Franck du Faubourg
19/01/2010
Les brésiliens sont -étaient?- en charge de diverses missions de l’ONU en Haiti.
Les propos de l’ambassadeur du Brésil étaient déja virulents lorsque les forces US sont arrivées. Il y a eu un pic d’aigreur ce W-end vis à vis des US, et semble s’adoucir depuis..
La vision de la presse brésilienne semble très différente que celle qu’on peut avoir depuis la notre
Par exemple, un papier du Jornal do Brasil (sans abonnement) :
http://jbonline.terra.com.br/pextra/2010/01/19/e190115734.asp
En chapeau: “Violência no Haiti é menor do que a de Nova Orleans”
.. pour ceux qui ont du mal à lire le portugais, l’interview de Ruben Cesar, directeur d’une ONG “Viva Rio” explique en quelques phrases que si on laissait les Haitiens s’organiser, les choses iraient dans le bon sens:
“As pessoas estão se organizando. Já tem até um mercadinho aqui. Comprei pão e comida. Há um clima de respeito”
“Les personnes s’organisent. Il y a mème un petit marché ici(Cité Soleil). J’ai acheté du du pain et de la nourriture. Il y a un climat de respect.”
Il met aussi le doigt sur les déformations et exagérations des grands médias occidentaux qui “ne rendent pas service aux haitiens” parlant de violence et chaos, et cautionnant - en quelque sorte- les interventions quasi militaires US.
Un autre regard , donc..
Francis Lambert
19/01/2010
The people pulling the strings in Washington DC are all rich. George Bush, Dick Cheney, Hank Pauson, Ben Bernanke,
Barack Obama,
and Tim Geithner are all multi-millionaires. It matters not which party controls the levers of power. The racket is perpetual.
... there are 237 millionaires out of 535 members of Congress
Before the crisis, military recruiters had tremendous difficulty in convincing enough young people to become cannon fodder for the War on Terror. When 22% of the population is unemployed, there is no such problem.
“Every gun that is made, every warship launched, every rocket fired, signifies in the final sense a theft from those who hunger and are not fed, those who are cold and are not clothed.” - Dwight D. Eisenhower
Extraits de James_Quinn
http://marketoracle.co.uk/Article16560.html
Profile
http://seekingalpha.com/author/james-quinn
Francis Lambert
19/01/2010
il ne manquait plus que Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Tony Blair, Murdoch, quelques vautours de Citybank (voir l’histoire d’Haïti) et le portrait de Napoléon.
Cinq avions d’aide de MSF détournés mais celui d’Israêl est passé sans problèmes ... l’agence israélienne en profite d’ailleurs pour glorifier “son” efficacité (bien réelle mais dans ce contexte ça tombe mal).
L’émission de Frédéric Taddei sur France3 avec Lilian Thuram était exceptionelle, le passage sur Haîti autant
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=accueil
(bientôt des extraits)
Dedef
19/01/2010
Meme chose en UK ou sans l’accroissement des emplois publics le solde des emplois créés depuis l’arrivée de Tony Blair au gouvernement aurait été négatif.
Et pour les impôts US:
8 Décembre 2009 http://www.gestionsuisse.com/HorsSujet.asp?id=208
Selon le ” US Bureau of Economic Analysis “, l’économie Américaine a connu une croissance de 62% depuis 1979 alors que le niveau d’imposition n’a progressé que de 13%! On comprend mieux pourquoi les Etats-Unis sont une nation lourdement endettée…
Ce qui fait en 2009 une imposition à 70% de 1979 et une multiplication par 1,43 des impots actuels pour revenir au taux de 1979
Petit-Boutien
19/01/2010
Oui, mais en Californie, un employé qui faisait 35 heures faisait un mi-temps (au sens américain). Un policier d’une highway de Californie partait à la retraite à 50 ans, pas à 60ans, donc, pas question de pantoufler dans un bureau. Sa retraite était pourtant supérieure à celle de nos policiers, (évidemment payée par les fonds de pension, je parle donc au passé).
Ce système est moins orthodoxe que le nôtre, plus mesurable, plus réactif, plus immédiat quoi. On bosse quand on est utile, quand on a besoin d’argent, quand il y a du travail, etc. Bref, cette société est lisible, comprehensible, observable. Ce qui me vient à l’esprit quand je parle de la France, c’est le mot a m p h i g o u r i q u e
Yodalf
17/01/2010
technoïde me paraît bien
mais je proposerais
technoïdite pour la maladie des dirigeants: “symptome de technoïdite chronique”
et
technoïdisme soit comme doctrine : ” au nom du technoïdisme”
soit comme maladie mentale: “atteint d’autisme et de technoïdisme…”
La crise psychologie structurelle de cette civilisation pourrait être en train de trouver sa définition…
Max JAMES
17/01/2010
philippe
17/01/2010
“l’existence de l’ennemi semble être une exigence de cette psychologie et de la politique qui l’accompagne”
D’accord avec vous sur cet étrange besoin US de se faire des ennemis.
Pourriez-vous toutefois nous aider à évaluer concrètement la capacité US réelle d’affronter ses chers ennemis sur un plan autre que rhétorique?
Que la Chine cherche ou non à triompher sans combattre, cela ne tombe-t-il pas “bien” pour les Etats Unis qui ne paraissent pas en état de la combattre sur le terrain, sauf à déclencher des aventures extrêmes.
Croyez-vous par ailleurs à ce scénario noir et presque apocalyptique de la violente réaction d’orgueil de l’empire affaibli?
L’histoire, me semble-t-il, montre que les empires fatigués se sont affaissés de diverses manières et quelquefois dans de sinistres craquements mais, sauf erreur, sans jamais renverser l’inéluctable cours de leur déclin.
Merci
geo
17/01/2010
( ..)
Romantic Paris offers the best of everything, but services don’t fall away in Alsace’s wine villages…in wild and lovely Corsica…in lavender-scented Provence. Or in the Languedoc of the troubadors, bathed in Mediterranean sunlight.
( .)
C’est un dépliant pour ventes immobilières qui est cité là.
Aimer ou ne pas aimer la France est décidément une qui ne se pose qu’aux touristes. Ou ne devrait se poser qu’à eux.
Le fait qu’un soit-disant nationaliste (La France aimez la ou quittez la.) confonde assimilation et satisfaction du client est une des dérisions actuelles.
( ..)
The Southwestern Midi-Pyrenees region is a particularly good hunting ground for village homes for less than $100,000and classic three-course lunches for $14. Houses cascade with wisteria blossom; outdoor markets are everywhere. Foie gras, pink garlic, Armagnac, and crystallized violets aren’t gourmet fare for locals. Rather, just another day’s shopping.
( ..)
Que les rapports de niveau de vie changent, et la France n’est plus aimable. Le touriste part acheter ailleurs. Dieu cesse d’être français. Je le reste.
Francis Lambert
16/01/2010
J’ai bien peur que l’avenir d’Haïti soit de devenir une base arrière américaine en support de Guantanamo : le blocus de Cuba est une des plus longues opérations stratégiques de Washington.
Cuba qui a projeté son aide à travers l’Afrique ... semble complètement bloqué pour la moindre aide à son voisin immédiat. Il est vrai que les USA ont projetés en un clin d’oeil 10000 soldats, un porte avion, un navire hopital ... New Orlean lors de Katrina n’a jamais eu aussi vite autant de sollicitude.
D’un autre coté Chavez au Vénézuela (qui offrait naguère une aide pétrolière bruyante aux pauvres Américains ...) me semble bien silencieux ... trop de problèmes avec sa dévaluation ?
Rakk
16/01/2010
Le Japon décide de ne plus supporter l’effort américain en Afghanistan.
Dedef
16/01/2010
Extraits d’un blog :
Les améliorations doivent permettre aux Harrier GR9 (version améliorée électroniquement du GR7, datant de 1989) et équivalent au modèle AV-8B américain de tenir jusquà larrivée en service des premiers F-35 ADCAV à partir de 2016.
Les GR9 font suite à la seconde génération de Harrier de type GR5 développée par Hawker Siddeley dont le premier exemplaire a volé au début des années 80. Ils remplacèrent les versions GR1 & GR2 de la fin des années 60.
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2009/12/14/les-ameliorations-des-harrier-gr9.html
Dedef
16/01/2010
Francis Lambert
16/01/2010
Haitian Earthquake: Made in the USA
Why the Blood Is on Our Hands, by Ted Rall
http://www.commondreams.org/view/2010/01/14-13
Francis Lambert
16/01/2010
“Haiti is the poorest country in the Western hemisphere…”
Earthquakes are random events. How many people they kill is predetermined. In Haiti this week, don’t blame tectonic plates. Ninety-nine percent of the death toll is attributable to poverty.
So the question is relevant. How’d Haiti become so poor?
The story begins in 1910, when a U.S. State Department-National City Bank of New York (now called Citibank) consortium bought the Banque National d’Haïti—Haiti’s only commercial bank and its national treasury—in effect transferring Haiti’s debts to the Americans. Five years later, President Woodrow Wilson ordered troops to occupy the country in order to keep tabs on “our” investment.
From 1915 to 1934, the U.S. Marines imposed harsh military occupation, murdered Haitians patriots and diverted 40 percent of Haiti’s gross domestic product to U.S. bankers. Haitians were banned from government jobs. Ambitious Haitians were shunted into the puppet military, setting the stage for a half-century of U.S.-backed military dictatorship.
The U.S. kept control of Haiti’s finances until 1947. (...)
Despite having been bled dry by American bankers and generals, civil disorder prevailed until 1957, when the CIA installed President-for-Life François “Papa Doc” Duvalier. Duvalier’s brutal Tonton Macoutes paramilitary goon squads murdered at least 30,000 Haitians and drove educated people to flee into exile. (...)
Under U.S. influence, Baby Doc virtually eliminated import tariffs for U.S. goods. Soon Haiti was awash predatory agricultural imports dumped by American firms. Domestic rice farmers went bankrupt. A nation that had been agriculturally self-sustaining collapsed. Farms were abandoned. Hundreds of thousands of farmers migrated to the teeming slums of Port-au-Prince.
The Duvalier era, 29 years in all, came to an end in 1986 when President Ronald Reagan ordered U.S. forces to whisk Baby Doc to exile in France, saving him from a popular uprising. (...)
The U.S. has been all about tough love ever since. We twice deposed the populist and popular democratically-elected president Jean-Bertrand Aristide. The second time, in 2004, we even gave him a free flight to the Central African Republic! (He says the CIA kidnapped him, but whatever.) Hey, he needed a rest. And it was kind of us to support a new government formed by former Tonton Macoutes. (...)
http://www.dedefensa.org/forum-pour_cockburn_haiti-2010_c_est_katrina-2005_16_01_2010.html
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