Vincent Le Roy
14/09/2010
Les propos recueillis par Frédéric Joignot et qui citent Tocqueville ne sont pas sans rappeler ceux de Zbigniew Brzeziński avec ” la société des 80/20” et le “tittytainment ” comme “solution” préconisée ...
“Le montre doux” serait l’incarnation de cette stratégie.
( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski#Le_Tittytainment_.281995.29)
Franck du Faubourg
13/09/2010
..de Thierry Meyssan sur l’image de l’executif français “du jour” vu du Moyen Orient
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Thierry-Meyssan-3899.html
Piquant et pathétique..
Francis Lambert
13/09/2010
Comment expliquer l’effondrement de la gauche européenne, alors que le continent souffre des contrecoups de la crise financière née des excès du libéralisme ? L’essai de l’Italien Raffaele Simone Le Monstre doux. L’Occident vire-t-il à droite ? qui sort enfin en France (Gallimard) aide à comprendre.
Propos recueillis par Frédéric Joignot :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/12/pourquoi-l-europe-s-enracine-a-droite_1409667_823448.html
Extrait :
“Qui est ce ” monstre doux ” dont vous parlez dans votre livre ?
Raffaele Simone : Dans De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville décrit une nouvelle forme de domination. Elle s’ingérerait jusque dans la vie privée des citoyens, développant un autoritarisme “plus étendu et plus doux”, qui “dégraderait les hommes sans les tourmenter”. Ce nouveau pouvoir, pour lequel, dit-il, “les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent pas”, transformerait les citoyens qui se sont battus pour la liberté en “une foule innombrable d’hommes semblables (
) qui tournent sans repos pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, (
) où chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée des autres”.
Isolés, tout à leur distraction, concentrés sur leurs intérêts immédiats, incapables de s’associer pour résister, ces hommes remettent alors leur destinée à “un pouvoir immense et tutélaire qui se charge d’assurer leur jouissance (
) et ne cherche qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance. Ce pouvoir aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il pourvoit à leur sécurité (
) facilite leurs plaisirs (
) Il ne brise pas les volontés mais il les amollit (
), il éteint, il hébète.”
C’était une sorte de prophétie, mais nous y sommes aujourd’hui. C’est le “monstre doux” dont l’Italie me semble être l’avant-garde, le prototype abouti. Il s’agit d’un régime global de gouvernement, mais aussi d’un système médiatique, télévisuel, culturel, cognitif, une forme d’ambiance infantilisante persistante qui pèse sur toute la société.”
Max Ime
13/09/2010
Chers amis,
je suis le co-traducteur de cet ouvrage majeur qu’est “The Road to 9/11” de Peter Dale Scott. Je tiens à vous informer que ce livre va être publié le 25 septembre 2010 aux Editions Demi-Lune sous le titre “La Route vers le Nouveau Désordre Mondial” (collection Résistances). Des informations sur l’auteur, sur le livre ainsi que des éloges sont publiées sur le lien suivant. Le livre est également en pré-commande sur ce même lien: http://www.editionsdemilune.com/la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-p-36.html Sachant que cet ouvrage est considéré comme le magnum opus de Peter Dale Scott, nous comptons sur vous pour le lire et nous aider dans la promotion de ce livre-événement!!! Chaque soutien individuel compte énormément.
Merci d’avance.
laurent basnier
12/09/2010
Les chemins d’interrogations m’ont mené à chaque fois sur cette très étrange route de la métaphysique - on ne sort d’un bourbier qu’en ayant un objectif haut - un cap - une étoile polaire, quelque chose qui respire d’une manière plus ample que soi. Je suis très heureux que dedefensa memmène sur ce chemin ou l’on se sent un peu seul certains jours.
Par contre, à titre personnel, j’ai toujours grand peine à utiliser ce bien et ce mal - ce sont de drôles d’outils qui coupent les mains de ceux qui les utilisent - cent fois au long de l’histoire, ils ont fait le contraire de ce à quoi ils étaient destinés. Ce sont des outils qui paraissent structurant et qui ne le sont pas. Des outils bien trop humains et pas très bien élevés. Je ne dois pas être assez malin pour m’en servir.
Le bien et le mal utilisent souvent l’outil “bouc émissaire” qui est très pratique - il permet de charger les maux sur une mule et de la faire s’enfuir au loin ou de l’enterrer, brûler bref on comprend le principe.
Cela permet parfois de passer un pauvre cap - que dis je un cap. mais cela ne règle jamais rien au fond.
J’adorais lire les mots - structurant - déstructurant - sur dedefensa - Cela me paraissait être de bons outils - loyaux.
Je ne sais pas bien pourquoi.
geo
12/09/2010
Vous écrivez:
La reconnaissance de cette situation, à laquelle nous conduit notre enquête constante pour découvrir toutes les manifestations du mal, nous conduit également, pour trouver une appréciation à mesure, à rechercher une appréciation métaphysique de lagression du système et de la crise du système (son effondrement) qui laccompagne. Cette appréciation métaphysique est évidemment facilitée par louverture du langage au sacré, comme signalé plus haut. De cette façon, nous sommes conduits nécessairement à rechercher des voies de résistance et de sauvegarde sans nous abîmer dans les querelles de chapelles sur les engagements moraux, religieux et politiques, qui sont lun des moyens favoris du système pour museler et dissoudre toute opposition et toute résistance.
Vous êtes dautant plus fondé a voir les choses ainsi que louverture à la question du mal métaphysique se moque des chapelle.
Gorz retrouve ainsi dans le langage de lexistentialisme athée lintuition de Plotin :
(........)
Le Mal nous apparaît ainsi comme le coefficient métaphy-
sique de l’en-soi, en tant que ce coefficient métaphysique est
précisément nul : l’en-soi est contingent. Il se dresse en face
de l’être qui est pour fonder son être comme l’absolument
infondé, c’est-à-dire comme anti-valeur, comme Mal absolu.
Le Mal est ainsi la désignation morale de la contingence, le
cur noir de tout être, ou selon l’intuition profonde de Plo-
tin, la signification essentielle de la Matière. Et il va de soi
qu’il n’y a qu’un degré d’explicitation entre la découverte de
l’en-soi dans sa nudité et la découverte de l’en-soi comme
Mal, la nausée n’étant que l’appréhension métaphysique et
horrifiée de la contingence qui nous cerne et nous transit.
( )
au fond du fruit je ne sais quel poison se cache, je ne sais quelle fis-
sure secrète me fera éclater l’outil dans la main, je ne sais
quelle mort ou quelle maladie guette au fond de mon corps et
quelle foudre ou quel ouragan se cache dans le ciel.
C’est pourquoi, bien que l’imprévisibilité du monde nous
sauve de la chute dans la relativité, cette imprévisibilité n’en
est pas moins une manifestation de la contingence comme
Mal, c’est-à-dire comme ce qui menace notre transcendance
de ruine. Le Mal n’a pas besoin d’être fait pour être, il est
là en tout temps, comme le cur noir de l’être. Il n’y a rien
de plus naturel que lui.
(........)
André Gorz.
in “fondements pour une morale”
(« Le Mal n’a pas besoin d’être fait pour être », il suffit par exemple de laisser aller les machines, systèmes et autres mains invisibles.)
walkyrie
12/09/2010
Quelques réflexions dans le débat sur la question des abonnements :
Je suis un très fidèle lecteur de longue date, dabord en toute méconnaissance par le biais des articles spécifiquement aéronautiques relayés par une revue de presse aéronautique, puis par découverte gourmande de votre site dont la fréquentation confine à laddiction.
Mon abonnement à lannée, à tarif réduit, en découle logiquement.
Mon osmose est quasi totale avec votre forme de pensée, avec les choix que vous opérez des informations qui comptent dans la marche de notre civilisation, notamment celles émanant du monstre à direction américaniste, et avec le décryptage que vous en faite.
Ces informations et leurs déclinaisons me seraient interdites sans votre travail assis sur une solide culture historique, philosophique, géopolitique et de vos relations bien informées. On ne les trouve nulle part ailleurs.
Elles sinscrivent utilement, pour la part qui leur revient, dans le bouillon de culture des idées préparant à une autre civilisation. Le chantier nest quouvert mais pas sans fondements avec des constats qui convergent et suniversalisent avec les démonstrations déstructurantes de la crise systémique galopante du régime dominant.
A la question de labonnement payant intervient un tissu objectif de contradictions qui résultent autant des subjectivités bien ancrées de chacun, des pratiques sociales diverses, de la question triviale des moyens individuels des lecteurs et de celle de la subsistance légitime pour pérenniser votre action. La psychologie et ses complexités étant de vos domaines de prédilection, en ayant balayé vous-même quelques termes, on peut en décliner à linfini sans en infléchir pour autant les ressorts tant ils sont profonds. Globalement en pure perte.
Cest pourtant cet unique ressort trivial mais ô combien vital de la subsistance qui alimente ce débat, celui de la contradiction avec la belle contribution à la marche du monde dun individu trop isolé. Car cette contribution est à caractère fondamentalement militant, en ce quelle prétend justement à un impact sur la pensée contemporaine en mutation, émanant de sources multiples, individuelles ou structurées. Celles-ci sont pour lessentiel et par nature le domaine de la gratuité au même titre que la santé, les transports, la culture, léducation, etc. La gratuité est surtout une des voies des transformations à venir pour subvertir les fondements mercantiles du régime failli.
Cela ne résout pas ces contradictions qui ne sont pas de notre fait mais notre triste héritage. Et puisquil faut donc sen accommoder pour le moment, cest avec plaisir que je renouvellerai mon abonnement annuel aux mêmes conditions avantageuses mais impératives. Mon facteur comme le libraire savent mes intérêts à la compréhension du monde, et mon banquier lui, ce quil men coûte et les limites.
Sincères encouragements.
Franck du Faubourg
12/09/2010
Il semblerait, à la lecture de certains journaux, que nous soyons également tous OBLIGATOIREMENT américains!
lire ce papier du Monde (surtout les commentaires):
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/09/11/les-etats-unis-n-en-ont-pas-fini-avec-le-11-septembre_1409267_3222.html#ens_id=1395749
Certaines consciences vont avoir la gueule de bois, à terme…
Vincent Le Roy
11/09/2010
Bonjour,
je suis un lecteur assez régulier de votre blog. Je ne suis pas abonné mais j’aurais apprécié de pourvoir contribuer dans la limite de mes moyens ( par un système de donation via paypal par exemple ) et même en conservant un accès réduit comme actuellement.
C’est la seconde fois que je lis un de vos appels à contribution et je me sens particulièrement honteux de profiter de votre travail sans pouvoir vous remercier.
Alors pourquoi ne pas mettre un bouton ” Donation ” pour ceux qui comme moi contribuerais épisodiquement en petite quantité ? Vu le nombre de visiteurs, il est probable que cet apport supplémentaire ne soit pas négligeable et vous permettrais de mieux vous rétribuer.
Enfin, je profite de ce petit mot pour vous remercier ainsi que tous les contributeurs actifs qui font de ce site un espace agréable et instructif.
Cordialement
Stephane Eybert
11/09/2010
Quand j’étais petit, je lisais en bandes dessinées “Les belles histoires de l’oncle Paul”, qui racontaient en une page, une petite tranche de notre histoire récente.
C’était effectivement toujours une belle histoire.
Je sais parfaitement comment l’oncle Paul aurait raconté le “11 Septembre”, en une page évidemment.
Tout le monde aime l’oncle Paul et tout le monde aime les belles histoires.
Et c’est ainsi pour la belle histoire du “11 Septembre”.
La réalité derrière cette histoire, n’a aucune importance.
Elle pourait apparaître au grand jour, imposée à un public négationiste, par des chercheurs, des académiciens, des ingénieurs, elle resterait ignorée et serait vite oubliée.
Il y a tant de belles histoires à raconter.
Par l’oncle Paul.
Cartan François
11/09/2010
Je ne peux me passer de pratiquement ma seule lecture, dedefensa.
Comme vous je sens ce monde occidental se désintégrer et cela depuis pratiquement 10 ans déjà. D’ailleurs depuis 2002 je l’appelle la génération piranha, avec un double sens car en argot Carioca (habitant de Rio) cela signifie pute.
Certes, il y en a qui ne le voient toujours pas, mais je pense qu’en le sachant on restera dans l’il du cyclone à les observer en pleine dépression.
Par contre, les sud américains qui ont subis et compris depuis longtemps les turpitudes de ce systèmes feront certainement partie de ce nouveau monde.
Longue vie à dedefensa et à bientôt pour ma contribution de soutien indéfectible.
Francis Lambert
11/09/2010
Iridium annonce un plan complet pour la mise en oeuvre de sa constellation de satellites Iridium NEXT de future génération.
Iridium sélectionne Thales Alenia Space pour la conception et la réalisation de 72 satellites pour sa constellation Iridium NEXT.
La COFACE (Compagnie française dassurance pour le commerce extérieur) sengage à couvrir le bon remboursement dune large part de la facilité de crédit de 1,8 milliard de dollars.
Iridium, au bord dela faillite, a été sauvé par le DOD département américain de la Défense en investissant 72 millions de dollars entre 2000 et 2002. Les liens entre larmée américaine le Pentagone et Iridium existent bel et bien.
http://www.geopolintel.fr/article284.html#forum289
NB : donc la COFACE participe au financement du Pentagone.
EADS construira à terme le JSF avec un financement de la COFACE ?
Francis Lambert
11/09/2010
“La faillite dIridium est sans équivalent dans lhistoire industrielle des deux derniers siècles : la perte pure et simple de 5 milliards de dollars (42 milliards de francs) ne sétait encore jamais vue au terme dun délai aussi bref. Par son ampleur, seul le fameux scandale de Panama, qui a englouti près d1,2 milliard de francs de lépoque, peut se comparer à Iridium. A cela prêt que les satellites lancés seront détruits. Le canal, lui, na jamais été rebouché...”
http://www.geopolintel.fr/article290.html
Un petit retour , les échecs techno-industriels sont légions
Laurent Demaret
11/09/2010
Vous dites que si la vérité était faite sur les événements du 11 septembre 2001 les choses continueraient comme avant avec un système faussement purifié.
Il me semble qu’au contraire s’il s’avérait être une opération menée par des éléments de l’appareil d’état aidés par les fanatiques musulmans l’ennemi deviendrait donc cet appareil d’état et partant de là cet appareil deviendrait la chose à combattre.
Dans les “2 ou 3 choses” capables de faire sombrer l’empire américain rapidement si une guerre avec l’Iran en est une alors une enquête incontestable sur le 11 septembre pourrait en être une autre.
Et de toutes façons sans GWOT à mener les USA se retrouveraient en mauvaise posture car leur économie ne tient plus guère que la guerre.
Morbihan
10/09/2010
Lorsque, il y a près d’un an, vous nous aviez fait part de vos difficultés à comptabiliser vos abonnés mensuels, s’inscrivant l’un quelconque des jours du mois, je vous avais suggéré de les “caler” systématiquement sur une date fixe (par exemple, le premier jour du mois), vous aviez alors évoqué les contraintes induites par votre prestataire informatique.
Vous avez aussi, récemment, invoqué des tricheries de la part de vos abonnés mensuels. Je pense, pour ma part, qu’il devait, d’une manière générale, plutôt s’agir de contraintes de calendrier (travail, vacances, WE, vie familiale…) utilisant, incidemment, une faille du système. Du moins, cela aura été mon cas, et je n’imagine pas être le seul.
Votre offre d’un abonnement mensuel à 12,50, pris en début de mois exclusivement, répond à mon attente, et j’accepterais aisément de me voir interdire l’accès à des articles rédigés à des dates qui ne seraient pas couvertes par ma petite contribution financière (en cas de retard de réabonnement, par exemple) à vos réflexions.
Je vous souhaite moult abonnés fidèles.
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