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Une lueur au loin

Article lié : Lettre à dedefensa.org

Bogiidar

  15/04/2010

La tristesse, le chagrin, le désarroi face à des situations personnelles difficiles peuvent transcender l’homme.
Amener la personne vers un lieu où des pensées positives peuvent surgirent comme si les sentiments de douleur peuvent nourrir ou cultiver des sentiments de bonheur, voir la vie avec plus de distance et de discernement.
Des sentiments forts qui vous amènent à pleurer, mais les pleurs sont un mélange de tristesse et de bonheur à la fois, un sentiment étrange comme un instinct de survie qui se réveille en nous et nous montre une lueur au loin qui existe bien.
Et HOP je me raccroche à la vie et je me mets à espérer, du moins pour le temps que ça dur.
Bogiidar

A Mr Vite

Article lié : Lettre à dedefensa.org

Robert ROUL

  15/04/2010

Il est bien agreable de lire des gens comme Mr Vite. Pensez y DD, enfanter cela est une de vos vertus.
Bon Dieu, on aimerait ecrire comme lui.

l'âme du pentagone

Article lié : DIALOGUES-1: Question(s) de sens

geo

  15/04/2010

(...........)

  Une idée rassurante, mais fausse, concernant la pensée des institutions s’est

trouvée récemment en faveur. Il s’agit de la thèse selon laquelle les institutions

n’ont la charge que des pensées de routine, de bas niveau, au jour le jour.

Andrew Schotter, qui a si bien décrit les institutions comme des machines à

penser, estime qu’on se décharge sur elles des décisions mineures, et que

l’individu se réserve les questions les plus importantes et les plus difficiles

[Schotter, 1981, p. 149]. Or il n’y a aucune raison de croire à une exception

aussi plaisante, et le contraire est bien plus probable. L’individu tend à laisser

les décisions importantes à ses institutions et à s’occuper uniquement de la

tactique et des détails.

(........)

Mary Douglas

“Comment pensent les institutions”,  1989 et 1999 pour les versions

Françaises.

____________________________

Le pentagone a donc une âme en ce sens qu’il est une machine à penser.

Un « système anthropotechnique », est-ce seulement une institution

vue selon sa dimension technique ?

Le technologisme, n’est-ce pas la technologie instituée comme direction?

(Chant de marche: « on arrête pas le progrès » , puis plus tard : « There is no

alternative ».)

La technocratie (le technicien comme dirigeant apparent), serait en somme

la diplomatie du technologisme, sa face humaine dans le monde humain.

Une réhabilitation des Talibans?

Article lié : La deuxième Guerre de Sécession

Jean-Paul Baquiast

  14/04/2010

C’est curieux mais pour ma part, je lis dans cet article une réhabilitation (sans doute involontaire mais bien ancrée dans l’esprit de l’auteur) des Talibans luttant, avec les moyens qu’ils peuvent, contre l’envahisseur américain. Si cela était, cela voudrait dire qu’implicitement, un nombre croissant d’Américains ne comprennent plus la diabolisation desdits Talibans par la propagande officielle.

diverses façons de récrire l'histoire

Article lié : La deuxième Guerre de Sécession

geo

  14/04/2010

extrai de Karl Löwith

“De Hegel à Nietzsche.”

(.......)

  La formule « récrire l’histoire », Gœthe dit l’avoir empruntée
à quelqu’un qui « l’avait dite quelque part ». Il la cite dans une
lettre se rapportant à un ouvrage de Sartorius sur le gouver-
nement des Ostrogoths en Italie. En voici le texte : « On a dit
quelque part que l’histoire universelle devait de temps en temps
être récrite, et quand y eut-il une époque qui le rendît si
nécessaire que le nôtre? Vous avez donné un excellent exemple
de la manière d’y procéder. La haine des Romains contre le
vainqueur pourtant doux, leur entêtement à rêver de privi-
lèges révolus, le vœu d’un régime différent, sans qu’ on sût
lequel, les espérances sans fondement, les entreprises à l’aveu-
glette, les alliances dont on ne pouvait tirer aucun fruit, et
tous ces maux qu’entraînent à leur suite semblables époques,
tout cela vous l’avez très bien décrit, et vous nous avez prouvé
  qu’il en alla véritablement ainsi en ces temps-là . »
  Récrire l’histoire n’a donc nullement pour Gœthe la signi-
  fication actuellement en usage. Il ne s’agit pas de confirmer
  le présent, mais au contraire de réhabiliter le passé, de décrire

tout comme il en alla « véritablement » en ces temps-là. Cette
prétention à l’objectivité historique n’est désavouée qu’en
apparence par les allusions à la situation contemporaine :
Gœthe applaudit au tableau que donne Sartorius d’une époque
appartenant à un passé reculé et se réfère implicitement à
l’époque qu’il vit lui-même; sans doute sa lettre, datée de 1811,
parle des vainqueurs et des vaincus de jadis mais il pense aussi à
la réaction impuissante des Allemands contre l’hégémonie napo-
léonienne. L’expérience de « l’époque actuelle », si elle impose
de récrire l’histoire, n’empêche pas, mais au contraire permet
de bien étudier ce qui se passa autrefois, car ce qui arrive aujour-
d’hui rappelle’ ce qui fut jadis. L’histoire répète certaines
formes fondamentales de destinées humaines « sous mille cha-
marrures bigarrées ». Elle doit être récrite « de temps en temps »
parce que les illusions, les vœux, les espérances et les entre-
prises des temps révolus n’apparaissent tels qu’ils ont dû être
qu’à la lumière de circonstances analogues. L’esprit clair de
Gœthe, bien loin de critiquer la connaissance objective de la
vérité historique pour prôner une subjectivité partiale, condam-
nait l’historisme dès qu’il lui semblait « sans probité », parce
qu’accommodé à des desseins subjectifs. Plus nettement encore
que dans la lettre à Sartorius, Gœthe précisa dans l’Histoire de
la théorie des couleurs (à la fin de la troisième section) ce qu’il
entendait par récrire l’histoire. « Que l’histoire universelle
doive de temps en temps être récrite, il ne demeure aujour-
d’hui aucun doute là-dessus. Mais une telle nécessité ne pro-
vient pas de la découverte tardive de certains faits, elle résulte
des vues nouvelles auxquelles accède le contemporain d’une
époque plus avancée, parce que son point de vue lui permet
de dominer et de juger le passé d’une manière nouvelle. II en
va de même dans les sciences. » II fallait surtout se méfier à ce
point de vue du XVIIIeme siècle qu’on pouvait à juste titre appe-
ler siècle « prétentieux », car il fut injuste à plus d’un titre
envers les précédents! « Scepticisme et critique systématique »
aboutirent au même résultat, « une vaniteuse autosatisfaction »,
une condamnation de tout ce qui n’est pas directement
analysable et un inquiétant manque d’indulgence envers toute
« hardie tentative avortée ». Gœthe reprochait essentiellement
aux historiens du XVIIIeme siècle l’absence de profondeur et
d’équité dans leur appréciation des autres siècles et des autres
hommes ; aussi estimait-il nécessaire de refaire leurs travaux.
Gœthe, dans son esprit de justice, refusait « l’exorcisme »
du siècle des Lumières, acharné à chasser non seulement les
« fantômes » mais aussi a l’esprit ». Mais - bien différent des
modernes exorcistes qui prétendent récrire l’histoire - il ne
condamnait nullement l’impartialité historique et humaine vis-
à-vis des autres siècles et des autres hommes.

  Ce fut seulement Nietzsche qui, en s’interrogeant sur la
valeur de toute vérité et l’utilité de la vérité historique, donna
à la formule : “récrire l’histoire” cette signification activiste qui
en fait une justification de tout remaniement arbitraire du
passé. Mais la proposition de Nietzsche : « Ce n’est qu’en
partant de la plus haute force du présent que vous avez le
droit d’interpréter le passé ; ce n’est que dans la tension
maximale de vos qualités les plus nobles que vous devinerez ce
qui du passé est à connaître et à préserver » implique nulle
prétention à une supériorité du présent parce que présent,
Nietzsche entend remplacer une« objectivité» devenue suspecte,
parce que tolérant tout également, par une plus haute objecti-
vité, par la justice qui juge. Ce sens de la justice fut bien
oublié par les successeurs de Nietzsche. Se sentant les « archi-
tectes de l’avenir », ils s’imaginaient incontestablement possé-
der ces qualités les plus nobles sans lesquelles on ne peut déchif-
frer ce que dit le passé. Ils prétendaient, grâce à des “échelles
de valeurs indiscutables”, par leur « engagement », leur ” boule-
versement”, leur « élan », leur “décision existentielle”, remet-
tre en marche une activité scientifique qui tournait à vide, sup-
pléer à une culture qui avait perdu tout élan. L’histoire de
l’Allemagne depuis Charlemagne jusqu’à Bismarck, l’histoire
de la religion chrétienne, l’histoire de la philosophie, de l’art et
de la littérature, tout fut « récrit » c’est-à-dire écrit, non tel
que ce dut être, mais tel que cela répondait à « la conscience
historique du XXeme siècle ».

(.......)

Le traitement le plus cavalier de l’histoire a aussi son histoire , après tout.

Souveraineté monétaire des états.

Article lié : “Dissidence” en Oklahoma?

waccsa

  14/04/2010

Dans la même logique de dévolution, même si le sujet est actuellement moins brûlant, il y a également une tendance naissante dans les parlements de plusieurs états à envisager l’abandon du dollar fédéral (ie fiduciaire), pour retourner à une monnaie locale constitutionnelle (ie constituée de métaux précieux).

http://www.salon.com/technology/how_the_world_works/2010/03/15/idaho_silver/index.html

Un site liste les états ayant à ce jour considéré cette éventualité : http://www.tenthamendmentcenter.com/nullification/constitutional-tender/

La vision politique de ce mouvement à plusieurs facettes relève bien de la dévolution et du respect de la contitution US : http://www.tenthamendmentcenter.com/about/

“...
In many ways, today’s federal government has suspended the legislative power of state assemblies by assuming control over powers not delegated to it by the Constitution. In recent years, this country has seen small things grow great once again – the simple introduction of non-binding resolutions affirming the 10th amendment has grown into a movement…

The Tenth Amendment Center is a national think tank that works to preserve and protect the principles of strictly limited government through information, education, and activism. The center serves as a forum for the study and exploration of state and individual sovereignty issues, focusing primarily on the decentralization of federal government power as required by the Constitution.”

Self licking icecream cone ....

Article lié : “Dissidence” à Wall Street?

Dominique Larchey-Wendling

  14/04/2010

La finance est-elle, comme le contre-terrorisme, un “self licking icecream cone” ?

http://www.foreignaffairs.com/articles/66186/john-mueller-and-mark-g-stewart/hardly-existential?page=show

self-licking ice cream cone : n. a process, department, institution, or other thing that offers few benefits and exists primarily to justify or perpetuate its own existence.

Dissidence et apostasie

Article lié : “Dissidence” à Wall Street?

Jean-Jacques JUGIE

  14/04/2010

On observe également en France, au sein de l’encadrement de grandes entreprises, l’émergence d’une « tentation de dissidence ». Ces gens ont cru, de bonne foi ou par pleutrerie, que les outrances qu’ils ont cautionnées constituaient une épreuve nécessaire, et temporaire, au perfectionnement de l’ordre sensément vertueux dont elles étaient la motivation affichée. Un processus voisin de celui que connut en son temps l’Union soviétique : lorsqu’il n’était plus possible de nier les difficultés, ces dernières étaient imputées au fait que « l’on n’était pas allé assez loin dans le communisme ». Et l’on rajoutait une louche de terreur dogmatique, qui aggravait la situation et générait un lot supplémentaire de sceptiques, puis de « dissidents ». Jusqu’au moment où la fiction n’est plus tenable.
Ce n’est peut-être qu’une fausse impression, mai j’ai le sentiment que pas mal de cadres commencent chez nous à souffrir d’angoisses métaphysiques, en prenant conscience d’avoir eux-mêmes été bernés par des évangiles roués et d’avoir accepté 30 deniers pour servir une cause diabolique. Si tel est le cas, pourrait naître un large courant d’apostasie…

UK - Couler souverainement grâce à ses banques et ses politiciens tout en méprisant "les autres"

Article lié : Le tango sino-BHO

Francis Lambert

  13/04/2010

Le graphique vaut tous les discours :

http://www.marketoracle.co.uk/Article18562.html

“However, both major political parties have announced that they are not only not going to cut spending on the largest spending departments of Education or the NHS but GROW these budgets over the coming years.

Similarly both parties have pledged to grow pensions and neither can I see how welfare can be significantly cut as unemployed will remain unemployed until they get a job.

Furthermore debt interest at £33 billion per year is expected to continue to grow inline with each month the government racks up another large deficit (upto £18 billion per month), (...)”

NB: et ils critiquent les grecs ...

L'empreinte de l'histoire

Article lié : La deuxième Guerre de Sécession

Morbihan

  13/04/2010

Ayant passé l’essentiel de ma jeunesse en Belgique, j’y ai donc fait mes “humanités”, puisque c’est ainsi que l’on nomme les études secondaires.

J’y ai découvert un professeur d’anglais, et non pas d’histoire, qui nous a alors décrit les causes fondamentales, selon lui - et j’en garde l’empreinte vivace, qui aura contribué à me faire aimer l’histoire et la géographie - de la guerre de Sécession.

Ne perdons pas de vue que la Belgique est un pays fortement imprégné de culture anglo-saxonne: l’anglais (pour éviter les vicissitudes de la guerre linguistique), les uniformes de l’armée belge, ...

Donc, il nous décrit les causes de la guerre de Sécession, selon lui. Le Nord, se constituant une industrie encore fragile, exige la mise en place d’un protectionnisme (toujours en place, malgré les discours) là à l’encontre de la Grande-Bretagne; le Sud, exportateur de son coton - sa seule richesse - a, au contraire, besoin d’un système de libre échange.

La guerre de Sécession n’a alors, comme souvent, d’autre cause que la résolution, au bénéfice du plus fort, d’un conflit économique.

Je suis encore, cinquante ans plus tard, convaincu de la pertinence de ce point de vue. Et convaincu que “l’histoire officielle” n’est jamais que l’apologie du vainqueur. Merci, infiniment, à ce professeur d’avoir ouvert en moi une - petite - capacité de réflexion.

Tout comme ces légions romaines qui, sous les ordres de Jules César, traversaient la Gaule à la vitesse d’un TGV tout en construisant les voies romaines. C’est mignon, lorsque l’on constate à quelle vitesse nos DDE (Directions Départementales de l’équipement) bouchent les trous de nos routes nationales…

Le “politiquement correct” est, aujourd’hui, l’archétype de l’histoire revue et corrigée par le vainqueur (le mâle dominant - le mal dominant?). Sauront-nous - car nous le pouvons - nous en libérer? I hope so. Et je l’espère :-)

Cet article est-il bien sérieux ?

Article lié : Sarko versus BHO “l'aliéné”...

Dominique Larchey-Wendling

  12/04/2010

Un peu plus loin ....

Most unfortunately for those Americans living under the Obama regime is that their attempts to stop the radical socialism he has pushed upon them from destroying their once great Nation has failed as new reports from the United States are showing that in under two years Obama and his cohorts have succeeded in making nearly 50% of these people support the other 50% who aren’t working. (And which really should surprise none of them as during his campaign for the Presidency he openly vowed to “redistribute the wealth”, but which history has always shown makes everyone a pauper, except for the elites that is.)

Obama le pro-musulman, socialiste, munichois ... il n’est pas très difficile d’identifier l’idéologie qui pointe derrière ce discours ...

confirmation

Article lié : Sarko versus BHO “l'aliéné”...

Bertrand Arnould

  12/04/2010

Merci pour ce supplément d’information, je me doutais depuis le début que sarko étais une taupe sioniste, comme une bonne partie de nos minables politiques, pris entre la carotte et le bâton et dépourvus du moindre courage politique

Soutien à defensa

Article lié : DIALOGUES-II : La thèse défendue dans Le paradoxe du Sapiens

Vincent

  12/04/2010

En ces temps troublés, il est bien agréable de trouver sur Internet des espaces de réflexion et de connaissance tels que celui qu’anime Philippe Grasset et l’équipe de defensa.org.
Bien qu’on imagine aisément que leur travail est fait avec passion et plaisir, il n’en reste pas moins que je considère que leur apport mérite une rémunération, au même titre qu’une entrée au musée ou à une exposition. L’intelligence et la culture ne se nourrissent d’amour et d’eau fraiche…
Faisons vivre Philippe Grasset! A mon abonnement annuel, j’ai ajouté un don ponctuel pour apporter mon soutien aux difficultés actuelles.
Philippe Grasset, comme Emmanuel Todd ou Paul Jorion sont des intellectuels dont la lecture change une façon de voir le monde (en tout cas la mienne).
Un grand merci à vous

geste de soutien

Article lié : Journal de bord dedefensa.org – 290310, le deuxième souffle

un abonné

  11/04/2010

inquiétant votre dernier message.

Abonné à l’année et ayant souscrit à votre livre, je ne puis que vous renouveler mon soutien, vous témoigner de l’esprit de fraternité dans le combat.

Que faire de plus ? Comme il n’y a pas d’amour, mais que des signes d’amour ; pas d’amitié mais que des signes d’amitié ; et pas de soutien (parole moral) mais que des signes de soutien (concret : le geste), que faire ?

J’ai juste pris le clavier pour solliciter quelques (rares) amis en signalant à leur attention votre site et vos efforts. Ce ne sera pas une avalanche d’abonnement, mais un geste de plus.

Mes meilleures salutations

Et pour mettre l'ambiance:

Article lié : Marshall, avant Petraeus

Dedef

  11/04/2010

Will Israel Assassinate Barack Obama?

http://criminalstate.com/2010/01/will-israel-assassinate-barack-obama/

Hypothèse à ne jamais exclure, s’il sort trop des rails.
Un “volontaire” sera toujours trouvé.