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C'est pour de telles saillies

Article lié : A la recherche de la vérité perdue 

Dominique Larchey-wendling

  04/06/2020

que je vous lis avec une constance presque monacale.

April 29th (26th) 1992

Article lié : Notes sur une identité perdue

Natacha

  03/06/2020

Chanson par le groupe Sublime, "April 29th, 1992 (Miami)"

April 26th, 1992, There was a riot on streets, tell me where were you?
You were sittin' home watchin' your TV, while I was participating in some anarchy [...]

Cause everybody in the hood has had it up to here, It's getting harder, and harder, and harder each and every year [...]

They said it was for the black man, they said it was for the Mexican, and not for the white man
But if you look at the streets, it wasn't about Rodney King
In this fucked-up situation and these fucked-up police
It's about comin' up and stayin' on top [...]
It's not in the paper, it's on the wall, National guard, smoke from all around!

32 ans après, on refait la liste des villes touchées par les émeutes? Le constat est le même, it's getting harder, and harder, and harder each and every year…

Le monde est mûr

Article lié : « Rien ne sera plus comme avant »

Natacha

  03/06/2020

Le monde est maintenant mûr, pour celui qui veut le cueillir.

Une Civilisation occidentale totalement héminégligente !

Article lié : A la recherche de la vérité perdue 

patrice sanchez

  03/06/2020


“ Une goutte de sang de plus ou de moins dans le cerveau peut rendre notre vie indiciblement misérable et pénible, si bien que nous souffrons bien plus de cette goutte que Prométhée de son vautour.
Mais cela n’est vraiment tout à fait épouvantable que lorsqu’on ne sait même pas que c’est une goutte qui en est la cause ; et que l’on se figure que c’est “le diable” ! ou “le péché”...”
Friedrich Nietzsche, Aurore, pensées sur les préjugés moraux.
Il y a 25 ans consécutivement à mon apocalypse cérébrale à la suite de laquelle je m'étais retrouvé hémiplégique, j'avais partagé ma chambre de centre de rééducation avec un vieux monsieur qui était devenu héminégligent suite à un AVC !
Cette affection impressionnante pour l'entourage a cette particularité que le malade occulte un coté de son corps, comme aussi, le jour où un autre patient atteint de la même affection avait fait irruption au réfectoire avec un coté de la moustache rasée !
Eh bien, je ferais la corrélation de l'héminégligence avec notre civilisation matérialiste de l'homme qui voulut être Dieu ou satan car niant toute spiritualité, ce monde intérieur si essentiel pour notre équilibre psychologique et qui permet de trouver une réponse à nos questionnements existentiels est totalement occulté et bafoué à présent avec l'ére du technologisme outrancier associé à une pensée transinhumaine zombifiante !
Ne nous étonnons pas si l'homme et notre terre-mère sont sans dessus-dissous, totalement à la dérive  comme nous le prophétisent les si nombreux auteurs traditionalistes, nous n'aurons de choix à l'avenir que de nous entraider et de nous aimer tout en nous réappropriant cette spiritualité innée, en attendant la réapparition du principe de l'âme sœur éternelle à la conscience de l'humanité par la grâce des cycles cosmologiques de l'univers, comme le dernier prophète des temps modernes, ce merveilleux alchimiste de la libre pensée psychologique, Nietzsche/Zarathoustra nous en a laissé l'augure magistral tout au long de son «  Zarathoustra » ... et n'en déplaise aux philosophes-système embarqués dans la pensée titanic !

Friedrich Nietzsche qui avait écrit en Mars 1885 dans le Tome 5 de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement… “
“ Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse
finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance. “ Albert Camus dans l’Homme révolté. “

MA PREUVE PAR NIETZSCHE : LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE L’ÂME SOEUR ÉTERNELLE RÉVÉLÉ  
https://drive.google.com/open?id=19C-IXp_DU0vkyfOolqCuC6Uiwp6fAen_
 

Analogie encore ?

Article lié : T.C.-91 : American-Khàos

jc

  31/05/2020

PhG: "Il s’agit d’un embrasement exceptionnel, à partir des nuits d’émeutes de Minneapolis. Désormais, un nombre impressionnant de grandes villes aux USA sont touchés par la réaction de la rue, dans des manifestations tournant très rapidement à l’affrontement, puis à l’émeute pure et simple."

Sras-Cov2. Première apparition: Wuhan, Chine? Propagation par contact¹. Foyers principaux: lieux à forte densité de population. Maladie biologique engendrée: Covid19. Réaction des autorités: ...

Émeutes post épidémie. Première apparition: Minneapolis, USA. Propagation par similarité¹. Foyer principaux: lieux à forte densité de population. Maladie sociale engendrée? Réaction des autorités: ...

Ma citation thomienne favorite: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés."

A.J. Toynbee: "Les civilisations ne meurent pas assassinées. Elles se suicident."
Thom associe le suicide à la catastrophe élémentaire "queue d'aronde"² (la théorie thomienne des catastrophes est une théorie de l'analogie).

 
¹: Thom revient souvent, avec insistance, sur ces deux modes de propagation des prégnances que sont la propagation par contact -la seule acceptée par la science moderne- et la propagation par similarité -beaucoup plus difficilement acceptée -voire catégoriquement refusée par cette même science, faute d'accepter une théorie de l'analogie. Pour les esprits scientifiques modernes, analogie rime encore avec magie… :

"Toute prégnance se propage dans le champ phénoménal des formes vécues selon les deux modes de la contiguïté et de la similarité (par métonymie ou par métaphore). L'Homme a interprété le monde en assimilant les forces naturelles à des prégnances. Mais alors que la propagation par similarité se trouvait limitée au monde symbolique, la science moderne n'a accepté pour ses "prégnances" -qu'en physique on appelle des champs- que la propagation par contiguïté: elle a refusé l'action à distance, tenue -comme la propagation par similarité- pour magique." ("La danse comme sémiurgie", AL p.120 -cf. également l'index-)

² : MMM, Topologie et linguistique.


 



 

Fides et ratio

Article lié : « Rien ne sera plus comme avant »

jc

  29/05/2020

PhG:
- "Voici un intellectuel de belle stature (...) ce qui nous différencie je crois, c’est qu’il fait moins confiance à l’irrationalité et plus à la raison que je ne fais, craignant pour son compte de tomber dans le traquenard de la magie ou de la “foi” du zélote. (Autre différence, il se pense athée et je ne me pense pas athée…)";
- "Pour ma part, je ne peux me résoudre à ainsi suivre le diktat de la déesse-Raison qui se manifeste en moi sous la forme de “ma-raison”.

Si l'on suit Thom -mon cas- "la rationalité n'est, au fond, qu'une déontologie dans l'usage de l'imaginaire". Selon cette définition¹ il est tout naturel que chacun, individu ou groupement d'individus, ait ses propres raisons, raisons qui lui servent éventuellement à conforter ses intuitions premières, intuitions en lesquelles il ne peut qu'avoir foi. Dans cette optique ainsi se comportent -ou devraient se comporter- en particulier les groupes religieux. Il n'a pas fallu que je me replonge très loin dans l'encyclique "Fides et ratio" de Jean-Paul II pour y lire: "Que l'on songe, à seul titre d'exemple, aux principes de non-contradiction, de finalité, de causalité...", alors que le principe de non-contradiction en monothéisme me semble difficilement conciliable avec l'idée d'un Dieu tout puissant, qui peut par définition tout et son contraire. L'église catholique a fait acte de repentance en l'an 2000 devant ses errements face à la science galiléenne. Peut-être va-t-elle être contrainte, dans un avenir pas nécessairement lointain, de renier la conception de la Physique moderne (maintenant classique!) pour adopter celle de la Physique quantique et de la phusis néo-aristotélicienne de René Thom qui, toutes deux, refusent le principe d'identité et le principe de non-contradiction (le chat de Schrödinger, à la fois vivant et mort, et le chat affamé de Thom qui est sa propre proie)?

À quoi joue cette Église catholique qui donne actuellement l'impression de changer de principes comme de froc²? Et quid de la raison, si souvent invoquée et si rarement définie, alors que si fièrement brandie par "nos" lumineuses Lumières? Et enfin quid de la Science elle-même, dogmatique par essence, si l'on est incapable de se mettre d'accord sur un commun dogme, une commune raison?

La crise actuelle n'est pas seulement la crise du Système ultra-libéral, elle est, pour moi dorénavant avec de moins en moins de doute, beaucoup plus profonde³.


 ¹: Les matheux ont la manie, saine à mes yeux, de définir -ou d'axiomatiser lorsque la définition est circulaire- les concepts qu'ils utilisent. Ainsi, pour Thom, l'intelligence est la faculté de s'identifier à autre chose ou à autrui.
 
²: Cf. les principes édictés dans "Evangelii gaudium"   https://www.cath.ch/blogsf/les-quatre-principes-de-francois/

³: Cf. https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-humaine-1



 

Philippe Grasset... au-dessus de la cheville, rien de moins.

Article lié : « Rien ne sera plus comme avant »

ANDRÉ La BOISSONNIÈRE

  28/05/2020

Cette prise de position du Grand Grasset, à elle seule, remet les pendules au degré du Zéro absolue qui conduit le monde vers une transition qui ne laissera personne indifférent face à son propre état de vie et ou de survie. De là, toute l'importance de sortir ses bouts de pied de cette méconnaissance ici superbement relevée aux réalités politique, sociologique et économique de ce monde qui veut un accès au bonheur, à la Paix, au travail bien fait et de ses résultats qui apportent un baume à la vie de souffrance, de douleur et de misère subies par la multitude humaine.

Je vous dis, le répète, du très Grand Grasset, rien de moins.

Lui arriver à la cheville commande une bonne dose d'humilité du ravissement qui exige de faire toute la place qui lui revient à ce savant de la Lettre bien écrite et de son contenu tellement pertinent.

Comprendre, rien de plus Humain d'agir en conséquence pour atteindre sa finalité spirituelle. Ce qui rend encore plus intéressant à suivre Grasset car il n'a de fermeture que sur la bêtise quoi!

Là se trouve ici tout l'exploit encore des plus contributif de ce Libre penseur. Il apporte un angle mort peu visité pa rla gente d'intellectuels qui confondent trop souvent les réalités bien que complexes tout d emême de l'ordre du possible d'en saisir ses tenants et aboutissants ce dont a comme force particulière ce Libre penseur parce qu'il s'offre à sa personne l'idée que l'Humanité a besoin de se voir du haut de sa survie pour enfin vivre librement. Là, je suis de la même FOI que ce penseur, continuons de réfléchir, c'est payant.

Merci et salutations bien basses Philippe Grasset, l'artiste et créateur de son État premier. Il en faut une multitude de ces gens.

André La Boissonnière, libre penseur et reclus de cette sauvagerie sociétale depuis les 30 dernières années de ma vie privée et professionnelle… pour m'éviter mon propre exil à la Hugo. La bêtise est très contagieuse! Mieux vaut mourir debout que vivre en regardant toute sa survie (clin d'oeil à la MORT du vivant) pousser les pissenlits par la racine avant son terme.

ECCE HOMO!!!

Imprévisibilité, ou nuage de fumée ?

Article lié : Notes sur la déconstruction stratégique

David Cayla

  27/05/2020

Pour schématiser, nous aurions deux grands acteurs sur la scène mondiale, la Russie rationnelle, hyper-prévisible, donc maîtrisable, et les Etats-Unis irrationnels, imprévisibles, et donc incontrôlables. Ce serait même devenu la stratégie américaine que d'apparaître incontrôlable pour mieux contrôler tous ceux qui se contrôlent.

Soit.

En Ukraine, en 2014-2015, la Russie a laissé les forces armées ukrainiennes bombarder sporadiquement sa frontière et tuer quelques russes sans réagir. Les forces armées ukrainiennes soutenues par on sait qui se sont enhardies, ont regroupé leurs forces, et ont lancé une offensive pour couper les forces du Donbass de toute possibilité de contact avec des soutiens à la frontière russe. C'est à ce moment-là seulement que les forces d'artillerie russes sont entrées en action, annihilant les forces mécanisées ukrainiennes.

Pourquoi réagir à la moindre provocation si cela doit vous enfermer dans un bourbier stratégique (à commencer par les accusations sur votre agressivité)  quand vous avez compris que votre adversaire toujours impatient vous teste et prendra une absence de réaction immédiate pour une autorisation à s'enhardir ? Qui est imprévisible entre le teigneux qui ne maîtrise pas ses nerfs et le calme qui attend de voir quand est-ce que sa riposte sera la plus douloureuse ? Une fois posée de la sorte, ce n'est plus une question de "prévisibilité" : s'engager dans des manoeuvres de provocation conduira forcément son instigateur à aller toujours plus loin, jusqu'au moment où il ira trop loin, ce qui devient très prévisible.

Depuis lors, face aux menaces américaines, les Russes ont précisé leur doctrine. Il n'y a pas de "petites" frappes nucléaires, ni contre eux, ni contre leur alliés. Ils sont seuls juges de l'opportunité de répliquer en déclenchant des frappes nucléaires massives, globales, en réponse à de "petites frappes qui pourraient ne même pas les viser eux spécifiquement". Ils ont même été jusqu'à préciser qu'ils n'hésiteraient pas à matraquer un Daesh trop bien armé à leur goût à coups de frappes nucléaires tactiques. Pourquoi cette référence au nucléaire ? D'évidence, le facteur "imprévisible" qu'est Daesh devient alors, "soudainement", un acteur strictement cantonné à des actions ne pouvant dépasser le seuil de la "prévisibilité" pour un acteur non-étatique. Dont acte : Daesh a été éviscéré.

Venons en maintenant au déploiement des systèmes Aegis à l'intérieur des terres, en Pologne et en Roumanie, au déploiement de têtes nucléaires de faible puissance en subsitution partielle des têtes de forte puissance sur les missiles ballistiques intercontinentaux de la force stratégique américaine, et aux bombes nucléaires stockées en Allemagne, en Turquie, en Italie, et qui pourraient être déplacées davantage à proximité de la Russie.

En substance, une Amérique désormais imprévisible doit pouvoir ainsi subjuguer des adversaires trop rationnels, trop prévisibles, manquant d'agilité,...

Bon.

Partons du plus simple, les bombes nucléaires pouvant être chargées sous des chasseurs-bombardiers. Même planantes, elles ne peuvent frapper au delà d'une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres. En dehors de la Crimée protégée par au moins 4 divisions de systèmes S-400, voire de Kaliningrad, est-ce vraiment une menace ? Seuls les missiles ASMP français pourraient représenter une réelle menace, avec leur puissance (100 kt),  leur vitesse (Mach 3), et leur portée (500 km). Des Rafale armés de ces missiles évoluant à 100 kilomètres de la frontière russe seraient une véritable menace, mais des chasseurs de fabrication américaine portant de simples bombes obligés de s'approcher au plus près de la frontière avec la Russie ?

Qu'en est-il maintenant de missiles de croisière déployés à proximité de la frontière russe dans des systèmes Aegis terrestres par rapport à des missiles ballistiques qui seraient tirés depuis des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins qui seraient positionnés dans l'océan Arctique ? A moins de 6 000 km de distance, des missiles ballistiques atteindraient leurs cibles en moins de 20 minutes. Des missiles de croisière lancés depuis des systèmes Aegis terrestres auraient besoin d'un minimum de 20 minutes pour frapper à 300 kilomètres de distance. Une frappe de saturation pourrait causer de sérieux dégâts… à courte distance… D'où les missiles hypersoniques pour couper court à toute tentative de lancement en masse sur les frontières avec la Russie et la surdotation de la Crimée en systèmes S-400. Où est l'imprévisibilité ?

Venons-on enfin au déploiement de têtes nucléaire de faible puissance sur les SNLE américains pour induire en confusion les forces russes. "Si nous lançons sur eux des missiles nucléaires dont ils ne pourront pas savoir si les têtes nucléaires ont 5 kt ou 300 kt de puissance unitaire, ils ne pourront qu'attendre de constater les résultats des frappes avant de décider la manière de répliquer, et de toutes façons nous ne viserons que les centres de commandement et les sites de lancement de missiles donc ils ne pourront moralement pas réagir en lançant leurs missiles de forte puissance (puisqu'ils ne disposent pas de missiles avec des têtes de faible puissance) qui ne pourront que tuer de nombreux et innocents civils américains".... Donc, bien sûr, si on accepte de suivre la logique américaine, la Russie devrait accepter des frappes "restreintes" (ou pas), décapitatrices, et ce serait en définitive la seule protection  de l'Amérique, alors que la Russie a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne reconnaît en aucune façon la notion de "petites frappes nucléaires", encore plus dans un contexte où il lui est impossible de savoir si elle devait être visée par de "petites" ou "grosses" têtes nucléaires ?

Assez de suputtations. Les forces armées américaines sont notoirement en perte de capacités, et remplacer des têtes nucléaires de 300 kt par des têtes de même puissance requiert une très forte technicité, quand se contenter de têtes de faible puissance exige simplement de revenir aux bombes "primitives" du type Hiroshima (1 seul étage, "rustique", quand les bombes de forte puissance demandent 2 "étages", le 1er servant à préparer la mise à feu du second en confinant et contrôlant soigneusement la puissance du 1er).

Aussi, est-ce que l'imprévisibilité revendiquée des forces nucléaires américaines ne serait pas le cache-sexe d'une impuissance bien réelle ? Et si la "subsitution aléatoire" des têtes nucléaires de forte puissance par des têtes nucléaires de faible puissance signait en réalité l'incapacité à remplacer les têtes nucléaires de forte puissance arrivant en limite d'âge ? Et si le déploiement de missiles de croisière à proxcimité des frontières de la Russie, la rupture des traités existants visait uniquement à pallier l'incapacité à maintenir une capacité de frappe efficace qui solliciterait uniquement les moyens connus, éprouvés de frappe à longue distance, tels que recensés dans les traités de limitation des armes stratégiques ?

Simple rappel

Article lié : 100 000 morts...

Pascal B.

  25/05/2020

Au 59e jour de l'épidémie de covid19 :
- France—> 411 décès / million d'habitants le 15 mai
- USA—> 280 décès / million d'habitants  le 24 mai

Source :  https://ig.ft.com/coronavirus-chart/?areas=fra&areas=usa&areasRegional=usfl&cumulative=1&logScale=0&perMillion=1&values=deaths

Droit d'euthanasie, interdiction de prescrire

Article lié : Les masques de Monarc 1er

Pascal B.

  24/05/2020

Au titre des scandales il en est un qui ne vous émeut guère : l'interdiction faite aux médecins de prescrire le protocole de soins préconisé par l'IHU de Marseille. Alors qu'effectivement une procédure d'exception  été mise en place pour faciliter la fin de vie de patients âgés donc à risques) auxquels avait été préalablement refusé la possibilité de recourir à ces médicaments ! 
Votre silence à propos de cet interdit inédit et scandaleux est tout aussi stupéfiant que l'interdit lui-meme. Rappelons que de nombreux médecins dûment diplômés réclament au sein du collectif #laissonslesmedecinsprescrire (1)que la liberté de prescrire leur soit rendue. Les soutenez-vous ?

1) https://www.stopcovid19.today

Criminels

Article lié : Les masques de Monarc 1er

Laurent Cordier

  24/05/2020

Le criminel de guerre viole la loi de la guerre et les règles internationales et coutumières de manière épouvantable.
Le criminel social de masse viole les lois sociales et la morale coutumière dans le but de faire souffrir , y compris jusqu’a la mort les citoyens du pays. Il est temps de défini ce type de crime qui est une sorte de genocide social.

La pente cachée du logos ?

Article lié : Les conspirations d’Israël Shamir

jc

  23/05/2020

PhG: "Je précise, pour être moi-même sûr de la juste exposition de mon sujet, qu’on prend ici le concept de Logos comme il faut, c’est-à-dire comme celui de “raison” dans notre langue, – c’est-à-dire, selon  Wiki : « Dans la pensée grecque antique, le logos (grec ancien λόγοςlógos “parole, discours, raison, relation”) est au départ le discours parlé ou écrit. Par extension, logos désigne également la raison... »

Le terme grec classique "logos" recouvre, on le sait bien, une multitude de sens. Signifiant à l'origine "rapport" (la racine indo-européenne initiale "leg" signifiait "lier", sens que l'on retrouve dans les "ligases" de nos biologistes moléculaires), le sens a bifurqué soit du côté du nombre, de l'arithmétique (les "αλογα" d'Eudoxe sont nos "irrationnels" modernes), soit du côté de la raison, du discours, de la parole en général (le Verbe). Comment s'expliquer que la pensée grecque classique -en qui beaucoup voient, sans doute à juste titre, l'un des sommets de l'activité créatrice de l'homme-, ait pu s'accommoder d'une telle ambiguïté? À notre époque, quoi de commun entre l'art de l'avocat et les performances de l'ordinateur? Si des penseurs aussi pénétrants que les Présocratiques, Platon ou Aristote ont si abondamment employé ce terme, ne serait-ce pas plutôt que la polysémie du logos -ce πολλαχος λεγομενον- les servait?
  Les quelque trente-cinq articles réunis dans ce volume jalonnent le spectre continu sous-tendant l'ambiguïté du terme. J'aimerais faire comprendre à mon lecteur combien il est fécond de revenir à cette source du logos, où une raison profondément une se revêt tour à tour de l'appareil mathématique (en général rudimentaire et mutilé, car la générativité du nombre ne peut s'y déployer) ou de la déduction verbale, langagière -non formalisée- du "bon sens". Mais le choix qui s'opère entre ces deux versants du logos, n'a rien d'arbitraire. On le sait bien: en mathématique, il n'y a pas d'élément sémantique individué jouant le rôle du concept sous-jacent au substantif de la langue. À peine le point géométrique -impalpable entité, localisation pure sémantiquement vide-, peut-il jouer ce rôle: tout le reste n'est que relation, opération, construction. Dans la langue, les relations syntaxiques visibles sont d'une effrayante pauvreté, d'une monotonie qui prend peur d'elle-même et stoppe toute générativité (éviter la répétition, manifestation de l'instinct de mort selon Freud…). Par contre, les éléments de base -noms, verbes, ou adjectifs (et j'emploie à dessein une terminologie naïve mais à validité très probablement universelle)- sont sémantiquement très riches, ils désignent des concepts dont la signification, comme le montre la consultation des grands dictionnaires, est d'une richesse qui dépasse l'imagination. C'est dire que ces deux modes d'expression reposent chacun sur une capacité de résumer, par un symbole ou une opération, une situation d'une très grande complexité.
  Mais la complexité mathématique repose sur la répétition, la monotonie. On sait, depuis Zénon d'Élée, que le continu géométrique est susceptible d'accueillir une infinité d'opérations, toutes identiques. La complexité du concept, elle, qualitativement très variable, se trouve contrainte par une individuation, plus exactement une intentionnalité qui en assure l'unité, donc l'individualité; les structures syntaxiques peuvent alors s'interpréter comme des conflits entre ces intentionnalités. Il y a par conséquent, dans le langage, une prévalence de l'intentionnalité accrochée à chacun des pivots syntaxiques, qui ne se rencontre guère -voire pas du tout- dans l'objet mathématique, lequel n'existe que par sa propre forme, son équation, sa définition. De là vient que le formalisme mathématique (sous sa forme topologico-algébrique, celle de la théorie des catastrophes) est particulièrement bien approprié à la description des situations, en général conflictuelles, où se heurtent et se désagrègent progressivement les intentionnalités constitutives des concepts.
  Ce n'est pas un hasard si, finalement, l'une des meilleures applications de la théorie des catastrophes est encore le modèle de l'agressivité du chien proposé par Christopher Zeeman. Malgré son caractère non quantitatif, qui a suscité la dérision des scientifiques professionnels, il a l'avantage inestimable de montrer ce qui fait la supériorité d'un modèle géométrique sur une construction conceptuelle. Expliquer linguistiquement son contenu oblige à des paraphrases compliquées dont la cohérence sémantique n'est pas évidente.
  Ces deux pentes du logos manifestent sans doute une distinction irréductible entre deux modes d'appréhender l'existence. Le mode métaphysique, celui d'Aristote -l'être comme acte ("on agit comme on est" dit saint Thomas)-, et le mode géométrique: la forme visible dans l'étendue. Ces deux modes existent bel et bien l'un et l'autre, et à leurs frontières subsiste un no man's land où se déploient les catastrophes. L'exploration de ces marches, où se heurtent vouloir et étendue, n'est pas chose aisée et je suis sûr que de nombreux lecteurs trouveront parfois que mes textes exigent un effort intellectuel excessif. Ceux qui ne se laisseront pas rebuter en retireront, je l'espère, quelque bénéfice. À une époque où fleurissent les apologistes du Chaos, on peut trouver préférable d'explorer certaines faces -encore trop peu connues- du logos.
(Apologie du logos, Envoi, pp. 31 à 33)

Hourya

Article lié : Les conspirations d’Israël Shamir

Hourya Slimani

  23/05/2020

Effectivement certaines infos de cet auteur sont à prendre avec des pincettes. Le taux de mortalité mondial officiel est de 43,5 mort par million d'habitant soit 0,oo435 % de la population mondiale au samedi 23 mai 0h00 GMT, ce qui est tout de même très faible alors qu'était prédit un taux de 0,5 à 3 % selon ce que j'ai pu lire. Mais on ne sait jamais l'année n'étant pas terminée, ces apprentis Cassandre peuvent encore voir se réaliser leurs prédictions. En ce qui concerne le sujet de l'article, je m'étais fait la même remarque sur la tendance de nos sociétés à vouloir donner un sens logique aux choses là où mes parents auraient parlé de la volonté de Dieu.

complot sous le complot.

Article lié : Les conspirations d’Israël Shamir

jean-luce Morlie

  23/05/2020

Deux historiens de qualité, Carlo Ginzburg et Alexandre Adler ont abordé le thème du complotisme  dans l'Histoire sous le même angle.

Il y a complotisme parce que précisément, un complot sous-jacent nous cache les éléments d'une claire compréhension des faits et que nous n'avons donc  d'autre explication que d'en inventer une de toute pièce.
 

ok

Article lié : Le coronavirus de la bonté

Christian Rozé Christian

  23/05/2020

Il a suffit d’un grain, tout petit, ultra fin
Pour que la machine économique grippe
Pour que la nature, ses droits reprenne enfin
Et que l’humanité tout entière flippe.

Ce petit grain très fin a pour nom corona
C’est un simple virus, minima du vivant
Pourtant il se propage, et fait de gros dégâts
Dans les rangs des humains de tous les continents.

Point de remède sûr, pour s’en bien préserver
Au mieux on conseille de se terrer chez soi
De se laver les mains, l’hygiène approuver
Pour éviter l’entrée du virus qui fossoie.

A l’hôpital aussi, le personnel soignant
Tente de se garder par le port du masque
Par des combinaisons et l’usage de gants
A tout prix éviter que les aidants casquent !

Sauf que le système nouveau libéral
N’a rien anticipé, que les masques manquent
Que les lits sont rares dans le grand hôpital
Pour les patients que la maladie efflanque.

Dans les habitations, seuls ou en famille
Les gens passent le temps, s’occupent les enfants
Interdit de flâner, de cueillir les jonquilles
Interdit de sortir. Séparés les amants.

Quelques uns cependant, l’avenue traversent
Sillonnent isolés, les routes de France
Assurent la logistique, exercent commerce
Pour nourrir et soigner les gens en confiance.

Et chacun d’attendre, d’espérer le moment
De la libération, du rire, de la dive bouteille
Des amis ou amants réunis chaleureusement
Tous ensemble danseront sur la place au soleil.

De cette longue épreuve et drôle de guerre
Que retiendrons nous ? Quels enseignements ?
Saurons nous comprendre, changer radicalement d’ère
Redevenir vivants, partageurs, solidaires, aimants ?

Rien n’est moins sûr, car les rois de la finance
Ne veulent pas abandonner leurs rentes
Ils mettent la pression pour que tout recommence
Comme avant, toujours plus d’inutiles ventes !

Pourtant, nous, hommes de tous les territoires
Pouvons nous lever, redresser, révolter enfin
Contre ce commerce fou de choses dérisoires
Et orienter nos existences à de plus nobles fins.

Il a suffit d’un grain, tout petit, ultra fin
Pour que la pollution diminue fortement.
Sur nos côtes réapparaissent les dauphins,
Dans nos villes air pur et calmes bruissements.

Il suffirait d’une prise de conscience générale
Pour évoluer du confinement vers la vie claire
Pour stopper cette course effrénée, infernale
Et vivre unis, solidaires dans un monde solaire.