Dedef
09/01/2010
Cf: En passant Ni ANDO - (elambe22[at]gmail.com) 07/01/2010
Pour ceux que ça intéresse, voir :
http://www.solon-line.de/russias-place-in-euro-atlantic-space.html
et plus généralement tout le site:
http://www.solon-line.de/Other-languages/
Ignorant l’allemand je ne peux lire les autres articles.
à noter que la France est presque inexistantes sur ce site allemand très polarisé sur l’Est et l’Extrême-orient ; Asia Times fait clairement partie de ses sources.
Dedef
09/01/2010
Suite à:
Setting Ourselves Up For A Big Catastrophe
Francis Lambert - (Fr001[at]operamail.com) 07/01/2010
2009/05 The Quiet Coup, Simon Johnson
http://www.theatlantic.com/doc/200905/imf-advice
J’ai quelque part une traduction pour ceux que ça intéresserait.
Yodalf
08/01/2010
Le courant populiste, anti Big state, anti Establishment, a toujours eu une forte… popularité aux States. Il y a 15 ans, il y avait Ross Perot. En général, leur présence aux élections a pour conséquance de piquer surout des voix aux Républicaine et de faire gagner des Démocrates qui auraient été en fait battus sans ce facteur de division.
Il est important de comprendre d’une part que dans les pays anglo-saxons, la droite est parvenue à capter une masse importante des voix de catégories sociales qui “sociologiquement” devraient voter à gauche. Ce phénomène est marquant en Angleterre, où le Parti Communiste n’a jamais pu s’implanter, et les Conservateurs permettaient à la classe ouvrière de devenir propriétaires de leur logement, ce qui se voit dans les tristes alignements de petites maisons identiques dans les banlieues londoniennes.
La version “nouveau monde” de cette attitude se distingue facilement dans le pionnier avec sa “petite maison dans la prairie” et chez le désormais célèbre “Jo le plombier”.
Il en découle une vision populaire paradoxale:
Lors des périodes de crise économique, c’est l’“establishment” qui est désigné comme coupable, non pas de “mal gérer ” la système, mais de maintenir et de profiter d’un un système défini comme malsain.
Et malsain ,il l’est, de multiple façons, mais pas dans ce sens.
Il en résulte deux conséquences:
1 - ces mouvements populistes agressifs, parfois “libertariens”, anti-Washington, ne parviennent jamais à construire un programme, ce qui est positif pour eux, parce que, comme dans l’auberge espagnole, chacun apporte son mécontentement à soi, ce qui lui permet de se satisfaire et de s’enthousiasmer à loisir. Le nombre et la dynamique s’accroissent.
2- Mais s’accroissent pour un temps seulement, car il n’y émerge pas de leader, ni d’organisation, ni de stratégie. Or, en politique, une des deux clés consiste en la capacité d’initiative. Cette initiative est appréciée dans son contexte du moment, et souvent il s’agit de trouver une initiative tactique appropriée aux circonstances. Un mouvement en croissance se hisse, par une dynamique qu’il ne maîtrise pas forcément (maistrienne peut-être) , jusqu’à un point où il est en position de “défier” l’adversaire. C’est là qu’on l’attend. Par exemple c’est là que le mouvement de Mai 68 s’est arrêté: aucune possibilité de définir une nouvelle initiative durant 2 semaines - et de Gaulle a mis un millions de personnes dans la rue et gagné les élections.
Par sa nature le “tea party” semble bien aller dans ce sens - et son appellation y correspond bien: des (jeunes) gens en colère déguisés (en Indiens) en mouvement de base hors-parti, attaquent (les bateaux des colonisaters) l’establishment en jetant (les cargaisons de thé) le Système à la mer. Mais Washington (George) et Franklin savaient vers où ils allaient, disposaient de territoires fidèles, et de capacités militaires qui permettaient d’assumer le DÉFI.
Je ne sache pas que le tea party dispose d’aucun de ces éléments - pas plus qu’aucun des mouvements de 3ème force qui ont existé depuis les années 50.
Je ne peux que conseiller de revoir les films de Franck Capra. “John Dow” est le prototype de l’Américain anti-système, et il est manipulé d’une façon comparable à comment Wall Street peut soutenir le Tea Party. De même “Mr Smith va au Sénat” montrait déjà les politiciens corrompus et le journalistes complices. Leur actualité est stupéfiante. Parce que au final ce sont les bases mêmes du système qui se remettent à fonctionner, honnêtement pour un temps, et quand cette structure se rétablit, les mêmes politiciens peuvent se remettre à en profiter de nouveau.
IL faut considérer je crois que le système américain est NÉ de la révolte individualiste contre le royaume britannique, ce qui lui donne la capacité de réutiliser ses textes fondateurs pour assimiler et se nourrir de la révolte suivante, même si elle est “anti système”. C’est là tout ce qu’on a entendu lors de l’investiture de Obama, avec un million de gens au comble de l’émotion, entre deux vedettes du Show-Biz.
Si ces constatations sont justes ( je ne suis qu’un lecteur), il faut craindre que le tea Party ne soit pas efficace, 1 - faute de capacité d’initiative, et 2- parce que le “désordre structurant”, aux USA, constitue la nourriture même des forces qui établissent le systéme.
Loran bernardi
08/01/2010
bonjour
Tea party sur le blog de Paul Jorion (identifié la bas comme étant d’extreme droite)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6548
bonne journée
serge caron
08/01/2010
Pouvez-vous clarifier ce terme “More than four in 10” que je ne comprends pas ? Généralement dans un sondage on précise 19 fois sur 20, ce qui veut dire 95 fois sur 100. C’est une mesure statistique de l’erreur sur le sondage. Dans le cas de 19 sur 10, ça veut dire que les valeur données ont 5% de probabilité d’être fausses. Si “four in 10” a la même signification, ça veut dire que les valeur du sondage ont 60% des chances d’être fausses. C’est pas fameux…
Ni ANDO
07/01/2010
Pour mieux comprendre la politique russe actuelle, et, surtout, saisir à quel point notre regard sur l’histoire (la Russie n’étant qu’une illustration de ce phénomène) et sur ce que nous sommes supposés être (nous qui nous nommons nous-mêmes “Occidentaux”) est un regard partial, devenu “aveugle”. A ceux qui croiraient encore qu’il ne s’agit là que d’une question confinée, par exemple, à quelques spécialistes des relations internationales, ou aux historiens, la désillusion sera/est rude. Soumise à cette cécité, l’Europe n’est peut-être désormais plus maîtresse de son destin.
Francis Lambert
07/01/2010
Les faiblesses de l’Europe grossièrement exagérées, Jeff Nielson, Seeking Alpha 2009/12/23
The latest farce began with U.S. propagandists jumping on news of Greece’s fiscal stress to grossly exaggerate the significance of this news – suggesting it could literally tear the EU apart.
GEAP went on to point out two important (and obvious) factors which made it obvious the news item was being blown completely out of proportion. To start with, Greece’s dysfunctional fiscal policies date all the way back to its admission to the EU in 1982 – so there is nothing new here. The second and more important observation is that Greek GDP represents less than 2% of total EU GDP.
With the Californian economy representing 12% (or1/8th ) of total U.S. GDP), and teetering on the verge of bankruptcy, there has been far less talk of California’s problems leading to an economic collapse, or even a disintegration of the United States than the exaggerated clamor over Greece.
However, perhaps the best pairing with which to compare the current plight of Greece is with a ‘Third World’ economy, where unemployment among adult males was recently estimated at about 50%: the state of Michigan. Even after the collapse of its economy, it still represents a larger share of U.S. GDP (over 2%) than Greece represents compared to the EU.
Has anyone heard any estimates of 50% unemployment among Greek, adult males?
Today, a Goldman Sachs talking-head added a new prong of attack to this smear campaign: Spain. (...) and the market just starts going after Spain and Portugal.”
Another American “domino theory”.
... clearly it is the U.S. which is already set up for a “cascading game”. It was only a few weeks ago when it was divulged that ten U.S. states are already experiencing acute fiscal crises. In addition to California and Michigan; Arizona, Florida, Illinois, Nevada, New Jersey, Oregon, Rhode Island and Wisconsin are all facing their own financial Armageddons.
Only two U.S. states are described as “fiscally solvent” and able to “meet their 2010 budgets”: Montana and North Dakota.
This begs the question: why has this flimsy propaganda campaign been so successful?
Leaders in the EU were frantically searching for some means to weaken their currency.
At the same time, the U.S. government was equally desperate in attempting to stop the dollar’s collapse. The result: a lie “made in heaven”.
I suspect that once the euro gets within sight of the $1.40-level versus the dollar that this current propaganda campaign will be terminated.
With the thin trading in markets at year-end, bizarre moves which have little to no connection with fundamentals are not uncommon. In this instance however, there was nothing random or fickle about current moves. This was totally and exclusively the work of the U.S./U.K banking cabal – and their servants in government and media.
Extraits de http://seekingalpha.com/article/179524-europe-s-weaknesses-grossly-exaggerated
Francis Lambert
07/01/2010
‘Crisis Is Just Beginning’
http://www.huffingtonpost.com/2010/01/07/simon-johnson-the-financi_n_414662.html
Traduit par l’AFP :
“Tout est en place pour une nouvelle catastrophe économique mondiale, a estimé aujourd’hui Simon Johnson, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international. (...)
Selon lui , les banques n’ont tiré aucune leçon de la crise. Si l’on prend “les six plus grosses banques aux Etats-Unis, le total de leurs actifs représente plus de 60% du PIB américain. Elles ont grossi pendant la crise, dit-il, “et tous les gros sont là, prêts à prendre des risques, comme vous ou moi si nous nous sentions parfaitement protégés”.
2010/01/07 AFP USA: un économiste prédit une 2e crise
NB : L’année passée notre ex-président du FMI décrivait la situation comme un “coup d’état”:
2009/05 The Quiet Coup, Simon Johnson
http://www.theatlantic.com/doc/200905/imf-advice
“Les Etats piégés dans un soutien financier sans fin à une économie mondiale moribonde (...)
la dérive du système économique, financier et monétaire global s’accélère, sa faiblesse atteint des niveaux inégalés dans l’histoire moderne, qui le rend désormais susceptible de rupture au moindre choc important : financier, géopolitique ou même naturel.”
Extrait GEAB N°37 récemment publié (hors abonnement)
http://www.leap2020.eu/Les-Etats-pieges-dans-un-soutien-financier-sans-fin-a-une-economie-mondiale-moribonde_a4148.html
Franck du Faubourg
07/01/2010
L’article de Fabius Maximus appelle certaines remarques:
- pourquoi cette éternelle vision du monde organisée autour d’un “Leader"unique?
- pourquoi ne pas prendre en compte le fait que , parlant de la Chine, l’idée d’un “Empire chinois” règnant sur le monde est en contradiction fondamentale avec l’histoire de cette dernière? (penser à la muraille de Chine: plutot isolationiste comme action..)
- comment arriver à ne pas remarquer que la Chine n’est pas le “Leader” d’un rejet de l’expansionnisme US/UK - occidental dit-on- mais un des principaux pays rejetant l’hégémonie impériale “occidentale”
On pourrait mème juger que ce pays, fort de plus d’un milliard d’habitants, se fait plutot discret, en collaborant d’égal à égal avec d’autres notablement plus “légers”: Brésil (300 millions d’habitants et riche en ressources naturelles, OK), Turquie (150 millions d’hab. et une position clef; c’est vrai), Afrique du Sud , Inde, Russie, etc, etc..
Il est évident que nombreux sont les Etats à rejeter clairement l’hégémonie de” l’Empire “US , qui sert en fait de plate-forme opérationnelle pour les manoeuvres d’une oligarchie redoutable.
Pourquoi ne pas vouloir en parler sans fard?
Pourquoi conforter cette idée que le monde devrait ètre géré et dominé par un Pays unique?
serge caron
07/01/2010
“to line up with authoritarian powers such as China and Iran.”
La Chine et l’Iran sont autoritaires en politique intérieures alors que les États-Unis sont autoritaires en politique extérieure. Selon qu’on est un citoyen ou un étranger, ça change le point de vue.
Jean-Paul Baquiast
06/01/2010
Le problème est que travailler à partir des sources journalistiques oblige un service de renseignement à recueillir, classer et interpréter un nombre infiniment plus grand d’informations que celles qui sont classifiées. Même si celles si sont sur le web et même si des moteurs de recherche extrémement intelligents sont utilisés (comme on cherche à le faire d’ailleurs), les résultats risquent d’être incertains et en tous cas subjectifs. On en reviendra à des appréciations globales qui ne seront certainement pas meilleurs que celles dont vous et moi nous servons dans notre revue de presse quotidienne.
Bilbo
06/01/2010
Comme l’a signalé un autre lecteur, l’Arabie Saoudite va se sentir encerclée. Cela ne peut que la pousser à accroître ses achats militaires, en particulier auprès des Russes. Les Saoudiens sont notamment intéressés par les missiles S500 des Russes, mais ils y mettaient comme condition préalable la non-livraison des missiles S400 à l’Iran. Si les Américains confirment leur volonté d’envahir le Yémen, ils pousseront les Saoudiens dans les bras des Russes et réussiront involontairement à les rapprocher de l’Iran.
Mais plus encore les Saoudiens pourraient choisir de mettre fin au traité signé avec les USA selon lequel ils s’engagent à ne vendre leur pétrole qu’en dollars US.
En théorie (la réalité pour les Américanistes) si les Américains prenaient le contrôle du Yémen, ils pourraient contrôler le trafic maritime transitant par le canal de Suez. J’imagine difficilement que les Chinois acceptent cette situation qui augmenterait la vulnérabilité maritime de leurs exportations. Les Européens ont aussi beaucoup à y perdre mais sauront-ils réagir ?
Roger Leduc
04/01/2010
Oui les Juifs Lieberman de ce monde sont fascinés par la guerre, mais surtout par la peur.
Le deuxième langage de certains films sionistes, dont inglorious Basterds entre autres, nous montre cette volonté guerrière, vengeresse, où tous les opposants sont détruits, un à un. Ce film nous fait voir la victoire dune lidéologie, longtemps bafouée, mais enfin victorieuse. Elle annonce, aux initiés qui connaissent le langage symbolique, la victoire du capitalisme sur le politique, et linstauration de cette gouvernance occulte mondiale. Brad Pitt (USA) est la star du film, mais aussi le pantin dune cause qui nest pas la sienne.
Cest parallèlement à cette victoire que tout se déglingue à une vitesse grand V dans le système. Cest alors la panique du tigre en papier. Les guêpes minuscules quil a foulées au pied tournoient maintenant en essaim autour de lui. Il ne peut pas croire quil puisse être plus faible quun nombre très grand dinsignifiances. À tout prix il faut sauver les apparences et ne pas laisser voir cette panique. Il faut montrer sa supériorité , et y croire. Malheureusement, quand il y a besoin de croire en sa supériorité, cest quelle nest plus, et c’est l’acharnement des faibles.
Commence alors un jeu ou toutes les énergies sont placées dans la parure plutôt que dans laction. Avec les conséquences que nous connaissons.
Il y a assez dintelligence en Israël pour savoir quon ne peut défier la nature et le monde, sans un jour payer la facture. Beaucoup de Juifs israéliens sont conscients de la monstruosité du sionisme international. Ils savent quils sont les victimes dun vol didentité et quon sapprête à leur faire payer une facture qui nest pas la leur , comme par le passé. Plusieurs groupes se sont formés et se forment actuellement pour dénoncer ce vol et condamner les politiques des élites financières et religieuses qui dirigent Israël. Ils sont encore minoritaires, mais ils font partie de lessaim qui terrasse actuellement la Bête.
Jean-Paul Baquiast
04/01/2010
Il est certain que les Etats-Unis, face à la menace dun attentat terroriste provenant dun « combattant suicide » supposé inspiré par la branche yéménite dEl Qaida, sont tentés de « sur-réagir » catastrophiquement, en engageant au Yémen une guerre aussi vouée à léchec que les précédentes au Moyen Orient. Mais peuvent-ils ne pas le faire ? Si lattentat manqué du « pantybomber » de Northwest Airlines avait réussi, si dautres attentats de même nature suivaient, Barack Obama pourrait-il rester calme ? Pourrait-il même rester au pouvoir ? Si des attentats identiques frappaient les lignes aériennes européennes, celles assurant par exemple la liaison avec le Maghreb, que feraient les Européens ?
Nous sommes là en face semble-t-il denchaînements systémiques. La puissance inégalitaire non partagée, celle des Etats-Unis, mais aussi celle de lEurope, suscite désormais des actes terroristes individuels. Il ny a guère besoin dune structure Al Qaida forte pour les organiser, ni même dun hypothétique complot des néocons américains visant à déstabiliser Obama. . Les populations mondiales, même dans les pays riches, sont assez pourvues en déséquilibrés pour que, à tous moments, des individus voulant se grandir par un acte suicidaire entraînant des conséquences spectaculaires ne passent à lacte en utilisant les outils dits de la guerre du faible au fort, à la portée de tous. La généralisation des moyens de communications mondiaux ne fait que favoriser leurs recrutements.
La fragilité intrinsèque des puissances dominantes, reposant sur leur complexité technologique, ne peut quencourager les agressions de type viral, du type de celles du pantybomber nigérian. De la même façon, pour prendre une image en fait peu transposable, lextrême complexité de certains systèmes technologiques, tel lactuel LHC du CERN, peut augmenter dune façon exponentielle la probabilité de survenance de bugs informatiques assimilables à la prolifération de virus.
Pour sen prévenir, au niveau des pays riches, il faudrait en principe soit multiplier à linfini les mesures de sécurité, jusquà finir par ne plus bouger et ne plus rien faire (y compris en coupant lInternet et la télévision). Soit accepter la suppression complète des inégalités mondiales toutes mesures totalement infaisables Personnellement, je ne vois très bien de solutions envisageables, sauf à laisser faire et s’armer de philosophie. Il en est ainsi semble-t-il des évolutions systémiques, de celles que jappelle anthropotechniques. Elles ne sont ni prévisibles ni bien entendu contrôlables.
Dedef
04/01/2010
La guerre civile est en cours au Yemen depuis un bon moment; et les US y sont déjà.
http://dissidentvoice.org/2009/12/the-horrors-of-media-warfare/
“Despite the tragic experiences and setbacks suffered in the last few years, the same trend continues with total impunity. As the adage confirms, the only thing we learn from history is that we never learn from history. In the provinces of north-west Pakistan, the empire carries out drone strikes at will whilst the dead remain faceless and fade away as disputed statistics. In the war-torn Yemeni province of Saada, the situation is arguably far more desperate.
During the last two months, the intensity of battle has taken a turn for the worst. With the advent of direct Saudi and US involvement in the war against Houthi rebels, the battlefront has seen relentless bombardment day after day. Still however, imagery out of Saada has been limited to rising smoke plumes from lifeless hills in a jagged terrain. Obvious questions arise on the intent of filters and newscasts by airing such images, which I leave to the reader.
Images of innocent children forcibly robbed of life are missing altogether in this de-sensitized version of war; the screams and squeals of the wounded, the sorrow-filled faces and abjectness of widows and orphans do not feature in this war. By associating lifeless images of bombed hills with the deadly loads of F-16s, our perceptions are not only conditioned but ultimately, it is our natural reaction to the deep agony and torment suffered by fellow humans that is curtailed.
Newscasts and orchestrators of PR campaigns establish albeit implicitly, through their coverage that in the case of the ravaging war in Saada, the Saudi-Yemeni-US military alliance is only wiping out rogue rebels whilst innocents remain untouched by the blind killing and destruction.
Similarly, at the propaganda level the Houthis have been variously branded as clients of Iran,1 and more recently as noted by Jane Novak who is a long-time analyst and expert on Yemeni affairs, airstrikes on Al Qaeda are being conflated with strikes on Houthis to give a veneer of legitimacy to the ongoing bloodshed.2 Whatever asymmetry that exists in the military firepower of the two sides is simply being carried forward and multiplied on the media battlefield.”
Voir aussi:
http://dissidentvoice.org/2009/12/emperors-of-silent-wars/
The hidden war: Omayma Abdel-Latif looks at the regional rivalry between Iran and Saudi Arabia and its implications
http://weekly.ahram.org.eg/2009/971/re4.htm
Et sur le Yemen le site qui s’y intéresse depuis longtemps:
http://armiesofliberation.com/
L’Arabie Saoudite finira par être encerclée d’ États félons et de soldats US. Les Cheiks devraient s’inquiéter pour leur avenir, surtout si le prix du pétrole ne monte pas.
Pour l’instant la consommation baisse semble-t-il.
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