Christophe Perrin
19/09/2010
Le problème des roms n’est pas nouveau et ce n’est certainement pas les postures morales des dévots européistes qui apporteront un début de commencement de solution. Certes, la question de leur intégration en Roumanie, en Bulgarie, en France où ailleurs se pose. Mais la question principale qui se pose avant tout, c’est leur intégration dans quoi ? Dans “l’économie de la connaissance” ? Appellation plus sexy que “espace de concurrence libre et non faussée”, unique projet européen qui détruit toute possibilité de construire un destin fondé sur le seul socle qui importe : la souveraineté populaire. Il n’est pas improbable que Sarkosy, entre une imprécation contre l’Iran et une déclaration d’amour à Israel, place une pique contre le projet européen, mais loin sans faut qu’il agisse. L’objectif premier de la rupture Sarkosiste est justement de détruire en France tout ce qui s’oppose à la logique de concurrence non faussée.
Franck du Faubourg
19/09/2010
Bien vu.
un petit texte de Patrick Reymond pour enrichir le sujet:
http://lachute.over-blog.com/article-roms-roums-etc-57095151.html
geo
19/09/2010
Sur le site « la lettre volée », jolie proposition de traduction du America goes Dark récent de paul Krugman :
« lAmérique sombre. »
http://www.lalettrevolee.net/article-l-amerique-sombre-55974336.html
Subotai
18/09/2010
Le tea party est un mouvement révolutionnaire, au sens propre.
Symbolique de la déglingue en cours.
Donc pas plus féministe que marxiste.
Christian
18/09/2010
(Suite du post précédent) :
Mais quon mentende bien. Le système a attaqué aussi bien les hommes que les femmes, et aucun ny a résisté, et ce nest certes pas une question de « genre ». Il sest attaqué à tous les êtres humains.
Je me demande simplement si, de la même manière que la population aux Etats-Unis a été plus atteint par le système que lEurope (qui suit en retard), quelle est à lépicentre de leffondrement de ce même système et donc plus près de la «révélation» de la catastrophe (et donc plus dans lobligation de faire quelque chose), de même les femmes ont été plus directement attaqué par le système là où les hommes et la raison lont été indirectement, servant d«idiots utile» au système. Ce serait donc juste la modalité de lattaque qui diverge.
En fait, lidée (trop ?) schématique est que le système a attaqué* tout, frontalement (la nature, les psychologie, les cultures, la vie sociale, les métiers etc.), sauf les hommes au sens du genre (plus précisément : une certaine idée de lhomme, une anthropologie particulière) et la raison (idem : une certaine idée de la raison, celle qui la croit pièce maîtresse de la pensée), qui lui ont servi didiots utiles et qui ont été attaqués indirectement (vidés peu à peu de leur substance, réduits au rôle illusoire de maîtres de la puissance, brute, mécanique et décervelée ou, ce qui revient au même, acteurs de « lidéal déterministe dun monde gérable » de J-P Immarigeon jusquà ce quil ne leur reste plus rien une fois que lillusion a éclaté comme une bulle de savon)
Il sagit donc bien de repenser notre représentation (et donc du champ des possibles et de l’action qui s’ouvre ou se ferme avec) des êtres humains (une anthropologie), de la pensée et de la vie fusse sous la poussée de ces « angry moms » ou furies, cest selon
* je devrais dire « a attaqué et attaque », vu que le système a attaqué de manière diachrone et répétée depuis quelques siècles et aujourdhui toujours (cf. lhypothèse de Ph.G. dune origine autour de la Renaissance) les diverse cultures, sociétés et civilisations, jusquà ce quil nen reste pas « plus quune » comme le dit «Highlander» ou son remake avec Jet Li, «The One», mais plus quune coquille creuse, vide Voilà les Immortels daujourdhui : des coquilles creuses, vides
Christian
18/09/2010
Est-ce que le bipartisannisme du système trouvera là (Tea party, « mouvement féministe ») une prise lui permettant une interprétation consensuelle, mainstream, idéologique ou politique, pour enfin qualifier et donc neutraliser ce mouvement qui lui échappe ?
Probablement même pas. Rajouter une étiquette supplémentaire, celle de féministe (Tea Party, organisé daprès lune de ses origines de mouvement militant féministe), après celle dextrémistes, de racistes, dextrême droitistes et dieu sait quoi encore de politiquement incorrect (tiens : les sudistes justement), ne changera rien tellement cest éloigné de ce qui compte vraiment
Par contre cette importance des femmes… ne serait-elle pas significative? Elles qui sont généralement le dernier recours lorsquil sagit dassurer le boulot quotidien et trivial pour faire tourner la baraque* (là où les hommes aiment plutôt laction éclatante) , les voilà qui disent que tout ce bordel, ça suffit ! Faut-il que la situation soit grave, désespérée
(Faut-il y voir aussi, symboliquement, le double humain, social, de la révolte de la Terre-mère (la Terre qui saigne dans le Golfe du Mexique (Naomie Klein), la Mère patrie qui brûle en Russie, qui pleure toutes les larmes de son corps au Pakistan) contre les good-ole’-boy qui incarnent le système au même titre dailleurs que la Raison acceptant la place première et exclusive dans la pensée (ddecrisis du 17/07/2010) : il ne faut pas y voir de jugement ontologique sur les mâles ou la raison, mais une faiblesse (chacun en a, tout en a), en loccurrence « la » faiblesse dont le système a profité pour simposer petit à petit, insidieusement, irrésistiblement )
* A preuve la « féminisation » des métiers traditionnellement masculin (louverture de ces métiers aux femmes), que la sociologie analyse et interprète comme un signe de dévalorisation de ces métiers. Dévalorisation concrète : au point de vue du salaire, au point de vue de la pénibilité et des conditions de pratique, au point de vue psychologique de limpossibilité de le faire. Trois exemples en vrac parmi mille : lenseignement au niveau du secondaire obligatoire ; la police (où lon a baissé la taille minimale nécessaire pour ladmission) ; et même signaler les de ligne, métier certes moins socialement nécessaire (quoique du point de vue du système ) mais exemplaire : 43 ans après avoir vu la première femme pilote de ligne (1967), soit à peine le temps dune carrière professionnelle, on observe que ceux-ci sont soumis au même mépris premier du système que pour les paysans (à nouveau la terre, la nourriture ) et pour toute activité vivante dune façon générale, puisque le PDG dune compagnie lowcost propose de remplacer le copilote par linformatique de bord et par une stewardesse (comme quoi, les femmes valent à peine ce que vaut un ordinateur dans la logique économique du système qui est la totalité de la pensée : un robot, une mécanique Et le pire, cest que je nexagère rien : http://www.pcfreims.org/article.php3?id_article=1992).
Ilker de Paris
18/09/2010
Nos “moralistes” aujourd’hui, agressent la pensée, ils la bloquent (or empêcher de penser n’a jamais rien résout), et, par là, ils détachent les mots de la réalité qu’ils représentent, ainsi, si on ne comprend plus rien au Nazisme par ex, comment peut-on lutter contre ? A ce titre et paradoxalement, nos “humanistes” (qui se posent en chevaliers protecteurs du Bien) sont débordés de partout et les alliés indirects des maux qui nous attendent.
Comme souvent, les circonstances font les hommes, et à la manière d’un employé qui “respecte” son chef par obligation mais qui l’écraserait bien s’il pouvait, les Européens respectent le système moral (qu’ils ont créé) où ils doivent faire les “gentils” - ils ne le sont pas plus que les autres - pour s’absoudre. Ils veulent, plus ou moins inconsciemment, se débarrasser de ce système moral dont ils ne savent plus quoi faire (car il était de circonstance mais non assumé).. nous en sommes là.
Plus généralement, il faut, aujourd’hui, analyser les malaises que connaît notre époque et essayer d’y apporter des réponses, c’est là le travail d’un homme qui a le souci de l’humanité, le reste ne tiendra pas longtemps de toute manière.
Archiloque
17/09/2010
http://www.wordyard.com/2010/09/17/forbes-fact-checking-and-the-media-political-revolving-door/
Un élément qui participe sans doute à la montée aux extrèmes dans le système politique US: mieux que les journalistes et commentateurs “proches” des partis et membres de think-tank, nous arrivons au stade où les commentateurs politiques sont eux même des hommes politiques.
Du coup même plus de semblants d’analyses mais des attaques violentes et calomnieuses, de quoi éloigner définitivement des discussions le bipartisanship et autres “bien public”.
But if you read just five paragraphs into Howard Kurtzs piece on the Forbes flap, you notice this line: The magazine would not make Editor in Chief Steve Forbes, who sought the Republican presidential nomination in 1996 and 2000, available for comment. Thats right: In case you forgot, Forbes is edited by a, pardon me, politician a conservative GOP presidential candidate.
Perhaps this has some bearing on its willingness to launch brazenly absurd and inaccurate assaults on a Democratic president. Ya think?
So weve moved beyond putting the commentariat on the partisan payroll. Now, more and more of your political commentary, particularly on cable, is being delivered by actual politicians. Not people who might someday consider a career in politics, but rather, people who like Sarah Palin are presumed active candidates. This phenomenon cuts across parties (now weve got New Yorks former Democratic governor hosting on CNN), but plainly its the Republicans who have made the most of this new revolving door. Fox News has become their shadow-cabinet government. And the pols are laughing all the way to the bank: used to be, the broadcasters got their footage for free, but now, theyre collecting checks.
In this new world, the public is forced to look at news coverage with the same jaundiced eye it has long turned on stump speeches and candidate debates. Forbes cover story isnt journalism; its essentially a campaign attack ad. Its technique is to introduce outrageous lies into the discourse so that public figures can parrot them and spread the misinformation before the truth squad can arrive on the scene.
MB
17/09/2010
Bonjour,
Puisque la conclusion de l’article invite à une lecture / approche métaphysique de notre époque et des évènements que nous vivons, il convient de rappeler un auteur majeur, auquel il a pu il déjà être fait allusion mais de manière très elliptique lors de certains échanges sur ce site, à savoir René Guénon que l’on peut considérer comme le plus grand métaphysicien du XXème siècle.
En 1927, celui-ci avait déjà diagnostiqué la crise de notre civilisation dans son ouvrage “La crise du monde moderne”, devenu un classique incontournable (on le trouve d’ailleurs en format poche), dans lequel notre civilisation occidentale est jugée à l’aune de critères traditionnels et métaphysiques.
De cette analyse, lorsqu’on la relit aujourd’hui on peut dire qu’elle n’a pas pris un pli près de 80 ans plus tard. On comprend même malheureusement que notre situation a empiré depuis ...
Autre ouvrage de René Guénon, moins connu du grand public et plus complexe : Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps (1945) qui approfondit et développe les idées déjà exposées dans l’ouvrage précité.
Le thème de la “matière déchaînée”, cher à P.Grasset depuis quelque temps y est notamment développé (pas exactement avec le même vocabulaire mais avec une certaine communauté d’esprit) et là encore d’un point de vue métaphysique
Un grand merci au passage à P. Grasset et à ses analyses remarquables et fécondes.
MB
Bogiidar
16/09/2010
“In a time of universal deceit - telling the truth is a revolutionary act.”
(George Orwell)
geo
15/09/2010
Si le site dEurope 2020, qui jusquici na pas été mauvais prophète, a raison, le désordre nest pas près de sarranger.
(
)
La colère populaire va paralyser Washington à partir de Novembre 2010
Tout d’abord, il y a une réalité populaire très sombre, un vrai voyage « au cur des ténèbres », qui est celle de dizaines de millions d’Américains (près de soixante millions dépendent désormais des bons de nourriture) qui n’ont désormais plus d’emploi, plus de maison, plus d’épargne et qui se demandent comment ils vont survivre dans les années à venir . Jeunes , retraités, noirs, ouvriers, employés des services ,... ils constituent cette masse de citoyens en colère qui va s’exprimer brutalement en Novembre prochain et plonger Washington dans une impasse politique tragique. Supporters du mouvement « Tea-Party » (14), nouveaux sécessionnistes,
ils veulent « casser la machine washingtonienne » (et par extension celle de Wall Street) sans pour autant avoir de propositions réalisables pour résoudre la multitude de problèmes du pays. Les élections de Novembre 2010 vont ainsi être la première occasion pour cette « Amérique qui souffre » de s’exprimer sur la crise et ses conséquences. Et, récupérés ou pas par les Républicains ou bien les extrêmes, ces votes vont contribuer à paralyser encore plus l’administration Obama et le Congrès (qui basculera probablement du côté Républicain), ne faisant qu’enfoncer le pays dans un immobilisme tragique au moment où tous les indicateurs passent à nouveau au rouge. Cette expression de colère populaire va par ailleurs entrer en collision dès Décembre avec la publication du rapport de la commission sur le déficit mise en place par le Président Obama, qui va automatiquement placer la question des déficits au cur du débat public du début 2011 (17).
A titre d’exemple, on peut déjà voir une expression bien particulière de cette colère populaire contre Wall Street dans le fait que les Américains ont déserté la bourse. Chaque mois, ce sont toujours plus de « petits actionnaires » qui quittent Wall Street et les marchés financiers laissant aujourd’hui plus de 70% des transactions aux mains des grandes institutions et autres « high frequency traders ». Si l’on garde en mémoire l’image traditionnelle que la bourse serait le temple moderne du capitalisme, alors on assiste à un phénomène de perte de foi qui pourrait être comparable à la désaffection des grandes manifestations populaires qu’a connu le système communiste avant sa chute.
La Réserve fédérale sait désormais qu’elle est impuissante
Enfin, il y a une réalité financière et monétaire tragique car ceux qui en sont les acteurs ont conscience de leur situation peu enviable : la Réserve fédérale US sait désormais qu’elle est impuissante. Malgré les actions exceptionnelles (taux d’intérêt à zéro, quantitative easing, soutien massif du marché des prêts immobiliers, soutiens massifs aux banques, multiplication par trois de son bilan,
) qu’elle a mises en uvre à partir de Septembre 2008, l’économie US ne repart pas. Les dirigeants de la Fed découvrent qu’ils ne sont qu’une composante d’un système, même si c’est une composante centrale, et qu’ils ne peuvent donc rien contre un problème qui affecte la nature même du système, en l’occurrence, le système financier américain, conçu comme le cur solvable du système financier mondial depuis 1945. Or, le consommateur US est maintenant insolvable, lui qui au cours des trente dernières années est devenu progressivement l’acteur économique central de ce cur financier (avec plus de 70% de la croissance US dépendant de la consommation des ménages). C’est sur cette insolvabilité des ménages US que se sont brisées les tentatives de la Fed. Habitués au virtualisme, et donc à la possibilité de manipuler les évènements, les processus et les dynamiques, les banquiers centraux américains ont cru qu’ils pouvaient « tromper » les ménages, leur donner à nouveau l’illusion de richesse et les pousser ainsi à relancer la consommation et derrière elle toute la machine économique et financière des Etats-Unis. Jusqu’à l’été 2010, ils n’ont pas cru à la nature systémique de la crise, ou bien ils n’ont pas compris qu’elle générait des problèmes hors de portée des instruments d’une banque centrale aussi puissante soit-elle.
( ..)
http://europe2020.org/spip.php?article656&lang=fr
Noter lusage du mot « virtualisme », comme dune notion commune. De Defensa devrait demander des royalties.
Laurent Demaret
15/09/2010
En anglais, mais sous titré, deux ou trois choses que beaucoup probablement auraient aimé dire au sieur Barrosso ..
http://www.dailymotion.com/video/xesbpd_nigel-farage-sur-l-etat-de-l-ue_news?start=8#from=embed
Fallait il que ce soit la perfide Albion qui le fasse ?
laurent juillard
15/09/2010
Si jais bien compris ce que vous dites, cest le principe de déstructuration intrinsèque au système occidental globalisant qui incarnerait le mal, opposé au principe structurant de nation qui, par opposition, incarnerait le bien.
Voyant la réalité du monde sociopolitique actuel on ne peut quêtre daccord avec vous.
Cependant, je pense que léquation structuration=le bien déstructuration=le mal nest quune équation relative, c’est-à-dire valable pour notre époque actuelle, du début du 21eme siècle, et non un principe absolu.
Je vois plutôt léquilibre structuration-destructuration comme un effet balançoire, penchant dun coté, puis de lautre, une série de déséquilibre aboutissant finalement a ce que lon appelle une équilibre dynamique. La marche étant lexemple type dun équilibre dynamique, succession de petits déséquilibres, nécessaires a chaque pas ; comme léquilibre dynamique « structuration-destructuration » est nécessaire à lévolution de lêtre humain et de la société humaine.
Le principe subjectif du « mal » représentant lexcès, le déséquilibre extrême atteint, la sonnette dalarme humaine poussant a la recherche de rééquilibre vers « le bien », c’est-à-dire le principe opposé, ceci afin que léquilibre dynamique soit conservé.
Donc, sur le plan subjectif humain, ce qui incarne « le bien » à une certaine époque peut être ce qui incarne « le mal » à une autre époque.
Pour en revenir à la socio politique, il me semble, mais nétant pas historien je maventure un peu, quau début du 20eme siècle le principe structurant de létat nation incarnait plutôt « le mal » avec ses excès, ses points de déséquilibre extrême que furent la 1re et 2eme guerre mondiale et ses nationalismes exacerbés entraînant, par réaction, lidée globalisante dEurope unis, les rejets du « paternalisme »dans les années 70, principe structurant sil en est, les idées globalisante dinternationale communiste ., principes déstructurants, mais qui à lépoque représentait « le bien » car nécessaire a un rééquilibrage social de sociétés figées dans des structures quil était « bien », nécessaire de casser.
Il semble quen ce début de 21eme siècle il nous soit effectivement « bien », nécessaire de redonner une colonne vertébrale (plus solide quun éclair au chocolat ;-) à notre société qui commence à être bien trop déstructurée.
Franck du Faubourg
14/09/2010
On sent une sourde inquiétude poindre effectivement ci et là/
un papier de Kunstler donne bien le ton:
http://kunstler.com/blog/2010/09/scary-people-scary-times.html
Mais également l’analyse de plus en plus sans appel du repecté John Williams, de shadowstats.com
http://www.shadowstats.com/article/hyperinflation-2010.pdf
Francis Lambert
14/09/2010
Son histoire, rapportée sur deux pagesce week-end par le Washington Post, est un véritable roman noir qui met le doigt sur l’une des réalités les plus préoccupantes et les moins connues du dossier de la lutte contre les marchands de drogue: le recrutement par ces derniers de réseaux de complicités dans les agences de maintien de l’ordre américaines.
«La corruption est en augmentation dans les rangs des forces de l’ordre,» note le quotidien de Washington, soulignant «l’énorme défi que représente pour le pouvoir américain» un «business» de la drogue évalué à 25 milliards de dollars par an. «La quantité d’argent mobilisée pour corrompre les employés est stupéfiante», confirme Thomas Frost, vice-inspecteur général du ministère de la Sécurité intérieure. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le nombre d’ouvertures d’enquêtes pour corruption de fonctionnaires a triplé en 4 ans chez les gardes-frontières, passant de 245 à 775.
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