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Defamation

Article lié : Heurs et malheurs de la paranoïa

Djouns

  01/06/2010

“Defamation” est un documentaire réalisé par Yoav Chamir, juif israélien, sur l’antisémitisme qui le mènera d’Israël aux États-Unis en passant par l’Europe. Un périple qui lui permet de mesurer l’influence des réseaux pro-israéliens sur les gouvernements respectifs et les conséquences psychotiques de l’industrie de l’holocauste sur les jeunes israéliens destinés a servirent dans les rangs de l’IDF… Stupéfiant

http://www.youtube.com/watch?v=fKgMUGgzzuQ

Entre SI et QUAND

Article lié : Heurs et malheurs de la paranoïa

Morales

  01/06/2010

Il me semble qu’il faut lire “On en jugera ainsi sans la moindre discussion QUAND, demain, une nouvelle “flottille” APPAREILLERA, cette fois sous la protection de quelques canonnières turques.
” Sinon toute cette gesticulation est vaine !!

Pas de salut par le vilain, cette fois.

Article lié : Le trou noir du Golfe

geo

  01/06/2010

(........)

Il importe de guetter l’instant où, dans les catastrophes en série qu’ils provoquent sans jamais en tirer la moindre leçon, y compris pour leurs propres avantages, l’une d’elles sortira des effets qui permettront de mieux armer la critique impitoyable qui doit être portée contre eux et qui influencera décisivement les psychologies. Il importe d’en profiter, sans vergogne ni la moindre hésitation.

(.........)
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Il faut admettre que cette histoire de plateforme est plus favorable à un tel projet que la catastrophe de Tchernobyl, qui n’a servi qu’à ridiculiser la compétence de la section soviétique de notre monde. Cette fois c’est l’Angleterre et l’Amérique, mère de toutes les compétences, qui ne savent pas faire face. Si on en vient à la bombe nucléaire comme technique de réparation, un gouffre de discrédit s’ouvrira sous les pieds des rêveurs de technique parfaite.

Seule la vilaine image de l’URSS avait permis d’esquiver ce vertige à l’époque.

Que de conséquences intérieures

Article lié : Turquie-Israël, la logique de la confrontation

Bilbo

  01/06/2010

Bonjour,

le contraste est saisissant entre la Turquie et Israël sur le plan intérieur. D’un côté, l’opposition se rallie de manière unanime derrière le premier ministre Erdogan et, de l’autre, le “Haut Comité de suivi des Arabes”, principale entité représentative des Arabes israéliens, qui appelle à une grève générale et à des manifestations.

Je ne m’étendrai pas sur le nom choisi pour cette entité représentative de la minorité arabe. Il est suffisamment révélateur.

La minorité arabe israélienne compte environ 1,5 million d’individus soit 20% de la population. C’est largement suffisant pour susciter des émeutes et une paralysie quasi-complète du pays, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan politique.

Le gouvernement israélien va être donc sur la défensive sur les plans extérieur et intérieur. On peut donc craindre des décisions extrêmes vis à vis des minorités non-juives (là encore des conséquences en terme d’image peu compatibles avec les critères démocratiques de l’occident).

En face de ça, Erdogan va bénéficier d’une force politique peu commune dont il profitera certainement pour réformer la Turquie et affirmer un peu plus sa souveraineté. La reprise en main de l’armée par le gouvernement, déjà bien avancée, est désormais une certitude.

Accord sur la dénucléarisation du Moyen-Orient

Article lié : La “crise de l’euro”, une phase de la crise du système

pierre vaudan

  01/06/2010

votre commentaire nous serait utile sur cette question déjà évoquée dans vos colonnes mais désormais, c’est chose faite !
dépêche:
Une résolution sur la dénucléarisation du Moyen-Orient, adoptée avec le soutien des Etats-Unis vendredi 28 mai, à New York, au dernier jour de la Conférence de suivi du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Le texte appelle explicitement les Israéliens, qui n’ont jamais adhéré au TNP, à le signer et à soumettre leurs réacteurs de Dimona et Nahal Sorek au contrôle des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique. L’Egypte, qui est à l’origine de cette résolution, plaide depuis plusieurs années pour un Moyen-Orient dénucléarisé. Les Américains se refusaient jusqu’ici à cautionner une initiative visant directement l’arsenal de l’Etat hébreu, seule puissance nucléaire de la région.

Louisiane / Tchernobyl : même combat ?

Article lié : Le trou noir du Golfe

eric b

  01/06/2010

La baisse de popularité, c’est bon pour les journalistes “pravda”.
Ce qui compte, c’est comment BHO va pouvoir utiliser cette catastrophe pour faire évoluer les choses.

voir ce post ” à propos de gorby “
http://www.dedefensa.org/forum-l_homme_face_au_systeme_en_crise_13_10_2008.html

Bel article, bel avertissement

Article lié : Le trou noir du Golfe

Jean-Paul Baquiast

  31/05/2010

On peut s’apercevoir, en lisant cet article de mise en garde, que ceux prétendant faire activité de chroniqueur, moi le premier, nous sommes dorénavant toujours en retard sur un évènement, je dirais anthropotechnique, qui ne cesse d’accélérer son rythme.

Petite anomalie sur "lié à" dans le Forum ?

Article lié : La “crise de l’euro”, une phase de la crise du système

Francis Lambert

  31/05/2010

Ce dernier commentaire était posté sur le forum en dehors de tout lien. Ce n’est pas la première fois qu’un lien “inoportun” crée un petit désordre.
Suggestion : créer “lié à Forum” ?

Euro & infos contre "la com"

Article lié : La crise de l’Europe, c’est bien plus que l’Europe

Francis Lambert

  31/05/2010

“- le marché des changes atteint 3.000 milliards d’euros par jour. Un spéculateur ou un groupe de spéculateurs qui voudrait influencer les cours aurait donc besoin au minimum de 30 milliards d’euros pour représenter 1% de ces volumes.

- la grande masse de ces mouvements provient du commerce international ou d’investissements en actifs d’une autre zone monétaire: il s’agit d’achats et de ventes de devises par des entreprises ou d’institutions qui ont à régler des factures au jour le jour en devises étrangères : il suffit de regarder le marché du pétrole qui engendre des flux massifs entre dollars et euros tous les jours pour s’en convaincre. Ces acteurs anticipent des mouvements de change (...) qui affectent le cours de la devise.

- Quant au rôle des hedge funds, il est dérisoire dans ces marchés. Avec $ 2.000 milliards de capitaux investis et 80% de leurs actifs en actions et obligations sans risque de devises.  La partie « spéculative » en devises ne doit pas représenter plus de 10% de ces actifs. Même s’ils échangeaient la totalité de ces actifs spéculatifs chaque jour, ils n’atteindraient pas 1% des mouvements.

Pourquoi l’Euro a-t-il atteint $ 1.56 au sommet l’an dernier ?
Parce que le dollar US s’effondrait et la confiance dans l’économie et la finance américaines était au plus bas. Personne n’a dit ni prétendu que ce cours était la référence.

L’Euro n’est pas d’abord un instrument spéculatif. C’est la devise de 16 économies qui ont une puissance significative et dont au moins 80% du commerce est interne a l’Eurozone ou a l’Europe.”

Extraits de Georges Ugeux, http://finance.blog.lemonde.fr  voir le 2010/05/27

NB: on est bien dans l’ère psycho-politique où la communication des “spin doctors” et autres Murdoch écrase l’information ou la remplace bêtement par la foire aux “people”.

“Les détracteurs de l’euro, voire les eurosceptiques, ne cessent d’évoquer ad nauseam un argument économique spécieux pour la justification de leur prophétie : la zone euro ne constitue pas une zone monétaire optimale, parachevée par la mobilité des facteurs de production et par la flexibilité des prix et des salaires. Faute de réunir ces conditions, l’euro est donc censé disparaître plus tôt ou plus tard. Cependant, la zone monétaire optimale, comme tout concept d’économie pure, ne constitue qu’un idéal, vers lequel il est indispensable de progresser, mais, sous cette condition, une monnaie unique peut fonctionner convenablement même dans une zone suboptimale.

Un bref rappel historique (...) Les Etats allemands, fort éparpillés au XIXe siècle, avaient déjà leur “thaler d’union” (...)  l’union monétaire des deux Allemagnes a précédé même leur unification politique sans qu’il y ait eu la moindre homogénéité (...) malgré l’hétérogénéité écrasante entre l’Italie du nord et l’Italie du sud, la lire italienne (...) au moment de la création du Fed en 1913, y avait-il une homogénéité entre l’Est développé et le “Far West” encore fort arriéré ? (...) Les provinces canadiennes, notamment Ontario et Saskatchewan, constituent-elles une zone monétaire optimale ? Et combien de “yuans” devrait-on introduire en Chine d’après l’optimalité des zones monétaires ?

Mais, au lieu de s’orienter, comme mécanisme de résolution durable de la crise de l’euro, vers le contrôle des budgets nationaux qui blesse la souveraineté des Etats, il faudrait, me semble-t-il, entrevoir un moyen bien plus efficace, à savoir l’accroissement du budget communautaire. Celui-ci devrait atteindre une masse critique d’efficacité.
Le “1 %” des PIB nationaux - budget actuel - devrait être progressivement, d’année en année, élevé de “1 ¨ %” pour atteindre un niveau à deux chiffres, à l’instar des Etats-Unis.”

Extraits de Paul Mandy, Un sursaut en plus pour l’euro ! http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/article/585591/un-sursaut-en-plus-pour-l-euro.html

Rafales au Brésil ... le temps n'est pas favorable

Article lié : DIALOGUES-6 : A propos de l'historien visionnaire

Francis Lambert

  31/05/2010

” les élections présidentielle et législatives qui approchent au Brésil compliquent la donne.
(...)
Le Rafale du constructeur aéronautique français est en effet sévèrement critiqué par l’armée brésilienne, et Lula, qui espère faire élire à la tête du pays sa dauphine Dilma Rousseff, veut éviter à tout prix une avalanche de critiques en pleine campagne électorale.

L’armée brésilienne, toujours influente au Brésil, plus de vingt ans après la fin de la dictature militaire, estime le Rafale trop onéreux (6,2 milliards de dollars, contre une offre du constructeur suédois Saab de 4,5 milliards de dollars) et surdimensionné pour les besoins du pays. Qui va attaquer le Brésil aujourd’hui ? explique en substance une source française à Brasília.

La préférence des militaires va ainsi au Gripen NG de Saab et en deuxième position au F/A-18 Super Hornet de l’Américain Boeing, le Rafale ne venant qu’en troisième place. Le syndicat des métallurgistes de São Paulo, affilié à la puissante centrale syndicale brésilienne, la CUT, a également appuyé le projet suédois, estimant qu’il créera de 5.000 à 6.000 emplois directs au Brésil.”

Extrait de http://www.latribune.fr/entreprises/industrie/aeronautique-defense/20100527trib000513271/les-elections-au-bresil-compliquent-la-vente-du-rafale-.html

Financial Times ... la voix de son maître, maintenant en direct.

Article lié : Conscience de la globalité de la crise

Francis Lambert

  30/05/2010

“(...) Dans cette ambiance crépusculaire, qui pousse les traders basés à Londres à jouer contre l’euro, les journaux n’hésitent plus à colporter la moindre rumeur, faisant foin de toute déontologie journalistique, afin d’être parmi ceux qui auront donné le coup de grâce à cette monnaie « moribonde ». Ainsi, la bible du monde des affaires, le quotidien britannique Financial Times, vient, une nouvelle fois, d’être pris la main dans le sac de l’approximation journalistique, ce qui est grave lorsqu’on possède un tel pouvoir d’influence.
(...)
Le journaliste, consciemment ou inconsciemment, s’est probablement fait manipuler par l’un de ces fameux « banquiers étrangers » qui avait quelque intérêt à faire paniquer les investisseurs.
(...)
Le journal a-t-il reconnu son erreur ? Que Nenni. Vendredi, on a simplement eu droit à un papier titré : « la Chine est très inquiète de la crise de l’eurozone », avec le démenti de la Safe.
(...)
Bref, tout cela n’est pas sérieux et prêterait à sourire si le FT n’en était pas à son second mauvais coup.

Ainsi, le 27 janvier, il affirmait que la Chine venait de refuser d’acheter 25 milliards d’euros d’emprunt grec, apporté en exclusivité par l’intermédiaire de Goldman Sachs. Un papier qui a déclenché la panique sur les marchés, deux jours après une émission de dette réussie par la Grèce.”

Comment le Financial Times alimente la crise
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/05/le-financial-times-la-crise-et-la-déontologiele-biais-anti-euro-dune-grande-partie-des-médias-anglo-saxons-est-difficil.html#more

NB:
- pourquoi qualifier de mauvais coup une politique éditoriale d’optimisation financière ?
- pourquoi ne citer que Goldman Sachs ?
Quant au Financial Times il s’entend parfaitement avec nos élus-élites Nationaux pour créer des secousses d’autant plus innocemment ... qu’elles sont curieusement juteuses pour les traders de nos banques ... comment dire ... électorales?
Fouquet’s pour fêter les résultats, ceux des élections autant. 

La fuite a repris au 30/05

Article lié : BP et l’impossible “prise de pouvoir”

Jean-Paul Baquiast

  30/05/2010

A la suite d’une fausse manoeuvre, non de BP mais de moi, je vous ai envoyé un message tronqué. Je voudrais seulement ajouter, à l’intention de ceux qui ne suivent pas le détail du “oil spill”, que BP va essayer dans les jours qui viennent de coiffer le puits par une cloche afin de récupérer le pétrole vers des navires de surface. Mais il faut bien se rendre compte que ceci est confié à des robots bien faiblards, à peu près aveugles et paralysés par le froid. Good Luck.
Sinon, il faudra plusieurs semaines pour forer un puits de dérivation. Good Luck again

URSS 1985-1990?

Article lié : Une diplomatie “bipolaire”…

PhilippeD

  30/05/2010

Obama donnant, ‘ex-ante’ et discrètement, un mandat personnel à des Brésiliens obligés (?) de le produire ‘ex-post’, ce n’est certainement pas une première dans l’histoire de la diplomatie

Mais, compte tenu des circonstances,  j’y vois un signe lourd de sens, avec un arc de scénarios possibles allant de la solitude tragique du chef débordé par son administration - avec une option d’élimination à ne pas négliger…

... à une hypothèse plus classique de multiplicité de courants en sens divers, sans que l’un d’eux soit suffisamment puissant pour s’imposer, ce qui provoque l’effet de désordre observé (et que certains courants ont du reste pu souhaiter)

... à votre option de l’American Gorbachev qu’il faut toujours et plus que jamais garder à l’esprit

merci

Quel texte !

Article lié : Conscience de la globalité de la crise

laurent basnier

  29/05/2010

Après lecture - ai fermé les yeux - image de Job au milieu de la plaine,  sous les nuées célestes, roulant de tonnerre, d’éclairs, de puissance, pour impressionner ce fragile humain au coup raide.
la fragilité de Job, minuscule, mais d’une humilité réelle - sans le vouloir - donne - à son coeur défendant - une leçon à son créateur - car son but n’est pas d’égaler ce dieu surpuissant mais bien de vivre simplement sa réelle humilité, sa simplicité - la surpuissance se retrouvant bien inadaptée, se trouva fort dépourvu !

Quel texte !

la crise globale se déroule effectivement d’une manière chaotique et on ne doit donc pas craindre le chaos puisque c’est déjà la forme de la crise.
Cette déraison globalisante est surpuissance. rien ne peut la contrer avec ses mêmes armes. rien ne peut la surpasser.
Sauf à passer en dessous et trouver le simple - il parle , jours après jours, mais tout fait beaucoup plus de bruit - le simple, ‘une puissance infinie, quasiment inutilisable tellement sa puissance est grande - je comprends bien que cela fasse peur. La vie, la simplicité.
La chine ancienne façonna le concept de ce rien, de ce vide, qui ne sert à rien mais qui pourtant fait tourner le monde.
“la maison est faite de briques, de tuiles, de poutres, mais c’est dans son vide intérieur que l’on vit”. le concept est hardi. mais il a certainement permis à de nombreux sages de combattre et de façonner les siècles.
Un tribun saura réveler ce simple qui, une fois utilisé,  donnera un caractère ridicule à ces systèmes aux muscles hypertrophiés.
Je l’appelle de mes voeux.

Petite intervention

Article lié : DIALOGUES-6 : A propos de l'historien visionnaire

Bertrand Arnould

  28/05/2010

Excellent commentaire a partir d’une analyse du rôle de l’historien visionnaire, ou plus simplement de l’intuition, que certains possèdent, ou savent laisser parler plus que d’autres.

Cependant, je tiens a préciser que tant que vous resterez accrochés a cette idée ;

“Mais elle n’aurait pas de témoin, susceptibles de jouer tantôt le rôle de l’accélérateur, tantôt celui du frein ou plutôt de ce que l’on pourrait appeler le rôle d’un ré-aiguilleur”,

vous n’aurez pas de réponse a ;

«Comment une telle civilisation, marquée de tant d’efforts, de tant d’esprits prodigieux, de tant de découvertes, est-elle parvenue à un fonctionnement qui engendre d’une façon aussi systématique la laideur, la bêtise et la destruction ? Comment est-il possible qu’un tel rassemblement d’esprits élevés et d’organisations puissantes puissent engendrer des politiques aussi uniformément stupides, – pour ne pas parler de leur cruauté, de leur nihilisme, de leur abaissement continuel… ? Comment est-il possible qu’une civilisation marquée par la prétention de parvenir à une très haute culture aboutisse de façon aussi aveuglante à force d’évidence à l’abaissement systématique de la culture, jusqu’à la médiocrité, la futilité insupportable, le mensonge dégradant, l’entropie sans espoir ?».

Amicalement