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Article lié : dedefensa.org, constat d’échec

Antoine

  31/08/2010

@ Didier : le blog de Paul Jorion a probablement plus d’audience que dedefensa (je n’ai pas de chiffre mais il suffit de voir la visibilité médiatique de Paul Jorion). Il y a aussi une différence de ton : Paul Jorion est plus convivial et cultive un lien familier avec ses lecteurs, ce qui entraîne peut-être une plus grande identification.

(il y a peut-être une différence d’objectifs financiers, aussi : Paul Jorion affiche un objectif de 2000 euros par mois, il me semble que dedefensa espère un peu plus de ses lecteurs)

Jesus Camp

Article lié : Gloire à l’autodafé du Coran pour 9/11

Cospas

  31/08/2010

Métaphysique, spiritualité transcendante, et véritable orthodoxie chez nos petits évangélistes

http://www.tagtele.com/videos/voir/19897

Quant à cet outrage gratuit et stupide, il ne fera que servir la vitalité de l’Islam et rappellera aux musulmans que vis à vis de la “modernité” vide de principes transcendants et immuables, aucuns compromis n’est acceptable.

“Puis enfin, à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed”.Et cet homme a dit la même chose que Moïse, Jésus, et tous les autres prophètes : il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam. L’Islam est la vraie religion.
Plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera le monde, car il prédominera le monde.”
Correspondance de Napoléon 1er
Journal inédit de Sainte Hélène

« Ainsi la perception individuelle de l’histoire échappe-t-elle au cadre d’une vie, manifestant dans la conscience nationale la nature immortelle de

Article lié : Notes sur la crise de la raison humaine (dde.crisis)

Ni ANDO

  30/08/2010

La crise de la raison humaine est aussi celle du sens de l’histoire, c’est-à-dire cet inconfort devenu permanent de n’être plus que des “particules élémentaires” sans passé et sans avenir, réduites à une pure fonction utilitariste, par exemple celle de “consommer”, ou de “répondre à ses besoins”.

Le petit texte ci-dessous de Natalia Narotchnitskaïa est intéressant car la philosophe et historienne russe donne de la patrie un sens que l’on ne connaît plus sous nos latitudes, un sens qui lui ôte d’une certaine manière sa composante “nationaliste”. 

« Toute conscience qui a perdu le lien avec la terre et la tradition, toute conscience irréligieuse, fût-elle ultramarxiste ou ultralibérale, donne naissance à un rapport utilitaire et pragmatique à l’Etat. Dans cette situation, l’idée de Patrie dépérit, alors qu’elle a nourri la conscience nationale au fil des siècles qui ont révélé au monde l’existence de grandes puissances et de grandes cultures.

La conscience chrétienne, orthodoxe notamment, génère une toute autre conception de l’Etat-nation, à savoir un sentiment d’appartenance à une Patrie sacrée qui ne s’identifie pas à l’Etat, institution politique avec toutes ses imperfections et ses carences. Une telle perception naît tout d’abord au sein d’un peuple profondément religieux, conscient du caractère sacré de l’existence individuelle et de celle de l’Etat-nation. Cette perception se transmet ensuite de génération en génération.

La conscience nationale orthodoxe est issue de la perception de la continuité historique. Il s’agit du sentiment aigu de l’appartenance à une période ou un régime donnés, à l’histoire séculaire de la Patrie et aussi à son avenir, au-delà de sa propre histoire culturelle. Dans ce sentiment il y a un dépassement de l’orgueil, donc de la finalité et de la matérialité de l’existence individuelle. Ainsi la perception individuelle de l’histoire échappe-t-elle au cadre d’une vie, manifestant dans la conscience nationale la nature immortelle de l’âme.

C’est justement pour cette raison que les Russes, fervents croyants et orthodoxes dans l’âme, écrivent (et pensent) le mot « Patrie » avec une majuscule, ce qui provoque les sourires méprisants des libéraux.

Pour un croyant, la Patrie, c’est un don de Dieu. Les envols et les chutes inévitables de ce processus n’écarteront pas de la Patrie l’homme déçu par l’Etat. Jamais un tel homme ne pourra mépriser son pays ou tourner en dérision sa propre histoire.  Nombreux sont encore, grâce à Dieu, ceux qui prononcent avec émotion le mot « Patrie », même si le sens de cet émoi n’est pas compris de tout le monde. Ce sont les paroles de l’Epitre de Paul aux Ephisiens : « […] je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, duquel tire son nom toute patrie dans les cieux et sur la terre » (Eph. 3, 14-5). La perception de la Patrie est donc une dérivée de la perception du Père céleste.

Les traductions de ce verset dans les langues européennes donnent à « patrie » le terme de « terre ». Voilà pourquoi, les princes russes, bien avant que ne se constitue un Etat panrusse et, à plus forte raison une nation russe, ne prêtaient pas serment sur leurs trônes princiers, mais sur la terre russe ! Dans cet espace émotionnel, la Patrie est une notion métaphysique, qui ne signifie pas un Etat concret sacralisé avec ses institutions. Mais les libéraux et les « citoyens du monde » ultrarouges assimilent la patrie « ce pays barbare » au « maudit régime capitaliste ». Ne soyons pas étonnés, car, pour les premiers, « la patrie est là où il fait bon vivre » et pour les seconds, les « prolétaires n’ont pas de patrie « hormis le socialisme.

Natalia Narotchnitskaïa. « Que reste-t-il de notre victoire ? ». Ed. des Syrtes. 2008.

(l’auteur utilise le terme « libéral » exclusivement au sens philosophique pour désigner un « partisan de l’autonomie absolue de l’individu, d’une orientation pro-occidentale de la Russie, un négateur de l’histoire russe »).

Stalingrad sur le Potomac, l'attente du deuxième choc.

Article lié : Les militaires US coincés entre la dette et le système

Francis Lambert

  30/08/2010

“L’immobilier est pour le Trésor tout aussi dangereux que la financement de la dette souveraine. (...)
Rappelons un chiffre, par le simple jeu des amortissements et des émissions de dettes nouvelles, le Trésor doit trouver chaque mois de 400 à 700 Md de $ pour se refinancer. La certitude de les trouver n’est plus assurée à moyen terme, c’est-à-dire à moins un an. La mise en perspective par Moody’s d’un risque sur la notation de la dette américaine confirme notre analyse. (...)

Un tournant historique.
La période de rémission à crédit se termine, la dépression fait retour (...) Mais c’est la décision de la FED de donner la priorité à la sécurisation de la dette souveraine qui fournit les éléments les plus solides à la thèse d’un tournant historique. Nous assistons bien à la mise en place d’un Stalingrad sur le Potomac. Dorénavant, le marché devra soutenir seul l’immobilier. (...) Or il en est incapable. (...)

La FED et le Trésor s’accordent sur un point :
la dette fédérale est menacée, une mèche longue est allumée qu’il faut éteindre avant qu’elle ne fasse exploser les finances publiques ou qu’elle pose en terme dramatique la question des financements publics de la dette financière et du déficit budgétaire. (...) le Trésor et la FED ne croient plus à la reprise et qu’ils ont décidé d’attendre le deuxième choc de la crise : le choc sur les finances publiques.

A – Le financement conjoint de l’immobilier (2008-2010)
- 1° La crise immobilière privée
- 2° Le partenariat privé-public.
- 3° Le partenariat du succès à l’échec

B – Les conséquences des décisions de la FED et du Trésor en matière immobilière.
- 1° Le renoncement à la croissance
- 2° Les actifs des GSE et les garanties publiques.

Faisons l’hypothèse que dans les mois qui viennent l’économie américaine fasse une rechute et que les prix immobiliers baissent. Que peut-il arriver ?
- 1° La perte de crédibilité de la FED – Les contreparties- 
- 2° Les types de créances détenues par la FED – flux de principal et intérêt
- 3° La couverture de la FED par les institutions de dépôt.
- 4° Crise du cofinancement de l’immobilier.
- 5° Panique sur les fonds des GSE (NB : Government-sponsored enterprise.)

Le processus de Crash obligataire s’est déjà produit en 2008-2009 quand les détenteurs des RMBS des GSE ont voulu s’en débarasser. Ce même processus peut donc se reproduire sur une échelle plus vaste. La FED ne pourra pas faire grand chose, elle a passé la main ; le Trésor se retrouvera en première ligne.

C – Le trésor ou le rôle du Trésor – Le sauveteur naufragé.
- 1° La patate chaude de l’immobilier.
- 2° Une dette insupportable.
- 3° La mèche longue de l’immobilier

La mèche longue de l’immobilier est donc allumée. Elle procède plus discrètement que l’accroissement de la dette financière qu’alimente un train de dépenses publiques démentielles depuis l’automne 2008. (...) C’est le type même du risque qui agit par dérrière, bref qui précipite des crises financières de grande ampleur.

CONCLUSION.

Le renoncement de la FED à soutenir l’immobilier résidentiel pour se porter acquéreur de bons du Trésor est un tournant de la crise. (...)

Faute de politique alternative l’administration américaine se retrouve au milieu du gué sans pouvoir aller de l’avant ou de l’arrière. Elle va être emportée par le flot de la dette et/ou de la déflation. (...)

Le résultat ne s’est pas fait attendre : 21 ans après l’effondrement du mur de Berlin et 19 ans après l’effondrement de l’URSS, les USA sont menacés par un même processus de décomposition de leur contrôle impériale du monde. La puissance unipolaire est en train de disparaître avec les coups qu’elle a porté à son système économique –depuis les années 80 – à l’ordre financier dont elle est encore le centre –depuis le milieu des années 90) et les inégalités croissantes dont elle a conjuré 30 ans d’effet politique négatif en gonflant artificiellement la valeur des patrimoines immobiliers. La crise immobilière qui menace de faire basculer le Trésor dans une crise fondamentale est la juste revanche de la dégradation longue de l’économie et des rapports sociaux de production voulue par des élites globalitaires, élites incapables de penser les effets déstructurant d’une globalisation irréfléchie car dont ils tiraient richesse et gratification.

Cette oligarchie aveugle, cupide et incompétente a sur les couches de la Nomenklatura soviétique en fin de course deux désavantages : elle poursuit ses propres intérêts sans paraître avoir compris la crise, elle ne paraît pas douter des modes de fonctionnement dont elle tire prestige, pouvoir, puissance et richesse. Et surtout, elle dispose de la plus gigantesque accumulation de système d’arme en temps de paix 8000 $ de $ constant ont été dépensé depuis 1995 (...).

Dans les périodes de transformation, la conservation des avantages de la puissance et le monopole des armes ne font pas bon ménage quand les changements s’imposent à une puissance qui voit son avenir lui glisser des mains.

2010/08/27, Onubre Einz, Vers le désastre : Dette souveraine, politique de la FED et immobilier.
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2010/08/27/vers-le-desastre-dette-souveraine-politique-de-la-fed-et-immobilier/

Possibilités de dévolution ou d'autonomie d'États ou de groupes d'États aux États-Unis ?

Article lié : L’Âge sombre

Gilles

  30/08/2010

Au sujet des États-Unis d’Amérique, je lis souvent votre site dedefensa, vous parlez inlassablement du démantèlement des ÉUA, mais vous n’évoquez jamais de signes concrets allant une quelconque dévolution des pouvoirs vers les États ou vers des groupes d’États. Je suis très ignorant en ces matières, existe-t-il des signes avant-coureurs de dévolution comme des gouverneurs ou groupes de gouverneurs qui prennent des initiatives dont on pourrait considérer qu’elles sont autonomistes ? Si ces initiatives existent, comment sont-elles contrées, quelles sont les forces, les champs de forces en présences ? Il me semble que les simples citoyens sont très remontés contre ce qu’il appellent Washington, et donc qu’il y a des courants d’opinion pour une dévolution plus ou moins complète des pouvoirs vers les États, ou vers des groupes d’États ou soit vers un confédéralisme strict, voire un autonomisme, jusqu’ici ces courants ont été contrés ou récupérés, comme a été plutôt récupéré le mouvement anti-Washington  « Tea Party ». J’avais lu un avis d’un américain qui disait que le plus grand malheur qui était arrivé aux États-Unis était que le Nord ait gagné la guerre de Sécession et il continuait son argumentation en disant que si au lieu d’avoir abouti à la situation actuelle, cinq ou six États avaient surgi, ces États auraient moins pesé sur le Monde de manière impérialiste et auraient été plus démocratique à l’intérieur. 

Vu sur le site : http://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2002-3-page-78.htm

Selon l’historien David Potter, la théorie dite « contractuelle » de la Constitution, soutenant que l’Union était une ligue dans laquelle chacun des États signataires avait conservé sa pleine et entière souveraineté, est une dimension essentielle du conflit Nord-Sud. D. Potter part du constat que les Pères fondateurs ont été particulièrement prudents dans leur projet constitutionnel en ce qui concerne les spécificités des États fédérés face au gouvernement central. Bien que nationalistes, ils ont délibérément laissé aux États une place de prédilection pour ménager les défenseurs de la souveraineté étatique. Leur prudence, nécessaire au vu de la difficulté du processus de ratification, a également donné des bases juridico-politiques aux arguments pro-étatiques antérieurs à la Guerre de Sécession. Il y a plusieurs points importants à retenir. D’abord la réalité politique et historique que constitue l’indépendance des colonies par rapport à la Couronne britannique. Le Traité de Paris (1783) reconnaît chacune des ex-colonies comme un État souverain et indépendant.

D’après ce que vous pouvez en savoir, y a-t-il une postérité à l’héritage de la pensée confédéraliste initiée par John Caldwell Calhoun ?
 

 

"Distrayant"? Oups, là!

Article lié : dedefensa.org, constat d’échec

Christian

  29/08/2010

@ Didier et Tino:

Le mot “distrayant” est-il vraiement, vraiement celui qui convienne? Surtout adjoint à “effondrement de la civilisation”... (Les anciens parlait au moins de “sublime” face à un spectacle qui nous dépassait, ça avait un peu plus ed gueule)

C’est pourtant écrit dans le texte: c’est pas d’information dont il s’agit, ni de conseils ou d’utilité... Mais de réflexions, de solidarité, de résistance. De coeur, comme dans:

« Je vous le dis, en vérité, la civilisation n’est pas dans cet objet [ndr : il parle d’un autoclave, mais pour vous, ce sera : Internet], pas plus que dans les pinces brillantes dont se servait le chirurgien. La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur des hommes, eh bien ! elle n’est nulle part. » (Duhamel, Civilisation, 1918)

Le reste suit…

VOIR AILLEURS

Article lié : dedefensa.org, constat d’échec

Didier CAVARD

  29/08/2010

Un autre système de financement de blog marche bien : celui de Paul Jorion (http://www.pauljorion.com/blog) :

Lecture libre, don volontaire (vous avez déjà fait ça). Le plus : un objectif mensuel (2000 €) et le résultat des courses (en cours de mois et fin de mois).

Sur l’intérêt du site, je suis d’accord avec Tino Candela : plus distrayant que pratique, une fois que l’on a compris la nature de la crise qui s’amorce. Mais on peut bien aussi payer pour se distraire !

Alternative, dans la forme, a "chercher la vérité"

Article lié : L’école buissonnière de la vérité

Bertrand Arnould

  28/08/2010

Depuis de nombreuses années, devant l’impossibilité de “trouver la réalité”(rêve de jeunesse) ou même de s’en rapprocher par la méthode de l’analyse critique, les sources étant si nombreuses, si contradictoires, même (surtout) si elles sont d’une relative sincérité, chacun voyant midi a sa porte et reflétant par conséquent une image de sa vérité: inextricable!
  J’ai donc, démarche a l’inspiration complétement intuitive et issue de la culture du doute (rien n’est complétement rejeté, rien n’est absolument accepté), j’ai donc laissé tombé le besoin de donner une réponse duelle; vrai ou faux et même de désirer une réponse car c’est toujours un piège que l’on se tend à soi-même et j’ai considéré que l’important était de continuer a se poser les BONNES QUESTIONS.

GOOD JOB

Article lié : L’école buissonnière de la vérité

Bogiidar

  27/08/2010

Très belle et pertinente analyse ! Je vs suis et ne cesse de comprendre votre message.
Vs faites un très bon job ;-)
Merci mille fois
Cordialement,
Et pourtant, BHL vous dira :
And those whose hearts are fixed on Reality itself deserve the title of Philosophers.
(Plato, Republic, 380BC)
HI,HI,HI,HI (so funny)

A taoopaipai

Article lié : La dissuasion finale, bien mieux que le S-300 et la Bombe ?

Philippe Grasset

  26/08/2010

Correction faite. Merci et toutes nos excuses, ainsi qu’aux Iraniens et aux Israéliens. PhG

lapsus

Article lié : La dissuasion finale, bien mieux que le S-300 et la Bombe ?

taoopaipai

  26/08/2010

Petit lapsus, après le “quoi qu’il en soit en réalité” en gras vous faites mention de vedettes israeliennes…

Cordialement.

crise de la raison

Article lié : Notes sur la crise de la raison humaine (dde.crisis)

Claude ANDRE

  26/08/2010

Selon Ph. Grasset, ou plus exactement tel qu’il apparaît dans sa démonstration, ‘pensées’ et ‘raison’ sont des entités vivantes ‘domesticables’ à merci. Selon moi, il n’en est rien ! Tout se passe en vase clos, dans le silence des circonvolutions méningées du cerveau, et personne, pas même JE, ne peut intervenir.

Je ne suis absolument pas responsable de mes pensées, elles naissent quand elles veulent et comme elles veulent - même la nuit dans mes rêves. Ce que j’en fais est autre chose ! Je ne suis pas responsable non plus de la raison qui découle de leur association en dehors de ma propre volonté ; en revanche ma responsabilité est engagée dès qu’il y a examen à l’état conscient des conséquences que j’en tire par les actes que je commets.

En aucun cas, pour moi, la pensée pure ne peut prévaloir sur l’association de plusieurs d’entre elles unies sous le titre de ‘raison’. La pensée est un élément de la raison, l’inverse n’est pas vrai ; c’est pourtant ce que semble prétendre PhG.

les leçons de l'Argentine

Article lié : Un symbole de la civilisation du “déchaînement de la matière”

Franck du Faubourg

  26/08/2010

http://www.youtube.com/watch?v=rH6_i8zuffs&feature=related

.(.mais l’exemple soviétique ne serait pas inintéressant non plus!: le capitalisme marche très bien avec le collectivisme centralisé!)

Les couts de gestion- d’une entreprise, comme d’un pays- ne peuvent pas ètre coupés d’un ensemble. Ce serait un peu comme si quelqu’un décidait de supprimer l’huile dans un moteur sous prétexte que ça ne produit pas de l’énergie pour le faire tourner..Ce qui est remarquable, c’est la part croissante des ressources monopolisées pour le service fourni. En grattant un peu, il est facile de voir que “l’huile” finit par ète contaminée par des “agents parasitaires”.. Les soi-disant gens de droite verront comme parasite le soutien d’une clientèle “parasitaire” du genre fonctionnaires et abonnés aux aides sociales, la gauche historique (mais plus du tout l’actuelle française) y dénoncant plutot l’appropriation du Bien Public par des intérets privés…
Après réflexion, ces derniers avaient raison..

La qualité de l’environnement EST par essence le bien public, et pas seulement humain!

Ce documentaire sur la crise argentine vaut ce qu’il vaut; il a le mérite de présenter les principaux mécanismes permettant de piller littéralement un des pays occidentaux (ben oui) les plus riches de la planète. Il y est fait mention de la société argentine des pétroles, qui en tant que société nationale veillait autant que faire se peut à développer son industrie en tenant compte de l’intéret public…
Ce docu n’aborde malheureusement pas la destruction des “ressources halieutiques” des cotes argentines, qui a été la conséquence des autorisations à des compagnies privées (US en bonne part) à faire de la pèche intensive, raclant les fonds marins ... 10 ans sauce Menem / FMI ont suffi pour détruire pour plusieurs décennies un des lieux de pèche les plus riches de la planète..
L’exemple argentin est typique, et éclairant. Presque caricatural..
La machine politique dans nos pays occidentaux semble ne plus servir que- ou ètre l’otage de- certains intérets privés - oligarchiques dira t’on..

Quel gros mot!

Alors ; Obama, Sarko, Menem, mème combat?

PS ne confondons pas capitalisme et “économie de marché”!

Une horloge édifiante

Article lié : Le grand complot du très grand gouvernement

Bilbo

  25/08/2010

Bonjour,

Je vous invite à consulter ce site amusant et édifiant :

http://usdebtclock.org/

Références Cassandrose (à prendre très au sérieux)

Article lié : L’Âge sombre

Francis Lambert

  24/08/2010