURSS » ? (note 1 et 2)
Encore une remarque pour signaler cette immense ironie qui ne devrait pas échapper aux tenants de la narrative usuelle concernant la guerre froide, qui voulait que les USA avaient vaincus lURSS grâce à sa supériorité technologique évidemment intrinsèque, supériorité technologique qui avait en loccurrence pris la forme de linformatique. Il y a quelque chose de vrai dans cette histoire, cest que les moyens informatiques ont joué un rôle très important côté Ouest, dans le développement des armes, tandis quà lEst le développement de linformatique fut freiné par les dirigeants, qui ne pouvaient pas permettre lexistence dordinateurs communiquant entre eux, et donc entre les techniciens des différentes « villes secrètes » Si bien que cette « avance » technologique américaine, que lon peut voir comme concédée par le régime soviétiques moins pour des raisons de capacités technologiques que pour des raisons politiques, a effectivement finit par jouer un rôle important dans les capacités militaires de chaque des deux grandes puissances, au profit des USA évidemment (note 3).
Ceci dit, cette avance informatique (qui a incidemment facilité linstallation du néolibéralisme au cours années 80 et 90 donc la globalisation des années 90 via les feuilles Excel, la gestion des « ressources humaines » par les RH, tout ce chambard de « new managment », sans parler de la folie actuelle des « marchés » électroniques et de leur duperie monstrueuse à léchelle du monde entier), cette avance informatique qui fut larme du triomphe mondial des USA est en train de devenir larme de sa mort (tant il est vrai que « qui a vécu par le glaive etc. »)
Et donc le « monde fuit »
reste encore à savoir quel monde est-ce, qui fuit ainsi ? Est-ce le Système, la modernité, notre système anthropotechnique globalisé, le néolibéralisme et son « absolu » de la liberté de circulation (cest-à-dire tant que cela sied à largent et à ceux qui ont ont le plus-plus) ? Assurément ! Est-ce le monde dans lequel nous habitons ? Mais peut-on encore appeler un « monde » ce truc nihiliste, sans vie, sans honneur, sans aventure et sans futur ?
Ou est-ce la réalisation que cest le monde dans lequel nous devrions vivre, cest-à-dire un monde habitable, vivant, ample, structuré, intéressant, avec des cultures à hauteur, et que ce monde-là nous a échappé ? (mais quil revient toquer à la porte)
***
Note (1) ronéotypeuses : petites presses rotatives portatives, permettant la duplication à lalcool des papier stencils écrits à la machine, dont lodeur et lemploi sont encore vis à mes souvenirs décolier à une époque pas si lointaine du tout (c. 1978-1982) où les photocopieuse nexistaient pas
cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ron%C3%A9o
Note (2) : Si je me rappelle des stencils, je ne me rappelle par contre pas des « samizdats ». Voir donc larticle de dedefensa.org, « Au temps de Gorbatchev et de la glasnost » (Rubrique bibliothèque), du 12/05/2008 :
« Il nous a semblé intéressant dobserver (de rappeler) comment a débuté la glanost, dailleurs dès que Gorbatchev fut au pouvoir (bien avant la perestroïka). Il sagit dabord dun comportement personnel, dinitiatives somme toute artisanales ou improvisées mais dont la connaissance se répandit très rapidement en URSS. Ce pays était, depuis au moins deux décades, parcouru par un réseau très dense dinformations dissidente (phénomène du samizdat, ou presse clandestine), qui fonctionna à plein dans les débuts de laction de Gorbatchev. LURSS (la Russie) était, littéralement, en attente de Gorbatchev et de sa glasnost. »
http://www.dedefensa.org/article-au_temps_de_gorbatchev_et_de_la_glasnost_12_05_2008.html
Note (3) Mais ironie de la chose : les Américains réalisèrent soudain (pour loublier aussitôt, évidemment) quun excès dinformatique les rendaient plus vulnérable dans une guerre « classique » type guerre froide, notamment dans le cas demploi de larme atomique et des armes à effets IMP (impulsions électromagnétiques provoquées par une explosion nucléaire), lesquelles grillent tous les circuits électroniques basés sur des transistors (ainsi du boîtier électronique de votre voiture par exemple). Un des rares avions de chasse à ne pas être sensible à la chose, un des rares donc à pouvoir voler après une atomisation sérieuse, eût été
soviétique. Le Mig-29 fulcrum, qui date des années 70, ne possède pas de commandes de vol électriques assistées par ordinateur, et son électronique de bord (radar, radio et co) est basée sur la vielle technologie de transistor à ampoule (bouh les losers !)
ce qui a pour effet de le rendre insensibles aux IMP (au contraire de son concurrent direct, F-16 et F-15). Forcément, on a entendu côté américains des cris orfraie accusant les soviétiques dêtres des lâches et des mauvais joueurs (un peu comme les voitures piégées des irakiens)
Le Mig-29, cest aussi celui qui fait cette très belle et très impressionnante figure du cobra
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikoyan-Gourevitch_MiG-29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cobra_(a%C3%A9ronautique)
démonstration de lenveloppe de vol dune « viellerie » sans commande de vol électrique :
http://www.youtube.com/watch?v=BAxx3T53TxM&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=AyRAGrqsMAo
Internaute Anonyme
09/12/2010
Bonjour,
c’est la première que j’interviens donc permettez moi de saluer toute l’équipe dedefensa, que je suis depuis longtemps.
Vous êtes à ce jour ceux qui produisez la meilleur analyse sur cette affaire wikileaks, signe que le cadre plus large de vos analyse est le bon.
Les fleurs étant jetés, je vous soumet cette anecdote, que je trouve très lourde de sens.
A l”émission de Taddei, ‘Ce soir ou jamais’ qui traitait de l’affaire Cantona, voici ce qu’a dit Michèle Cotta
“(a propos du bankrun) je me résume, moi je suis pas contre votre discours,
moi jai pas peur, moi je crois pas en leuro, moi je crois plus en leuro”
A partir de 1mn 50s sur la vidéo
http://www.dailymotion.com/video/xg06ce_jovanovic-et-sarfati-font-trembler-le-microcosme-partie-2_news
Vous conviendrez de l’importance du ‘j’ai pas peur’...
L’effondrement se rapproche, à grands pas.
Longue vie à dedefensa, vive la France!
Morales
08/12/2010
Mettons dans une même boite : les nouvelles technologies (parallèle volontaire avec Gutemberg), la faillite des élites, le reniement des fondamentaux culturels, la célèbration permanente du culte du veau d’or, la vacuité du consumérisme. Agitons très fort et laissons reposer ; il semble bien que Cablegate apparaisse, au fond de l’éprouvette, au delà d’une cyber insurrection, comme la marque d’un SCHISME naissant.
Le clergé de la phynance a failli dans son rôle d’intercesseur, ses visions sont brouillées, les adeptes sont désorientés et ne lui font plus crédit ; pourtant ils ne se sentent pas encore prêts à renoncer à leurs drogues. Il y a donc de la place pour la montée en puissance d’un nouveau mythe ... Encore faut-il savoir déchiffrer le futur ... N’est pas prophète qui veut !
Après Joachim de Flore, le regretté Jean-Charles Pichon, qui avait décrit la ronde des mythes - sur 6.000 ans d’histoire de l’humanité - dans “L’Homme et les Dieux”, aurait probablement réussi, dans son vocabulaire métaphorique, à nous annoncer “Celui qui vient !” ; étant admis que le mythe régnant se reconnait toujours en ceci que les humains lui consacrent le plus clair de leurs préoccupations !
Dedéfensa.org, dans un autre registre, contribue de même a éclairer notre lanterne sur les attentes des populations. Il nous prépare au déboulonnage des idôles !
Peut-être l’afflux de consultation de Dedefensa le 6 décembre 2010 traduit-il un frémissement des consciences à l’avant-garde de ce bouleversement qui s’annonce ?
Ilker de Paris
08/12/2010
Je ne pense pas qu’il faille rentrer dans un rapport de force, ce serait s’engager dans une voie politique type néo-conservateur ou occidentaliste, mais renvoyer à l’Occident type néo-con justement (ce qu’il est en (grande?) partie de nos jours) ses contradictions, mensonges et virtualismes, c’est-à-dire lui présenter un miroir, ce que vous faites de manière très juste et admirable sur ce site.
Par ex, a propos du nucléaire iranien les pays occidentaux affirment que l’Iran refuse de négocier et en même temps ferment(-aient) les voies d’un dialogue (refus de l’initiative turco-brésilienne).
Stephane Eybert
08/12/2010
Pour faire référence au sujet, les gardiens du temple ont le choix:
Soit utiliser le nom de Wikileaks au risque d’en faire un logo.
Soit utiliser le mot de cablegate au risque d’exclure Wikileaks de l’équation et de promouvoir une affaire purement interne à leur administration.
Christophe Perrin
08/12/2010
Le figaro nous informe que le nouveau billet de 100$ rencontre des problèmes de fabrication.
$=JSF= kolosale katastrof !
“Ce doit pourtant être la coupure la plus sûre de l’histoire du billet vert. Pour mettre au point son nouveau billet de 100 dollars, le Bureau d’impression mandaté par la Fed a utilisé des techniques inédites, fruit de plus de dix ans de recherche”
Laurent Demaret
08/12/2010
Puisque le sujet est de laisser l’internet tel qu’il est ou le fermer on peut voir que la France s’illustre en cherchant une troisième voie qui permettrait de laisser ouvert tout en contrôlant http://www.laquadrature.net/fr
Pour citer le teigneux qui s’oppose à la chienlit : “Amis pédophiles bonjour” (que ferais je sans vous ?)
Francis Lambert
08/12/2010
Vengez Assange.
Fighting for freedom on the Internet! http://anonops.net/
Would you donate to WikiLeaks if you could? 86.7% Yes
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/poll/2010/dec/05/wikileaks-paypal-frozen-account
Liste des attaques contre wikileaks par des compagnies et despoliticiens, depuis les attaques DDOS jusqu’aux comptes en banques fermés
http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/07/wikileaks-under-attack-definitive-timeline
They try to kill the messenger.
Live with the WikiLeakable world or shut down the net. It’s your choice
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/cifamerica/2010/dec/06/western-democracies-must-live-with-leaks
How Leaky is each country? An HTML5 Visualisation experiment
http://www.section9.co.uk/wikileaks
#BEkileaks Wikileaks pour la Belgique (pas trouvé d’équivalent français ... mais bien pour de nombreux autres pays européens: wikileaks.de .ch etc. )
http://blog.lesoir.be/wikileaks/
http://twitter.com/bekileaks
http://twitter.com/Bekileaks/leaks
Bilbo
08/12/2010
Bonjour,
l’attaque massive dont Wikileaks fait l’objet ne laisse pas indifférent. Des hackers s’en sont pris aux sites du suisse Postfinance et de laméricain Mastercard en représailles à la fermeture des moyens de paiements de WikiLeaks.
http://www.liberation.fr/monde/01012306868-des-pirates-attaquent-mastercard-pour-venger-wikileaks
La rapidité avec laquelle cette attaque a été réalisée doit être soulignée. Le message est clair : Wikileaks n’est pas seul.
Bilbo
Francis Lambert
08/12/2010
Un nouveau câble émanant de lambassade de Bruxelles a été diffusé sur WikiLeaks, vendredi dans la soirée. Daté du 4 janvier 2010, il évoque une rencontre entre lambassadeur des Etats-Unis en Belgique Howard Gutman et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. (...)
Van Rompuy dit à lambassadeur américain : Plus personne en Europe ne croit à (un succès en) Afghanistan. Nous restons encore en 2010 par respect pour les Américains, cest tout. Nous verrons les résultats à la fin de 2010. Mais cest la dernière chance.
Francis Lambert
07/12/2010
Décidément les journalistes trouvent la meilleure information (avec l’art d’écrire), dommage qu’il soit si difficile de passer le barrage oligarchique autant que nos excès de conservatisme (oligarchie un mot que je continue à préférer à système car c’est un mot plus “humain” ce qui éveille la possibilité d’action ... système oligarchique alors?)
laurent bernardi
07/12/2010
Bonjour
j’aimerais attirer votre attention sur cet article de pc inpact (journal tres lu dans le monde des geeks et surtout des gamers ) :
http://www.pcinpact.com/actu/news/60723-wikileaks-pirate-bay-eric-cantona.htm
il y a une convergence du “monde internet” qui se met en place pour lutter contre le système tous azimuts. La conversion anti système de pc inpact, concerné par les disques durs, les vitesses de RAM, les jeux, les tailles des écrans et ... le peer to peer s’est fait lors des discussions Hadopi .
pierre
07/12/2010
Intéressant développment en Suisse.
Post Finance a bloqué le compte d’Assange et des hackers pro-wikileaks ont immédiatement attaqué le site….
Article:
Le site de la banque postale suisse subit depuis hier soir des ralentissements importants. Il est depuis hier la cible de hackers pro-Wikileaks, révèle 20 Minutes.ch.
«Le site est soit inaccesible, soit très lent” nous confirme Marc Andrey, porte-parole de l’entreprise. L’attaque émane d’un groupe anonyme de hackers souhaitant engager des représailles à l’encontre d’enseignes perçues comme étant anti-WikiLeaks. PostFinance en ferait partie: hier soir, la banque a décidé de fermer le compte du fondateur Julian Assange parce qu’il avait donné de fausses indications sur son domicile.
“Des appels ont été lancés de la part d’activistes sur Facebook et Twitter. Ils se connectent tous en même temps sur notre plateforme ce qui provoque une surcharge.” explique Marc Andrey. “Nous sommes inquiets parce que nous ne savons pas combien de temps cela peut durer.”
Un équipe de spécialistes tente actuellement d’améliorer la performance du site mais l’opération s’avère “délicate”.
Les clients de la banque auront de grandes difficultés aujourd’hui à accéder à leurs comptes. La filiale précise que cette attaque ne représente aucun risque pour leurs données bancaires.
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