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motifs de panique confirmés, parole d'experts

Article lié : Le FMI pas loin de la panique

geo

  15/09/2010

Si le site d’Europe 2020, qui jusqu’ici n’a pas été mauvais prophète, a raison, le désordre n’est pas près de s’arranger.

(……)
La colère populaire va paralyser Washington à partir de Novembre 2010
Tout d’abord, il y a une réalité populaire très sombre, un vrai voyage « au cœur des ténèbres », qui est celle de dizaines de millions d’Américains (près de soixante millions dépendent désormais des bons de nourriture) qui n’ont désormais plus d’emploi, plus de maison, plus d’épargne et qui se demandent comment ils vont survivre dans les années à venir . Jeunes , retraités, noirs, ouvriers, employés des services ,... ils constituent cette masse de citoyens en colère qui va s’exprimer brutalement en Novembre prochain et plonger Washington dans une impasse politique tragique. Supporters du mouvement « Tea-Party » (14), nouveaux sécessionnistes,… ils veulent « casser la machine washingtonienne » (et par extension celle de Wall Street) sans pour autant avoir de propositions réalisables pour résoudre la multitude de problèmes du pays. Les élections de Novembre 2010 vont ainsi être la première occasion pour cette « Amérique qui souffre » de s’exprimer sur la crise et ses conséquences. Et, récupérés ou pas par les Républicains ou bien les extrêmes, ces votes vont contribuer à paralyser encore plus l’administration Obama et le Congrès (qui basculera probablement du côté Républicain), ne faisant qu’enfoncer le pays dans un immobilisme tragique au moment où tous les indicateurs passent à nouveau au rouge. Cette expression de colère populaire va par ailleurs entrer en collision dès Décembre avec la publication du rapport de la commission sur le déficit mise en place par le Président Obama, qui va automatiquement placer la question des déficits au cœur du débat public du début 2011 (17).

A titre d’exemple, on peut déjà voir une expression bien particulière de cette colère populaire contre Wall Street dans le fait que les Américains ont déserté la bourse. Chaque mois, ce sont toujours plus de « petits actionnaires » qui quittent Wall Street et les marchés financiers laissant aujourd’hui plus de 70% des transactions aux mains des grandes institutions et autres « high frequency traders ». Si l’on garde en mémoire l’image traditionnelle que la bourse serait le temple moderne du capitalisme, alors on assiste à un phénomène de perte de foi qui pourrait être comparable à la désaffection des grandes manifestations populaires qu’a connu le système communiste avant sa chute.

La Réserve fédérale sait désormais qu’elle est impuissante
Enfin, il y a une réalité financière et monétaire tragique car ceux qui en sont les acteurs ont conscience de leur situation peu enviable : la Réserve fédérale US sait désormais qu’elle est impuissante. Malgré les actions exceptionnelles (taux d’intérêt à zéro, quantitative easing, soutien massif du marché des prêts immobiliers, soutiens massifs aux banques, multiplication par trois de son bilan,…) qu’elle a mises en œuvre à partir de Septembre 2008, l’économie US ne repart pas. Les dirigeants de la Fed découvrent qu’ils ne sont qu’une composante d’un système, même si c’est une composante centrale, et qu’ils ne peuvent donc rien contre un problème qui affecte la nature même du système, en l’occurrence, le système financier américain, conçu comme le cœur solvable du système financier mondial depuis 1945. Or, le consommateur US est maintenant insolvable, lui qui au cours des trente dernières années est devenu progressivement l’acteur économique central de ce cœur financier (avec plus de 70% de la croissance US dépendant de la consommation des ménages). C’est sur cette insolvabilité des ménages US que se sont brisées les tentatives de la Fed. Habitués au virtualisme, et donc à la possibilité de manipuler les évènements, les processus et les dynamiques, les banquiers centraux américains ont cru qu’ils pouvaient « tromper » les ménages, leur donner à nouveau l’illusion de richesse et les pousser ainsi à relancer la consommation et derrière elle toute la machine économique et financière des Etats-Unis. Jusqu’à l’été 2010, ils n’ont pas cru à la nature systémique de la crise, ou bien ils n’ont pas compris qu’elle générait des problèmes hors de portée des instruments d’une banque centrale aussi puissante soit-elle.

(…..)

http://europe2020.org/spip.php?article656&lang=fr

Noter l’usage du mot « virtualisme », comme d’une notion commune. De Defensa devrait demander des royalties.

The state of the (European) Union by Nigel Farage

Article lié : Le désordre continue à s’organiser

Laurent Demaret

  15/09/2010

En anglais, mais sous titré, deux ou trois choses que beaucoup probablement auraient aimé dire au sieur Barrosso ..
http://www.dailymotion.com/video/xesbpd_nigel-farage-sur-l-etat-de-l-ue_news?start=8#from=embed
Fallait il que ce soit la perfide Albion qui le fasse ?

un mal pour un bien

Article lié : Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

laurent juillard

  15/09/2010

Si j’ais bien compris ce que vous dites, c’est le principe de déstructuration intrinsèque au système occidental globalisant qui incarnerait le mal, opposé au principe structurant de nation qui, par opposition, incarnerait le bien.
Voyant la réalité du monde sociopolitique actuel on ne peut qu’être d’accord avec vous.

Cependant, je pense que l’équation structuration=le bien – déstructuration=le mal n’est qu’une équation relative, c’est-à-dire valable pour notre époque actuelle, du début du 21eme siècle, et non un principe absolu.

Je vois plutôt l’équilibre structuration-destructuration comme un effet balançoire, penchant d’un coté, puis de l’autre, une série de déséquilibre aboutissant finalement a ce que l’on appelle une équilibre dynamique. La marche étant l’exemple type d’un équilibre dynamique, succession de petits déséquilibres, nécessaires a chaque pas ; comme l’équilibre dynamique « structuration-destructuration » est nécessaire à l’évolution de l’être humain et de la société humaine.
Le principe subjectif du « mal » représentant l’excès, le déséquilibre extrême atteint, la sonnette d’alarme humaine poussant a la recherche de rééquilibre vers « le bien », c’est-à-dire le principe opposé, ceci afin que l’équilibre dynamique soit conservé.
Donc, sur le plan subjectif humain, ce qui incarne « le bien » à une certaine époque peut être ce qui incarne « le mal » à une autre époque.

Pour en revenir à la socio politique, il me semble, mais n’étant pas historien je m’aventure un peu, qu’au début du 20eme siècle le principe structurant de l’état nation incarnait plutôt « le mal » avec ses excès, ses points de déséquilibre extrême que furent la 1re et 2eme guerre mondiale et ses nationalismes exacerbés entraînant, par réaction, l’idée globalisante d’Europe unis, les rejets du « paternalisme »dans les années 70, principe structurant sil en est, les idées globalisante d’internationale communiste…., principes déstructurants, mais qui à l’époque représentait « le bien » car nécessaire a un rééquilibrage social de sociétés figées dans des structures qu’il était « bien », nécessaire de casser.

Il semble qu’en ce début de 21eme siècle il nous soit effectivement « bien », nécessaire de redonner une colonne vertébrale (plus solide qu’un éclair au chocolat ;-) à notre société qui commence à être bien trop déstructurée.

La frousse commence donc à apparaitre..

Article lié : Rupture sans retour

Franck du Faubourg

  14/09/2010

On sent une sourde inquiétude poindre effectivement ci et là/

un papier de Kunstler donne bien le ton:
http://kunstler.com/blog/2010/09/scary-people-scary-times.html

Mais également l’analyse de plus en plus sans appel du repecté John Williams, de shadowstats.com
http://www.shadowstats.com/article/hyperinflation-2010.pdf

La quantité d'argent mobilisée pour corrompre les employés est stupéfiante.

Article lié : Défaitisme et épuisement de leur psychologie

Francis Lambert

  14/09/2010

Son histoire, rapportée sur deux pagesce week-end par le Washington Post, est un véritable roman noir qui met le doigt sur l’une des réalités les plus préoccupantes et les moins connues du dossier de la lutte contre les marchands de drogue: le recrutement par ces derniers de réseaux de complicités dans les agences de maintien de l’ordre américaines.

«La corruption est en augmentation dans les rangs des forces de l’ordre,» note le quotidien de Washington, soulignant «l’énorme défi que représente pour le pouvoir américain» un «business» de la drogue évalué à 25 milliards de dollars par an. «La quantité d’argent mobilisée pour corrompre les employés est stupéfiante», confirme Thomas Frost, vice-inspecteur général du ministère de la Sécurité intérieure. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le nombre d’ouvertures d’enquêtes pour corruption de fonctionnaires a triplé en 4 ans chez les gardes-frontières, passant de 245 à 775.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/13/01003-20100913ARTFIG00686-la-chute-de-martha-taupe-blonde-des-cartels.php

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/story/2010/09/11/ST2010091105725.html?sid=ST2010091105725

"Le Monstre doux."

Article lié : Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

Vincent Le Roy

  14/09/2010

Les propos recueillis par Frédéric Joignot et qui citent Tocqueville ne sont pas sans rappeler ceux de Zbigniew Brzeziński avec ” la société des 80/20”  et le “tittytainment ” comme “solution” préconisée ... 

“Le montre doux” serait l’incarnation de cette stratégie.

( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski#Le_Tittytainment_.281995.29)

Un point de vue éclairé...

Article lié : La politique de l'alignement en retard d'une guerre

Franck du Faubourg

  13/09/2010

..de Thierry Meyssan sur l’image de l’executif français “du jour” vu du Moyen Orient
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Thierry-Meyssan-3899.html

Piquant et pathétique..

"Le Monstre doux."

Article lié : Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

Francis Lambert

  13/09/2010

Comment expliquer l’effondrement de la gauche européenne, alors que le continent souffre des contrecoups de la crise financière née des excès du libéralisme ? L’essai de l’Italien Raffaele Simone Le Monstre doux. L’Occident vire-t-il à droite ? qui sort enfin en France (Gallimard) aide à comprendre.

Propos recueillis par Frédéric Joignot :
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/12/pourquoi-l-europe-s-enracine-a-droite_1409667_823448.html

Extrait :
“Qui est ce ” monstre doux ” dont vous parlez dans votre livre ?

Raffaele Simone : Dans De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville décrit une nouvelle forme de domination. Elle s’ingérerait jusque dans la vie privée des citoyens, développant un autoritarisme “plus étendu et plus doux”, qui “dégraderait les hommes sans les tourmenter”. Ce nouveau pouvoir, pour lequel, dit-il, “les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent pas”, transformerait les citoyens qui se sont battus pour la liberté en “une foule innombrable d’hommes semblables (…) qui tournent sans repos pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, (…) où chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée des autres”.
Isolés, tout à leur distraction, concentrés sur leurs intérêts immédiats, incapables de s’associer pour résister, ces hommes remettent alors leur destinée à “un pouvoir immense et tutélaire qui se charge d’assurer leur jouissance (…) et ne cherche qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance. Ce pouvoir aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il pourvoit à leur sécurité (…) facilite leurs plaisirs (…) Il ne brise pas les volontés mais il les amollit (…), il éteint, il hébète.”
C’était une sorte de prophétie, mais nous y sommes aujourd’hui. C’est le “monstre doux” dont l’Italie me semble être l’avant-garde, le prototype abouti. Il s’agit d’un régime global de gouvernement, mais aussi d’un système médiatique, télévisuel, culturel, cognitif, une forme d’ambiance infantilisante persistante qui pèse sur toute la société.”

"The Road to 9/11" traduit en français, à paraître bientôt.

Article lié : Mystères de la “politique profonde” et du COG

Max Ime

  13/09/2010

Chers amis,

je suis le co-traducteur de cet ouvrage majeur qu’est “The Road to 9/11” de Peter Dale Scott. Je tiens à vous informer que ce livre va être publié le 25 septembre 2010 aux Editions Demi-Lune sous le titre “La Route vers le Nouveau Désordre Mondial” (collection Résistances). Des informations sur l’auteur, sur le livre ainsi que des éloges sont publiées sur le lien suivant. Le livre est également en pré-commande sur ce même lien: http://www.editionsdemilune.com/la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-p-36.html Sachant que cet ouvrage est considéré comme le magnum opus de Peter Dale Scott, nous comptons sur vous pour le lire et nous aider dans la promotion de ce livre-événement!!! Chaque soutien individuel compte énormément.

Merci d’avance.

avoir mal

Article lié : Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

laurent basnier

  12/09/2010

Les chemins d’interrogations m’ont mené à chaque fois sur cette très étrange route de la métaphysique - on ne sort d’un bourbier qu’en ayant un objectif haut - un cap - une étoile polaire, quelque chose qui respire d’une manière plus ample que soi. Je suis très heureux que dedefensa m’emmène sur ce chemin ou l’on se sent un peu seul certains jours.

Par contre, à titre personnel, j’ai toujours grand peine à utiliser ce bien et ce mal - ce sont de drôles d’outils qui coupent les mains de ceux qui les utilisent - cent fois au long de l’histoire,  ils ont fait le contraire de ce à quoi ils étaient destinés. Ce sont des outils qui paraissent structurant et qui ne le sont pas. Des outils bien trop humains et pas très bien élevés. Je ne dois pas être assez malin pour m’en servir.

Le bien et le mal utilisent souvent l’outil “bouc émissaire” qui est très pratique - il permet de charger les maux sur une mule et de la faire s’enfuir au loin ou de l’enterrer, brûler bref on comprend le principe.
Cela permet parfois de passer un pauvre cap - que dis je un cap. mais cela ne règle jamais rien au fond.

J’adorais lire les mots - structurant - déstructurant - sur dedefensa - Cela me paraissait être de bons outils -  loyaux.
Je ne sais pas bien pourquoi.

Convergences des chapelles.

Article lié : Notes sur “la source de tous les maux” (dde.crisis)

geo

  12/09/2010

Vous écrivez:

“La reconnaissance de cette situation, à laquelle nous conduit notre enquête constante pour découvrir toutes les manifestations du mal, nous conduit également, pour trouver une appréciation à mesure, à rechercher une appréciation métaphysique de l’agression du système et de la crise du système (son effondrement) qui l’accompagne. Cette appréciation métaphysique est évidemment facilitée par l’ouverture du langage au sacré, comme signalé plus haut. De cette façon, nous sommes conduits nécessairement à rechercher des voies de résistance et de sauvegarde sans nous abîmer dans les querelles de chapelles sur les engagements moraux, religieux et politiques, qui sont l’un des moyens favoris du système pour museler et dissoudre toute opposition et toute résistance.”

Vous êtes d’autant plus fondé a voir les choses ainsi que l’ouverture à la question du mal métaphysique se moque des chapelle.

Gorz retrouve ainsi dans le langage de l’existentialisme athée l’intuition de Plotin :

(........)

  Le Mal nous apparaît ainsi comme le coefficient métaphy-
sique de l’en-soi, en tant que ce coefficient métaphysique est
précisément nul : l’en-soi est contingent. Il se dresse en face
de l’être qui est pour fonder son être comme l’absolument
infondé, c’est-à-dire comme anti-valeur, comme Mal absolu.
Le Mal est ainsi la désignation morale de la contingence, le
cœur noir de tout être, ou selon l’intuition profonde de Plo-
tin, la signification essentielle de la Matière. Et il va de soi
qu’il n’y a qu’un degré d’explicitation entre la découverte de
l’en-soi dans sa nudité et la découverte de l’en-soi comme
Mal, la nausée n’étant que l’appréhension métaphysique et
horrifiée de la contingence qui nous cerne et nous transit.

(……)

au fond du fruit je ne sais quel poison se cache, je ne sais quelle fis-
sure secrète me fera éclater l’outil dans la main, je ne sais
quelle mort ou quelle maladie guette au fond de mon corps et
quelle foudre ou quel ouragan se cache dans le ciel.
    C’est pourquoi, bien que l’imprévisibilité du monde nous
sauve de la chute dans la relativité, cette imprévisibilité n’en
est pas moins une manifestation de la contingence comme
Mal, c’est-à-dire comme ce qui menace notre transcendance
de ruine. Le Mal n’a pas besoin d’être fait pour être, il est
là en tout temps, comme le cœur noir de l’être. Il n’y a rien
de plus naturel que lui.

(........)

André Gorz.

in “fondements pour une morale”

(« Le Mal n’a pas besoin d’être fait pour être », il suffit par exemple de laisser aller les machines, systèmes et autres mains invisibles.)

Contribution au débat

Article lié : dedefensa.org, jour d’anniversaire

walkyrie

  12/09/2010

Quelques réflexions dans le débat sur la question des abonnements :
Je suis un très fidèle lecteur de longue date, d’abord en toute méconnaissance par le biais des articles spécifiquement aéronautiques relayés par une revue de presse aéronautique, puis par découverte gourmande de votre site dont la fréquentation confine à l’addiction.
Mon abonnement à l’année, à tarif réduit, en découle logiquement.
Mon osmose est quasi totale avec votre forme de pensée, avec les choix que vous opérez des informations qui comptent dans la marche de notre civilisation, notamment celles émanant du monstre à direction américaniste, et avec le décryptage que vous en faite.
Ces informations et leurs déclinaisons me seraient interdites sans votre travail assis sur une solide culture historique, philosophique, géopolitique et de vos relations bien informées.  On ne les trouve nulle part ailleurs.
Elles s’inscrivent utilement, pour la part qui leur revient, dans le bouillon de culture des idées préparant à une autre civilisation. Le chantier n’est qu’ouvert mais pas sans fondements avec des constats qui convergent et s’universalisent avec les démonstrations déstructurantes de la crise systémique galopante du régime dominant.
A la question de l’abonnement payant intervient un tissu objectif de contradictions qui résultent autant des subjectivités bien ancrées de chacun, des pratiques sociales diverses, de la question triviale des moyens individuels des lecteurs et de celle de la subsistance légitime pour pérenniser votre action. La psychologie et ses complexités étant de vos domaines de prédilection, en ayant balayé vous-même quelques termes, on peut en décliner à l’infini sans en infléchir pour autant les ressorts tant ils sont profonds. Globalement en pure perte.
C’est pourtant cet unique ressort trivial mais ô combien vital de la subsistance qui alimente ce débat, celui de la contradiction avec la belle contribution à la marche du monde d’un individu trop isolé. Car cette contribution est à caractère fondamentalement militant, en ce qu’elle prétend justement à un impact sur la pensée contemporaine en mutation, émanant de sources multiples, individuelles ou structurées. Celles-ci sont pour l’essentiel et par nature le domaine de la gratuité au même titre que la santé, les transports, la culture, l’éducation, etc. La gratuité est surtout une des voies des transformations à venir pour subvertir les fondements mercantiles du régime failli.
Cela ne résout pas ces contradictions qui ne sont pas de notre fait mais notre triste héritage. Et puisqu’il faut donc s’en accommoder pour le moment, c’est avec plaisir que je renouvellerai mon abonnement annuel aux mêmes conditions avantageuses mais impératives. Mon facteur comme le libraire savent mes intérêts à la compréhension du monde, et mon banquier lui, ce qu’il m’en coûte et les limites.
Sincères encouragements. 

Désacralisation, donc sacrilège!

Article lié : 9/11 et la “crise sublime”

Franck du Faubourg

  12/09/2010

Il semblerait, à la lecture de certains journaux, que nous soyons également tous OBLIGATOIREMENT américains!
lire ce papier du Monde (surtout les commentaires):
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/09/11/les-etats-unis-n-en-ont-pas-fini-avec-le-11-septembre_1409267_3222.html#ens_id=1395749

Certaines consciences vont avoir la gueule de bois, à terme…

Mon souhait ... Pour Noël

Article lié : dedefensa.org, jour d’anniversaire

Vincent Le Roy

  11/09/2010

Bonjour,

je suis un lecteur assez régulier de votre blog. Je ne suis pas abonné mais j’aurais apprécié de pourvoir contribuer dans la limite de mes moyens ( par un système de donation via paypal par exemple ) et même en conservant un accès réduit comme actuellement.

C’est la seconde fois que je lis un de vos appels à contribution et je me sens particulièrement honteux de profiter de votre travail sans pouvoir vous remercier.

Alors pourquoi ne pas mettre un bouton ” Donation ” pour ceux qui comme moi contribuerais épisodiquement en petite quantité ? Vu le nombre de visiteurs, il est probable que cet apport supplémentaire ne soit pas négligeable et vous permettrais de mieux vous rétribuer.

Enfin, je profite de ce petit mot pour vous remercier ainsi que tous les contributeurs actifs qui font de ce site un espace agréable et instructif.

Cordialement

Les belles histoires de l'oncle Paul

Article lié : 9/11 et la “crise sublime”

Stephane Eybert

  11/09/2010

Quand j’étais petit, je lisais en bandes dessinées “Les belles histoires de l’oncle Paul”, qui racontaient en une page, une petite tranche de notre histoire récente.

C’était effectivement toujours une belle histoire.

Je sais parfaitement comment l’oncle Paul aurait raconté le “11 Septembre”, en une page évidemment.

Tout le monde aime l’oncle Paul et tout le monde aime les belles histoires.

Et c’est ainsi pour la belle histoire du “11 Septembre”.

La réalité derrière cette histoire, n’a aucune importance.

Elle pourait apparaître au grand jour, imposée à un public négationiste, par des chercheurs, des académiciens, des ingénieurs, elle resterait ignorée et serait vite oubliée.

Il y a tant de belles histoires à raconter.

Par l’oncle Paul.