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DIALOGUES-4 : De l'individu dans l'Histoire

Article lié : DIALOGUES-4 : De l'individu dans l'Histoire

Bogiidar

  10/05/2010

La référence n’est pas forcément « darwinienne ».
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Darwin lui-même n’était pas un darwinien intransigeant : il acceptait la thèse de Lamarck qui assurait que les créatures peuvent évoluer parce qu’elles le veulent. Mais il refusait d’y voir le principal mécanisme de l’évolution. Plus récemment, Sir Julian Huxley (New bottles for new wine, 1957) – qui était certainement darwinien – a émis l’hypothèse que l’homme, dans son état actuel, est devenu « le maître d’œuvre de son évolution », c’est-à-dire qu’il a désormais une intelligence suffisante pour évoluer par lui-même.
Colin Wilson 1996 – From Atlantis to the Sphinx
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De plus, puisque l’évolution de l’Homo sapiens a d’abord été une évolution mentale (comme l’indique le mot sapiens), peut-être devrions-nous chercher son évolution dans le domaine de la motivation et de l’intention, plutôt que dans le domaine de la sélection naturelle et du hasard. Peut-être devrions-nous nous demander : quelle intention peut avoir transformé l’Homo sapiens en Homo sapiens sapiens ?
Colin Wilson 1996 - From Atlantis to the Sphinx
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Selon moi, le système se sert du darwinisme pour exister, pour définir & expliquer sa logique existentielle.  Ce même système nous le sert le matin (son système éducatif basé sur la compétition), l’après-midi (dans notre vie professionnelle) et le soir (dans notre vie sociale).
Aussi, le darwinisme (en parlant de l’évolution humaine) est un point de vue. Le système capitaliste anglo-saxon le comprend parfaitement mais le système socialiste sud américain, asiatique ou d’Europe de l’Est le comprend-il ?
La compétition entre humains, pays, continents est-elle nécessaire à l’évolution humaine ou ne nous amène-t-elle pas invariablement vers des guerres.
Aujourd’hui, nous n’évoluons (dans le sens progrès technique) qu’à travers les guerres, le chaos, engendrés/enfantés par notre système.
Ce système de compétition n’est manifestement pas adapté à l’humain et ce dernier se défend comme il peut.
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Il n’empêche que l’homme n’aime rien autant que le changement. Il travaille d’arrache-pied afin de quitter son studio pour une maison mitoyenne, d’échanger son vélo contre une voiture, sa radio contre une télévision. Tout ce dont il a besoin, c’est qu’on lui montre la voie. Il ne reste statique qu’aussi longtemps qu’il n’entrevoit pas de possibilité de changement.
Colin Wilson 1996 - From Atlantis to the Sphinx

AR

Article lié : Lettre à Sybille

Sybille

  10/05/2010

Avec un peu de retard, juste un petit mot pour dire que j’ai bien reçu le message et vous en remercie.

Je continue de réfléchir pour essayer de trouver des idées de partage que je ne manquerais pas de vous proposer le cas échéant.

Pour réagir aux 2 suggestions: La piste de Morbihan m’inspire davantage, car je me méfie un peu de Facebook et des Maxi-réseaux, question de génération sans doute, mais pourquoi pas!

Ils l'ont certainement envisagé

Article lié : L’imagination assiège le pouvoir

Bertrand Arnould

  10/05/2010

  “Il ne peut “dissoudre le peuple”, comme Brecht recommandait ironiquement aux dirigeants communistes de faire”
  Il existe des théories et des témoignages, “dits conspirationnistes”, où cela est clairement envisagé (http://projectcamelot.org/anglo_saxon_mission.html)

Pas gagné !

Article lié : Une analyse des élections en Grande-Bretagne.

NN

  09/05/2010

Sans être un “expert”, Stuart Littlewood n’est pas un pilier de pub du commerce ; son sentiment est intéressant :

http://www.alterinfo.net/Either-way-Zionists-win-in-Britain-s-confused-election_a45910.html

Réponse

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

Les Raisins De la folie

  09/05/2010

A Francis Lambert:

Bonjour et merci pour votre réponse. Permettez que j’y réponde de manière haché:

“” les marché ne “dictent” pas, ils prêtent ou non” et bien non : les marchés achètent ou vendent. ”

Je ne vois pas vraiment la différence. Lorsqu’on achète une obligation d’Etat on prête à celui-ci. Bien entendu, en bon vampire, la banque vous prendra des commissions, mais au final vous prêtez.

“Ce sont les organismes financiers (banques anglo-saxonnes en majorité) qui créent les produits. Ils ne se gênent pas pour créer et distribuer les produits les plus pourris ! Nos grandes banques sont les premiers clients ! Pour les emprunts ils ont un “credit rating”, des conditions multiples, des échéances et des sanctions ... ce seraient les demandeurs ou les endettés qui leurs imposeraient des conditions ? Eux qui sanctionneraient ou mettraient les banques à la porte en cas de non-paiement ? “”

Tout ceci et bien connu; je dirais juste qu’elles ne font pas que créer des produits, mais servent aussi d’intermédiaire pour ce qui est des actions et obligations. Mais pour revenir à mon poste précédent, qui à choisit de s’endetter auprès d’elles ? Qui à choisit de se mettre une laisse autour de son cou ? Qui achète ces produits ? Qui autorise ces établissements à faire ce qu’ils veulent ? Bien sûr je suis d’accord avec vous pour dire que les “bankster” sont des vermines qui non seulement n’apporte rien à la société mais en plus la détruit de l’intérieur. Cependant, encore une fois ne confondons pas cause et conséquence: lorsqu’un particulier achète un pavillon au-dessus de ses moyens à crédit ou lorsqu’un Etat préfère combler un déficit par un emprunt plutôt qu’une hausse des impôts ou une baisse des dépenses, et bien ce sont eux qui déclenche l’acte, pas la banque. Il faut arrêter d’infantiliser tout ces gens, ce sont des adultes responsables de leur actes et qui par définition doivent les assumer. A la rigueur je préfèrerais qu’ils disent “nous avons été irresponsable certes, mais nous ne rembourseront pas, na !”, plutôt que “tout est de la faute de ces méchants banquiers, nous ne sommes que de pauvres brebis, snif”. Pareil pour les législations favorables à ces vampires: la Chine ou la malaisie par exemple contrôlent très étroitement les sorties de capitaux de leurs territoires, le résultat est que durant la crise des monnaies asiatiques de 1997 ils n’ont pas été manipulé par les fonds spéculatifs.

“Dernier point: la psychologie est déterminante dans les marchés ... et terrifiante en cas de crise ! Vous parlez d’efficience ! C’est la pire méthode: une véritable maison de fous, le règne des flibustiers, y a t’il un index des suicides de traders et autres boursicoteurs ? “

Je vous prie de relire mon poste précédent, je n’ais à aucun moment affirmer que les marchés étaient “efficient”.

Ceci étant vous soulevez un point intéressant avec cet aspect de la psychologie des marchés. Pour ma part je pense effectivement que les marchés peuvent (ils ne le sont pas forcément toujours), être complètement irrationnels.

Cependant, j’ajouterais une nuance de taille: cette irrationalité ne dure rarement très longtemps. Tôt ou tard le marché prend conscience d’un écart avec la réalité. et une correction s’effectue (souvent brutale). Sur le court terme tout le monde suit la tendance, mais justement un bon trader est celui qui sent le moment où ce court terme émotif se termine. Je pense donc que sur le long terme le marché à toujours raison (le long terme pouvant selon la nature de l’actif varier de plusieurs mois à plusieurs décennies).

Je trouve le concept de profession auto-réalisatrice très séduisant mais préfère le prendre avec beaucoup de précaution. Pour ce qui est de la Grêce ou de l’Espagne, je pense que ce concepte ne s’applique pas du tout: leurs finances sont dans un état tout simplement exécrables. Il est donc tout à fait normale que leur créanciers se demendent si ils vont un jour revoir leur argent. Ce qui est étonnant, et c’est là où l’on revient à l’irrationalité sur du court terme, c’est que ces créanciers s’en aperçoivent aujourd’hui alors qu’on le savait depuis des années…

Avoir tort avec tout le monde plutôt que raison tout seul.

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

Francis Lambert

  08/05/2010

@guillaume.honlilion

Tout à fait d’accord, le laisser aller initial vient de certaines Nations ...
- malgré leur “histoire millénaire”, càd leurs expériences (?!)
- malgré les exemples fréquents des voisins (plus de 270 crises et faillites d’états depuis 1981 ... si j’ai bon souvenir)
- dans la durée (plus de 30 ans),
- malgré tous les avertissement autorisés (Cour des Comptes !),
- au mépris des promesses électorales répétées de tous les partis,
et même au mépris de leurs propres traités internationaux !
Et “c’est d’abord à eux-même qu’ils devraient en vouloir” ... c’est à dire à nous-même de payer: effectivement nous ne réagissons pas suffisamment et nous nous laissons si facilement berner ou “clienteller” par nos majorettes politiciennes.

En plus d’autres pays comparables comme le Canada et le nord de l’europe, auto-piégés, ont réagit efficacement et beaucoup plus tôt. La honte donc ...

Le pire (comme je l’ai signalé dans un commentaire précédent) est la Grande Bretagne, Nation souverainiste par excellence dont l’arrogance financière nous casse les oreilles depuis longtemps : puissant PRODUCTEUR PETROLIER et centre financier mondial ... ils réussissent quand même à couler quelques banques majeures (sans que les “marchés efficients” n’anticipent rien avant la catastrophe !), à couler leurs finances Nationales et même à utiliser leur législation anti-terroriste (les sanctions des “marchés” ne servant décidément à rien non plus !) contre leur plus petit voisin ... peut on être plus ridicule ? L’eurozone essaye effectivement ... plutôt l’eurodivizone dans une soi-disant UE à 1% de budget : comment ce truc est-il crédible sinon comme défouloir des inanités Nationales. Bravo les majorettes pour ce “succès”.

” les marché ne “dictent” pas, ils prêtent ou non” et bien non : les marchés achètent ou vendent. Ce sont les organismes financiers (banques anglo-saxonnes en majorité) qui créent les produits. Ils ne se gênent pas pour créer et distribuer les produits les plus pourris ! Nos grandes banques sont les premiers clients !
Pour les emprunts ils ont un “credit rating”, des conditions multiples, des échéances et des sanctions ... ce seraient les demandeurs ou les endettés qui leurs imposeraient des conditions ? Eux qui sanctionneraient ou mettraient les banques à la porte en cas de non-paiement ?

Dernier point: la psychologie est déterminante dans les marchés ... et terrifiante en cas de crise ! Vous parlez d’efficience ! C’est la pire méthode: une véritable maison de fous, le règne des flibustiers, y a t’il un index des suicides de traders et autres boursicoteurs ?
Voici un article plus documenté et surtout plus autorisé que moi.

AFP 08/05/2010 La psychologie au coeur de l’emballement des marchés financiers
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=c3b36504862ee5bb3556800625f94fa5

La tempête qui agite les marchés financiers est, comme les autres phénomènes de crise, alimentée par des facteurs psychologiques qui mêlent rumeurs de marchés, comportements moutonniers et surtout volonté de préserver ses placements.
“La psychologie joue toujours dans les marchés”, souligne Philippe Dessertine, professeur d’économie à Bordeaux (sud-ouest de la France).

Dans un environnement concurrentiel par excellence, l’investisseur, bombardé d’informations, doit prendre des décisions multiples et rapides, au point de s’appuyer parfois sur des rumeurs, comme celle de mercredi sur l’Espagne prête à appeler à l’aide, qui a déstabilisé la Bourse de Madrid.
Qu’il s’agisse de craintes sur la solvabilité d’un Etat ou d’une faillite imminente d’une entreprise, une information fondée ou infondée peut se répandre comme une traînée de poudre.
Il suffit alors que quelques acteurs majeurs, comme les fameux “hedge funds”, les fonds spéculatifs considérés souvent comme des meneurs du marché, lui donnent crédit pour que la machine s’emballe.

Le mécanisme est simple. L’investisseur achète parce que les autres achètent, vend parce que les autres vendent, ce qui ne manque pas d’amplifier des phénomènes parfois jusqu’à la panique.
Cette mécanique fait que l’on “anticipe des difficultés, puis, ce que l’on observe valide notre anticipation, ce qui crée encore un emballement et un phénomène de spirale”, explique Gunther Capelle-Blancard, professeur d’économie à Panthéon-Sorbonne.
Cette anticipation, dite auto-réalisatrice, balaye le choix rationnel de vendre ou d’acheter en fonction de critères plus rationnels comme les résultats de l’entreprise ou des statistiques financières.
“La psychologie légitime l’action”, résume M. Dessertine.

L’économiste John Maynard Keynes avait théorisé ce principe en 1936 en parlant de concours de beauté. Selon ce principe, le gagnant est celui qui parvient à identifier parmi un panel de jeunes femmes quelles seront les cinq les plus citées par l’ensemble des joueurs.
Le candidat ne va pas agir selon ses convictions personnelles mais selon ce qu’il estime être le consensus, ce qui fait que tout le monde fait le même choix.

Ne pas vendre, quand tout le monde le fait, c’est prendre le risque d’être “mauvais”, selon le mot de M. Dessertine.
Les investisseurs institutionnels, tels que les grands fonds de pension, ne peuvent prendre aucun risque. Jouer contre le marché les mettrait en danger financièrement et en position de faiblesse au moment de rendre des comptes à leurs clients.
Sur les marchés, et à l’heure de la mondialisation de l’information, l’adage selon lequel à choisir il vaut mieux avoir tort avec tout le monde que raison tout seul reste plus que jamais la règle.

NB: finalement, ne vous y trompez pas ... avec ces quelques remarques dans mon style “heurté”: je suis de votre avis.

Commentaire

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

Les Raisins De la folie

  08/05/2010

Francis Lambert vous dites: “les marchés, aussi déments et spéculatifs soient ils, dictent la conduite des Nations des plus petites aux plus grandes ... dont l’Eurozone”.

Je pense qu’il ne faut pas confondre causes et conséquences. Si la Grèce et bon nombre de pays européen sont aujourd’hui endettés à ce point est-ce la faute des marchés ? Est-ce normal que ces même pays présentent systématiquement un déficit budgétaire depuis des années voir des décennies pour certains ?

C’est trop facile d’accuser les marchés ainsi que les agences de notations. Derrières une situation accablante, il y a d’abord des choix et des comportements irresponsables ou tout à fait égoïstes prises par un Pays.

D’ailleurs, les marché ne “dictent” pas, ils prêtent ou non. Si un pays plutôt qu’un autre se retrouve en très grande difficulté parce qu’on ne lui prête pas c’est parce qu’il a choisit délibérément de devenir dépendant des créanciers étranger.

Le cas du Japon est à ce titre frappant. Avec un endettement publique de plus de 150% de son PIB, sa situation est à bien des égards bien plus alarmante que celle de la grêce ou de l’Espagne. Alors pourquoi ne ce passe-t-il rien là-bas ? Tout simplement parce que le gouvernement japonais s’est presque exclusivement endetté auprès de ces citoyens via les banques japonaises beaucoup plus contrôlables et fidèles que les investisseurs étranger.

Si certains Etat européen ne peuvent plus avoir d’argent facile, c’est d’abord à eux-même qu’ils devraient en vouloir. Le gros problème pour eux, c’est que tant qu’ils resteront dans la zone euro il ne pourront pas contrôler la monnaie en faisant fonctionner la planche à billet et rembourser leur créancier avec une monnaie dévalué. D’où la seule solution “facile” pour eux si on ne leur prête pas: se désengager de l’euro. A moins qu’ils ne fasse tout simplement un bras d’honneur aux créancier (cas souvent constaté dans l’histoire) en refusant de les rembourser ou en leur déclarant la guerre…

Le train de crise dont les wagons vont à différentes vitesses

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

Francis Lambert

  07/05/2010

Cette désynchronization des rythmes de convergence des crises étourdit.

Au niveau monétaire (un wagon de ce train) la tendance lourde remonte à 1971 quand Nixon a rompu Bretton-Woods (lien du dollar à l’or) : nous sommes rentrés dans un FOREX généralisé (taux de changes flottants).
La globalisation a plus que décuplé les échanges internationaux en devise.
Les contrats de couvertures sur les risques de change ont donc explosés. (Le risque de change est souvent le plus grand risque en fonction, notamment, du délais entre la commande et le moment où vous payez le solde en devise, généralement après livraison).
Evidemment s’y sont greffés tous les produits dérivés et des opportunités fantastiques de spéculation puisqu’il ne faut même pas un échange réel (un contrat commercial de biens ou services) pour pouvoir spéculer ... ainsi sur certains marchés la spéculation représente plus de dix fois (souvent plus) le commerce réel.
Ainsi le carry-trade est massif ... c’est l’abomination pure, une spéculation organisée massivement par les grandes sociétés: il suffit d’emprunter dans une devise à faible taux et de reprêter dans une devise à fort taux, vous empochez la différence.
Le bon sens recommenderait de limiter la spéculation hors contrat réel ... très simplement par une taxe de faible taux qui suffirait à son efficacité !
C’est ici que l’on mesure la collusion politico-financière ... on n’arrive pas à la mettre en oeuvre :
les politiciens sont les majorettes des financiers et oligarques internationaux qui font la musique !

Ainsi la France devient tout à coup fort économe (ce n’est pas encore la rigueur) car les marchés menacent les pays à forte dette “souveraine” : les marchés, aussi déments et spéculatifs soient ils, dictent la conduite des Nations des plus petites aux plus grandes ... dont l’Eurozone. N’est ce pas merveilleux ?
C’est le jackpot en charges d’intérêts pour les financiers internationaux!
Bravo les majorettes.

Le wagon de l’inflation prend actuellement de la vitesse (matières premières, énergie et agriculture) ... la spéculation va s’y reporter (comme pour le pétrole monté de 30$ à 160$, il est redescendu vers 80$ ... mais tout indique qu’il va remonter ... probablement définitivement ). Le pire se prépare de nouveau pour l’alimentaire ... retour des famines dans le tiers monde, hausses sensibles ailleurs.

Le wagon boursier semble le plus manipulé de tous les wagons. Référençons simplement les chroniques de Philippe Béchades dont celle-ci :
“La séance du 6 mai à Wall Street restera dans les annales comme la synthèse de tous les travers, excès et absurdités d’une Bourse robotisée, où le trading à la milliseconde peut déboucher sur les pires catastrophes.”
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100507-2714.html
Ses autres chroniques (voir historique) détaillent sans arrêt d’autres dérives.

Abonnement...

Article lié : Lettre à Sybille

Morbihan

  07/05/2010

Il est clair, comme l’a fort justement souligné Sybille (quel joli nom :-)), que si je n’avais pas eu l’occasion d’accéder à ce site avant les les abonnements soient en vigueur, je ne me serais sans nul doute pas inscrit.

Aussi, pourriez-vous envisager de permettre à de nouveaux lecteurs de s’inscrire gratuitement pendant une durée à déterminer (quelques jours, quelques semaines, le mois en cours?), le temps de leur laisser prendre goût à réfléchir différemment? J’imagine que cela ne doit pas être très sorcier - et donc, pas trop coûteux - pour votre informaticien? Il y aurait bien sûr un risque de tricherie, mais quoi, comment autrement amorcer la pompe?

ruiner les ruines

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

Christophe Perrin

  07/05/2010

Pris de folie destructrice , Père Ubu, le personnage de Jarry s’interroge :

“Mais comment ruiner aussi les ruines ? ”

et trouve la solution : “Je n’y vois d’autres solutions que d’en faire de beaux édifices ordonnés par raison.”

2012 deja là?

Article lié : La crise et son train (à Très Grande Vitesse)

zc

  07/05/2010

L’analyse des évènements de ces derniers jours nous renvoie aux commentaires que vous aviez faits il y a quelque temps sur la demarche “maistrienne” de nos “chefs” politiques en ces temps de désarroi.
Ce qui est le plus frappant aujourd’hui c’est la vitesse extraordinaire des évènements qui se succèdent et qui ne laisse de place ni au questionnement rationnel de “l’évènement” ni à son assimilation par ceux de nos experts qui font profession de nous apporter la compréhension de “l’évènement” et de ses conséquences dans un futur plus ou moins lointain.
la fin d’un monde ou du monde annoncée pour 2012 est déjà là pour ce qui est de la politique comme mise en perspective d’un projet cohérent de société.
La nef des fous vogue sur un océan aux écueils multiples.

Un graphique qui mérite d'être claire

Article lié : Stiglitz et la fin de l’euro

Les Raisins De la folie

  07/05/2010

http://www.nytimes.com/interactive/2010/05/02/weekinreview/02marsh.html

L’Italie doit 511 milliard de USD à la France…. Lorsque l’on sait que le gouvernement est endetté à hauteur de 115% de son PIB c’est rassurant.

L’euro a deux choix pour survivre: éjecter certains de ses membres les plus faibles, ou faire fonctionner la planche à billet.

A méditer: (en matière financière) “Les démocraties préfèrent toujours la solution la plus facile à la bonne”. Marc Faber

http://www.bloomberg.com/avp/avp.htm?N=video&T=Faber%20Interview%20About%20Greece,%20U.S.%20Stock%20Market%20&clipSRC=mms://media2.bloomberg.com/cache/vYW6_9U6mSpA.asf

Ca sent le sapin...

Article lié : Stiglitz et la fin de l’euro

Franck du Faubourg

  06/05/2010

Maxi reseau

Article lié : Lettre à Sybille

Stephane Eybert

  06/05/2010

Sybille et son mini reseau pourraient peut etre utiliser Facebook.

Si DeDefensa pouvait mettre en place Facebook Connect sur son site web, cela permettrait de toucher un maxi reseau.

Un exemple, d’utilisation interessante a la fois pour le lecteur et pour DeDefensa: lors de l’ajout d’un commentaire par un lecteur, permettre a celui ci de publier d’un click sur sa page Facebook, son commentaire et un lien vers l’article chez DeDefensa.

Sybille pourrait ainsi partager ses idees avec ses amis. Et DeDefensa mieux se faire connaitre.

Je vous avais envoye le code source necessaire a cela. Si cette programmation vous semble trop delicate pour vous, je pourrais essayer de vous mettre cela en place sur votre site web.

Royaume-Uni: un (ex-) royaume pétrolier ...

Article lié : Tony Blair ne sera pas réélu

Francis Lambert

  06/05/2010

Enfin une revue sérieuse qui signale le fabuleux cadeau pétrolier ... qui a autorisé le soi-disant “miracle” Thatchérien ainsi que l’arrogance libérale débridée des Anglais jusqu’à l’effondrement actuel. Effondrement qui n’en est qu’au tout début et fera bientôt oublier la Grèce, le Portugal et autres nains économiques grossis jusqu’à la caricature par les médias anglo-saxons (pourtant ils nous avaient habitués aux mensonges et aux délires avec leur scandaleuse description de “la 3e armée du monde” ... celle de Saddam Hussein partie en débandade au premier choc ! ... les armes de destructions massives)

Mettre en quasi-faillite un pays producteur pétrolier : il faut être des libéraux Anglo-saxons pour y arriver ... à force de corruption, de gaspillages et de choix politico-industriels aussi délirants que leur “cakewalk” en Irak (annoncé comme une “simple formalité”)

Voici cet encart dans “Le Royaume-Uni peut-il rebondir ?” par Guillaume Duval
http://www.alternatives-economiques.fr/le-royaume-uni-peut-il-rebondir-_fr_art_925_49256.html

“Parmi les causes qui expliquent la relative bonne fortune de l’économie britannique depuis trente ans, il en est une - majeure - souvent oubliée: le Royaume-Uni est devenu un pays pétrolier.

Depuis les années 1970, on y exploite en effet des gisements de pétrole et de gaz en mer du Nord. Jusqu’en 2005, le pays a ainsi produit chaque année plus de pétrole qu’il n’en consommait, devenant même un exportateur de taille significative durant les années 1980 et 1990. La production de gaz britannique a elle aussi suivi, jusqu’à ces derniers temps, l’envolée de la consommation domestique.

En France, en revanche, malgré la production d’électricité nucléaire, la facture énergétique a pesé à hauteur de 58 milliards d’euros sur les comptes extérieurs du pays en 2008, soit 3% du produit intérieur brut (PIB). Cette autosuffisance représente donc un avantage très substantiel pour l’économie britannique: nos voisins peuvent se permettre de consommer (ou d’investir) en gros 3% de leur PIB de plus que nous chaque année. 3% du PIB économisés, au bout de dix ans, cela fait 30%, soit l’équivalent pour la France de 600 milliards d’euros, un sacré pactole!

Mais c’est aussi, a contrario, un des éléments qui ne rendent pas très optimiste pour l’avenir du Royaume-Uni: ces gisements s’épuisent et leur production recule rapidement. En plus d’apprendre à épargner, nos voisins vont donc devoir aussi apprendre à se passer de la rente pétrolière.”