Francis Lambert
21/01/2010
La Chine met fin à la récréation spéculative à crédit
par Philippe Béchade
Jeudi 21 Janvier 2010
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100121-2438.html
Extraits:
Il faut dire que les banquiers de Wall Street ont dévissé la colonne de direction (plus personne n’a le droit de leur donner de directives une fois le TARP remboursé) puis purgé le circuit de freinage de tout le liquide qu’il contenait. Aucune instance de contrôle ou de régulation de leurs activités n’a pu voir le jour grâce à un intense lobbying auprès du Congrès des membres du G20 ces 12 derniers mois.
Cela a coûté pas mal d’argent mais le retour sur investissement est plus qu’appréciable. Les pertes cachées des banques restent plus que jamais inconnues du grand public ; les conduites à risque et le détournement de l’argent du contribuable à des fins spéculatives ont repris de plus belle et les bonus pleuvent !
▪ Oui, tout ce qui précède réjouissait bruyamment Wall Street mardi soir. La fête aurait probablement pu battre son plein durant une bonne partie de la séance de mercredi… si la Banque centrale chinoise n’avait fait savoir dès hier matin qu’elle avait décidé de siffler la fin de la récréation spéculative à crédit.
Les deux premiers coups de sifflet (hausse du taux de dépôt puis relèvement des réserves obligatoires des banques nationales) avaient été apparemment couverts par les cris de joie des spéculateurs qui s’éclataient à Shanghai et Shenzhen. (...)
▪ Parmi les conséquences les plus spectaculaires du durcissement de ton chinois, il faut souligner l’envolée de 1,5% du dollar, jusque vers 1,4080/euro en quelques heures. Cela tend à prouver que de nombreux opérateurs s’empressent de déboucler leur carry trade (euro/dollar) et manifestent de la sorte une soudaine aversion au risque. Le mouvement atteint une rare intensité depuis le 13 janvier puisque le billet vert reprend 3% en cinq séances.
Lorsque le marché des changes commence à subir ce genre de pic de volatilité, c’est qu’un séisme boursier n’est pas loin de se produire… où qu’un tsunami est déjà en formation au large de Wall Street. Il pourrait s’agir cette fois-ci de l’amorce d’un gigantesque glissement sous-marin de la valeur des dettes gouvernementales. Il reste encore invisible aux yeux des investisseurs mais une curieuse vague frangée d’écume se dessine déjà au ras de l’horizon. Il est grand temps de gagner les abris.
waccsa
21/01/2010
“Les militaires américains ont exigé, sans fournir d’explications, que tous les journalistes étrangers couvrant les événements en Haïti quittent jeudi l’aéroport de Port-au-Prince avant 8h00 heure locale (13 h00 GMT), rapportent les médias européens.(...)”
Franck du Faubourg
21/01/2010
Dedef
21/01/2010
Mardi 19 janvier sur la chaine Planete un curieux film, avec Raptor, F35, et même Rafale , abattu par les Raptor comme il se doit. sans compter le rayon de la mort en fin de film.
Le tout manifestement sponsorisé par le CMI
Mais les Rafales y apparaissent comme les seuls chasseurs non russes ou américains dignes de voler.
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Les ailes de la guerre chaine PLANETE Documentaire (Sciences et technique) MARDI 19 JANVIER 2010 / 22H40
Sous-titre : Visions du futur
RÉSUMÉ
Gros plan sur la toute dernière génération d’avions de chasse, sur leurs performances et sur les technologies les plus récentes qui ont été utilisées pour les mettre au point. C’est l’occasion de décoller à bord des appareils américains F-22, F-35, mais aussi de l’Eurofighter Typhoon, dont le projet est financé par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie, sans oublier leurs concurrents russes Su-35 et Su-37. Les Chinois ont de leur côté lancé le Chengdu J-10.
DIFFUSIONS:
PLANÈTE MARDI 19 JANVIER 2010 DE 22H40 À 0H15 (95’)
Mercredi 20 janvier 2010 : PLANÈTE 08h30
Rediffusions : Mardi 26 janvier 2010 : PLANÈTE 08h30
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rechercher sur Google: Les ailes de la guerreN°29/
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http://www.dailymotion.com/playlist/x157tu_tetranychus_les-ailes-de-la-guerre
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http://www.dailymotion.com/video/xboa2m_les-ailes-de-la-guerre-29-n-1_tech
à
http://www.dailymotion.com/video/xboa2m_les-ailes-de-la-guerre-29-n-5_tech
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Exocet
21/01/2010
Rakk
20/01/2010
Le F35 sauce israëlienne :
http://www.key.aero/view_news.asp?ID=1440&thisSection=military
daniel roman
20/01/2010
Depuis des décennies, l’usage de la puissance des USA n’est pas pour soumettre les autres
C’est le sens des propos tenus récemment par Barack Obama dans une déclaration au magazine Newsweek, repris dans Le Monde, au-sujet de l’intervention en Haïti.
Cf détails sur Pnyx: http://www.pnyx.com/fr_fr/poll/502
C’est pas un peu too much, Mr Obama ? faire comme s’il n’y avait jamais eu l’épisode irakien Finalement, ce qui transparait clairement dans une sorte de volontarisme “nationaliste”, c’est que sur la thématique du leadership des USA, Barack Obama saisit ce drame pour marquer l’autorité de sa présidence, qu’il a décidé de tourner la page de la repentance, certainement dans un objectif d’unification du peuple états-unien, mais sans doute aussi, à l’attention de l’ensemble de la planète: We are the Boss, and we can !
Pour ceux qui doutaient encore que ce président serait celui de la reconstruction de la puissance
Cette réflexion n’enlève rien, bien-sûr, au fait que, dans sa dimension humanitaire, et pour le bénéfice du peuple haïtien qui en tant besoin, la vigueur de cet engagement est absolument formidable !
Olivier Torrente
20/01/2010
Bonjour,
La réduction minimaliste de l’Etat n’est pas, d’après mes connaissances, un objectif du néolibéralisme (celui-ci se distinguant par quelques points saillants du libéralisme classique). L’Etat est au contraire un moyen essentiel de faire advenir la société néolibérale basée sur la règle de l’État de droit. L’État peut intervenir autant qu’il le souhaite si cela permet de protéger le processus de concurrence. C’est ce que Foucault cherche à montrer dans ses leçons sur la naissance de la biopolitique, où il cite abondamment les participants au Colloque Walter Lippmann:
Miksch « même si le nombre des interventions correctives apparaissant nécessaires devait savérer si grand que de ce point de vue il ny aurait plus de différence quantitative par rapport aux vux des planistes, le principe exprimé ici nen perdrait pas sa valeur. »
Évidemment, l’augmentation du nombre de fonctionnaires n’est pas le but du néolibéralisme, mais leur diminution n’est pas forcément recherchée. Avec l’extension des processus de concurrence à toute la société, les frictions sociales augmentent, nécessitant toujours plus de juges. Les néolibéraux proposent donc de remplacer les fonctionnaires du Plan par des juges.
Enfin, vouloir absolument rattacher des faits économiques à une théorie bien précise me semble délicat. Si l’on veut mettre un mot en -isme sur l’économie américaine, c’est peut être l’affairisme qui convient le mieux.
Galbraith (fils) explique ainsi que l’Etat dans la société américaine est devenu un “Predator State”, un instrument accaparé par la classe des très riches au détriment de la majorité.
Wikipedia:
Galbraith argues that modern America has fallen prey to a wealthy, government-controlling “predatory class”:
” Today, the signature of modern American capitalism is neither benign competition, nor class struggle, nor an inclusive middle-class utopia. Instead, predation has become the dominant feature a system wherein the rich have come to feast on decaying systems built for the middle class. The predatory class is not the whole of the wealthy; it may be opposed by many others of similar wealth. But it is the defining feature, the leading force. And its agents are in full control of the government under which we live.”
Francis Lambert
20/01/2010
http://www.eurotrib.com/story/2010/1/18/143017/836
Americans often ask why it is that their occupation of Germany and Japan in 1945 succeeded so well but more than half a century later in Iraq and Afghanistan was so disastrous.
The answer is that it was not the US but the efficient German and Japanese state machines which restored their countries.
Where that machine was weak, as in Italy, the US occupation relied with disastrous results on corrupt and incompetent local elites, much as they do today in Iraq, Afghanistan and Haiti.
Francis Lambert
20/01/2010
2009-11-17-BFM - Olivier Delamarche - Les pendules…
Pour rappel les pitres europhobes de la City font plus de 50% de leur PIB sur le continent ... tout en y liquidant autant leurs vaches folles que leurs finances pourries: demandez aux Islandais ce qu’ils nous préparent avec la complicité toujours aussi vichyste de l’oligarchie française.
waccsa
20/01/2010
” (...) De cette façon, nous dirions quObama est devenu parfaitement un homme du système au moment où le système a besoin dun homme qui soit assez différent de lui-même pour insuffler sa propre énergie à la situation et, effectivement, remettre en route le système.”
... Autrement dit, Obama-le-conciliant serait l’anti-FDR, qui lui, en partie grâce à ses tendances autoritaires, a “sauvé” le système US contre lui-même dans les années 1930 même au prix d’une tentative de coup d’état du Big Business pour le renverser (business plot), et est finalement resté au pouvoir.
D’autant plus ironique que FDR est bien sûr un des 2 modèles politiques dont Obama avait proclamé s’inspirer au moment de son élection, par une intuition géniale dont on cherche toujours la mise en pratique (“Obama Can Talk, But Can He Walk ?” CBS se posait la question il y a presque 1 an jour pour jour, on a aujourd’hui la réponse : http://www.cbsnews.com/stories/2009/01/21/politics/otherpeoplesmoney/main4742894.shtml).
L’autre modèle, et celui pour lequel il semble avoir une préférence, étant Lincoln, s’il continue sur cette lancée paradoxale le pire (ou le meilleur, c’est selon) est peut-être à venir pour l’unité même des USA, par exemple avec les tensions budgétaires des différents états fédérés qui vont en s’aggravant (si toutefois Obama ne fait pas l’objet d’une procédure d’impeachment avant la fin de son mandat).
Roger Leduc
20/01/2010
Il ne faut pas oublier que cest le système financier qui a placé Obama au pouvoir. Lélection la plus couteuse de lhistoire. Je crois que le système savait quil avait à faire à un <
>. Lentourage de la clique de New York, aux finances, en témoigne.
Les seuls hommes forts que ce système financier accepte, sont ceux qui marchent dans le même sens que lui.
Roger Leduc
20/01/2010
Ne pas oublier le tsunami 2004. Dans la nouvelle version de la stratégie du choc, les catastrophes naturelles deviennent les nouveaux Eldorados de la finance. Toutes les berges de cet éden asiatique, longtemps convoitées par les financiers constructeurs, une fois vidées de leurs occupants, furent rachetées par les bâtisseurs du rêve américaniste.
La capitale dHaïti est une mine dor pour les envahisseurs.
Stephane Eybert
20/01/2010
Voila un article qui inspirerait les meilleurs satiristes.
Francis Lambert
19/01/2010
PETITION:
Pour prouver que tous les Européens ne sont pas à l’image des gouvernements britannique et néerlandais, Newropeans lance la pétition “Nous sommes tous des Islandais, ras le bol de payer pour les banquiers! ” pour rassembler un soutien populaire à la résistance des Islandais à l’inique “ordre financier” actuel.
http://www.gopetition.com/online/33307/sign.html
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