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Cours naturel

Article lié : La baronne Ashton est-elle habile?

Ni ANDO

  11/12/2009

Les derniers sondages montrent que l’indice de popularité du président Iouchtchenko est devenu ridicule (2/3%), au même niveau que celui de Eltsine en 2000. La Russie a enfin compris que sa seule stratégie gagnante en Ukraine était de ... ne rien faire (enfin, de ne pas trop en faire). Il suffit de laisser agir le tropisme naturel du réflexe civilisationnel: puisque l’Ukraine n’est jamais qu’une partie de la Russie (n’en déplaise aux régionaliste locaux),  partie intégrante de la même civilisation, il suffit de laisser les choses suivre leur cours naturel. Le bloc orange, lui, s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions. 

à ce correctif près qu'il faut croire à une sortie de crise

Article lié : Brown et Sarko font article commun contre les banques (et la City par conséquent)

geo

  11/12/2009

http://www.marianne2.fr/La-taxe-sur-les-bonus-s-auto-detruira-en-2010_a183086.html

(......)

La taxe de 50% sur les bonus est bien calibrée. Ce sera aux banques de les payer, et non aux heureux salariés. Et ce sera un impôt exceptionnel, pour l’année 2009 seulement.

Voici un élément qui réjouit les Français. Ce n’est pas un impôt sur le revenu, donc le bouclier fiscal, le « marqueur du quinquennat » reste intangible. C’est une taxe, qui sera acquittée en 2010 et calculée sur les bonus acquis au titre de l’année 2009, et disparaîtra en 2011. Cela permettra à la majorité d’afficher une légère baisse des prélèvements obligatoires un an avant la présidentielle. Pratique, non ? D’ailleurs il n’est pas certain que la taxe française, dont l’entourage de Christine Lagarde indique que les « modalités sont en discussion », sera du même niveau que son homologue britannique. Gageons que le lobby bancaire arguera, par exemple, du poids des « charges patronales »  hexagonales pour demander un traitement de faveur.

Ce qui semble certain, c’est qu’en 2010 et mieux encore en 2011, à la sortie de la crise il n’y aura plus de prélèvement exceptionnel, et donc les spéculateurs pourront s’en donner à cœur joie dans les salles des marchés. Comme avant. Traders de tous les pays, réjouissez-vous, le bon temps reviendra vite. C’est Gordon Brown et Nicolas Sarkozy qui l’assurent.

Pouvoir stable et fort, Etat faible.

Article lié : Remarques sur l’équation du pouvoir à Moscou

Ni ANDO

  11/12/2009

“Ce qui compte, c’est la stabilité du pouvoir avec la recherche de la sécurité générale pour le pays qu’elle implique, et une relative répartition de ce pouvoir pour conforter cette stabilité”.

La question de la stabilité du pouvoir en Russie, et donc celle de sa légitimité, est liée à celle de l’Etat. La question de la puissance de l’Etat est un problème traditionnel en Russie, qui se posait bien avant le bolchevisme. Le tsarisme avait beaucoup fait pour développer en Russie impériale un modèle ou embryon d’Etat weberien (en plein essor entre 1905 et 1914), début d’Etat weberien qui fut balayé par Lénine. Le point essentiel est que, d’une certaine manière, Etat et pouvoir sont antinomiques: là où l’Etat est puissant le pouvoir est faible, là où le pouvoir est fort l’Etat est faible. L’Etat russe, dans ce sens, est bien plus “faible” qu’il ne l’est à l’ouest de l’Europe. C’est la raison pour laquelle apparaissent très suspects tous les commentaires de comportement “dictatorial”, au début des années 2000, qui suivaient invariablement, dans la presse de l’ouest, les tentatives de Poutine de restaurer le rôle de l’Etat russe (l’Etat, et non la bureaucratie). La Russie aspire au développement de cet “Etat”.

Lying with numbers: the new UK tax on bonuses

Article lié : Brown et Sarko font article commun contre les banques (et la City par conséquent)

Francis Lambert

  10/12/2009

In one of the most shameless misuse of maths, the FT says that Top bankers’ bonus rate to top 100% (...)

Given that the 50% levy is not paid out of the bonus, but is paid additionally by the bank, this is, quite simply, a lie.

The tax rate for bankers will not change one iota - for a £1 million bonus, it would be 53.8% payable in taxes and social charges. What would change would be the cost for the banks to pay out the bonus, as they’d need to cough up an additional £500,000.

by Jerome a Paris, Thu Dec 10th, 2009
http://www.eurotrib.com/

La soupe est chaude!

Article lié : Brown et Sarko font article commun contre les banques (et la City par conséquent)

Roger Leduc

  10/12/2009

Quand le vent tourne ceux qui ne sont pas du côté du nombre changent d’allégeance et virent leur capot de bord (retournent leur manteau). C’est le run for your life du far far west.

disneyland en terre promise

Article lié : Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

georges dubuis

  10/12/2009

à Roger Leduc
Contactez moi et je répondrais a votre question au 03 21 06 19 03 c’est très simple.

demandez le programme!

Article lié : L’Europe des nécessités réduites aux acquêts

geo

  09/12/2009

Vendredi 11 décembre à Strasbourg, au Parlement européen, Convention
paneuropéenne sur le thème de « L’Europe politique - Nouvelle
puissance dans un monde multipolaire ».

Pour consulter le programme :
http://apres-le-non.forum-carolus.org/media/01/00/64602476.pdf

Moderne contre moderne

Article lié : La tempête de notre civilisation

geo

  09/12/2009

« Il serait bon, pour apprécier l’évaluation et l’échelle de l’importance des événements du monde, de parvenir à faire la différence entre l’accessoire et l’essentiel. »

Soit. Mais je ne les découpe pas comme De Defensa: La crise climatique fait peut être en bloc partie de l’accessoire ou du prétexte. De plus, si on veut regarder les choses d’un point de vue anti-moderne, on doit noter que la polémique des experts de l’ONU et des « climatosceptiques » est du type « moderne contre moderne », variété confusionnelle de combat dont notre monde a le secret.
Les militants de Greenpeace et consort valent leur pesant de circuits intégrés, de post-nationnalisme, de mépris de la vielle humanité (celle d’avant eux et leur vertu silicone-chlorophyle). L’ultra-modernisme est leur climat d’élection.

L’essentiel: si ce n’est pas la montée du CO2 qui nous envoie dans un mur, la montée d’un autre facteur nous enverra dans une falaise. Notre système est l’institutionnalisation dans tous les domaines de la régulation en tendance. (par opposition à la régulation en constante, dont le modèle est le thermostat.)

Le destin classique des régulations en tendance est le « pompage » du système concerné, sa destruction en français usuel.

La crise climatique est un emblème, qui a pris le relai du nucléaire comme épouvantail moderne dans la lutte des ultra-modernes contre le vieux monde dont on veut, encore et toujours, faire table rase. Il ne s’agit pas d’un mouvement conservateur.

« Si la lutte contre le réchauffement climatique peut contribuer à détruire certains éléments de ce système, comme elle y conduira nécessairement, on ne peut évidemment que la soutenir avec plus de force et sans la moindre illusion sur le sens de la chose. »

Je n’en suis pas sûr. Le danger est de se laisser aller à avoir des « théories stratégiques », attitude typiquement postmoderne de mépris de la vérité si la cause est bonne. (« La vérité, c’est pour les blaireaux », disait un jour à la télé un journaliste dans le vent à ce moment là, créateur je crois d’ «info du monde ».)

De plus, ce que nous pouvons raisonnablement penser n’est pas si difficile à fixer, le dérisoire « climategate » mis de côté.

1- Il y a un réchauffement climatique observable et important.

2- La durabilité de cette tendance n’est pas fixée, pas plus que la part de l’action humaine. Ou plutôt, on ne peut rien en dire avec quatre-vingt dix pour cent de chances d’avoir raison comme le prétend l’expertise ONU.

3- L’expertise pétrolière est burlesque.

Il est inutile et peut être nocif d’adhérer au discours ONU. C’est choisir une face de la globalisation, c’est donc peut être la choisir, je veux dire se retrouver en compagnie de Rumsfeld parmi les prédateurs de ce qui est à conserver.

stock-options à un an et maintenance à long terme.

Article lié : Du Troisième Reich au JSF

Dedef

  09/12/2009

http://aciers.free.fr/index.php/2009/05/20/alcoa-devrait-recevoir-un-pret-de-3-millions-de-dollars-de-letat-de-lohio-pour-reste-incertain-sur-lavenir-de-sa-presse-et-de-ses-1000-salaries-us/
Origine: 
http://www.cleveland.com/business/plaindealer/index.ssf?/base/business-12/1242722031308510.xml&coll=2

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http://blog.cleveland.com/letters/2009/11/alcoa_and_the_united_auto_work.html

—-Alcoa and the United Auto Workers team up to restore press and jobs
By Other Voices November 09, 2009, 3:59AM

Alcoa Inc.‘s announcement that the company will rebuild and refurbish its 50,000-ton hydraulic press in Cleveland is welcome medicine for our ailing economy. The superstructure, originally constructed in 1955, has been idle since September 2008. Critical cracks were discovered at the press’ foundation stools, which necessitates a complete disassembly. The task is expected to be completed in 24 months. When finished, the press will be a benchmark for other heavy forging equipment.

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http://blog.cleveland.com/letters/2009/02/alcoa_should_have_better_prepa.html

Alcoa should have better prepared for eventual need for capital improvements
By Kevin OBrien February 16, 2009, 4:56AM

—-My husband and I own a home that requires regular maintenance. Beyond the day-to-day maintenance are the potential larger expenses of a roof replacement or furnace. These costs are our responsibility, for which we save.

I am amazed at how quickly the merits of capitalism are pushed aside when it comes time for a business to make capital investments. Alcoa, where are your accruals for “The 50” hydraulic press? Surely you must have known there is a life expectancy for this equipment? You have made enormous profits throughout the years, and although we are in an entrenched recession, this fact could have been tracked and plans made to survive a downturn—not unlike the need for an eight-month emergency fund every homeowner should have if unemployment hits home.

By all means, strike a deal with the union that provides specifics, including a timeline for a return of concessionary wages. But please, formulate a business plan that will allow you to address your business needs as they arise and to avoid layoffs, because as I’ve often said, the strength of any business is the people it employs and ultimately serves.

On ne peut pas en meme temps distribuer les benefices, viser des profits et des stock-options à un an et financer la maintenance à long terme.

C’est ce qui est en train d’arriver à EDF entr’autres.

La tempête de notre civilisation

Article lié : La tempête de notre civilisation

Senec

  09/12/2009

Je pense modestement que vous avez tous deux raison. Il suffit de mettre sur un site militant “philosémite” un commentaire qui pose des questions embarrassantes pour se faire remettre les pendules à l’heure. L’heure n’est pas aux questions embarrassantes. Il faut être ouvertement militant. Demander une autocritique raisonnable n’est pas souhaité.
Pour le reste, il est effectivement souhaitable que l’Europe, qui n’a pas de réserves de minerais ni d’énergies fossiles, essaie d’inventer d’autres systèmes producteurs d’énergie.
Que l’on soit, à nouveau, en train d’essayer de faire des bulles dans le but de faire de l’argent avec des projets et des promesses, n’est que trop évident ! Il n’y a plus assez de projets industriels ou ils sont déclarés trop hasardeux, pas assez rapides. Il est tellement plus facile de duper le bourgeois qui se demande comment faire fructifier son petit capital ! Et le capital est moins fixé au sol ! Il est dit volatil.

LA DÉSINFORMATION!

Article lié : La tempête de notre civilisation

Roger Leduc

  09/12/2009

Le double langage, la désinformation, c’est aussi une façon de diviser pour régner. Quand il n’y a plus moyen de départager le vrai du faux, on laisse aller. Et c’est exactement ce que désirent les faussaires qui nous dirigent.

Avant le déclenchement du Climategate par les négationnistes, dont beaucoup sont aussi des libéraux, je me suis renseigné sur le net, auprès des scientifiques contestant la thèse des vendeurs de la taxe du carbone. Ceux-ci démontrent, est-ce vrai, que le carbone que dégagent les hommes est sans communes mesures avec celui produit par les océans, les volcans, la décomposition des arbres, etc. Les changements climatiques ont toujours existé et les hommes ne seraient pas la principale cause de ces troubles.

Moi ce qui me consterne, c’est la publicité pour vendre la peur et les quotas de CO2 alors qu’on ne dit rien du pillage des océans, qui n’ont plus que quelques décennies avant d’être vidées de toute vie; on ne dit rien de la déforestation, le poumon de notre planète; on ne parle pas de la culture intensive et unidimensionnelle, qui détruit les terres et exige de plus en plus de poisons, d’herbicides et de fertilisants, pour des rendements qui diminuent; on ne dit rien de la malbouffe, la pollution du corps, qui occupe 80% des tablettes dans les chaînes d’alimentation; on ne parle pas de la pollution de l’esprit : sexe, drogues, violence, jeux, and rock and roll. Ces marchés sont existants et très lucratifs, on n’en parle pas. Le CO2 c’est la prochaine grande bulle spéculative. Tous les moyens sont mis à la disposition des promoteurs de cette nouvelle manne. Goore, le chevalier de cette industrie, est actionnaires d’une des principales firmes qui vendent du CO2 et la peur qui vient avec.

Dans un autre ordre d’idées, mais qui rejoint celles-ci, une victoire du net sur ce système totalitaire. La nouvelle génération internet et son influence sont démontrées dans ce cas particulier où un livre, banni dans les étagères de toutes les librairies françaises, a réussi à vaincre l’omerta. Publié et réédité sur internet, Sarko Israël et les Juifs, est maintenant sur les tablettes des librairies françaises. C’est une victoire de la parole, enfin libérée!

J’ai lu ce livre il y a presque un an. Il est d’une grande importance pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique française, et mondiale. Car le problème de l’omerta (la loi du silence) que vit la France, est le même qui est subi par tous les pays d’Occident. Cela se nomme le contrôle de l’information. Voici ce texte :

Jeudi 3 décembre 2009    
Paul-Eric Blanrue : la parole enfin libérée !
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Paul-Eric Blanrue est l’auteur du livre qu’on a voulu interdire en France par une forme subtile de censure, la censure « par le vide ». Le livre « Sarkozy, Israël et les Juifs » détaille les relations particulières qu’entretiennent les élites politiques françaises avec les réseaux pro-israéliens. Un livre politique (et pas spécialement polémique) dont y il a matière à débattre.

Le débat, c’est précisément ce qui a été refusé à l’auteur. Pire que ça : son éditeur, pour d’obscures raisons a refusé d’éditer le livre ... S’en est suivi toute une procédure juridique – menée avec Mê John-Bastardi Daumont (face à des gens qui sont parfois « au-delà » des procédures) – qui a permis, après des mois de labeur, d’enfin voir le livre diffusé en France !

C’est une superbe victoire pour la liberté d’expression – dans un pays qui, de surcroît, se dit ouvert et démocratique. Cela étant dit, cette « affaire » nous a appris bien des choses, ou du moins pose bien des questions.
 
1. Qui a décidé cette « mise sous silence », forme perfide de censure ?
2. Comment ce black out a pu s’organiser, au point que tous – éditeurs et diffuseurs – aient « poliment » rejeté ce livre sans explications précises ?
3. Qu’est-ce qui a été dit, et qui ne pouvait pas être dit, dans ce livre ?
4. L’auteur n’étant frappé d’aucun interdit légal, judiciaire ou réglementaire, pourquoi n’est-il pas possible de débattre du sujet, dans un pays – en principe –  ouvert ?
 
Autant de questions qui n’ont pas trouvé de réponses précises. Et c’est bien parce qu’on ne peut inventer des réponses à la place de ceux (les personnes de l’ombre) qui ont instauré cette omerta, que toutes les hypothèses sont envisageables !

La seule manière de dissiper les « pires soupçons » (un « lobby juif » qui tirerait les ficelles de l’appareil étatique français ?) était tout simplement de pas utiliser de tels procédés, de laisser ce livre se vendre normalement, d’en discuter, éventuellement le réfuter, et au pire : clarifier certains faits qui semblent avérés : le livre contient pas moins de 200 notes (sources et références) en bas de page.
 
 
Vu de l’extérieur

Malgré une promotion qui n’a pu se faire que via l’Internet, le livre en est déjà à sa troisième édition (grâce, entre autres, à des réseaux qui se sont formés sur la toile, et qui ont soutenu la promotion du livre). Bien entendu l’indignation prévaut chez tous ceux qui se sont prononcés sur cette « subtile » interdiction. Au point que ceux qui ont voulu passer ce livre sous silence sont aujourd’hui, dans une position pour le moins inconfortable.

Faire la promotion d’un livre en annonçant : « le livre qu’on a voulu interdire enfin distribué en France ! », c’est clair que ça ne manque pas d’attitrer l’attention.
 
Paul-Eric Blanrue, à défaut d’avoir été invité sur les plateaux télés, aura donc bénéficié d’un premier « buzz » sur le web, et d’un second « buzz » pour l’annonce victoire sur la censure : c’est-à-dire la diffusion dans toutes les grandes librairies.
 
… et on en est déjà à la troisième édition !
 
De quoi parle le bouquin ? En résumé, Paul-Eric Blanrue explique que l’ère Sarkozy a vu un virage à 180° dans la politique française. L’auteur évoque l’alliance et l’alignement sur la politique néoconservatrice étasunienne, avec bien entendu le soutien inconditionnel à Israël. Pendant toute la lecture, le lecteur parcourt (entre autres) des publications officielles sur ce que l’auteur considère comme le fil conducteur de la politique sarkozienne ; même s’il est très réducteur de limiter le travail de Paul-Eric Blanrue à du « découpage » dans les journaux.

Le livre cite un nombre impressionnant de références (d’articles parus dans la presse), des citations et interventions de personnages politiques, tout cela en prenant bien soin de révéler le contexte (ce qui est faire preuve de la plus élémentaire décence intellectuelle).
 
Cela pour arriver à la conclusion suivante : on ne peut réussir une grande carrière politique en France (et peut-être ailleurs également) sans être israélo-compatible. Bernard Kouchner aux affaires étrangères étant l’exemple le plus flagrant.
 
Cela peut bien entendu être dit … par contre quand c’est clairement démontré ça pose problème. D’autant plus quand le travail a été effectué par un historien qui n’a pas spécialement de « passé sulfureux », quelqu’un qu’on peut définitivement qualifier de sérieux.*

Certaines conclusions émergent donc d’elles-mêmes, et cela devient très problématique. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce livre remet en cause, ni plus ni moins, la crédibilité et la véritable indépendance de l’état ! Le gouvernement sert-il les intérêts de la population française ? Ou bien sert-il les intérêts d’autres nations (transcontinentales) ? C’est une question insoutenable pour une élite mise en face de ses propres contradictions.
 
* Paul Eric Blanrue est collaborateur à la revue Historia, depuis des années. Il est aussi un auteur de livres à succès, notamment : Le Secret du Suaire, autopsie d’une escroquerie ; Les Malveillantes, Enquêtes sur Jonathan Littell ; Le Monde contre soi ; Carla et Nicolas, Chronique d’une liaison dangereuse (avec Chriss Laffaille) ; Le Joueur, Jérôme Kierviel seul contre tous (avec Chris Laffaille). Ces ouvrages se sont vendus à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.
 
 
Qui a décidé la mise sous silence ? On comprend que ça ne peut venir que de ceux qui n’avaient pas intérêt à ce qu’on étale sur la place publique leur appartenance (ou leur participation) à des réseaux pro-israéliens. Cela n’est certes pas très républicain, c’est le moins que l’on puisse dire ! 
 
Comment ce black out a pu s’organiser ? Cette question est très inquiétante, car elle envisage une structure bien établie pour limiter les libertés civiles, et intellecutelles, dès que la crédibilité républicaine de l’état est CLAIREMENT remise en cause. Cette structure ultra hiérarchisée exerçant une influence verticale (où chacun sait plus ou moins ce qu’il peut dire, et ce qu’il ne peut pas dire, ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire, ce qu’il peut admettre, et ce qu’il ne peut pas admettre) est, sans s’y méprendre, une des caractéristiques d’un état totalitaire (peut-être pas encore dictatorial en sens « africain » du terme. Quoique …), éventuellement à la bonne d’états plus puissants : c’est aussi, un des aspects du post-colonialisme, où l’influence est exercée administrativement plutôt qu’une occupation directe :
 
L’ « occupant » est ainsi caché dans les canevas juridico-administratifs de la « démocratie » ; les collaborateurs faisant tourner la boutique.
 
Voilà pourquoi le débat est impossible dans un état où les instances politiques (le président de la République en premier) n’ont pu faire autrement que de s’incliner devant un état plus fort, plus influent, et sans que cela n’apparaisse de trop dans les rapports entretenus avec le peuple. A moins qu’il ne s’agisse d’une trahison clairement assumée, où faire taire les vraies dissidences fait partie intrinsèque du projet … Nous parlons bien entendu des dissidences qui sont bien au-delà de qu’on appelle la démocratie et la « pluralité politique » – où chaque parti est, en réalité, une tentacule de la pieuvre du pouvoir en place.

Ni Besancenot, ni le Pen ne sont des dangers pour l’état. C’est pour cela qu’ils ne parlent pas du sionisme ni de choses pouvant clairement déstabiliser le gouvernement. Les institutions veillent, et la damnation « antisémite » est le glas qui sonne la fin de carrière (politique). Logique qu’avec des salaires de députés (et des promesses de carrière) on fasse attention à ce qu’on dit. En d’autres termes : vive la démocratie !
 
Pourquoi n’est-il pas possible d’ouvrir le débat ? Posons la question autrement :
 
« Pour ou contre l’ingérence sioniste dans le gouvernement français ? Monsieur Sarkozy dites nous pourquoi vous êtes pour … »
 
 
Pour conclure,

si ce petit texte vous interpelle où si vous vous demandez s’il ne s’agit pas de l’opinion d’un « paranoïaque », je vous recommande de lire le bouquin. Tout simplement.

Pour encourager la FNAC qui a du se résoudre à mettre le bouquin sur leur étalage, voici un lien sympathique pour commander : cliquez ici (on espère qu’ils auront bientôt « le courage » d’afficher la couverture du livre sur leur site).

Son concurrent principal a déjà pris de l’avance (voir ici).
 
Autrement, rendez-vous dans toutes les bonnes librairies !

Volontarisme confusionnel

Article lié : La tempête de notre civilisation

Jean-Jacques JUGIE

  09/12/2009

Il n’est pas évident que l’intérêt des pétroliers (au sens du business) soit d’attiser le courant baptisé « négationniste », focalisé sur la contestation (scientifiquement crédible) du rôle attribué au CO2 d’origine anthropique dans le réchauffement climatique. Car les ressources fossiles s’épuisent de façon inéluctable, ce qui garantit leur valorisation par « le marché », dès lors qu’il est tout-à-fait impossible de s’en passer à horizon prévisible. Avec une modération de la consommation, les Compagnies accroissent potentiellement leur longévité. Et leur prospérité future, grâce à laquelle peuvent être financés les investissements dans les énergies de substitution (ce qu’elles font déjà), dans des conditions très critiquables sur le plan écologique. Si bien qu’il est permis de penser que l’alarmisme climatique ambiant a plutôt, sinon pour objet du moins pour effet, de substituer un « capitalisme vert » au système actuellement dominant – et manifestement failli. Et les pays anciennement dits « riches » croient pouvoir ramasser la mise grâce à leur maîtrise de la technologie appropriée, ce qui n’est même pas certain si l’on en juge aux avancées considérables de la Chine en la matière. Bref, les péripéties de Copenhague trahissent bien le confusionnisme ambiant dans l’analyse de ce qui est, d’évidence, une crise de civilisation, et rend suspect et dérisoire le « volontarisme » affiché par certains pour aboutir à des décisions supposées préserver la survie de l’espèce.

A propos de "Le Joker"

Article lié : Le goût des armes

Jean-Claude HENRY

  08/12/2009

Lié à l’article «Vous avez bien dit: juillet 2011?»
Ben Laden est insuffisant rénal sous dialyse. Il a déjà été dialysé dans l’hôpital américain de Doha, et cela après les attentats contre les ambassades américaines de 1998, bien que ces attentats lui aient été attribués par les Américains eux-mêmes !
Il est matériellement impossible que quelqu’un qui doit subir une à deux séances de dialyse par semaine puisse le faire tout en étant en fuite. Il n’y a donc que deux solutions, soit Ben Laden était réellement en fuite et il est mort depuis longtemps, soit il est (ou était encore récemment) vivant, parce que dialysé régulièrement. Dans ce cas, il est (ou était) donc parfaitement localisable et localisé, en raison, entre autres, des fournitures nécessaires.

"49 Million In U.S. Exposed to Dangerous Water" ... US regulation : the SEC paradigm up to death.

Article lié : La fable des termites et des conduites pourries

Francis Lambert

  08/12/2009

Since 2004, more than 20 percent of the country’s water treatment systems failed to meet the standards set out by the Safe Drinking Water Act.

The water in question contained “illegal concentrations of chemicals like arsenic or radioactive substances like uranium, as well as dangerous bacteria often found in sewage,” explains the New York Times.

Regulators have been well aware of these figures, yet, for the most part, failed to punish the water systems that were breaking the law.

Extrait de http://slatest.slate.com/id/2237772/entry/3/
original story in The New York Times

Le passif est de plus en plus le futur de la France.

Article lié : Du Mistral à l’“initiative Medvedev” 

Francis Lambert

  08/12/2009

Collecter par téléthon est 20 fois plus cher que par l’impôt

L’AFM se plait à souligner son ratio d’excellence – apparemment. Pour 100 euros collectés, elle n’en dépense pas plus de 20 en frais de collecte et en frais de fonctionnement. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait exact. Beaucoup de frais de communication, qui contribuent directement à favoriser la collecte, sont comptabilisés en frais de missions sociales, soulignait la Cour des Comptes dans le rapport qu’elle consacra en 2004 à l’Association française contre les myopathies.

Extrait de http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/

NB : les “investissements financiers -  éthiques” de l’AFM pourraient sembler justifiés pour assurer la perennité de leur action ... cette entreprise ne peut s’abandonner à l’émotivité du public ni à la conjoncture.

Mais en plus de la critique raisonnable de la technique de collecte, il y a surtout la dénonciation fondamentale d’une gestion bénéficiaire : le crime des crimes.

L’avenir ne peut être une valeur positive, ni même une tendance, ni même une évocation.

Il est vrai qu’après 30 ans de déficit National malgré tous les engagements et traités internationaux l’état accumule une dette toujours plus colossale dans l’autosatisfaction exemplaire. En France il est donc toujours aussi fondamental de dénoncer ... une gestion qui n’est pas une hypothèque !

La Cour des Comptes n’y peut rien, dizaines d’années après dizaines d’années : le passif c’est le futur ultime de la Nation.