Archiloque
22/06/2010
L’article de Kempf est disponible en français sur son site (lien en haut de l’article de truthout.org )
http://www.reporterre.net/spip.php?article1179
Francis Lambert
21/06/2010
La qualification de la France s’est faite à l’occasion d’une faute manuelle de Thierry Henry sur le but de William Gallas. Ainsi Thierry Henry nous avait laissé un oracle plutôt qu’une célébration :
“... c’était un grand moment. Ca restera dans l’histoire.”
Coup au delà du but : il fallait comprendre l’histoire au futur, le destin. A notre décharge l’oracle est toujours sybillin.
D’autant plus que la Pythie est médiatique de nos jours, illégitime car corrompue (les grecs disaient “philippizée”, c’est-à-dire corrompue par l’or de Philippe de Macédoine). Nos médias sont dans l’immédiat des marchés, comme des morues à la fraicheur éphémères soldées à l’encan des marchés par un Murdoch tonitruant. (Tony truand c’est donc Tony Blair, dirait Prévert).
L’histoire est travestie en COM plus aguichante, aussitôt jetée que consommée. Des “news” au paradigme des"futures”, ces “valeurs” travesties en jetons au casino des marchés. Jetons puisque jetés.
Nous n’avons donc rien présagé et Francis Gillot, l’entraîneur de Sochaux, avoue :
” Aujourd’hui, je pense aux Irlandais. Ils auraient dû être à notre place. ”
BHL l’accuserat-il bientôt de révisionisme ? Thrasymaque justifait bien que par nature, le faible n’a aucun droit sur le fort. D’autant plus quand la nature est modernisée et que le fort est dopé comme un cycliste. En fait la main immémoriale d’un Thierry Henry s’ajoute à la seringue moderne avec pire à venir car le progrès est dans le génie, dit génétique.
La tragédie de nos “héros des stades” pourrait donc résonner dans ce monde mytho comme une sanction des dieux de l’Olympe. La justice transcendant l’histoire il y aurait une morale prédestinée, les jeux seraient “Olympiques” et, selon le serment, le parjure sanctionné.
En réalité malheureusement il n’y a ni tragédie, ni histoire, ni humanité ... les bleus ne sont que des jetons “jetés” sur le gazon.
Tout ce foin est d’abord rentable. Il n’y a de sanction que des “marchés” ... Quick l’a traduit aussi “vite” en retirant ses publicités ! Mon dieux !
(NB: Mon dieuX, la trinité transcendant la grammaire catholiquement)
Laurent Demaret
21/06/2010
Selon Asia Times Online BP est le principal fournisseur de fuel du Pentagone et cela ne devrait pas changer, quelque soit le verbe utilisé par le président Obama.
http://www.atimes.com/atimes/Global_Economy/LF19Dj02.html
En 2009 sur les 22,5 Milliards $US d’achat de combustible BP en aura une part significative (2,2 Milliards, 0,92% des 239 Milliard de son revenu brut):
“In 2009, according to the Defense Energy Support Center, the military awarded $22.5 billion in energy contracts. More than $16 billion of that went to purchasing bulk fuel. Some 10 top petroleum suppliers got the lion’s share, more than $11.5 billion, among them big names like Shell, Exxon Mobil and Valero. The largest contractor, however, was BP, which received more than $2.2 billion - almost 12% of all petroleum-contract dollars awarded by the Pentagon for the year.”
Et pourtant cela ne suffit pas à BP pour se conformer aux lois sur l’environnement d’un si bon client:
“According to the Center for Public Integrity, “BP account[ed] for 97 percent of all flagrant violations found in the [oil] refining industry by government safety inspectors over the past three years.”
BP a aussi plaidé coupable en 2007 d’une accusation de félonie sur le “Clean Air Act” à la suite de l’explosion d’une raffinerie au Texas (15 morts) en 2005. Mais l’amende n’a représenté qu’un trait de plume sur ses bénéfices:
“Slocum [director of the consumer advocacy group Public Citizen’s energy program] sees a 2007 guilty plea by BP Products North America for a felony violation of the Clean Air Act - stemming from a 2005 explosion at a BP refinery in Texas that killed 15 workers - as evidence that stronger sanctions are now warranted. The fine resulting from the Texas disaster was just a “blip on their balance sheet”, he says. “
Après tout ça, suite à la tragédie du golfe du Mexique, President Obama en est encore à chercher des fesses à botter ..
Vincent Le Roy
20/06/2010
Je rejoins aussi cette vision, et contrairement à “Morbihan “, je doute fortement des Copé et des Vals qui ressemblent à des hommes politiques formés à l’école de l’ambition personnelle, et je crains qu’il n’y ai rien à en attendre d’eux, sinon quelques effets de manches, et des postures consensuelles.
Si en apparence ils cherchent à faire bouger les lignes, on devine aisément que c’est pour mieux se glisser entre ...
De plus, aucune vision à l’internationale n’émane de leur discours.
Le statu quo pourrait bien être leur posture préférée, au dépend d’une France indépendante et porteuse de ses propres valeurs.
Morbihan
19/06/2010
... Hélas.
Je rejoins totalement la vision reprise dans cette lettre ouverte à Noam Chomsky.
à un bémol près: je crains que Dominique de Villepin (de vile pain?) ne soit pas le “sauveur” de la France revenue du libéralisme anglo-saxon mais, plus prosaïquement, un homme politique formé à l’école du parti dominant (l’éna), et qu’il n’y ai rien à en attendre, sinon quelques effets de manches.
Je mets, aujourd’hui, plus d’espoirs en un Copé, ou un Vals qui, selon moi, chacun à leur manière et dans leur coin, cherchent à faire bouger les lignes.
Une prière: débarrassez-nous de ces intellectuels de pacotille, qui encombrent nos hebdos entre deux sorties en jet set
Père Iclès
19/06/2010
On sait que le Mexique rend les Us responsable de l’impunité des cartels qui profitent du laxisme US en matière de contrôle des armements.
On sait aussi que sous la pression internationale mais aussi parce que cela l’arrangerait, le Gouvernement US cherche depuis longtemps à se débarrasser du deuxième amendement et à désarmer la population US.
Enfin, on sait que ce n’est pas une pratique courante chez les cartels de la drogue de préparer à l’avance et de façon aussi voyante et en uniformes de l’armée mexicaine pour mieux attirer l’attention, les trajets de leurs futurs convois de drogue… Faut pas pousser non plus…
Conclusion : il y a ici à soupçonner fortement une opération conjointe des services mexicains et US destinée à préparer psychologiquement le public à l’idée que le deuxième amendement doit être revu. L’ensemble des actions de guerre des soi-disant cartels de la drogue au sud des US me paraît devoir être examiné à nouveau à la lumière de cette hypothèse.
Laurent Demaret, en passant ...
19/06/2010
Sur tous ces étranges étrangers le réseau Voltaire offre aussi quelques analyses qui amènent un autre éclairage que celui offert par geopolintel et consorts.
L’avenir nous dira quelle vision était la plus juste, si la puissance de feu acquise suffira a maintenir éternellement sous la férule des dirigeants occidentaux le sort de milliards d’êtres humains “pour leur bien”.
Une chose semble certaine: ça a bougé, ça bouge et ça va bouger encore plus..
http://www.voltairenet.org/article165394.html
(On pourrait aussi se demander si Montesquieu n’est pas encore d’actualité (plus que jamais ?)
http://www.site-magister.com/persanes.htm).
Dedef
18/06/2010
Il y a peu d’articles de fond en français sur les choix de la Turquie.
en voici un:
http://www.geopolintel.fr/article275.html
et un autre:
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-accord-nucleaire-tripartite-iran-75861
Et si un passant en connait d’autres, je suis preneur.
waccsa
18/06/2010
D’un autre côté, la destruction en cours de l’état mexicain par l’action des cartels de la drogue n’est peut-être pas vue d’un mauvais oeil par certains à Washington : elle y est peut-être perçue comme permettant d’aboutir à un affaiblissement structurel de l’état-nation mexicain, permettant de lui interdire toute velléité d’autonomie face à son envahissant voisin, voire d’aboutir in fine à une balkanisation de facto du Mexique (la balkanisation faisant partie intégrante de la stratégie de destructuration poursuivie par les USA dans le monde pour imposer ce qu’ils conçoivent comme leurs intérêts à un instant donné).
Sauf bien entendu à ce que les USA ne se balkanisent eux-mêmes avant, notamment sous l’effet des violences croissantes générées par ces mêmes cartels dans les états du sud des USA, et auxquelles le centre fédéral ne met pas un terme.
Dedef
18/06/2010
Il a existé et il existe encore de vrais écologistes. Mais vous n’en avez probablement jamais entendu parler.
Quand ils font quelque chose, c’est entre eux, et ils n’ont jamais accepté de parler à un journaliste de télévision.
Contribuer à la fabrication de cerveaux disponibles pour la publicité n’est pas leur tasse de thé.
Cherchez Silence! par exemple.
et au passage un sujet dans le sens de Dedefensa:
“De la neutralité de la technologie”
—> Jesse Cross-Nickerson Green Anarchy #24 Summer 2007
Quels intérêts sert la technologie moderne ? Et qui doit en payer le prix ? La grande majorité des intellectuels occidentaux rechignent à considérer de telles questions.
Lobstacle le plus difficile à surmonter dans la recherche dune critique de la technologie vient dattitude communes, académiques ou non. Lapproche standard de la technologie est de la considérer comme politiquement neutre. Selon ce point de vue, le développement technologique est dérivé des progrès de la science qui est elle-même vue comme une méthode pour obtenir des « vérités objectives, libres de valeurs morales qui émergent dun processus déductif basé sur des hypothèses » (Ihde 1993 :72). La science nous donne des connaissances qui sont simplement mises en application par la technologie. Comme elle est basée sur des vérités objectivement vérifiées, la technologie est moralement neutre et peut être utilisée pour améliorer la vie des gens partout, quel que soit leur environnement économique et culturel.
Selon cette logique, le processus industriel moderne ne représente rien de qualitativement nouveau ; il ne fait quaméliorer et rationaliser les métiers et techniques du passé. Les humains ont toujours utilisé la technologie, de la hache de pierre taillée à la fission nucléaire et aux manipulations génétiques. Ce genre de considération rend la technologie essentiellement insensible à la critique vu quelle est vue comme naturellement intrinsèque à lespèce humaine. Sopposer à la technologie revient à sopposer à lhumanité. Il y a des bonnes technologies, des meilleures technologies, et tout mal résultant de leur utilisation est dû à une mauvaise application ou une conception défaillante. La technologie elle-même, ainsi que la science qui la sous-tend ne sont jamais responsables. John Zerzan, peut-être le deuxième luddite contemporain vivant aux USA, Ted Kaczinsky (UnaBomber)étant le premier, décrit cette logique dans une conférence à luniversité Stanford :
La technologie prétend être neutre, un simple outil, sa valeur et sa signification complètement dépendante de la façon dont elle est utilisée. De cette manière elle cache sa finalité en camouflant ses intentions. Sil ny a aucun moyen de comprendre ce quelle est en terme dessence, de logique interne, denchâssement historique ou dautre dimension, alors ce que nous nommons technologie échappe au jugement
Aujourdhui, les gens qui disent que ce nest quun simple outil pensent vraiment que cest une chose positive. Mais ils veulent être un peu plus prudents à ce sujet. Si vous dites que cest neutre alors vous évitez de devoir prouver laffirmation de sa positivité. (Zerzan 2002 :43).
La neutralité de la technologie est supportée par un double argument : tous les humains utilisent la technologie et les sciences que nous utilisons pour les améliorer sont moralement neutres. Ces deux affirmations peuvent être réfutées, et en le faisant nous progressons vers une pensée critique de la technologie. Il nest pas correct de dire que les outils utilisés par les peuples non modernes du passé et du présent ne sont que des versions primitives et brutes des technologies modernes. Ils sont quantitativement et qualitativement différents. Marin Heidegger comparait le barrage hydro-électrique moderne avec le moulin à vent préindustriel :
Non: ses ailes tournent bien au vent et son livrées directement à son souffle. Mais si le moulin à vent met à notre disposition l’énergie de l’air en mouvement, ce n’est pas pour l’accumuler…La centrale électrique est mise en place dans le Rhin. Elle le somme (stellt) de livrer sa pression hydraulique, qui somme à son tour les turbines de tourner…Dans le domaine de ces conséquences s’enchaînant l’une l’autre à partir de la mise en place de l’énergie électrique, le fleuve du Rhin apparaît, lui aussi, comme quelque chose de commis…C’est bien plutôt le fleuve qui est muré dans la centrale. (Heidegger 1977:12..14)
La nature est donc transformée en une réserve permanente à disposition des consommateurs industriels modernes. Et la vitesse à laquelle cette transformation s’effectue a accéléré.
etc…
pierre vaudan
17/06/2010
Ainsi donc, les Européens ont estimé que de nouvelles sanctions étaient inévitables contre lIran du fait du manque de collaboration de la République islamique pour « dissiper les inquiétudes de la communauté internationale concernant la nature de son programme nucléaire ».
Dans la foulée, les Etats-Unis avaient également annoncé leur propre petite série de sanctions supplémentaires, histoire sans doute de faire main-basses au passage sur quelques fortunes iraniennes dune part, et de casser certaines concurrences dautres parts en sévissant contre des entreprises iraniennes.
Premier résultat de cette montée aux extrêmes : la Russie de décolère pas. Elle qui avait voté les sanctions à reculons pour des raisons tactiques, sétaient sans doute vu promettre par les Occidentaux quils ne rajouteraient pas une couche à la résolution. Mais les promesses nengageant que ceux qui y croient
Et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, de remettre en cause dès jeudi sa future collaboration avec le bloc occidental sur le sujet du nucléaire iranien.
La rapidité de cette montée aux extrêmes a de quoi inquiéter.
Empêtrés dans une crise sans précédent que même les statistiques bidouillées ne parviennent pas à masquer, englués dans un Oil Spill échappant à tout contrôle et renforçant massivement les forces centrifuges qui déchirent le pays, les Etats-Unis caresseraient-ils lidée quune bonne petite guerre régionale avec lIran serait produirait un écran de fumée bienvenu ?
Et les Européens, également laminés par une crise qui a poussé nombre dEtats aux portes de la cessation de paiement, où la contestation gronde au moment où lon invite le contribuable à passer à la caisse, seraient-ils également tentés par le susdit écran de fumée iranien ?
Le problème est que dans létat de délabrement avancé dans lequel se trouve la psychologie occidentale, tout cela nest peut-être même pas concerté, et pourrait bien obéir à des mécanismes plus proches de la pathologie que de la stratégie.
Père Iclès
17/06/2010
«On a compris que je suis un rattachiste, comme on dit. Si les Flamands sen vont, si la Belgique sévapore, alors que les Wallons viennent avec nous. Ce serait la conclusion dune pente prise il y a des siècles et maintenue sans désemparer dans les sentiments populaires des Wallons comme des Français.”
ça c’est parler, Monsieur Melenchon. Et on a là une excellente idée . Chacun avec ceux qui parlent sa langue.
ça tombe bien parce qu’en Alsace la population locale commence à en avoir un peu marre de voir sa région considérée comme une colonie de peuplement pour tout ce qui baragouine peu ou prou français et puis de tirer le Diable par la queue avec une France qui dilapide son argent sans profit pour la population.
Le modèle économique allemand et la façon dont Angela Merkel a défendu les intérêts de la population allemande plutôt que l’idée européenne rend les gens d’ici nostalgiques et certains ( pour l’instant peu nombreux) verraient d’un bon il un basculement géopolitique qui ramènerait la frontière à la ligne bleue des Vosges.
Entre un ensemble rhénan prospère et une France qui sombre, le choix est vite fait.
Père Iclès
17/06/2010
Justement, le fait que BP joue un rôle dans le financement des pensions rend cette affaire des plus suspectes d’autant plus qu’il y a d’autre signes qui montrent que la façon dont cet “oil spill” est survenu est des plus louches.
Ceci par exemple : http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/oilandgas/7804922/BP-chief-Tony-Hayward-sold-shares-weeks-before-oil-spill.html
Ci-dessous une discussion intéressante qui met en lumière la façon dont l’opinion évolue sur la question de la responsabilité des corporations et de leurs actionnaires.
Mais l’article suivant, datant de 2006, qui est semble-il passé inaperçu pourrait expliquer pourquoi tant de crises semblent s’être donné rendez-vous pour dépouiller aujourd’hui les rentiers anglosaxons (pour commencer).
http://money.cnn.com/2006/01/13/news/economy/pension_fortune/index.htm
Francis Lambert
17/06/2010
Rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) intitulé
“Perspectives du développement mondial: le basculement de la richesse”.
Les pays industrialisés
- représentaient en 2000 62% de la production mondiale
- représentent actuellement 49%
- devraient représenter en 2030 38%.
Parallèlement, la contribution des pays non membres de l’OCDE au PIB mondial
- représentait en 2000 38%
- aujourd’hui 49%
- grimperait en 2030à 57%
“La crise a accéléré le déplacement de richesse dans le monde. Ce réalignement n’est pas un phénomène transitoire: il représente un changement structurel d’une importance historique.”
65 PAYS ÉMERGENTS
Le rapport fournit quelques exemples de cette transformation structurelle de l’économie mondiale sur vingt ans et du dynamisme des liens Sud-Sud qu’elle a entraîné.
Entre 1990 et 2008, les échanges mondiaux ont été multipliés par près de quatre, tandis que les échanges Sud-Sud l’ont été par plus de dix. Les pays en développement représentent actuellement environ 37% des échanges mondiaux, dont approximativement la moitié est constituée de flux Sud-Sud.
En 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.
Et en 2008 les pays en développement détenaient 4.200 milliards de dollars de réserves de change, soit plus d’une fois et demi le montant détenu par les pays riches.
Depuis le début des années 2000, le nombre de pays émergents - c’est-à-dire dont la croissance moyenne par habitant équivaut à plus du double de celle des pays de l’OCDE à revenu élevé - a plus que quintuplé, passant de 12 à 65, tandis que le nombre de pays pauvres a été divisé par plus de deux (de 55 à 25).
Mais si la Chine et l’Inde ont affiché un taux de croissance équivalant à trois ou quatre fois celui de la moyenne OCDE pendant les années 2000, un groupe de pays en difficulté et de pays pauvres a continué d’enregistrer des performances insuffisantes.
Le rapport salue la nouvelle gouvernance mondiale issue de la crise avec le G20, qui a détrôné le G7 où les pays émergents n’avaient pas voix au chapitre. Il conclut en parlant de situation “gagnant-gagnant” pour les pays émergents et l’Occident.
Extraits et édition de
Reuters - PARIS 2010/06/16, Les pays en développement pèseraient 60% du PIB mondial en 2030, par Véronique Tison
waccsa
17/06/2010
Selon Matt Simmons, “of energy investment bank Simmons & Company”, qui est apparemement une voix écoutée dans le monde pétrolier, la fuite réelle serait de 120 000 barils/jour, et 40% de la superficie du Golfe du Mexique serait déjà couverte par une nappe de pétrole flottant entre deux eaux. Et il confirme qu’il n’y aurait pas d’autre solution pour colmater la fuite que d’utiliser une bombe nucléaire. Obama va finir par devoir se mouiller devant cette catastrophe qui prend une envergure biblique.
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