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US expats have become “toxic citizens”

Article lié : USA, colère et confusion

Francis Lambert

  27/04/2010

“It seems the new anti-terrorist rules are having unintended effects,” Daniel Flynn, who lives in Belgium, wrote in a letter quoted by the Americans Abroad Caucus in the U.S. Congress in correspondence with the Treasury Department.

“I was born in San Francisco in 1939, served my country as an army officer from 1961 to 1963, have been paying U.S. income taxes for 57 years, since 1952, have continually maintained federal voting residence, and hold a valid American passport.”

Mr. Flynn had held an account with a U.S. bank for 44 years. Still, he wrote, “they said that the new anti-terrorism rules required them to close our account because of our address outside the U.S.”

Kathleen Rittenhouse, who lives in Canada, wrote that until she encountered a similar problem, “I did not know that the Patriot Act placed me in the same category as terrorists, arms dealers and money launderers.”

Andy Sundberg, another director of American Citizens Abroad, said, “These banks are closing our accounts as acts of prudent self-defense.” But the result, he said, is that expats have become “toxic citizens.”

More American Expatriates Give Up Citizenship
By BRIAN KNOWLTON
http://www.nytimes.com/2010/04/26/us/26expat.html?src=me&ref=general

Un graphique ?

Article lié : L’Afghanistan comme tube à essai de l’incohérence

Francis Lambert

  27/04/2010

http://msnbcmedia.msn.com/i/MSNBC/Components/Photo/2009/December/091202/091203-engel-big-9a.jpg

“When we understand that slide, we’ll have won the war,” General McChrystal dryly remarked, one of his advisers recalled, as the room erupted in laughter.

"Blair est l'homme le plus haï d'Angleterre"

Article lié : Tony Blair ne sera pas réélu

Francis Lambert

  26/04/2010

l’écrivain britannique William Boyd publie un grand roman sur la mutation ultralibérale de Londres et de l’Angleterre.  article de Hubert Artus

http://www.rue89.com/cabinet-de-lecture/2010/04/25/boyd-blair-est-lhomme-le-plus-deteste-dangleterre-148566

Brutal choices over British deficit
http://www.ft.com/cms/s/0/c95e4d10-50ad-11df-bc86-00144feab49a.html
... a saving of that scale would require all of the following:
- a 5 per cent cut in public sector pay;
- freezing benefits for a year;
- means-testing child benefit;
- abolishing winter fuel payments and free television licences;
- reducing prison numbers by a quarter;
- axing the two planned aircraft carriers;  ( <======= )
- withdrawing free bus passes for pensioners;
- delaying Crossrail for three years;
- halving roads maintenance;
- stopping school building;
- halving the spending on teaching assistants and NHS dentistry; and
- cutting funding to Scotland and Wales by 10 per cent. ( <=== relance de la devolution jusqu’au fédéralisme ou l’independance ? )

Britain’s next chancellor will oversee the start of most sustained squeeze on public spending in at least 60 years.
Without huge tax rises, government departments will have to cut around £37bn from their budgets by 2013-14. Yet all three main parties refuse to explain how at least £30bn of these savings will be found.

Dialogues prometteurs : promesses tenues

Article lié : DIALOGUES-3 : Le “grain de sable divin”

Christian Steiner

  26/04/2010

A peine l’hypothèse des systèmes anthropoculturel ou anthropomystique posée par P.G. (toujours un coup d’avance), on en trouve des illustrations ! Et ceci juste en citant l’un des lecteurs hier (Ni ANDO, commentaire du 24/04/2010 lié à l’article «Note sur l’étrange “axe de Katyn”», qui revient sur le conflit russie-géorgie, avec l’interprétation de Jacque Sapir selon laquelle les Russes étaient prêt à se battre contre plus fort que les Géorgiens – à savoir les USA ou… quelques pays de l’OTAN) :

« Fin connaisseur de l’histoire soviétique puis russe, Jacques Sapir défend l’hypothèse d’un raidissement imprévu des autorités russes dans la conduite des opérations en Ossétie du sud entre le 15 et le 20 août 2008. Ce que dit ainsi, entre les lignes, Sapir c’est que la Russie, lors de cette campagne éclair, décide de se préparer à un conflit majeur et d’assumer toutes les conséquences d’un choc militaire frontal avec une ou d’autres puissances militaires partisanes du régime de Saakachvili. C’est précisément à ce moment que le basculement géopolitique s’est opéré en faveur de la Russie. La barre était placée haut et le prix du sang à verser bien trop élevé pour le camp atlantiste. Ceux qui scrutaient, lors de cet été 2008, la presse russe constataient avec inquiétude que le monde russe était en train de se souder autour de cette affaire ossète : société, élite politique et armée jugeaient unanimement que la cause du David ossète était légitime et qu’il fallait la soutenir quitte à faire la guerre. Dans un pays où le patriotisme fait désormais figure de ciment national, la Grande Guerre Patriotique n’était plus très loin »

Un mouvement de coalescence « spirituel » (ou « mystique » comme le dit P.G.) des Russes autour de la volonté de résistance dans ce qui est resté l’affaire géorgienne, comme il y a eut coalescence autour de la volonté de résistance à Verdun de la part des poilus, comme… etc. ?

Sur le grain de sable

Article lié : DIALOGUES-3 : Le “grain de sable divin”

Morales

  25/04/2010

Je souscris entièrement à l’(hypo)thèse de P.G.

A dire vrai, au risque de surprendre, je crois avoir déjà lu quelque chose de semblable dans ..... “la guerre révolutionnaire” de Mao Zedong (Tsétoung) !

Il y aurait donc de la foi en l’Homme dans tout homme, même si les prières sont différentes !

The Dangerous Politics Behind The Greek IMF Bailout And Why A Government Collapse May Be Imminent

Article lié : Observations “techniques” sur l’effondrement du “modèle”

Julien Kirch

  25/04/2010

http://www.zerohedge.com/article/rumor-bag-dangerous-politics-behind-greek-imf-bailout-and-why-government-collapse-may-be-imm

He alleges G-Pap is rushing to get a deal involving the IMF because the Russians were about to offer a 50 billion euro, no-strings-attached (*ahem*) 4% loan package to Greece. Furthermore, the Chinese were showing interest in purchasing ΟΣΕ, the Greek national railroad, a real bleeder for Greek public finances, as part of a 60 billion euro European shopping-spree package.
G-Pap is trying to avoid going this route, and trying desperately to include the IMF in any final aid package, because his allegiance, like his father and grandfather before him, is to the U.S.
The person alleging this information was supposedly involved in the actual meetings in which these decisions were made. If this turns out to be true, and makes headlines, expect serious social unrest and possibly the Greek government to fall in short order.

La coquille surréaliste du Homard l'ermite

Article lié : Déraison de la sagesse extrême (suite), circa-BHO

Alain Vité

  25/04/2010

C’est vrai que le projet seul est délirant, même Hollywood trouverait ça épais ; mais alors en plus présenté comme ça, avec ce homard sur une bicyclette, vous avez su en faire un dessin animé.

Ce mot là, Omar, ne manque décidément pas de variantes. Avec un tel sens du déguisement on n’est pas prêt de l’attraper, Minuteman ou même Heureman ou Trimestreman ou rien du tout.

A force d’embaucher des scénaristes (pour dessiner les stratégies de comm, faire passer les pilules au peuple américain et au monde, et éviter tout nouveau Viet-Nam médiatique) les pontes du Pentagone se sont mis à leur ressembler ; ils doivent fumer la même chose.

Les deux Europes

Article lié : Notes sur l’étrange “axe de Katyn”

Ni ANDO

  24/04/2010

En complément, il convient de ne pas sous-estimer l’importance de ce qui s’est joué en Ossétie en août 2008. La crise ossèto-géorgienne a joué un rôle considérable dans la redistribution des cartes en Europe telle qu’elle commence à se concrétiser aujourd’hui. Ses effets ne sont donc pas terminés. Comme au poker, au-delà du virtualisme et des illusions de la « communication-propagande », vient toujours un moment où il faut montrer son jeu.

Fin connaisseur de l’histoire soviétique puis russe, Jacques Sapir défend l’hypothèse d’un raidissement imprévu des autorités russes dans la conduite des opérations en Ossétie du sud entre le 15 et le 20 août 2008. Ce que dit ainsi, entre les lignes, Sapir c’est que la Russie, lors de cette campagne éclair, décide de se préparer à un conflit majeur et d’assumer toutes les conséquences d’un choc militaire frontal avec une ou d’autres puissances militaires partisanes du régime de Saakachvili. C’est précisément à ce moment que le basculement géopolitique s’est opéré en faveur de la Russie. La barre était placée haut et le prix du sang à verser bien trop élevé pour le camp atlantiste. Ceux qui scrutaient, lors de cet été 2008, la presse russe constataient avec inquiétude que le monde russe était en train de se souder autour de cette affaire ossète : société, élite politique et armée jugeaient unanimement que la cause du David ossète était légitime et qu’il fallait la soutenir quitte à faire la guerre. Dans un pays où le patriotisme fait désormais figure de ciment national, la Grande Guerre Patriotique n’était plus très loin.

Cette détermination russe réapparaît quelques semaines plus tard quand les navires de l’OTAN viennent patrouiller en mer noire sous l’œil inquiet des Russes. Les opinions publiques occidentales ne semblent pas avoir réalisé, encore aujourd’hui, à quel point l’on était à deux doigts du déclenchement d’une confrontation militaire majeure en Europe. Les officiers russes avaient le doigt posé sur la touche огонь (feu) de leur pupitre de commande et en cas d’incident, en moins de trente minutes, les 25 bâtiments de guerre de l’OTAN étaient coulés par le fond.   

« L’hypothèse que l’on défend ici est qu’il y eut un tournant dans l’analyse stratégique des événements faite par les dirigeants russes entre le 12 août et le 15 août. Le conflit aurait ainsi changé de nature, obligeant la Russie à modifier sa posture tant militaire que diplomatique. Les éléments qui conduisent à cette hypothèse sont les mouvements des troupes russes après le 15 août ainsi que la nature des fortifications que ces troupes édifient. On voit très nettement, sur des images diffusées par les télévisions occidentales, les troupes russes installer des systèmes de défense antiaérienne et creuser des tranchées et des protections pour l’artillerie. Ce que certains journalistes interprètent alors comme une démonstration de la volonté russe de s’installer en Géorgie traduit plutôt la mise en état de défense des unités, comme si ces dernières s’attendaient à une reprise imminente des combats incluant des attaques aériennes. Or, l’Armée Géorgienne n’a en aucune manière les moyens de reprendre le combat, et le commandement russe le sait. Son aviation a été complètement neutralisée et ses moyens d’artillerie détruits à plus de 70%. Le changement d’attitude des forces russes sur le terrain est donc incompréhensible, sauf si l’on admet que les responsables russes craignent soit une intervention militaire américaine directe soit l’intervention d’alliés des Etat-Unis, dans le conflit. Ceci peut sembler une hypothèse extravagante, mais on doit examiner les indices qui ont pu conduire les autorités russes à penser qu’une escalade était possible ».

[…] « L’hypothèse qui permet de mieux comprendre l’inflexion de la position russe dans le conflit, que ce soit sur le terrain ou diplomatiquement, et qui culminera avec la reconnaissance de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud le 26 août, est celle d’un changement radical dans la vision du conflit. Jusqu’au 11 août, il est typiquement un conflit limité appelant une application de la force militaire dans un cadre permettant son acceptabilité par les partenaires occidentaux de la Russie. Les intérêts vitaux du pays ne sont pas directement en cause ; il s’agit de cautériser au plus vite un conflit en réaffirmant le soutien de Moscou à ses alliés locaux afin de revenir au statu quo ante. À partir du 15 août, le conflit entre l’Ossétie du Sud et la Géorgie semble devenir un prétexte pour qu’une grande puissance extérieure à la région (les Etat-Unis) cherche à porter atteinte aux intérêts vitaux de la Russie […].  La manière dont l’administration américaine et les médias américains construisent la Géorgie en victime ne peut pas ne pas être perçue du côté russe comme autre chose que le début d’une « guerre de la propagande » visant à préparer d’autres formes de guerre ».

http://www.iris-france.org/docs/pdf/forum/2008_09_09_ossetie2.pdf

« La Pologne est la voie régionale par laquelle la Russie peut s’“européaniser” d’une façon décisive, entraînant dans ce mouvement un processus qui tendrait à clore définitivement l’antagonisme Est-Ouest établi au cœur de l’Europe par la Guerre froide ».

Au-delà de ce qu’en disent les médias antirusses, l’antagonisme hérité de la guerre froide est aujourd’hui clos. Qu’il suffise de voir le nombre de Russes qui voyagent, qui visitent l’Europe. Impossible de se promener à Paris sans entendre parler russe. Les peuples ont eux-mêmes mis fin à cet antagonisme.

Comme le souligne l’universitaire russe Alla Sergueeva (« Qui sont les Russes » Max Milo Sciences Humaines 2006), les Russes ont bien l’air d’être des « Européens » au sens où le comprend un Belge ou un Italien, mais c’est une illusion. Certes, 80% des Russes vivent en Europe, mais cette Europe là n’est pas tout fait, culturellement et historiquement, l’Europe des Français et des Hollandais. Si les Russes sont des Européens, ils sont d’une autre « Europe ». Ils sont surtout et avant tout … Russes. C’est ni bien, ni mal, c’est ainsi. La Russie n’a jamais vécu dans l’empire romain. Pourtant, en se posant comme l’héritière de Byzance, c’est-à-dire de l’empire romain chrétien (en un temps où la distinction orient/occident n’avait aucun sens en Europe) la Russie a endossé l’héritage d’une civilisation dans laquelle elle n’a en fait jamais vécu. Paradoxalement, elle a donc endossé un héritage qui fut en partie répudié, ou oublié, au 17 ième et 18 ième siècle par l’Europe des Lumières. De cet héritage revendiqué, elle a cependant fait fructifier depuis 1000 ans la dimension religieuse, que l’on appelle l’orthodoxie, qui est en réalité le christianisme originel.

Vouloir « européaniser » (quoique l’expression européaniser puisse avoir différents sens) la Russie c’est comme vouloir à toute force que le Bourgogne soit du Bordeaux. C’est vain et inutile. Ce qui fait les qualités de ce peuple et de ce pays c’est précisément qu’il ne soit ni « européen » occidental, ni asiatique, c’est qu’il soit l’héritier de Byzance et non celui de la Renaissance. On pourrait, tout aussi bien, souhaiter que la Russie « russifie », un peu, par certains aspects, l’Occident, et bien moins que ce dernier « européanise » la Russie.

contre attaque en préparation contre la liberté du Net?

Article lié : Lettre à dedefensa.org

pierre

  24/04/2010

Ll’article publié sur le site de Choussovsky part un peu dans toutes les directions mais donne aussi quelques infos intéressantes:

Les véritables origines du réseau informatique mondial Internet, la toile sont peu connues. A la base, c’est un projet militaire US qui avait pour but de constituer un réseau d’ordinateurs afin d’améliorer les communications entre chercheurs au sein du DARPA (Defense Advanced Reseach Projects Agency).

Le Darpa est une agence du département de la défense des Etats-Unis chargée de la recherche et du développement de technologies à usage militaire. Ce projet a réellement abouti en 1966 lorsque Lawrence G. Roberts (chercheur au MIT puis au DARPA), le National Physical Laboratory et surtout la Rand Corporation ont mis au point le réseau Arpanet qui devient officiellement Internet le 1 janvier 1983. (voir Lawrence Roberts, sur wikipedia.org).

La Rand Corporation est un think tank américain spécialisé dans l’aide décisionnelle, la recherche et l’analyse dans le domaine des nouvelles technologies. C’est une institution puissante qui a eu des membres prestigieux comme Condoleezza Rice ou Donald Rumsfeld, avec un budget évalué à 230 millions de dollars en 2008.

Plus tard, en 1989, Tim Berners-Lee, informaticien au CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) a développé un lien hypertexte qui utilise Internet. Le World Wide Web était né. Le 30 avril 1993,  le CERN a annoncé que le World Wide Web sera gratuit pour tous car il entre dans le domaine public (voir aussi : (PressWeb)

Il est intéressant de noter que le World Wide Web consortium dont le sigle est W3C est noté www. La lettre w qui correspond à la sixième lettre de l’alphabet hébreu a pour valeur numérique 6 (la gematria) et donc, www = 666. Drôle de hasard, surtout lorsque l’on sait que la date choisie pour le lancement, le 30 avril, est traditionnellement associée à la nuit des sorcières, dite nuit de Walpurgis, date du suicide de Hitler et de la création de l’’Église de Satan à San Francisco par Anton LaVey. De plus, le logo se passe de commentaires.

Rapidement, cet outil est devenu le plus grand fournisseur d’informations instantanées, il s’est aussi transformé en un remarquable outil de résistance ou de militantisme… Mais la liberté d’expression sur Internet pourrait bien être mise à mal un jour. 

Lockheed Martin, Microsoft et le Darpa préparent en effet un Internet militaire du futur. Leur but est de mettre au point un nouveau protocole réseau militaire. Lockheed Martin a décroché un contrat de 31 millions de dollars avec le gouvernement américain pour travailler à réinventer TCP/IP. Microsoft est associé aux travaux. D’après les déclarations de John Mengucci de chez Lockheed Martin, l’objet principal du contrat consiste à anticiper les possibles attaques: “Les nouvelles menaces et attaques réseaux requièrent des concepts de protection révolutionnaires. Avec ce projet [...] nous travaillons à renforcer la cyber-sécurité et à nous assurer que les combattants pourront combattre en dépit de cyber attaques.” Ne faut-il pas plutôt y voir la volonté de créer un nouveau réseau plus contrôlable ?

Par ailleurs, une nouvelle loi en préparation aux Etats-Unis pourrait couper le robinet aux internautes. La Cybersecurity Act of 2009 ou plutôt The Rockefeller-Snowe Cybersecurity Act , si elle est votée, permettra de limiter ou de couper l’Internet aux USA. Il s’agit de la section 18 de la loi S 773 proposée par le sénateur John (Jay) Rockefeller et la sénatrice Olympia Jean Snowe . « Le président peut déclarer un état d’urgence en cybersécurité et ordonner la limitation ou la fermeture du trafic internet en provenance ou vers tout gouvernement fédéral compromis ou tout système réseau critique ».

De plus, la création d’un poste de conseiller national à la cyber-sécurité (NCA) est prévu. Il rapporterait directement au Président des États-Unis.

John Fontana, journaliste sur Network World, s’en inquiètait dans son article du 4 avril 2009 dernier intitulé « Bill would give Obama power to shut down Internet, networks during cyber attacks. Des voix critiques demandent que cette phrase (la section 18, ndlr) soit plus clairement définie. « C’est une loi de grande envergure. Il semble que le président puisse complètement couper internet ou demander à des sociétés comme Verizon Communications d’en limiter le trafic. Il y a largement de quoi être inquiet », assure Leslie Harris, présidente du CDT (Center for Democracy and Technology (CDT), qui défend les valeurs démocratiques et les libertés constitutionnelles à l’ère du numérique ».

La sénatrice du Maine Olympia Jean Snowe a d’ailleurs affirmé que cette loi « favorisait l’utilisation des tribunaux militaires au détriment des tribunaux civils » afin de lutter contre le terrorisme.

De plus, cette proposition de loi se retrouve au cœur de l’actualité. Mercredi 24 mars 2010, le Comité du Commerce Science et Transport a approuvé la Loi de Cybersécurité S 773 qui est en discussion au sénat actuellement.

La lutte contre le terrorisme est donc encore une fois de plus mise en avant afin de restreindre les libertés. Certains parlent de la révision de la section 18 de cette loi qui, si elle passait en l’état, permettrait au président des USA de totalement contrôler le Net.

De plus, tout ceci fait étrangement penser à Ésaïe 59.5 : « Ils couvent des oeufs de basilic, Et ils tissent des toiles d’araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt; Et, si l’on en brise un, il sort une vipère. » Ou bien Job 8.14 : « Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n’est qu’une toile d’araignée. »

Chez les Aztèques, l’araignée est le symbole du dieu des Enfers. Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer à Athéna en tissant une toile et elle ut punie car nul ne peut être l’égal des dieux.
 
N’oublions pas ce que Jean-Claude Juncker Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l’Eurogroupe, déclarait dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel n°52/1999 p136 :

« D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible… » (Spiegel)

(Jean-Claude Juncker ist ein pfiffiger Kopf.“Wir beschließen etwas, stellen das dann in den Raum und warten einige Zeit ab, was passiert…).

Gilles Bonafi est professeur et analyste économique.

Gilles Bonafi est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Gilles Bonafi publiés par Mondialisation.ca

Réflection sur le imprononçable

Article lié : DIALOGUES-1: Question(s) de sens

Geraldo Lino

  23/04/2010

Messieurs:

Mon Français est trés hésitant, mais voici quelques réflexions sur le imprononçable volcan islandais qui pourraient intérresser les lecteurs de cet excellent site.

Geraldo Luís Lino
Rio de Janeiro, Brésil

VOLCANIC LESSONS
Geraldo Luís Lino*

The great disturbances caused by the eruption of the Icelandic volcano Eyjafjallajökul and its consequences all over the world should entail serious reflections about the correct posture that Mankind needs to assume concerning the natural world’s phenomena and transformations. This is specially true about the definition of those that really deserve coordinated actions on a global scale in order to assure the best response to them.

In addition to showing the huge power of natural phenomena, the eruption calls into question the criteria of choice for the setting of Mankind’s agenda of collective efforts. Without even mentioning the real manmade global emergencies like the insufficiency of sanitation, energy and other modern infrastructure in the developing countries (all due to human inaction), Mother Nature offers far more serious threats than the imagined anthropogenic global warming, for instance.

And the eruption was not even one of the strongest, perhaps not even reaching 3 in the logarithmic Volcanic Explosivity Index (VEI) of 8 points. Much more violent was the 1783 eruption of the also Icelandic Laki (VEI 6), that spewed out hundreds of millions of tons of sulphur dioxide and other gases in the atmosphere, drastically affecting the meteorological conditions and crops and spreading famine and death all over the Northern Hemisphere.

Even greater was the 1815 eruption of Tambora in nowadays Indonesia ¬– the deadliest ever witnessed by Mankind (VEI 7) – which produced an amount of gases and particles huge enough to block solar radiation in such a manner that 1816 became known as “the year without a Summer.” It is estimated that over 70,000 people died due to the tsunami that followed the eruption and the starvation caused by the collapse of crops in many countries.

These facts give an idea of the potential impacts of a mega-eruption like those ones nowadays, in a much more populated, urbanized and interdependent world, with three quarters of the population living in coastal areas or nearby, quite dependent on the food imports from a few great producer countries, and on vulnerable transport, energy and communication grids.

And there are other phenomena that can cause serious disturbances and even big scale destruction, like solar super-storms and celestial bodies.

In 1859, the strongest solar storm ever recorded brought about massive interferences in the telegraphic lines all over the world, the only form of electricity use then existing. If such an event happened today, the impact of the “phantom currents” induced by the high-energy charged particles from the Sun could entail devastating effects in the electric grids, seriously damaging or crippling their main transformers and leaving vast areas of the planet without electricity for days, weeks or even months. In 1989, a far weaker storm left most of the Canadian province of Quebec powerless for almost half a day.

Besides the electric grids, the satellites which most of the communication networks and the global positioning systems (GPS) depend upon are also highly vulnerable to solar storms.

As for celestial bodies, in 1908 a small comet or meteor with a diameter of about 50 meters fell in Siberia and devastated more than 2,000 square kilometers of forest. Fortunately it fell in a remote and uninhabited area and did not make human victims, but had it fallen five hours later it would have obliterated the then Russian capital, Saint Petersburg.

Just like earthquakes, such phenomena cannot be controlled, but an adequate knowledge about them and monitoring systems capable of detecting them directly (as with solar storms and celestial bodies) or their forewarning signals (such as in the cases of volcanic eruptions and some earthquakes) could contribute quite a lot in order to mitigate their eventual impacts. In some countries there are ongoing researches in order to improve our knowledge about all this, with the help of terrestrial and space sensors. However, the scale of such initiatives is still limited and the same happens with the needed coordination of efforts at the international level, and chiefly between researchers and the authorities in charge of the institutional responses to the eventual emergencies.

Though such concerns may appear exaggerated, the examples of such phenomena in the recent memoir of Mankind and the magnitude of the effects of an obscure Icelandic volcano suggest that a preventive and worldwide coordinated effort is not only justifiable, but should be put in the global political agenda as soon as possible.

All those research areas and initiatives would benefit quite a lot from a tiny fraction of the concern and resources that have been directed to the false emergency of the anthropogenic global warming. Besides the waste of a lot of scientific talents and resources that could be better employed in other areas of research, hundreds of billions of dollars were spent in the last two decades on researches aimed at proving – not probing – the alleged human influence in the global climate (against all evidences), and on innocuous (but profitable) schemes for converting the carbon emissions in tradeable commodities.

Moreover, the great lesson from Mankind’s own history of reactions to all kinds of natural phenomena is its vast capacity of adapting to their consequences, synthesized in the word “resilience” – resistance, elasticity and response to all types of physical shocks. For Europe, the resilience needed to face the ash troubles was partially provided by its dense and efficient land transportation grid. In the case of the unavoidable climate changes (change is a permanent condition of the Earth’s climate), resilience means the preparation for all the range of climates: warmer or colder, wetter or drier.

For Mankind as a whole, the best way to ensure global resilience is by means of the general raising of the levels of progress and well-being allowed by our current scientific knowledge and technological resources – and not by means of their restriction or virtual halting, condition that would arise from the “de-carbonization” of the economy advocated by the followers of the global warming cult.

Obviously, such a commitment must include a deeper and systemic knowledge of the natural phenomena that – as we perceive from the eruption of a tiny volcano – can cause global impact in orders of magnitude way beyond the human ability to do so.

* Geraldo Luís Lino is a geologist, director of the Ibero-American Solidarity Movement (MSIa) in Rio de Janeiro and author of the book “The global warming fraud: how a natural phenomenon was converted into a false world emergency”, published in 2009 (in Portuguese). He can be reached at

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Euro’s Pain Is the Dollar’s Gain – Which May Be America’s Greatest Hope of Sustained Recovery

Article lié : Leur crise de “phase” en “phase”, de pire en pire

Francis Lambert

  23/04/2010

The euro is the only current alternative to the US dollar as world reserve currency. Being sole reserve currency really helps when you need to sell mountains of bonds. Given the amount of debt the US must sell over the coming years, why encourage the competition, especially if it’s unclear that contagion can be avoided anyway?

Also, as anyone familiar with forex markets knows, the EUR/USD pair alone accounts for about a third of all forex trade. That means that for every 3 euros bought or sold, a USD is used. Thus the two push each other in opposite directions. As the EUR falls, the USD gets a huge boost and vice versa. A falling EUR means more USD demand, and lower US borrowing costs. That helps the US recover.

A falling euro also helps keeps US mortgage rates low as investors buy dollars and T bonds in a flight to safety, and that is a VERY big deal, given that starting July the US sees a wave of resets of a magnitude not seen since the wave that created the subprime crisis, which of course metastasized into the current Great Recession.

As noted above, if Washington needs to sell more bonds to pay for another bailout, the increased demand from a full blown crisis in the EU would not be the worst thing imaginable.

Conclusion: What Washington Must Weigh.

In sum, against the risk of EU implosion and contraction under the weight of a wave of PIIGS state defaults (as one default sends borrowing rates for all to unaffordable levels), and possible global sovereign and banking default contagion, the US must weigh:

Contagion and crash part II may be unavoidable anyway, so best to face it without another layer of deficit spending
Near term benefits of a flight to safety that bolsters the USD and lowers US borrowing costs (though there is real risk that all sovereign states may see higher rates)

Longer term benefits of a much weakened euro eliminated as competition for reserve currency status. Yes, a cheaper euro makes US goods more expensive, but given US borrowing needs and impending mortgage rate resets, keeping US borrowing costs lower is arguably the greater near term economic and political priority.

Key point – despite what markets currently think, it’s really uncertain that the EU can be saved, whereas the above advantages of keeping the US purse shut are fairly clear.

http://seekingalpha.com/article/200118-more-euro-bleeding-and-3-reasons-why-washington-may-refuse-more-imf-aid

Une revue de presse/publicite sur Foreign Affairs:

Article lié : Aveu(x) d’impuissance

Dedef

  22/04/2010

Impensable il y a quelques années !!

Title : Jewish Terrorism in Israel
Author: Ami Pedahzur and Arie Perliger
Publisher: Columbia University Press
Year 2009 Pages 264 pp. ISBN 9780231154468
Price $29.50

Copyright ? 2002-2010 by the Council on Foreign Relations, Inc.

http://www.foreignaffairs.com/articles/65869/ami-pedahzur-and-arie-perliger/jewish-terrorism-in-israel

Jewish Terrorism in Israel, the second book to appear in the Columbia Studies in Terrorism and Irregular Warfare series, sets a high bar for subsequent works. After a brisk treatment of terrorism in ancient Israel (which often inspires today’s terrorism), it moves to modern times, documenting not just the well-remembered examples, such as the 1948 assassination of Count Folke Bernadotte, Baruch Goldstein’s 1994 mass murder in Hebron, and the 1995 assassination of Yitzhak Rabin but seemingly every terrorist act by Israeli Jews realized or aborted from 1948 to 2007. Avoiding the pitfalls that generally confront the study of terrorism—either expressing outrage at such inhumane behavior or dismissing one man’s terrorist as another man’s freedom fighter—the authors dispassionately study the backgrounds, social networks, and motives of the terrorists. Several of these case studies are based on interviews with perpetrators quaintly labeled as “retired.” Comparing Jewish terrorism to that of Islamists, the authors show that “religious terrorism is not a one-faith phenomenon.”

Les dessous de 9/11 ?

Article lié : La deuxième Guerre de Sécession

Schlachthof 5

  22/04/2010

Go East young man

Article lié : Pour les Russes, le Mistral c'est fait

Stephane Eybert

  22/04/2010

Moi, je vais apprendre le russe !

USA implosion ... too bad too fat

Article lié : $1.200 milliards par an pour la paralysie et l’impuissance

Francis Lambert

  21/04/2010

School Lunches Blamed As More Americans Too Overweight To Join The Military

WASHINGTON - School lunches have been called many things, but a group of retired military officers is giving them a new label: national security threat.

http://www.informationclearinghouse.info/article25270.htm
via http://contreinfo.info/