Schlachthof 5
14/06/2010
“Investigation reveals possible criminal activity connecting Obama to BP oil spill
The new line of defense employed by the Obama Administration to deflect criticism of its lackadaisical handling of the BP oil spill is to launch a criminal investigation of the company.
Perhaps this is the best thing that could happen. Such an investigation would, of course, uncover all of BP’s connections to the Democratic Party and Barack Obama, who were the single largest beneficiaries of BP campaign contributions over the last 10 years.
Granted, the Obama Justice Department, under the leadership of Obama lackey Eric Holder, would never delve into any real criminal activity if it involved revelations concerning the Administration’s connections to BP, as well as the cozy relationship the company has with Democrats on the Hill.
Someone else, however, has already done such an investigation and has uncovered explosive information that possibly implicates Barack Obama, certain members of his Administration, and Democrats in Congress, in the committing of crimes.
The key is to follow the money trail.
...”
Bilbo
14/06/2010
Bonjour,
la récente initiative de la Turquie a mis l’Arabie Saoudite sur la défensive.
Erdogan a prouvé à Riyad que les USA n’étaient plus ce qu’ils étaient, qu’être leur allié ne signifiait pas nécessairement être vassal et qu’il entendait bien en profiter pour s’imposer en tant que puissance régionale.
Les Saoudiens étaient déjà sur la défensive à cause de l’Iran qui tient tête depuis des années à l’occident, certes en en payant le prix, mais l’initiative turque a mis la famille Saoud dans une position intenable, tant en politique intérieure qu’au sein du monde arabe.
Au reste, techniquement, les Saoudiens n’ont pas de relations diplomatiques normales avec Israël et le conflit israëlo-arabe n’est officiellement pas terminé (voir le texte de l’initiative de paix arabe : http://www.voltairenet.org/article11390.html). Dès lors comment pourraient-ils accepter que des avions de guerre israéliens traversent impunément leur espace aérien ?
Franck du Faubourg
13/06/2010
Vincent Le Roy
12/06/2010
Une vidéo qu’une équipe de journalistes a réussi à “sauver” , malgré la confiscation des matériels, et la censure de l’armée israélienne :
http://www.democracynow.org/2010/6/10/exclusive_journalist_smuggles_out_video_of
( Attention : ces images sont violentes )
Père Iclès
12/06/2010
Voilà une complication qui va pimenter les choses
—> http://www.wreg.com/news/wreg-mystery-crop-damage%2C0%2C187535.story?track=rss
Stephane Eybert
11/06/2010
Il faut croire que les estimations sont fluctuantes comme toutes bonnes valeurs de marchés. La cotation est flottante et le produit dérivé dérive. Si la politique des USA se faisait a la corbeille elle se fait maintenant a l’huile.
Francis Lambert
11/06/2010
Malgré la crise, le nombre de millionnaires a augmenté dans le monde en 2009. Moins d’1% des foyers de la planète réunissent ainsi 38% de la richesse privée mondiale. (...) évaluée à 111.500 milliards de dollars, soit quasiment son niveau de 2007 (111.600 milliards de dollars) (...) selon le rapport annuel «Global wealth 2010» publié jeudi à New York par le Boston Consulting Group (BCG).
Dopée par la faiblesse du dollar, les économies émergentes ont connu de fortes progressions de leur richesse.
La région Asie-Pacifique (hors Japon) fait partie des régions les plus dynamiques. Elle a vu sa part dans la richesse mondiale bondir de 22 %, à 3100 milliards de dollars en 2009.
Le nombre de millionnaires a bondi de 35 % à Singapour, de 33 % en Malaisie, et de 31 % en Chine où sont recensés 670.000 millionnaires.
Au Japon, où l’on compte 1,23 million de millionnaires, l’augmentation n’a été que de 6 %.
Les Etats-Unis conservent de loin le plus haut niveau de richesse privée avec 4600 milliards de dollars, et quelque 4,7 millions de foyers millionnaires.
Executive summary of «Global wealth 2010» (PDF)
http://www.bcg.com/documents/file50074.pdf
Extraits que j’ai recopié ici :
“... the rapport begins with an overview in Assets under Management (AuM) covering 62 markets representing about 99 percent of global GDP.
(...)
Global wealth staged a remarquable comeback in 2009 after its steep decline in 2008. AuM increased by 11,5 percent to $111.5 trillion, just shy of the year-end peak set in 2007.
- North America posted the greates absolute gain in wealth at $4.6 trillions, but
the largest percentage gain occurred in Asia-Pacific (ex Japan), were wealth increased by nearly 22 percent, or $3.1 trillion.
- Europe remained the wealthiest region with $37.1 trillions in AuM—or about one third of the world’s wealth.
(...)
The United States had by far the most millionaire households (4.7 million), followed by Japan, China, the United Kingdom, and Germany.
The highest millinaire densities are in Singapore, Hong Kong, Switzerland, and the Middle East.
Despite regulatory pressure, offshore wealth grew to $7,4 trillion in 2009, up from $6,8 trillion in 2008, largely driven by the market recovery.
Switserland remained the largest offshore center; it accounted for 2.0 trillion, or about 27 percent, of all offshore wealth.
(...)
Women control about 27 percent of global wealth, meaning that they decide where it is invested. North America had the highest proportion at 33 percent.”
NB : - USA 4600 milliards $ sur 111.500 milliards soit 4.13%.
- la foire des Nations d’europe fait encore 33,27% (3710/111.5). Au début du 20e siècle c’était plus proche de 50% (*1). Cette “europe” recule toujours plus vite avec ses PIB stagnants, son mépris de ses propres traités et régulations, la compétition d’impuissance de ses Nations dans un délire d’endettement générationnel ... tandis que l’asie croit vigoureusement (dernièrement de 22%) sans oublier l’Afrique et d’autres.
- Le 20e siècle est celui de l’effondrement européen.
- Le 21e siècle sera celui de l’effondrement occidental ?
- dans ce hit parade des ploutocrat(i)es la France n’apparait simplement pas.
- la Suisse est toujours LE “paradis offshore” au coeur de “l’europe”.
- reste à DEDUIRE LES DETTES CUMULEES (états, régions, villes et privé) aussi ahurissantes que croissantes de ces pays qui s’enorgueillissent du nombre croissant de leurs ploutocrates et autres oligarques ... le résultat sera saisissant ! Virtualisme disiez vous ?
(*1) Histoire économique de l’Europe du XXe siècle, Ivan T. Berend, Amandine Nguyen, Paul Servais - 2008
“Au début du XXe siècle, l’Europe domine l’économie mondiale, représentant à peu près la moitié du PIB mondial (46 %) et 41 % du PIB par habitant.”
Morbihan
11/06/2010
Merci, à “Géo”, de nous offrir cette poignée de bons sens, et de ses manifestations.
Bon sens qui à déserté les élites (?) qui s’imaginent nous gouverner, alors que nous voguons comme un fétu de paille au gré des courants du politiquement correct, qui est aujourd’hui ce que fut le “bien penser”.
Quand donc ce beau vieux pays, qui est le mien, se réveillera-t-il?
Leroimerlin666
10/06/2010
http://www.journaldumauss.net/spip.php?article695
La compatibilité de lislam et de la modernité
À propos de « LIslam de marché. Lautre révolution conservatrice » de Patrick Haenni
Paris, Seuil, 10,5 , 110 p.
Dans LIslam de marché, lautre révolution conservatrice. Le politologue suisse Patrick Haenni décrit un phénomène qui, quoique largement passé inaperçu depuis lOccident, affecte le cur de la religion musulmane au Moyen-Orient, au Maghreb et en Asie du Sud-est. Lislam de marché implique une sortie de lislamisme politique dans un sens qui sectaire (minoritaire), qui en phase avec la mondialisation, les nouveaux modes de télécommunication, la performance économique et lethos de la consommation. Avec pour corolaire une vague de fond conservatrice légitimant les politiques néolibérales et donnant raison aux défendeurs de la thèse suivant laquelle la modernisation des pays non occidentaux suit non pas le modèle européen inspiré des Lumières mais le modèle états-unien, avec son modèle daccommodement particulier du religieux et du politique. (FG)
Père Iclès
10/06/2010
J’ai quelques remarques à faire au sujet de l’article “la Turquie et la Renovatio”. La thèse de monsieur Vlahos semble lumineuse mais il y a tout de même un problème… Cette solution qui était “sous nos yeux” et qu’on feint de découvrir était connue depuis un moment déjà et on a tout fait pour l’écarter, notamment en tentant d’impliquer la Turquie dans une guerre contre l’Irak puis contre l’Iran après avoir renforcé l’insurrection kurde dans la région.
Les US ont tout fait pour arrimer la Turquie à l’Europe et l"occidentaliser” et ce qui arrive aujourd’hui, n’aurait pas dû arriver. Vlahos ne fait que “positiver” ce qui doit apparaître, vu de Washington, comme une catastrophe.
Les US ont dû se résigner à cela, comme ils ont dû accepter l’existence du groupe BRIC, de l’initiative Brésil-Turquie à propos du nucléaire iranien et d’autres atteintes jadis intolérables, à leur leadership.
Ils s’y sont résigné parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement !!!
Aujourd’hui Vlahos, qui carbure tout de même assez vite comparé à monsieur Frédéric Engel qui est cité sur le forum et qui nous afflige d’une analyse digne de celles que j’entends dans le bistrot où j’ai mes habitudes et qui sont à base de “Ya qu’à” et de “les américains, c’est les plus forts du monde”, nous présente en quelque sorte le jeu turc comme récupérable dans une espèce de plan B où les US laisseraient en quelque sorte le Moyen-Orient se remodeler lui-même (sous la férule des toujours amis turcs).
J’imagine la perplexité d’un Brzezinski face à un tel programme. :D :D :D
Et la déception des néo-conservateurs parce que le plan A c’était si je me souviens bien, pêle-mêle, des braiements murawiequiens du genre “détruire la Mecque” pour permettre une disparition totale de l’Islam, occuper militairement un certain nombre de pays musulmans pour les tenir à l’il pendant une transition vers une démocratie à l’occidentale (et l’économie de marché à poil dur), partager le pétrole moyen-oriental entre arabes et israéliens, foncer à la vitesse de l’éclair vers l’Asie centrale (tout en s’emparant de l’Afrique et en tenant en respect l’Amérique latine) pour s’insinuer tel un coin irrésistible entre la Chine et la Russie, faire du chantage à l’Europe pour qu’elle file doux et devenir le maître du Monde en douze coups… Gniahahahaha (rire de dément).
Une question demeure : ce semblant de plan B, qui n’est pas l’uvre d’un toqué mais qui n’existe encore qu’à l’état de vague projet aussi nébuleux qu’Al Qaeda, qui parmi tous ces responsables US en train de reprendre contact avec le sol se chargera de le mettre au propre et surtout, a-t-il une chance de réussir à maintenir l’emprise des US sur l’Asie mineure ?
Vincent Le Roy
10/06/2010
==> Quelle crédibilité accorder à Monsieur Encel ?
Son parcours semble controversé et ses nombreuses prises de position inspirent plus la prudence que la croyance.
Par dessus tout, l’assurance dont il fait preuve dans ses spéculations attire plutôt ma méfiance.
A mon sens, l’emploi du futur dans les conjugaisons est un signe de propagande, pas de prospection ...
Laurent Demaret
09/06/2010
Face à l’historien se dresse la Science Politique de Paris:
Où il est dit que tout ça n’aura qu’un temps car la Turquie sera remise à sa place.
“Ankara va se heurter au double clivage arabe-perse et sunnite-chiite. Un pan-chiisme iranien agressif, doublé de la course à la bombe par Téhéran, effraie les Etats arabes sunnites, de l’Egypte à l’Arabie saoudite et de la Jordanie aux pétromonarchies du Golfe. Non seulement tous ces régimes recherchent et obtiennent une protection accrue des Américains et des Français (avec des bases aux Emirats), mais encore entretiennent-ils à l’endroit d’Israël une indulgence proportionnelle à leur sévérité vis-à-vis des deux groupes armés liés à l’Iran : le Hezbollah et le Hamas.
Toujours dans le monde arabe, l’Egypte de Hosni Moubarak refusera que la Turquie lui subtilise le leadership du monde arabo-musulman, statut symbolique mais prestigieux, brigué depuis au moins l’épisode Nasser. Là, Le Caire sait être soutenu par la Ligue arabe, frustrée qu’aucune des trois principales puissances militaires du Moyen-Orient ne soit arabe…”
(Vient ensuite le problème de la Russie et l’Arménie l’Iran etl’Azerbaïdjan qui donne aux occidentaux de solides amis)
“En deuxième lieu, c’est dans le sud du Caucase et en Asie centrale que la stratégie d’Ankara trouve d’ores et déjà ses limites. Car comment concilier une future alliance avec la Russie et l’Iran tout en ménageant la susceptibilité de l’allié traditionnel azerbaïdjanais, turcophone, turcophile et pétrolifère ? Bakou revendique en effet le Haut-Karabakh, perdu pendant la guerre de 1991-1994, territoire peuplé d’Arméniens dont il est invraisemblable que l’Arménie se dessaisisse - et exige du grand frère turc le maintien de son blocus frontalier contre Erevan.
Or, quadrature du cercle, l’Arménie est puissamment soutenue par la Russie, et par l’Iran en mauvais termes avec un Azerbaïdjan sans cesse plus proche des Etats-Unis et… d’Israël. En dépit d’une certaine proximité linguistique, les Etats d’Asie centrale préfèrent à la modeste Turquie les grandes puissances protectrices et-ou clientes que sont la Russie, la Chine et les Etats-Unis.”
(Donc au bout du bout pas de problème avec les base de l’Otan)
“En troisième lieu, les partenariats ponctuels avec des pays émergents risquent de manquer d’efficacité, et surtout d’irriter l’OTAN. Ainsi de l’accord de mai 2010 autour du nucléaire iranien : in fine, ce sont bien les membres permanents du Conseil de sécurité qui trancheront, et manifestement dans le sens d’un quatrième train de sanctions contre Téhéran. Certes, un Conseil de sécurité réformé s’ouvrira à terme à d’autres membres permanents, mais la Turquie n’aura alors guère de chances face à des candidats autrement plus puissants ou représentatifs, tels le Japon, l’Inde, le Brésil ou l’Afrique du Sud.
Par ailleurs, si Ankara optait pour une stratégie par trop anti-occidentale (si tant est que l’armée laisse faire), ses alliés dans l’OTAN pourraient envisager sa marginalisation au sein ou hors de la structure. Car si la Turquie y fut prépondérante durant la guerre froide, elle pèse moins aujourd’hui, et Washington pourrait lui substituer l’Azerbaïdjan ou un Kurdistan irakien devenu indépendant.
Enfin, c’est au sein d’une opinion américaine déjà peu favorable à la cause turque - pour des motifs moraux (occupation du nord de Chypre, droits des Kurdes, refus de laisser transiter les GI vers l’Irak en mars 2003), ou par islamophobie ambiante - que se dresse un sérieux adversaire : la conjonction, sinon l’alliance, de deux puissantes diasporas, la juive et l’arménienne.”
(Car se mettre Israel à dos n’est jamais bon)
“Depuis le milieu des années 2000, les lobbies pro-israéliens répondaient déjà moins aux appels d’Israël à exercer leur influence au Congrès américain en faveur de l’allié turc, avec pour résultat direct le vote sans précédent par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants en octobre 2007, puis par celle du Sénat en mars 2010, d’une résolution demandant à la Maison Blanche de reconnaître le génocide arménien de 1915. Or les diatribes d’Erdogan renforceront la tendance au sein d’organisations juives sans cesse plus proches de leurs homologues arméniennes (marche commune de Boston, 2009). Si Washington reconnaissait officiellement le génocide, la Turquie accuserait une défaite lourde de conséquences.”
M Fréderic Encel tire des conclusions bien différentes de l’activisme du “Matamore outrancier” Erdogan ..
Morbihan
09/06/2010
Il y a quelques semaines, Antoine SFEIR appelait la France à proposer à l’Iran de la couvrir de son parapluie nucléaire, plutôt que de vouer ce pays aux gémonies.
Je crois qu’il avait - qu’il a - raison, et que nous devrions nous dégager aussi rapidement que possible des lunettes déformantes que nous ont concoctées nos alliés anglo-saxons.
Que, dans le même mouvement, nous devrions nous extraire du bourbier afghan, dans lequel nous n’avons rien à y faire, sinon perdre notre âme. Nous sommes rendus à être des supplétifs, et c’est flagrant, puisque même les écussons - pardon, les patches - que portent nos soldats ne sont plus rédigés en français. Sans même évoquer le fait que nos hommes et femmes, là-bas, font comme les Américains, en s’enfermant dans une bulle pour éviter tout contact avec les locaux. On va finir par regretter les crapahuteurs des djebels… :-)
Ezo Gelin
08/06/2010
La nomination d’un chef du renseignement n’est pas une chose à mépriser a priori, mais la portée pratique du choix d’une ènième personne pour remplir cette fonction a plutôt valeur de symbole ou d’avertissement. Il serait étonnant qu’un cadre de cet acabit ait le pouvoir d’infléchir rapidement une politique avec la seule force de son hasardeuse conviction en bandoulière.
Bien qu’important, le choix d’une nouvelle tête ne doit donc pas être surestimé et les couineries d’Israël doivent être accueillies avec méfiance, comme tout ce qui sort de ce grotesque Etaticule.
Il faudrait des années pour débarrasser l’Etat turc de tous ses parasites, y compris et surtout dans les services. Non seulement les agents sionistes doivent y pulluler, mais plus encore, ceux des Turcs encore animés d’un sentiment patriotique doivent être sérieusement infectés par l’Otanite ingurgitée depuis des décennies.
Cela dit, il est possible qu’il y ait eu une couille dans le potage de yoghourt lors de l’arraisonnement (absence de rraisonnement semble-t-il) de la flotille de la liberté.
Cette opération n’a pas été décidée la veille de l’appareillage si l’on en croit une analyse de Voltairenet :
http://www.voltairenet.org/article165659.html.
Les couards armés ( http://warincontext.org/2010/06/06/all-i-saw-in-israel-was-cowards-with-guns/ ) tombés sur le paletot des pacifistes doivent avoir flingué quelqu’un ou quelques uns au(x)quel(s) tenait la Turquie. Dans ce cas on pourrait imaginer que la fuite sur sa (leur) présence à bord avait les services turcs comme origine.
D’où la reprise en main de la barbouzerie.
Dedef
08/06/2010
Le Brésil le prend ou non?
Ca traine…
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