Francis Lambert
20/10/2010
I showed them that during the American Revolution drunkards, laggards, prostitutes, and pirates pioneered many of the freedoms and pleasures we now cherish—including non-marital sex, interracial socializing, dancing, shopping, divorce, and the weekend—and that the Founding Fathers, in the name of democracy, opposed them.
I argued not only that many white Americans envied slaves but also that they did so for good reason, since slave culture offered many liberating alternatives to the highly repressive, work-obsessed, anti-sex culture of the early United States.
I demonstrated that prostitutes, not feminists, won virtually all the freedoms that were denied to women but are now taken for granted. By tracing the path of immigrants from arrival as “primitives” to assimilation as “civilized” citizens, I explained that white people lost their rhythm by becoming good Americans.
I presented evidence that without organized crime, we might not have jazz, Hollywood, Las Vegas, legal alcohol, birth control, or gay rights, since only gangsters were willing to support those projects when respectable America shunned them.
http://www.huffingtonpost.com/thaddeus-russell/fired-teaching-american-history_b_767172.html
Ilker de Paris
19/10/2010
“La gouvernance mondiale, aujourdhui, est donc unifiéee paradoxalement par le désordre, cest-à-dire la désunion, la rancur, etc.”
En effet, les paradoxes sont nombreux dans notre monde aujourd’hui, comme le système financier qui est censé absorber les crises, mais qui les créé, et que les dirigeants continuent à nourrir avec l’argent des contribuables, qui n’en peuvent mais, situation qui créé à son tour de l’extrémisme (“rancoeurs”, animosité, haine..).
Donc, le système financier qui devrait être créateur de bien être, donc de paix, créé, dans les faits, du mal être donc des potentialités de conflits, or les dirigeants politiques qui nous parle de “droits de l’homme”, de “valeurs humanistes” etc du matin au soir ne le réforment pas et continuent, au contraire, à le nourrir grassement - tout en continuant à affirmer (dans leur rhétorique) la primauté des “droits de l’homme”, concept qui dés lors est vidé de tout contenu effectif et devient une sorte de paravent du vide.
Morbihan
19/10/2010
Ce serait surprenant - et succulent- que les Britanniques finissent par acquérir des “Rafale”. Mais je n’y crois guère.
Je me souviens, lors de la première guerre du Golfe, d’un officier britannique, chargé de la communication avec la presse, refusant de répondre à des journalistes français, au seul fait qu’ils étaient français. Et je pense que vision archi-négative qu’ont les Britanniques des Français est tellement ancrée dans la culture anglo-saxonne, largement véhiculée par media interposés (tabloïds, films holywoodiens…) que je ne peux me résoudre à imaginer qu’un tel accord puisse se concrétiser… Espérons que je me trompe, pour le bien de nos deux nations
Père Iclès
19/10/2010
Le Bulletin du LEAP est sorti
On y dénonce, entre autres, le “virtualisme” des élites économiques occidentales.
“le maintien de la note Triple-A de la dette américaine appartient au même monde virtuel que la récente déclaration de fin de récession par les autorités économiques : la déconnection croissante entre la parole des acteurs-clés d’un système qui s’effondre et la réalité perçue par la majorité des citoyens et des acteurs socio-économiques est un indice infaillible de dislocation systémique”
Les auteurs du bulletin, qui semblent être des européistes convaincus, conscients de leur rôle de faiseurs d’opinion, se gardent toutefois bien de brosser un tableau trop sombre de la situation européenne ( si l’on excepte le fait qu’ils prennent note du fait que les Turcs ont largué les amarres qui les reliaient au bloc occidental).
En revanche, ils ne ménagent pas la Grande Bretagne coupable à leurs yeux de n’avoir pas assez cru en l’Europe.
Par ailleurs, ils s’interrogent sur l’avenir d’Israël, ce qui est clairement plus dangereux pour ce pays que les campagnes de boycott lancées contre ses produits puisqu’ils risquent de provoquer une inversion des flux migratoires nécessaires au maintient de l’emprise israélienne sur le Proche-Orient. Vont-ils être poursuivis pour antisémitisme ?
Bens
15/10/2010
Mr Vaudan, je salue votre lucidité et surtout votre courage.
Sur un plateau télé, on vous aurait “lynché”. Je n’ai pas de sympathie particulière pour les régimes théocratiques mais je ne supporte pas l’hystérie “occidentale” à l’encontre de ce pays. Les médias “main stream” sont à vomir.
Encore merci pour cette intervention qui recadre l’image qu’on veut nous imposer.
En marge
15/10/2010
Vous risquez d’encourir les foudres du Bureau national de lutte contre l’antisémitisme, qui poursuit actuellement pour antisémitisme plus de 80 personnes ayant appelé au boycott des produits israéliens.
Parmi eux, Stéphane Hessel, ancien résistant, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’ONU en 1948.
Sources :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/appel-au-boycott-des-produits-israeliens-80-personnes-poursuivies_927945.html
steph
15/10/2010
Le Commissariat à l’énergie atomique va travailler sur la modernisation des têtes nucléaires britanniques des missiles Trident 2 D-5 fabriqués par Lockheed-Martin.
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), via ses équipes de Gramat (Lot), va travailler sur la modernisation des têtes nucléaires britanniques des missiles Trident 2 D-5 fabriqués par Lockheed-Martin.
La charge militaire de ces engins -une cinquantaine seraient disponibles- est composée de 6 à 8 têtes A90 de 150 kilotonnes équipant les quatre sous-marin lanceurs d’engins (SNLE) de la flotte britannique.
La maintenance des engins étaient jusqu’à présent assurée sur le site de Coulport, en Ecosse.
Info, intox, une chose est sure, la Royal Navy a sauvé ses deux porte-avions de la classe Queen Elisabeth, mais il a fallut raboter ailleurs…
C’est une annonce très étonnante tout de même.
Soufiane T.
15/10/2010
Désolé si ma réaction précédente à l’air un peu cassante, je ne souhaite manquer de respect à personne.
Soufiane T.
15/10/2010
J’aurais bien plus de confiance dans les déclarations officielles de la Corée du Nord plutôt que dans n’importe quel article du Point.
laurent juillard
15/10/2010
pendant que les occidentaux peinent a simplement prendre conscience que leurs systemes presentent de serieuses fissures, la Chine continue tranquillement son processus de developpement national.
http://www.lepoint.fr/monde/chine-la-grande-offensive-des-reformistes-14-10-2010-1249503_24.php
Ilker de Paris
14/10/2010
Les bonus des employés de WS a augmenté de 4% par rapport à 2009 et s’élève à 144 milliards de dollar. La réforme de WS est, également, manqué.
Aujourd’hui la parole d’Obama ne vaut plus grand chose, d’ailleurs il n a pas fait, cette fois, un discours sur les lobbies devant lesquels il ne courberait pas l’échine etc.
Le problème d’Obama est qu’il n a pas su se situer, réformateur ou suiveur ? Si bien qu’il n’a rien fait. Je pense (par hypothèse) qu’il a pris pour exemple un Nelson Mandela, voulant créer une unité nationale sans froisser personne.
Or, il y a des forces antagonistes aux Etats-Unis (qui poussent dans des directions opposées, WS / MS, interventionnistes / isolationnistes etc), donc l’unité nationale paraît difficile à mettre en oeuvre sans froisser celui-ci ou celui-là.
Nicolas Stassen
14/10/2010
Just Change EU for Belgium, Member States For Belgian Regions, Afghanistan for ... EU (?! - NATO would be Federalists and Talebans - Free Marketeers), and we would got the right picture….
Point de vue
L’érosion de l’idéal européen est préoccupante, même pour les Etats-Unis !
LE MONDE | 13.10.10 |
Charles Kupchan, professeur de relations internationales à l’université de Georgetown (Washington)
L’Union européenne est à l’agonie - pas une mort spectaculaire ni soudaine, non, mais une agonie si lente et si progressive qu’un jour prochain, nous Américains, en portant nos regards de l’autre côté de l’Atlantique, découvrirons peut-être que ce projet d’intégration européenne qui allait de soi depuis un demi-siècle a cessé d’être.
Le déclin européen est en partie économique. De nombreux Etats membres de l’Union paient un lourd tribut à la crise financière, et les dettes publiques colossales et la santé précaire des banques du continent ne laissent rien présager de bon. Pourtant, ces malheurs semblent bien bénins comparés à un mal plus grave encore : de Londres à Varsovie en passant par Berlin, l’Europe subit une renationalisation de la vie politique, et ses pays membres réclament la souveraineté qu’ils sacrifiaient jadis bien volontiers au nom d’un idéal collectif.
Pour beaucoup d’Européens, cet intérêt commun n’a manifestement plus aucune importance. A l’inverse, ils se demandent ce que fait l’Union pour eux, et si cela en vaut bien la peine. Si la tendance se confirme, ils pourraient compromettre l’une des réalisations les plus formidables et les plus improbables du XXe siècle : une Europe intégrée, en paix avec elle-même, désireuse d’afficher la puissance d’un ensemble uni. Elle céderait la place à des nations isolées devant se résoudre à l’inexistence géopolitique - ce qui priverait les Etats-Unis privés d’un partenaire prêt à se charger avec eux des fardeaux mondiaux, et capable de le faire.
Cette érosion du soutien à l’Europe unifiée contamine même l’Allemagne qui pourtant, par son obsession d’en finir avec les rivalités nationales qui ont longtemps soumis le continent aux guerres, était auparavant le moteur de l’intégration. La répugnance de Berlin à venir au secours de la Grèce au bord de la faillite financière a ouvert une brèche dans cet attachement au bien commun qui est la marque de fabrique d’une Europe collective. Il a fallu que la crise grecque menace d’emporter toute la zone euro dans la tourmente pour qu’Angela Merkel décide de passer outre l’opposition de son opinion et approuve le prêt. Lors des élections locales en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, les électeurs se sont empressés de sanctionner son parti, infligeant aux chrétiens-démocrates leur plus lourde défaite depuis la seconde guerre mondiale.
Cette manifestation d’avarice est révélatrice d’un plus vaste problème : l’attachement de l’Allemagne à l’intérêt national prend peu à peu le pas sur son enthousiasme pour l’UE. Dans l’un des rares sursauts de vie qui agitent encore le projet européen, les Etats membres avaient adopté le traité de Lisbonne et ainsi doté l’Union d’une présidence, d’un chef des affaires étrangères et d’un service diplomatique.
Et puis Berlin a appuyé la désignation aux postes de président et de haut représentant pour les affaires étrangères d’Herman Van Rompuy et de Catherine Ashton, respectivement, deux personnalités dépourvues de charisme peu dérangeant pour l’autorité des dirigeants nationaux. Même la justice allemande, qui a rendu, en 2009, une décision qui renforce le poids du Parlement national au détriment de la législation européenne, met des bâtons dans les roues de l’Union.
Cette renationalisation de la vie politique a lieu dans toute l’Union européenne. L’un des présages les plus sombres est apparu en 2005 déjà, avec le rejet par les électeurs néerlandais et français du traité constitutionnel, qui devait consolider la stature juridique et politique de l’UE.
Le traité de Lisbonne, l’ersatz qui est venu remplacer ce premier texte, a été rejeté à son tour par les Irlandais, en 2008. Ils ont ensuite changé d’avis, en 2009, mais seulement après s’être assurés que le traité ne mettait pas en cause la mainmise nationale sur la fiscalité et la neutralité militaire.
En Grande-Bretagne, les élections de mai ont amené au pouvoir une coalition dominée par le Parti conservateur, dont l’europhobie est de notoriété publique.
Partout ailleurs, le populisme de droite est en plein essor, conséquence avant tout d’une réaction de rejet face à l’immigration. Ce nationalisme sans nuance ne s’en prend pas seulement aux minorités, mais aussi à la perte d’autonomie que suppose l’union politique. Ainsi en Hongrie, le Jobbik, ou Mouvement pour une meilleure Hongrie, qui flirte avec la xénophobie, vient de remporter 47 sièges aux élections. Même aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté, d’extrême droite, a réuni plus de 15 % des voix.
Comme si ces obstacles à la stabilité de l’Union n’étaient pas à eux seuls suffisamment préoccupants, la présidence tournante est revenue, en juillet, à la Belgique, un pays déchiré par des divisions telles, entre Flamands néerlandophones et Wallons francophones, qu’il se cherche encore un gouvernement de coalition viable, des mois après les élections de juin. Voilà qui en dit long : le pays qui tient aujourd’hui le gouvernail du projet européen souffre précisément de cet antagonisme nationaliste que la création de l’UE visait à éradiquer.
La renationalisation politique de l’Europe est avant tout le produit du changement de génération. Pour les Européens qui ont grandi pendant la seconde guerre mondiale ou la guerre froide, l’UE représente l’échappatoire à une histoire sanglante. Ce n’est pas le cas pour les plus jeunes. Selon un sondage récent, les Français de moins de 36 ans sont deux fois moins nombreux que les plus de 55 ans à voir l’UE comme garante de la paix. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que les nouveaux dirigeants européens considèrent la valeur de l’Union à travers le prisme de froids calculs coûts-bénéfices, et non comme un article de foi.
Parallèlement, les exigences du marché mondial, ajoutées à la crise financière, viennent mettre à mal l’Etat-providence à l’européenne. Alors que l’âge de la retraite recule et que les profits baissent, l’UE est souvent présentée comme le bouc émissaire responsable de tous les nouveaux malheurs. En France par exemple, les campagnes europhobes désignent à la vindicte l’offensive “anglo-saxonne” de l’UE contre la protection sociale et le “plombier polonais” à qui la libre circulation des travailleurs en Europe permet d’ôter le pain de la bouche aux Français.
Le rapide élargissement de l’Union vers l’est et le sud a lui aussi contribué à l’affaiblir. Dès lors que s’est estompé le sentiment de confort douillet que donnait la petite Union d’avant la chute du mur du Berlin, ses premiers membres se sont repliés sur eux-mêmes. Les nouveaux adhérents d’Europe centrale, qui ne jouissent de leur souveraineté que depuis l’effondrement du communisme, ne sont guère enclins à la céder. Comme l’a déclaré le défunt président polonais, Lech Kaczynski, peu après son arrivée au pouvoir, en 2005 : “ce qui intéresse les Polonais, c’est l’avenir de la Pologne, pas celui de l’UE”.
L’engagement de l’Europe dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan ajoute à la lassitude. En Allemagne, près des deux tiers de l’opinion sont opposés à la présence de soldats allemands en Afghanistan - ce qui n’a rien d’une bonne nouvelle pour une Union européenne soucieuse de parler d’une seule voix sur la scène internationale.
Si l’Union a notamment pour raison d’être de donner davantage de poids politique à l’Europe, cette ambition n’est soutenue par personne : l’éloignement géographique de ces conflits ainsi que la chute des dépenses consacrées à la défense en raison de la crise n’incitent pas les Européens à endosser de nouvelles responsabilités.
“Ces temps-ci, l’UE se contente simplement de faire tourner la machine, me déclarait, dernièrement, un parlementaire européen. Il s’agit de gagner du temps en attendant que s’imposent de nouveaux leaders désireux de se réapproprier le projet.”
Gagner du temps est peut-être la seule chose dont l’UE est capable à l’heure actuelle, mais cela la condamne à poursuivre sa dégringolade, dont les conséquences ne pèsent pas seulement sur elle. Le gouvernement Obama exprime déjà son insatisfaction face à cette Europe dont l’éclat géopolitique ternit.
Comme le secrétaire à la défense, Robert Gates, le déplorait, en février, devant des responsables de l’OTAN, “la démilitarisation de l’Europe, où de larges pans de l’opinion et de la classe politique sont opposés à la force militaire et aux risques qui lui sont liés, a cessé d’être la bénédiction qu’elle était au XXe siècle pour devenir, au XXIe, un obstacle à l’établissement d’une sécurité solide et d’une paix durable”.
Les Etats-Unis, qui tentent de se sortir de leur endettement et d’accorder un répit à leurs forces armées, seront de plus en plus tentés de mesurer la valeur de leurs alliés à ce qu’ils mettent sur la table. Et dans le cas de l’Europe, la contribution est mince, et en diminution constante.
Certes, le spectre de la guerre n’est pas revenu planer sur l’Europe : ses nations ont perdu le goût des affrontements armés. En revanche, bien que moins dramatique, la menace actuelle est tout aussi grave : la politique européenne sera de moins en moins européenne et de plus en plus nationale, tant et si bien que l’UE finira par ne plus avoir d’union que le nom.
Certains ne verront peut-être pas là une grande perte, mais dans un monde qui a si cruellement besoin de la volonté, de la richesse et de la force collective de l’UE, une Europe fragmentée et repliée sur elle-même serait un terrible revers historique.
Il y a soixante ans, Jean Monnet, Robert Schuman et Konrad Adenauer furent les pères fondateurs de l’Europe. Aujourd’hui, l’Europe a besoin d’une nouvelle génération de dirigeants capables de redonner vie à un projet qui menace de rendre son dernier souffle. Ils sont pour l’heure aux abonnés absents.
(Traduit de l’anglais par Julie Marcot.)
________________________________________
Il est également ancien directeur des affaires européennes du National Security Council (1993-1994).
Charles Kupchan, professeur de relations internationales à l’université de Georgetown (Washington)
Richard RUTILY
14/10/2010
Unr illustration intéressante de l’état de choc de certains qui prennent conscience de cette décomposition :
http://www.nytimes.com/2010/10/09/opinion/09herbert.html?_r=2&hp
Richard RUTILY
13/10/2010
Je vais exprimer ici un point de vue qui ne s’accorde pas avec la ligne éditoriale du site. Mais cela n’empêche pas que le travail qui est fait ici m’apporte beaucoup et que je reconnais sa valeur.
Je vais d’abord parler de cette orientation prise par la civilisation en choisissant la thermodynamique, choix qui conduirait inévitablement à la catastrophe. De mon point de vue on n’avait pas le choix, ou alors le choix était : “faut il changer le monde” ou faut il seulement “l’optimiser un peu sans le changer fondamentalement”.
La plupart des civilisations ont pris la deuxième solution ce qui leur a assuré beaucoup de stabilité. C’est l’option la plus probable car c’est celle que préfèrent les nantis afin que leur domination ne soit pas remise en cause.
Il fallait bien qu’un jour une civilisation prenne la deuxième option et sorte du conservatisme. Dans ce cas seule l’énergie chimique à base de carbone se présente de manière concentrée pour sa production et pour permettre la mobilité.
Même si ensuite on en passera par l’énergie nucléaire et thermonucléaire. Pour la mobilité on ne saura faire beaucoup mieux que le pétrole qui sera synthétique pour cet emploi.
Notre crise systémique globale est elle si grave que cela? Le Monde a-t-il rencontré sa finitude? En fait nos activités utilisent l’énergie pour transformer le monde et finalement à part l’énergie rien ne quitte la Terre. Seulement c’est l’énergie qui permet les transformations, y compris la transformation des déchets en matière première, et les quantités d’énergie disponibles ont l’air finies.
Je suis d’un optimisme béat et de mon point de vue il n’y a pas de problèmes d’énergie mais seulement un problème de gestion de la transition. Un très grave problème de gestion de la transition.
Est-ce qu’on épuise la Terre et que l’on détériore son climat? Rien ne quitte la Terre et je trouve extraordinaire, qu’avec un niveau de conscience si peu élevé, on ait réussi à déceler une augmentation moyenne de la température globale de 0,6 degrés.
Finalement les épisodes les plus dangereux pour la vie sur Terre ont été les périodes où elle se transforme en glaçon et on est peut être en train d’apprendre comment éviter cela lorsque cela se présentera dans quelques milliers d’années. Finalement est-ce vraiment une catastrophe si on est obligé d’aller vivre au Groenland ou en Sibérie sous les cocotiers?
Est-ce que l’on choisit toujours la mauvaise solution? Je pense que l’on suit un processus expliqué par ASIMOV dans “Fondation” qu’il appelle crise Seldon. C’est une configuration où il ne reste plus qu’une seule solution qui est donc choisie. Je crois qu’on essaye toutes les mauvaises solutions d’abord et qu’on choisit la bonne quand il ne reste plus que celle là.
Francis Lambert
12/10/2010
2,3 millions de prisonniers, 5 millions en liberté conditionnelle - Le secteur carcéral emploie 770 000 personnes, à comparer aux 880 000 de lindustrie automobile (Congressional Research Service)
(NB: depuis 2008 l’industrie aut0mobile a encore décru!)
Une industrie privée multi-milliardère.
“The U.S. corrections system has gone through an unprecedented expansion during the last few decades, with a more than 400% jump in the prison population and a corresponding boom in prison construction. At the end of 2008, 2.3 million adults were in state, local, or federal custody, with another 5.1 million on probation or parole. Of that total, 9% were in federal custody.
Globally, the United States has 5% of the worlds population but 25% of its prisoners.
Prison growth has been fueled by tough drug enforcement, stringent sentencing laws, and high rates of recidivism-the re-arrest, re-conviction, or re-incarceration of an ex-offender.
The historic, sustained rise in incarceration has broad implications, not just for the criminal justice system, but for the larger economy. About 770,000 people worked in the corrections sector in 2008. The U.S. Labor Department expects the number of guards, supervisors, and other staff to grow by 9% between 2008 and 2018, while the number of probation and parole officers is to increase by 16%. In addition to those working directly in institutions, many more jobs are tied to a multi-billion dollar private industry that constructs, finances, equips, and provides health care, education, food, rehabilitation and other services to prisons and jails.
By comparison, in 2008 there were 880,000 workers in the entire U.S. auto manufacturing sector. Private prison companies have bounced back from financial troubles in the late 1990s, buoyed in part by growing federal contracts. Nearly all new U.S. prisons opened from 2000-2005 were private.
Private prisons housed 8% of U.S. inmates in 2008, including more than 16% of federal prisoners. (...)”
Congressional Research Service
http://www.fas.org/sgp/crs/misc/R41177.pdf
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier