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Les virements internationaux gratuits ?

Article lié : Journal de bord dedefensa.org – 110210, problèmes temporaires d’abonnement

Dedef

  11/02/2010

Sauf erreur de ma part ou changement récent les virements interbancaires en France sont gratuits, mais pas les virements internationaux. Ils sont même assez coûteux.

Il ny avait qu’entre les CCP français et belge qu’existait un accord de gratuité, et je ne suis pas sur sur qu’il existe encore.

Si quelqu’un connait mieux que moi merci de préciser.

Appréciation

Article lié : Notes sur mon meilleur Ennemi, – suite

Bertrand Arnould

  10/02/2010

Un article magnifiquement informé, doublé d’une analyse, qui même si elle me brise le coeur, me réconforte sur la justesse de mes intuitions d’une époque où pourtant je ne me souciais pas de politique, ni de géopolitique. Avec du recul je me demande si il n’y avait pas une grande sagesse a mépriser tout cela.

prise de pouvoir : c'est pas nouveau !

Article lié : La crise et la tentative de prise de pouvoir de Van Rompuy

serge caron

  10/02/2010

Ha ha ha !  Si les européens étudiaient l’histoire du Canada, ils apprendraient qu’à partir de sa création, il y eu un graduel accaparement des pouvoir des provinces par le pouvoir central.
Je pense que la même chose s’est passée aux USA et je pense aussi, et depuis longtemps, que c’est ce qui va arriver en Europe.

taedium et erratum

Article lié : Introduction: La souffrance du monde

Christian Steiner

  10/02/2010

Je m’aperçois qu’en voulant interpréter le taedium vitae décrit par Lucrèce, par le passage de la République Romaine à l’Empire Romain et celui, concomitant, de « l’idéal de perfection » à « l’idéal de puissance » [mon post du 20 décembre 2009 sur La souffrance du monde, chapitre introductif de La Grâce de l’Histoire], j’ai fait un grossière erreur. Si l’on ne peut revenir sur le fait que le taedium vitae a saisit Lucrèce et ses contemporains dans cette période très troublée précédant l’Empire (la guerre civile d’un siècle, de -130 à -30), on ne peut par contre pas attribuer aussi sommairement que je l’ai fait « l’idéal de perfection » à la vielle République pré-impériale et « l’idéal de puissance » à l’Empire Romain. A relire Lucien Jerphagnon et son “Histoire de la Rome antique. Les armes et les mots” (Tallendier, 1987), ce serait même le contraire.

Je me tais donc et laisse la parole à M. Jerphagnon, dans l’opus cité (4ème édition, Hachette Littératures, 2002, pp. 199-201) :

      « L’usage d’un concept n’est jamais axiologiquement innocent. Je veux dire que tous sont porteurs de valeurs ou de contre-valeurs dont nous les revêtons traditionnellement, et donc d’une importante charge affective. Si un Français parle de République, il pense à l’histoire de France. Il oppose donc « République » à « Royauté » et sauf à être royaliste, il pense « progrès » d’un régime à l’autre. (…) Autrement dit, pour le Français moyen, la République, puisqu’elle est le gouvernement du peuple par le peule (d’aucuns nuanceront), est nécessairement plus démocratique que l’Empire – et là, il pense à napoléon Ier ou III. Seulement, si ledit Français moyen s’avise de transposer ces certitudes-là en histoire romaine, cela ne va plus du tout. D’abord, ce que nous avons vu de la République romaine n’a rien de très démocratique au sens où nous l’entendons. On peut écrire partout en grosses lettres S.P.Q.R et tout mettre au nom « du Sénat et du peuple romain »  on sait bien que le peuple se réduit en fait à une oligarchie richissime qui fait la pluie et le beau temps. Que cette poignée de notables pille gaillardement et sans contrôle les provinces que lui confie la Respublica comme autant de fromages. (…) On peut alors être tenté de penser en toute innocence : si la République était ainsi, que sera-ce de l’Empire ?

      » Or précisément, c’est là qu’est l’erreur. Et d’abord parce qu’à Rome, rien n’a jamais été ni ne sera démocratique au sens égalitaire où nous entendons habituellement la chose, ni la République ni l’Empire. Et d’une. Mais de plus, d’un « régime » à l’autre, on s’avise qu’il y a bel et bien progrès, mais il ne va pas dans le sens que nous attendons. Tant pis s’il nous faut renoncer à un dogme, et constater qu’un Empire se montre plus « progressiste », pour parler le beau langage, qu’une République ! Car sous l’Empire, cette « République-sous-une-autre-forme » qui régit Rome et ses provinces à partir d’Octave, le pouvoir discrétionnaire détenu sur tout absolument par une poignée de très haute familles – ce pouvoir va être à tout le moins un peu mieux, un peu moins mal contrôlé. N’importe qui, dès lors qu’il est puissant, ne pourra plus faire n’importe quoi du moment que cela l’arrange – et notamment rançonner les provinciaux dont il a le gouvernement. Il lui faudra rendre des comptes à quelqu’un, et cet un qui siège à Rome n’est pas forcément distrait, ni très arrangeant. La législation tiendra progressivement un plus grand compte de la dignité des êtres humains. Et la philosophie y sera du reste pour beaucoup. Le petit peuple sera plutôt mieux traité. Un jour – encore lointain – viendra où tout le monde sera citoyen romain [ndlr : en 218 de notre ère]. Ah ! si Caton l’Ancien l’avait su… On s’avisera même que les esclaves ont une âme, comme tout le monde (Ô Caton, encore une fois !) et qu’on ne peut pas, qu’on ne doit plus, les tuer si l’envie vous en prend et si l’on juge que cela en vaut la peine. L’ordre régnera plus sérieusement sur terre et sur mer, plus durablement surtout qu’au temps où Rome et ses provinces étaient l’enjeu d’ambitions rivales, et où les comptent se réglaient avec des procédés de mafiosi.

      » De tout cela nous verrons les preuves à mesure que nous avancerons dans ce récit. On en trouvera déjà une dans les cris d’orfraie que ne tarderont pas à pousser – d’ailleurs en vains – les aristocrates dépossédés de leur royauté républicaine, qu’ils confondent avec « la Liberté ». Le mot leur fond dans la bouche comme une friandise, et ces nobles accents risquent d’évoquer pour nous les revendications de 1789, ou les gémissements des opprimés sous quelques dictatures. Erreur ! Car la « Liberté » dont ces nobles cœurs pleurent si éloquemment la perte, c’était celle de faire sans contrôle aucun ce qui leur plaisait, et à eux seuls. Nous reviendrons là-dessus tout à loisir.

      » Cela dit, n’allons pas non plus en conclure que, passant sous le gouvernement d’un seul, les Romains accèdent à l’age d’or, même si la propagande impériale veut le faire croire. La structure de la société restera sensiblement la même : il sera toujours meilleur d’être riche que d’être pauvre. Simplement, la richesse ne donnera plus automatiquement tous les droits. »

Dont acte. (Pour moi et mon erreur d’interprétation ; pour la « Liberté » qui n’est souvent que le masque pour la licence, aujourd’hui encore ; pour les droits que donnent ou pas la richesse – plus d’actualité que jamais).

Mais tout cela laisse intact la question du pourquoi de ce sentiment de taedium vitae qu’une certaine partie de la population (celle qui pouvait se rendre à cheval à sa villa en campagne) a ressenti dans cette première partie du premier siècle avant notre ère.

Retour en amont donc, à cette époque où tout bascule pour la petite république du Latium et ses fiers soldats paysans : au lendemain de la victoire définitive sur Carthage (-200), Rome se transforme en une « République impérialiste » comme le dit Jerphagnon, dans l’acceptation actuelle du terme pour le coup, c’est-à-dire « qui s’étend territorialement par la conquête militaire et la domination ». Et de quelle manière ceci fut mené : poussé vers cette expansion militaire par une dynamique qui lui échappait largement, une expansion militaire anarchique irrésistible qui fut le fait d’initiatives privées et intéressées de cette « poignée de notables [qui] pille gaillardement et sans contrôle les provinces que lui confie la Respublica comme autant de fromages », « avec des procédés de mafiosi » et mackée avec des affairistes de tout poils (instaurant un véritable racket des provinces battues, une espèce « d’économie de force », y compris dans les anciens centres de culture admirés comme la Grèce), la puissance, la richesse et la violence appelant encore plus de puissance, de richesse et de violence ; une escalade qui culmina dans cette guerre civile qui, après avoir ravagé de manière odieuse l’Italie entière (les épisodes de Marius et Sylla), ravagea tout le bassin Méditerranéen (-130-30). C’est peut-être, et c’est ma nouvelle hypothèse, dans ce mouvement qu’il faut y voir l’intuition d’avoir succombé à quelque chose qui ressemblait à « l’idéal de puissance », ou du moins le sentiment que tout ceci ne correspondait plus tout à fait à un certain « idéal de perfection » en train de se constituer… ergo la source du taedium vitae qui affecta les Romains à cette époque.

Par contraste, la période « impériale » ouverte par Octave, la restauration post-guerre civile de la « République-sous-une-autre-forme », pu de fait être vécu comme un progrès moral et matériel, le retour à certaine paix, un certain développement culturel et urbain, politique et juridique, éducatif et une certaine police des mœurs et des comportements, dans tout le bassin méditerranéen et dans toutes les provinces, d’Afrique du Nord au delta de l’Escaut, du Tage au Danube. Source de cette tradition et culture qui donnera cet « idéal de perfection » dont hériteront les pays latins.

complot

Article lié : Le tremblement de terre d’Haïti: naturel ou provoqué?

alain jund

  10/02/2010

La suite stupide de la théorie du complot.

hélico RAF-istolé ... parabole de "special relationships" à fin afghane

Article lié : Sécurité européenne: mode défensif agressif

Francis Lambert

  10/02/2010

En extrait ... ce qui m’a le plus amusé
mais tout l’article est passionnant

Reste donc le Chinook, qui s’est vu évoluer, évidemment, avec parfois, comme chez les dinosaures, des évolutions ratées. Le plus bel exemple n’est pas le fait de Boeing, à vrai dire, mais de l’incompétence d’un ministère… anglais. L’histoire démontre à quel point de gabegie on peut arriver parfois.

Il y a quelques années, la RAF décide de se doter de Chinooks supplémentaires (elle en a déjà depuis la guerre des Malouines où il ont fait un boulot remarquable) : au catalogue de chez Boeing, elle choisit donc le dernier modèle, malgré un budget ric-rac, et un secrétaire d’état obligé de faire les fonds de tiroir. Il choisit cependant celui aux commandes “tout électrique”, à faisceaux de câbles du même nom et non à commandes par câbles d’acier et renvois de poulies comme ses modèles d’antan.

Parfait : les 8 modèles commandés sont livrés, mais le ministère a oublié une chose : dans le contrat d’achat ne figure que la carcasse et pas le prix du logiciel nouveau gérant les superbes écrans LCD et les commandes électriques. Oui, mais : il n’y a plus un seul sou pour l’acheter ! Résultat : les engins, tous neufs, ne peuvent voler.

Emberlificotés dans un système administratif kafkaïen, les anglais vont mettre des années (7 !) à chercher les crédits supplémentaires imprévus, perdre de l’argent avec des modèles qui ne volent pas… et finir par prendre une décision encore plus aberrante : celle de “downsizer” les modèles neufs pour les mettre au standard précédent : on aligne tout sur les vieux modèles, exit le modernisme !

On retire les beaux écrans en couleurs, on les jette à la poubelle, et on remet les anciens à aiguilles, les câbles et les poulies… et comme le phénomène prend un temps fou, et qu’on est pas loin de refaire l’hélico presque désossé en entier (pour repasser les câbles !), ça coûte cher et ça n’avance pas vite.

Comme en Afghanistan, il en tombe régulièrement et qu’il faut bien les remplacer, ça râle sec chez les soldats. Il n’y en a en effet que 17 sur place, alors que les américains disposent de 147 ancienne cellules… que Boeing ne veut pas vendre ! Pendant ce temps, les rejetons royaux font joujou avec… bienvenue à la Royal Air Farce ! D’un côté on bricole, de l’autre… on rigole ! Et pendant ce temps, les soldats anglais se font tirer comme des lapins.

Et comme aussi la RAF en à fort peu de disponibles d’avance, on prend une autre décision aberrante : faute de faire assez vite un vieil hélicoptère avec un vieux, on va prendre un très vieux et lui ajouter des bouts de neuf : une vieille carcasse de Chinook argentin, abattu par les Harrier, va être récupérée au musée pour faire l’arrière d’un appareil hybride, fabriqué de la sorte par cannibalisation d’épaves..

Evidemment, lorsque la presse révèle sur quoi volent en Afghanistan les soldats anglais, c’est le scandale ! Boeing est un super vendeur, il n’y a pas.

Et le ministère des armés anglais (le MOD) un organisme qui ne craint pas le ridicule ! Bilan de sa gestion catastrophique : 422 millions de livres ! 589 millions d’euros !!! En 2001, à la commande, le coût annoncé était de 259 millions seulement ! Gag supplémentaire : les modifications sont faites.. à Boscombe Down (voir épisode 1 !!!). La base qui a vu passer des merveilles fait dans le cannibalisme et le bricolage de ferrailleur !

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/aviation-6-pas-d-helicoptere-lourd-69161

(muni de ces références ... voyons la suite de l’A400M )

It Is Now Mathematically Impossible To Pay Off The U.S. National Debt

Article lié : La crise autour de l’euro, Stiglitz, la Grèce et les spéculateurs

Francis Lambert

  09/02/2010

the U.S. government now owes more dollars than actually exist.

So why doesn’t the U.S. government just fire up the printing presses and print a bunch of money to pay off the debt?

The U.S. government does not issue U.S. currency - the Federal Reserve does.

So, when the U.S. government needs to borrow more money (which happens a lot these days) it goes over to the Federal Reserve and asks them for some more green pieces of paper called Federal Reserve Notes. 

The Federal Reserve swaps these green pieces of paper for pink pieces of paper called U.S. Treasury bonds. The Federal Reserve either sells these U.S. Treasury bonds or they keep the bonds for themselves (which happens a lot these days).

So that is how the U.S. government gets more green pieces of paper called “U.S. dollars” to put into circulation. But by doing so, they get themselves into even more debt which they will owe even more interest on.

etc.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/it-is-now-mathematically-impossible-to-pay-off-the-u-s-national-debt

Pourvu qu'il flotte...

Article lié : Le Mistral, c’est fait?

Dedef

  08/02/2010

Ce qui me fait sourire dans tous ces textes concernant le Mistral, moi qui ne connais rien à la chose militaire, c’est qu’il varie du
“ferryboat piloté par des militaires”
au
“one of the world’s most advanced warships”
suivant les interlocuteurs.

Ceci dit, il est vrai que l’Otan à Bruxelle doit tousser ;  entre les “Patriots” roumains et la vente du Mistral, le grand écart doit bien faire un peu souffrir la bête

lien à voir:  Doctrine militaire russe: aucun rapport avec la réalité (Rasmussen)
Dossier: Nouvelle doctrine militaire russe
http://fr.rian.ru/world/20100206/186005144.html

Faut-il se féliciter de l'antagonisme croissant USA-Chine?

Article lié : Les faucons chinois et la manufacture de BHO

Jean-Paul Baquiast

  08/02/2010

J’aimerais que Philippe Grasset nous donne son avis concernant l’antagonisme croissant USA-Chine, d’abord au pt de vue des intérêts des européens, ensuite (si possible) au pt de vue des intérêts du monde global. Pour ma part, je suis peut-être bête, mais je trouve cet antagonisme plutôt bien venu. Encore faudra-t-il être assez autonome pour en tirer bénéfice.

Dettes , devises et risques souverains

Article lié : Le déficit des fous

Francis Lambert

  08/02/2010

Le point 3a signalé dans mon commentaire précédent
(3a. - E.U. Government Bonds are STILL the Safest Bet)
développé en français

http://www.daily-bourse.fr/analyse-Dettes-devises-et-risques-souverains-vtptc-8742.php

Lien correct pour "Les USA en une image"

Article lié : Le déficit des fous

Francis Lambert

  08/02/2010

4 Mistrals ... et l'OTAN comme principal ennemi

Article lié : Le Mistral, c’est fait?

Francis Lambert

  08/02/2010

AFP le 08/02/2010 à 13:40La Russie veut acheter quatre navires militaires français Mistral :

A Moscou, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets considérait lundi l’achat à la France d’au moins un bâtiment de classe Mistral comme acquis.

“Presque au même moment où le président (russe Dmitri) Medvedev signait la doctrine (militaire russe) où l’Otan est décrite comme notre principal ennemi, il a donné son approbation finale au contrat retentissant pour l’achat du porte-hélicoptère Mistral”, écrivait ce journal.

Ne citant pas ses sources, il affirmait que le contrat, d’un montant “de 500 à 600 millions d’euros”, pourrait être signé lors de la visite à Paris le 2 mars du président russe Dmitri Medvedev.

Les Etats en débacle Unis ... fin du financement gratis par le monde

Article lié : Le déficit des fous

Francis Lambert

  08/02/2010

1. Les USA en une image

http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user5/imageroot/madoff/ProPublica%202.jpg

A Majority Of States Are Now Insolvent: (...)
The most bankrupt states are
- California, with $6.8 billion in borrowings,
- Michigan ($3.4 billion),
- New York ($2.4 billion),
- Pennsylvania ($2.2 billion) and
- Ohio ($1.9 billion).

2. Le monde ne finance plus les USA

Foreign Central Bank Treasury Holdings At The Fed Decline In January For The First Time In Years

http://www.zerohedge.com/article/foreign-central-bank-treasury-holdings-fed-decline-january-first-time-years

3. Pour les anglo-saxons c’est donc l’UE qui va très mal, pourtant:

3a. - E.U. Government Bonds are STILL the Safest Bet
http://www.marketoracle.co.uk/Article17052.html

Here is my final puzzle to the dollar bulls who have called for the demise of EURO. Why has the euro and GOLD moved in lockstep, ever since the launch of EURO in 2000? Why is that euro is being clubbed together with safest asset out there which is GOLD. GOLD obviously is infeasible to be held with the current monetary base that the FED has created due to the sheer supply demand situation, and hence US bonds continue to thrive and create the illusion of being a safe asset relative to GOLD. But the fact remains that GOLD is far more rarer than US dollars.

But that still leaves the mystery on why is EURO is moving in lockstep with Gold prices. The popular answer to that is both are Anti dollar trades and hence move together. But that is the exact point. EURO and GOLD move together as they are both being viewed as elements of safety or risk (as the situation may be) to the dollar trade.

3b. - EURO March to Reserve Currency Status
http://www.marketoracle.co.uk/Article17061.html

We do believe fundamentally that EURO is the future base currency and EU bonds are to be toast of the world central banks. Trichet has vehemently denied that EURO has no role as a reserve currency unless otherwise needed. It only means he will let the world sink the dollar and come begging for an alternative which will not be found anywhere else other than the EURO.

Ne regardez pas non plus : Portugal, France, Islande ... hit parade des dettes "souveraines" (CDS)

Article lié : Tsunami sur le “Club Med”?

Francis Lambert

  07/02/2010

Bizarrement ni Sarkozy ni les autres oligarques de France n’en parlent ... (1)

Ce qui est rigolo c’est que les deux GRANDES nations qui ont renié leur propre “pacte de stabilité et de croissance” sont maintenant 2e & 4e dans la mesure du risque qu’elles représentent ... sur leur propres CDS. (1bis)

Mais Raffarin n’a toujours “que faire d’équations comptables” ...

Ah il est grand temps que la Grèce fasse aussi un GRAND emprunt: c’est SOUVERAIN !

CDS which is proxy for soverign default risk, is shown below. As shown, Portugal has seen the biggest spike in default risk this year with a gain of 145.5%.
France ranks second at 87.7%, followed by Iceland, Germany, and Australia.
Surprisingly, CDS for US debt has spiked 49.4%, which is more than both Dubai and Greece.

http://investingcontrarian.com/global/soverign-risk-portugal-jumps-the-higest/

NB: la conclusion de cet article est pleine d’humour
“This it can get scary”.

(1) les copains banksters toucheront un jackpot qui grandit, grandit !
(1bis) devinez qui parie sur ces CDS ...
(1ter) je ne dis rien de Raffarin qui n’y comprend toujours rien: ce type est une utilité ... il re-servira au moment de la soustraction finale ...
(pssst Raffarin : il y a un beau graphique avec des couleurs ... rouge c’est PAS bon)

“lucide et très noir”, moi? (@ Franck du Faubourg)

Quid d'une réaction européenne

Article lié : La Roumanie et ses SM-3, l’étrange idée que voilà…

Jean-Paul Baquiast

  07/02/2010

On attendrait quand même un rappel à l’ordre à l’intention de la Roumanie (et des USA) émanant d’une autorité européenne? La sécurité européenne n’est pas un jouet à leur disposition. Mais de qui en Europe, van Rompuy, la baroness?