Jean Lemoine
12/08/2010
Finalement, voyant l’insoutenabilité de la marche de son pays, BHO aura tenté de réformer ce dernier en protégeant sa population (soins de santé, stabilisation financière), en affichant plus de “raison” à l’international (discours aux pays arabes, dénucléarisation, mea culpa implicite à Hiroshima), en admettant une part de responsabilité dans la santé de la planète (projet de réforme pour le climat), etc.
Au final, son pays s’effondre de plus en plus vite.
Ce qui me rappelle le récent (qui paraît déjà si lointain) débat sur l’American Gorbatchev…
Jean Lemoine
12/08/2010
Je pensais avoir lu cela sur votre site, et j’étais étonné que ce ne soit pas le cas.
Du coup, je ne peux m’empêcher de partager avec vous cette citation :
<
<
le bourgeois ne se définit pas par une appartenance sociologique ou par une coloration psychologique. Le bourgeois se définit métaphysiquement, spirituellement par son approche du réel : rien n'existe pour lui que le visible : mesurable, calculable, sensible et abstrait, mais sans profondeur ni mystère (...) Le "bourgeois" c'est donc l'idolâtre, puisque l'idolâtrie, selon Bloy, consiste à absolutiser le relatif pour mieux nier l'absolu.
>
>
Cf. http://www.sombreval.com/Exegese-des-Lieux-Communs-Leon-Bloy_a176.html
Cospas
12/08/2010
Andreï Arechev lorsqu’il parle d’armes climatique, doit certainement avoir en tête le projet militaire américain Haarp (High frequency active auroral research program), site d’antennes basé en Alaska capable d’envoyer une multitude de gigajoules dans l’ionosphère, d’y faire des trous, de créer des aurores boréales, de réchauffer l’atmosphère… La commission européenne s’est penchée sur ce mystérieux projet militaire histoire d’éclaircir un peu la chose, mais bien sur, les américains n’ont pas été très coopératifs…http://esaie.free.fr/niveau1/haarp.htm
Francis Lambert
10/08/2010
CSU Employee Furloughs Impact on Classes
This year across this campus and around the CSU system, some class days will be cancelled because of furloughs. A furlough is mandatory unpaid time off; faculty and staff on each CSU campus are being furloughed two days a month.
These cancelled classes are marked on your syllabus below. It is important to recognize that these days off are not holidays. Instead, they are concrete examples of how massive state budget cuts have consequences for you as students and for me as a faculty member.
The CSU has suffered chronic underfunding for at least 10 years. This year, the budget cuts are the worst in the history of the university system—$584 million or 20% of our budget.
Bilbo
09/08/2010
Bonjour,
Votre affirmation selon laquelle « les immigrants nont plus que des liens distants, ou plus de liens du tout avec leurs pays dorigine » est très largement discutable notamment dans le cas USA-Mexique.
Nombre dimmigrés de par le monde conservent de forts liens avec leur famille à laquelle ils envoient une part de leurs revenus (les émigrés ne sexilent parfois que pour quelques années afin de se constituer un petit capital leur permettant de vivre plus décemment dans leur pays dorigine). Ce phénomène ne se trouve pas quau Moyen-Orient où situation extrême seuls les hommes sont les bienvenus (et à titre provisoire) afin dempêcher toute déstabilisation démographique des pays du Golfe. Il est très présent en Amérique latine avec les migrants partis aux USA. Les sommes ainsi renvoyées sont considérables : dans le cas du Mexique, largent envoyé aux familles sélevait en 2007 à 25 milliards de dollars et constituait la seconde source de devises étrangères après le pétrole.
Le Mexique trouve donc intérêt dans ce phénomène démigration qui lui permet de se défaire dune partie de sa main duvre (pas nécessairement diplômée) tout en bénéficiant du fruit de sa puissance de travail.
Mais les USA tirent, ou plutôt tiraient, aussi bénéfice de cette situation. Certes, comme lévoque George Friedman, en récupérant de la main duvre à bon marché pour les secteurs de lagriculture et de limmobilier, mais aussi en maintenant le Mexique (et dune manière générale lAmérique latine) dans une situation de dépendance économique. Cette situation de rente na jamais incité les proches voisins des USA à faire les efforts et sacrifices nécessaires à lessor de leur économie, confortant ainsi la prééminence étasunienne sur le continent.
Dans le cas des USA, limparfait se justifie car désormais les inconvénients (coûts sociaux, concurrence sur le marché de lemploi
) tendent à lemporter sur les avantages.
Par contre, pour le Mexique, lintérêt du phénomène migratoire persiste, tant à court terme dun point de vue économique, quà long terme pour linfluence sur ses anciens territoires.
Cette pression migratoire va-t-elle durer ? Rien nest moins sûr car dès 2009 on constatait une baisse de la demande des fameuses cartes vertes (distribuées après tirage à la loterie de 2005 à 2008). Certes lan dernier la demande excédait loffre, mais pour combien de temps encore ? La fin de lAmerican Dream
http://frenchmorning.com/ny/2009/10/12/visa-cherche-preneur/
Pour en savoir plus sur les flux financiers des émigrés, on pourra se référer à lémission « Le dessous des cartes » du 29 novembre 2008 dont on trouvera quelques extraits ici :
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/le-dessous-des-cartes/392,CmC=2331398,view=introduction.html
Quant aux problèmes démographiques auxquels sont confrontés les USA, on pourra consulter « Le dessous des cartes » du 15 septembre 2009 intitulé « Etats-Unis : La fin des WASP ? » :
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/le-dessous-des-cartes/392,CmC=2844204,view=maps.html
Cordialement.
Bilbo
Francis Lambert
09/08/2010
Il y a d’autres frontières à sens unique ...
La Grande-Bretagne de Blair exportait ses stocks de viande de “vaches folles” sur le continent après les avoir interdits chez elle ... les OGM, la viande clonée et pire bientôt.
La City de Londres se fait toujours une gloire :
- d’exporter au mieux les produits financiers toxiques,
- de lutter contre les régulations internationales,
- d’attaquer l’euro pour revenir à de si juteuses “volailles monétaires” Nationales,
- d’augmenter jusqu’à l’usure les taux d’intérêts des dettes Souveraines en achetant les analyses d’Agences de Notations totalement commerciales
- de créer toujours plus de “paradis financiers” ...
Less than half or 43 per cent of Britons said the United Kingdom was their preferred retirement location
(...)
By contrast, Spain (87 per cent) and France (81 per cent) topped the popularity tables when it came to workers intending to retire in their home country, followed by the Danes (74 per cent).
(...)
Spain is the retirement destination of choice for British workers
(Top Retirement Destinations for Europeans who hope to retire abroad: Spain France USA Italy ...)
(...)
an influx of retiree immigrants to any one country could exacerbate the already ticking time bomb of an ageing population in Europe, forcing countries like Spain and France to rethink social policies and budgets ...
Francis Lambert
09/08/2010
Bill Gates, Warren Buffett and the worlds richest men are giving half their fortunes to charity
(...)
the new phenomenon of philanthrocapitalism
a high-concept form of charity that Gates, Buffett and their all-star cast of super-rich supporters predict will reshape the 21st century. (...) an emerging trend towards blending charitable giving with market disciplines. (...) They talk in modish business-speak about community entrepreneurship, social returns and for-profit philanthropy, and specialise in turning up at exclusive global gatherings like the Davos Economic Forum to tell politicians and bankers what they are doing wrong.
(...)
while there is no doubt that Gatess work is saving lives, there are serious doubts about its long-term effectiveness. A common complaint is that the foundations fund-raising arm operating independently of the charitable side invests its assets in companies that allegedly pollute the environment, exploit poor workers and distort the global financial system. Another is that its wealth and starry image lures health workers and medical resources away from less glamorous areas of need.
(...)
In other words, as a long critique in the American magazine Foreign Affairs puts it, the foundation gives with one hand and takes away with the other.
(...)
Why should the rich and famous decide how schools are going to be reformed, or what drugs will be supplied at prices affordable to the poor, or which civil society groups will get funding for their work?
(...)
If the rich really wish to create a better world, complained a contributor to the Guardian last week, they can sign another pledge: to pay their taxes on time and in full
to give their employees better wages, pensions, job protection and working conditions
georges dubuis
06/08/2010
Comme je vous lis, j’entends en arrière plan la télé, NCIS et toute les sagas américaines du renseignement(intelligence (sic) en anglais) que ma compagne adore s’endormir avec, j’entends par bribes tous les sujets de l’actualité de l’empire,pèle mêle, ben laden, l’iran, l’islam etc on se croirait dans le journal télévisé lui même, un duplicata virtuel.
Et là me revient le prodigieux article sur Ralph Peters “le barbare jubilant” cette capacité de fusionner la réalité et la fiction qui engendre une confusion psychologique, le poisson se noie SI l’on n’a pas de références en dehors des images, reconnaissance et discernement impossible.
Mais cette mise en double scène n’est heureusement responsable de rien, un résultat non une cause,elle ne fait QUE réfléchir le rien d’un monde fantomatique qui fascine, notre technocentrisme sobnambuliste auquel l’islam semble imperméable et çà ce n’est pas rien, je ne suis point musulman mais je commence à comprendre leur “défaute”, qui inquiète, hante, fort notre monde ubuesque qui en fait TROP. Ce que j’appelle la bible atomique concentrationnaire que vous aurez tous reconnu, me semble être le théâtre idéal pour un baissé de rideau final des plus prometteurs.
Laurent Demaret
06/08/2010
Certes il est probablement difficile pour le représentant du Bien sur terre de reconnaître qu’il a pu faire Mal.
D’un autre côté si le représentant du bien est prêt à supporter la douleur de la honte il n’en sera que plus légitime pour demander à des apprentis du Mal de cesser leur apprentissage.
Et cet argument pourrait bien aider à faire taire ceux qui y verraient une faiblesse.
Je vous l’accorde je vois le mal partout et la guerre contre l’Iran aussi.
Restons positifs: nous allons vers un monde militaire dénucléarisé !
Morbihan
06/08/2010
C’est le terme que je souhaitais utiliser mais, ne l’ayant pas trouvé dans le dictionnaire, je n’ai pas osé l’employer. Vous l’avez fait à ma place, merci.
Je tiens à vous expliciter mon interprétation de ce mot, et je pense que vous conviendrez que nous points de vue ne sont pas si éloignés. Pour moi, la lobotomisation recouvre l’ablation de tout sens d’autocritique. Autocritique, car la critique, elle, est bien vivante, et même avec une virulence extrême à l’encontre des pays du tiers monde - c-à-d non WASP - qui, telle la France en 2003, osent exprimer un point de vue non convergent (que, pour ce qui concerne la position de la France en 2003, j’apprécie a posteriori, même si j’eus préféré une manière moins grandiloquente).
N’ayant pas vos capacités à exprimer clairement mes convictions, je m’en tiendrai à un exemple: vous dites qu’il n’y a pas de machinerie de propagande? Pour ma part, j’en vois au moins une: Hollywood, les films et téléfilms. Combien de ces films ne mettent-ils pas en avant le “bon droit” US, foulant aux pieds les droits civils et civiques les plus élémentaires de tout ce qui n’est pas anglo-saxon? Comment voudriez-vous que la population américaine, baignée toute petite dans ce contexte médiatique, puisse faire preuve du moindre sens critique? Et même la nôtre…
Je m’en tiendrai là.
Robotisation? Certes. Et je suis pleinement d’accord avec vous et l’essentiel de votre vision de la situation de notre monde (?). Mais je suis convaincu qu’elle est une conséquence de cette ablation - lobotomisation? oui, j’assume - de tout sens d’autocritique.
Merci pour la tenue de ce blog, qui incite à réfléchir, et à combattre les tentatives d’ablation qui ne manquent pas de ce côté de l’Atlantique. Un dernier exemple: les journalistes TV ne manquent pas, chaque fois que je regarde un journal télévisé, de verser des larmes pour leurs collègues pris en otage en Afghanistan. Sans le moindre mot pour l’agent de la DGSE qui se trouve dans la même situation en Somalie. Et pourtant ses pairs - et peut-être lui, s’il était libre - risquent gros pour récupérer ces otages.
J’en ai terminé.
serge caron
05/08/2010
Ne serait-il pas possible que toute cette agitation autour d’une attaque de l’Iran ait pour but de détourner l’attention du peuple US du Oil spill ?
Si c’est le cas, maintenant que la fuite est bouchée, on n’a plus à partir en guerre…
Franck du Faubourg
04/08/2010
Grande déclaration officielle à Obama, donc:
http://www.truth-out.org/obama-warned-israel-may-bomb-iran61992?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Francis Lambert
04/08/2010
L’effarante US debt clock, état par état ... http://www.usdebtclock.org/
Le camp de Guantanamo ne pose pas seulement un problème de droit, cest aussi un scandale financier, montre le Washington Post de ce lundi, chiffres à lappui.
(...)
En 2002, le groupe KBR (Kellogg Brown & Root, filiale de Halliburton ... NB de Dick Cheney, Vice Président ) a construit le premier site de détention, le fameux Camp X-Ray
(...)
Le camp X-Ray est aujourdhui abandonné
Morbihan
04/08/2010
Lobotomie ne serait-il pas d’un emploi plus judicieux en cette circonstance?
Archiloque
04/08/2010
Un article du New Yorker qui reconte la montée aux extrème au sénat US
http://www.newyorker.com/reporting/2010/08/09/100809fa_fact_packer?currentPage=all
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier