eric b
06/10/2010
l’aspect un peu “lourdingue” de la démonstration, j’ai déjà dû lire ce genre de chose chez vous ...(ah les marxistes et leur obsession des chiffres !...)
Ilker de Paris
05/10/2010
D’abord concernant Obama, il était investi d’une mission quasi divine à laquelle il ne pouvait, évidemment, pas répondre, il fallait qu’il revienne à la “réalité”, ce qu’il n’a pas (pu) fait (faire), pour rompre avec le désespoir né de la politique menée par l’administration Bush, il est resté lisse et consensuel là où il fallait être au moins rugueux contre le système. Ainsi, Obama-2010 n’est pas à la hauteur des défis des Etats-Unis, donc en 2012 ou 2050 il ne le sera pas plus, temps perdu.
Ensuite concernant les Etats-Unis, ils n’ont, à mon avis, une chance de sortir des crises qu’ils vivent qu’à rompre avec les années Bush et ce qu’elles représentent, et avant tout le mensonge (motifs de l’invasion de l’Irak, secteur de la finance moisie mais présentée comme robuste et saine, les ABM présentée comme défense contre l’Iran etc), et ils ne pourront le faire qu’à se défaire là encore de la “narrative virtualiste” et énervée, qui empêche toute pensée sérieuse de se constituer et se déployer, et qui ouvre grande la voie à toute la bêtise que nous vivons aujourd’hui.
Francis Lambert
05/10/2010
Dès le 5 Septembre 2009 :
“corporate-controlled fascism” une possibilité.
(...)
“Since I never assumed he would be a progressive once elected, any bitterness that I feel is not rooted in his failure to become the new FDR. ( Franklin Roosevelt)
However, I am irate that, in domain after domain, President Obama has become the personification of the very Bush administration policies that Candidate Obama so roundly criticized.
And I feel deep hostility toward him about the betrayal of legions of voters—especially the young—who believed his message of hope and thought they were getting a president on their side, not Wall Street’s. (...)
Looking out over the horizon, I see five key factors most likely to effect the health and longevity of the Obama administration, and not one of them looks positive. (...)
Put it all together and it’s pretty hard to see how Obama gets a second term. Which can mean only one thing: We’re looking at a Romney or a Palin or some sort of similar monster as the next president (...)
since the party’s voting base who will make that choice in the Republican primaries is the same crowd you’ve seen featured all this summer at town hall meetings. (...)
Since Obama is ridiculously—but nevertheless widely—perceived as a liberal, the reaction is all the more likely to involve a sharp turn to the right in response. (...)
If history is any guide, a nifty (not so) little war could only be right around the corner, for the helpful purpose of jump-starting the economy, crushing the domestic opposition, and distracting the public from that pesky nuisance once affectionately referred to as reality’. (...)
Rahm Emanuel once famously averred that “You never want a serious crisis to go to waste. And what I mean by that is an opportunity to do things you think you could not do before.”
I don’t really believe that corporate-controlled fascism is what he had in mind when he said that.
But, who knows? Maybe that’s exactly what he was thinking.
Or—perhaps most likely of all—maybe nobody at 1600 Pennsylvania Avenue is doing much thinking whatsoever these days.
After Obama by David Michael Green, Sept.5, 2009 (déja !)
http://www.commondreams.org/view/2009/09/05-5
Franck du Faubourg
05/10/2010
bien vu..
Paul Farrell, dans Marketwatch, propose un développement, ..et admet l’inévitabilité en quelque sorte d’une “révolution”
Noter que les Coupables à virer sont justement les meilleurs représentants du Corporate Power; l’Elite Wall St et Washington…
http://www.marketwatch.com/story/america-on-the-brink-of-a-second-revolution-2010-09-28
Père Iclès
05/10/2010
Une analyse intéressante de Dmitry Orlov.
Texte traduit en français :
http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/les_cinq_stades_de_l_effondrement.html
Original en anglais :
http://energybulletin.net/node/47157
“Mais il y a des signes révélateurs de leffondrement politique. Lun de ceux-ci est quand les politiciens commencent à travailler au noir parce que leur boulot principal nest plus suffisamment lucratif. Un autre est quand les politiciens régionaux commencent à défier ouvertement les ordres du centre politique.”
“Enfin, le vide de pouvoir créé par leffondrement de lautorité légitime tend à être rempli plus ou moins automatiquement par les organisations criminelles. Elles essayent souvent de se saisir de la classe politique en faisant élire ou désigner leurs hommes aux fonctions politiques.”
Pierre Robes-roule
04/10/2010
J’avais encore un peu de mal à comprendre, à “capter” (comme une source) votre démarche autour du JSF comme cas d’école. Avec cet article il est flagrant que vous avez raison. “La légende crée la réalité, le héros”. C’est assez typique d’un certain optimisme US ceci dit. je l’ai vu dans un autre domaine, il y a une quinzaine d’année. Le JSF, c’est un “avion trop loin” en quelque sorte.
moineau
02/10/2010
merci!
ma sensation - d’optimiste béat? - est que la résilience du système n’est pas négligeable car le système est immense tout autant que polymorphe : de là ma question précédente sur ces autres faces de notre monde houleux dont vous n’écartez pas qu’elles ont pu naguère encore disposer d’une armature conceptuelle qu’elle pourraient utilement déployer - ne serait-ce que dans leur propre intérêt - si toutefois l’uniformisation et le désenchantement correspondant qu’induit mécaniquement le système ne les ont pas déjà touchées au point de leur cacher à elles-mêmes leurs propres ressources.
... résiliences globales et locales donc, et en conséquence, les mouvements rapides que vous analysez ne seraient pour l’heure abrupts que dans leur manifestation - en ce sens qu’ils se manifestent - et aussi probablement dans leur fréquence croissante (mais comment sur ce point savoir clairement mesurer les événements, leur fréquence, leur gravité, compte non tenu de l’agitation médiatique qui les souligne…?).
Il n’empêche que le jardin du Luxembourg s’est discrètement vidé de ses moineaux, alors qu’un autre mauvais vent local sur Londres les avait déjà massivement envoyés prendre les quartiers d’un hiver qui serait peut-être monstrueusement dépourvu d’espoir de retour de printemps…
Jean-Paul Baquiast
02/10/2010
La dépendance du Royaume Uni à l’égard des USA dans le domaine de la force nucléaire stratégique ne fait qu’illustrer la dépendance britannique toute entière à l’égard des USA. Compte tenu du poids britannique à Bruxelles, elle illustre aussi la dépendance de l’Europe
La volonté française ancienne de ne pas dépendre des USA, bien que très amoindrie sous Sarkozy, demeure. Elle est exemplaire. Se rend—t-on bien compte ce que représente le fait de posséder 4 SMLE ne devant rien à personne, et l’industrie derrière. Elle devrait inspirer l’Europe. La France aurait du, malgré les résistances, “vendre” ce concept aux autres européens du continent- ceci en n’abandonnant pas le concept de défense européenne.
Mais Sarkozy hélas en est aujourd’hui bien incapable, de par le manque de vision stratégique du personnage. En attendant, partager avec les anglo-américains la force nucléaire française serait dramatique pour l’avenir d’une Europe indépendante.
Jean-Paul Baquiast
01/10/2010
Il est intéressant de voir que Robert Gates, dans le même temps, s’inquiète du divorce grandissant entre la population US (qui ne s’intéresse qu’à ses petits problèmes) et l’armée de métier, qui supporte tout le poids de la guerre à elle toute seule. Va-t-on en arriver à cela aussi en France, alors que les morts en Afghanistan commencent à peser lourd?
http://www.nytimes.com/2010/09/30/us/30military.html?_r=1&scp=2&sq=robert%20gates&st=cse
Franck du Faubourg
01/10/2010
..http://www.ritholtz.com/blog/2010/09/you-vs-corporations/
Vous pourriez transmettre à votre interlocuteur également le remarquable travail d’analyse de David Degraw, concentré sur le site http://ampedstatus.com/
en intro:
http://ampedstatus.com/word-from-the-watchtower-a-hard-rain-is-going-to-fall-introduction-to-the-road-through-2012-revolution-or-world-war-iii
Bonne lecture
Laurent Demaret
30/09/2010
Quelle mouche a pu piquer Le Monde pour qu’il retire la page http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/29/les-services-de-renseignement-dejouent-une-serie-d-attaques-terroriste ?
“Si vous avez .... cliqué sur un lien depuis un autre site, la page demandée n’est malheureusement plus disponible. Son adresse a pu changer au cours du passage à la nouvelle édition. Retrouvez-la à partir de la page d’accueil du site ou à partir de la recherche d’archives. “
Ou simplement peu doué je n’ai pas su retrouver la page
laurent juillard
30/09/2010
Voici un autre exemple, frais du jour, de l’orchestration mediatique a propos de menaces terroristes sur l’europe.
le cote face de l’affaire, l’information qui nous est bombarde par tous les journaux :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/29/les-services-de-renseignement-dejouent-une-serie-d-attaques-terroriste
le cote pile maintenant, l’information qui ne sera retransmise par aucun autre. C’est vrai qu’elle fait desordre dans la narrative officielle
Verites des faits ? monde virtuel ?? Un sacre panier de crabes en tous cas.
georges dubuis
29/09/2010
Le sujet par EXCELLENCE, le qu’en dira t on et sa visualisation planétaire, l’optique-ment correcte qu’a évoqué Paul Virillo, l’image de Boorstin, Ghunter Anders et son monde de fantômes nous y sommes, la finance c’est les comptes d’ Andersen une psychanalyse historique est en cours dont Dedefensa est parti prenante. Contactez moi Sylvain pour plus d’infos.
Stephane Eybert
29/09/2010
Il faut être bien naïf pour croire à la carte postale de Woodward se battant seul contre la Maison Blanche et remportant la coupe des Internationaux du Watergate. Qui fournissait Woodward et dans quel but ?
Dominique Fargues
28/09/2010
Si l’Océanie est considérée être essentiellement l’Australie, la Nouvelle Zélande, plus les myriades d’iles et d’états insulaires du Pacifique Sud, ils sont quantité négligeable dans l’orientation de la houle.
L’Australie se contentant de devenir un continent en état d’urgence alimentaire, avec l’exaspération des phénomènes météorologiques, et les autres États subissant sans mots dires, mais non sans maudire, les politiques des puissants à l’origine de la houle - quand ils en sont conscient.
Les tempêtes locales résultant souvent des conséquences de la houle, ne faisant qu’aggraver celle ci, les petits états insulaires disparaitront dans l’indifférence générale, les mastodontes en crise ayant d’autres chats à fouetter vu le bordel ambiant…
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