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Joseph de Maistre (1753-1821) "online"

Article lié : Notes sur une “politique russe”

Francis Lambert

  21/12/2009

Un site de référence, très facile à lire et avec de nombreux auteurs.
L’index de fréquence des mots ouvre de nouveaux parcours hors son intérêt propre.

Trois livres :

- Considérations sur la France
  (LA phrase dès le second écran, 6e alinéa mais je préfère le 3e)
- Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole (1815)
- Les Soirées de Saint-Pétersbourg (1821)

http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/maistrej.html

De Lucrèce, Auguste et Sénèque à aujourd'hui

Article lié : Introduction: La souffrance du monde

Christian Steiner

  20/12/2009

Cher M. Grasset et chère équipe dedefensa,

Merci pour tout ce que vous mettez en ligne, merci pour le recul et « l’allant » que vous nous donnez ainsi, merci de permettre de mettre des mots sur ce qui n’est pas toujours évident d’exprimer et qui est au cœur de bien des choses aujourd’hui.

Je me permets de signaler une petite coquille dans votre texte magnifique texte d’introduction à « La grâce de l’Histoire ». Mes souvenirs de latiniste remontant à l’école, j’ai dû vérifier et il se trouve que la citation que vous attribuez d’une part à Sénèque, d’autre part à « La nature des choses », provient de Lucrèce, « De rerum natura », Livre III, vers 1053-1070.

Sénèque s’est lui aussi exprimé sur le taedium vitae (Eg. « Sénèque est l’auteur qui a le plus combattu cette désaffection profonde de la vie », nous apprend l’encyclopédie Agora, http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Taedium_Vitae). Du coup, je me suis demandé pourquoi deux hommes ayant vécu à presque un siècle de distance (Lucrèce : c. 98 à c.54 av. JC ; Sénèque : -4 av. J.C. à 65 ap. JC) avaient décrit et peut être donc connu ce genre de sentiment, et pourquoi ce genre de sentiment s’est développé juste avant et au début de l’Empire romain, puisque l’un est contemporain de Jules César et l’autre celui d’Auguste, Claude et Néron, et non au moment de son déclin en Occident (IV è s. ap JC) comme l’on aurait pu s’y attendre a priori.

D’autres vieux souvenirs que j’ai dû raviver (et un intérêt pour l’Histoire que j’ai gardé, il est vrai, à côté de mon activité professionnelle de géologue) m’ont rappelé que ce laps de temps (toute fin du IIè siècle av. JC / début du Ier siècle ap. JC) recouvre le moment dramatique de la faillite de la République Romaine, les guerres sociales et civiles, la nécessité que César avait peut être comprise de transformer la République en autre chose, puis l’étrange nostalgie et dépression (et le quasi cloîtrement où il se réfugia) dont souffrit le premier Empereur sur la fin de sa vie… Comme si après avoir « pacifié » et restructuré politiquement et administrativement ce qui est devenu l’Empire Romain, mais là j’interprète déjà, Auguste avait compris que le reste de l’activité politique serait dorénavant tournée vers des guerres et des conquêtes extérieures jusqu’à plus fin (ou jusqu’à la fin précisément) (conquête de Bretagne, guerres contres les Germains, les Parthes etc.).

Certains historiens (et là je ne me rappelle malheureusement plus où j’ai lu ou entendu cela) ont également fait l’hypothèse, et on y retrouvera un lien avec le taedium vitae, que cette période de plus d’un siècle de guerre civile, de luttes intestines et partisanes pour le pouvoir – des Gracques à Octave et Antoine en passant par les guerres sociales, la disparition des « petits » plébéiens (donc la disparition du « peuple » des paysans-soldats, la déstructuration de la société romaine première), Marius et Sylla, Pompée et César, la révolte de Spartacus etc., etc.  , a tellement ravagé l’entier du pourtour de la Méditerranée et conduit tous les acteurs à une telle fatigue, que c’est cet état d’épuisement général qui permit l’instauration de l’Empire, comme si chacun (y compris les « alliés » hispaniques, égyptiens, hellènes et tous les autres habitants de la Méditerranée impliqués) abandonnait finalement ce pourquoi il avait lutté.

C’est ainsi que vers l’an 27 av. J.C., parmi toutes les fonctions que le « premier des citoyens » assumait (religieuse, économique, civile au sens des affaires de la ville, et militaire), la principale et quasi exclusive était dorénavant celle d’imperator, de détenteur de la puissance militaire et « commandant en chef » des armées   au point qu’elle donnât le nom et la structure à l’organisation de l’Empire. On peut alors s’imaginer le sentiment d’échec – et le sentiment de tragique démultiplié – que des personnes éduquées dans « l’idéal de perfection » (Auguste, Sénèque – éducateur de Néron) devaient ressentir face à la quasi nécessité où ils se trouvèrent de céder, d’acquiescer même, au moment de ce passage à l’Empire, à « l’idéal de puissance » …
Ces hommes devaient donc en souffrir plus que quiconque, au moment même de ce qu’on perçoit aujourd’hui comme étant l’apogée de l’Empire et de la Pax Romana (le Ier siècle ap. J.C.). Leurs successeurs seront eux rapidement bien trop occupé, durant les trois siècles suivants, à gérer comme ils le pouvaient le legs de cette transformation, à batailler et ferrailler sans fin sur le limes, pour se payer le luxe d’éprouver ou de s’interroger sur ce genre de sentiment et de s’occuper de pareilles questions « métahistoriques ».

Le plus étonnant peut-être, c’est la permanence malgré tout, la résistance même, de cet « idéal de perfection », véhiculé par l’éducation et la culture, dans une structure impériale qui semble plus soumise aux principes de « l’idéal de puissance » qu’autre chose… (Signe probablement que cet « idéal de perfection », reçu des Grecs, a abreuvé des racines similaires chez ces paysans-soldats débattant sur le forum que furent les premiers romains).

Voilà. Excusez moi de ce bavardage qui ne se voulait que questionnement et tentative de réponse à la lumière de vos outils (taedium vitae, idéal de puissance vs idéal de perfection), et merci encore pour ce texte sur la souffrance des individus et de la civilisation, qui trouve en moi des résonances profondes, existentielles – que ce soit en terme de souffrance, de gai savoir, de navigation et de boussole.

Meilleures salutations

"nous ne voulons pas le savoir, car alors il sera trop tard", secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria

Article lié : Le goût de la crise sans fin

Francis Lambert

  20/12/2009

NB : comme cet article important disparaitra bientôt je le copie in extenso.
Article important car il souligne une nature des Nations ... à ce point de répétition ! C’est donc devenu mon point de vue. Mais je n’arrête pas de regretter ma vision d’enfance, aussi.

AFP le 20/12/2009 à 10:42 Le Japon croûle sous une dette monstrueuse :
une des dettes les plus élevées du monde, emprunte plus qu’il ne gagne et refuse d’envisager de nouvelles sources de revenus: ce qui, pour un particulier, mènerait à la saisie et l’interdiction bancaire n’attire à l’Etat japonais que des sermons vite oubliés.

Alors que la situation budgétaire de la Grèce, du Mexique ou de Dubaï agitent ces dernières semaines les marchés mondiaux, le Japon, malgré des finances publiques dans un état tout aussi désastreux sur le papier, ne semble inquiéter ni les investisseurs, ni les agences de notation.

“Si nous étions le Botswana, on verrait immédiatement que nous prenons l’eau. Mais le Japon est comme le Titanic: notre économie est tellement grosse que personne ne s’aperçoit que nous coulons”, déplore Noriko Hama, économiste à la Doshisha Business School de Kyoto.

Pour la première fois depuis 1946, le Japon va émettre plus de dette qu’il ne percevra d’impôts lors de l’année budgétaire 2009-2010, qui s’achève fin mars. Selon l’OCDE, qui admoneste régulièrement Tokyo à ce sujet, son déficit budgétaire dépassera les 10% du produit intérieur brut l’an prochain. Sa dette publique flambera à 204% du PIB: en la matière, seul le Zimbabwe fait pire.

A l’origine du problème: les plans de relance mis en oeuvre à répétition depuis les années 1990, ainsi qu’un système fiscal peu lucratif pour l’Etat, avec notamment une taxe sur la consommation exceptionnellement basse pour un pays développé (5%). De plus, le nouveau gouvernement de centre-gauche de Yukio Hatoyama s’est engagé à n’augmenter aucun impôt avant 2013.

N’importe où ailleurs, pareille situation budgétaire “mènerait droit à une annulation forcée de la dette ou même à l’instauration d’un Etat fasciste”, poursuit-elle. Mais pas au Japon, dont la dette continue de jouir du troisième ou quatrième meilleur score possible chez les agences de notation.

“Le montant de la dette, en soi, ne dit pas tout concernant les qualités du Japon en tant que débiteur”, justifie James McCormack, analyste chez Fitch.
“Des taux d’intérêt très bas permettent à l’Etat de contracter une dette exceptionnellement lourde, tout en déboursant des intérêts identiques à ceux que doivent payer d’autres pays dont l’endettement est moindre”, explique-t-il.
M. McCormack met également en avant “l’énorme stock d’épargne” des Japonais, dans lequel le gouvernement a encore bien de la marge pour puiser.
Autre facteur positif: la dette nippone est, à plus de 93%, détenue par des investisseurs japonais. Dans un pays en proie à une déflation record et où la Bourse a chuté de près de 75% en 20 ans, des bons du Trésor au rendement de l’ordre de 1,3% continuent d’offrir un taux d’intérêt réel intéressant.
Cette quasi-absence de dette en devises rend improbable un scénario de crise du type Mexique ou Argentine. “Il est toujours possible de monétiser une dette en monnaie locale”, rappelle Hervé Lievore, stratège chez AXA.
La monétisation consiste à faire tourner la planche à billets pour acheter les nouveaux bons du Trésor. Une pratique dangereuse, génératrice d’hyperinflation et que la Banque du Japon a exclue, mais qui, en dernier recours, reste toujours préférable à la faillite de l’Etat.
“Le seul rayon de soleil, dans cet affreux problème de la dette, est qu’elle est entièrement détenue à l’intérieur du pays et donc beaucoup plus gérable”, notait le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria, de passage fin novembre au Japon.

“La question est: quand cela va-t-il commencer à inquiéter les marchés? Eh bien, nous ne voulons pas le savoir, car alors il sera trop tard”.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=5f2e0cc283e0d1a14bc8d7171c4aaf31

dedefensa sur Google News

Article lié : Journal de bord dedefensa.org – 031021, dedefensa.org et quelques Dies Irae

Francis Lambert

  20/12/2009

Aujourd’hui “dedefensa” a 22.201 referencements sur “Google News Belgique (autant pour Belgie, France, Canada, Suisse, Deutschland,... ) ” http://news.google.com/news/search?aq=f&cf=all&ned=fr_be&hl=fr&q=dedefensa

Augmenter votre visibilité sur les sites francophones de Google News rencontre probablement vos buts ?

Ainsi “Mondesante.com voit son audience progresser de 170% en un mois, et atteint le top 10 000 en France. Pour Journalstars.com, apparemment créé quelques mois plus tôt (en juillet), la progression est de 660%.”
“cette pratique rapporte, en donnant autant d’arguments à « vendre » auprès des annonceurs, elle a aussi l’avantage de donner de la crédibilité au site.”
Mais ces sites ont recourus à des méthodes contraires aux règles de Google, apparemment Wordpress permet “de ne pas désactiver une option qui multiplie les URL pour un même article”
Extraits de http://www.rue89.com/2009/12/17/monde-sante-spamme-t-il-google-actu-a-linsu-de-son-plein-gre-129547

Le bouton “chercher” du site dedefensa est pratique mais restreint ... il faut chercher via Google d’anciens messages de lecteurs (payants ou non) ... par exemple.
J’utilise donc déjà une fonction automatique de mon butineur (browser) qui cherche automatiquement sur Google (puis j’utilise Copernic. Un merveilleux produit gratuit qui indexe mes données sur mon disque dur).

Vous pourriez modifier votre bouton de recherche pour ajouter Google News préfixé de dedefensa dans la recherche (et le proposer automatiquement dans vos articles plutôt que des réfrérencements directs aux articles de dedefensa!) :

- ce qui met toute la puissance de Google dans la fonction “chercher”
- ce qui rend un service plus efficace à vos lecteurs
- ce qui améliore automatiquement votre référencement dans Google News

dedefensa émergera ainsi de plus en plus fréquemment en première page de Google News… jusqu’au point d’équilibre algorithmique.

Par ailleurs toujours bravo pour vos analyses.

+ 56 000 "Contractants".

Article lié : La guerre sur les chapeaux de roues crevées

waccsa

  19/12/2009

En attendant, les contrats tombent déjà, mais il semble que la confiance ne règne pas quant à leur octroi. Le surge de 30 000 soldats implique dès à présent officiellement l’envoi de 56 000 “contractants” privés supplémentaires (lien vu sur Contre-Info).

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/12/15/AR2009121504850_pf.html

Morceau choisi :
“(...)The CRS study says contractors made up 69 percent of the Pentagon’s personnel in Afghanistan last December, a proportion that “apparently represented the highest recorded percentage of contractors used by the Defense Department in any conflict in the history of the United States.” As of September, contractor representation had dropped to 62 percent, as U.S. troop strength increased modestly.

As the Pentagon contracts out activities that previously were carried out by troops in wartime, it has been forced to struggle with new management challenges. “Prior to the wars in Iraq and Afghanistan, contracting was done on an ad-hoc basis and was not adequately incorporated into the doctrine—or culture—of the military,” according to the CRS report. Today, according to Defense Department officials, “doctrine and strategy are being updated to incorporate the role of contractors in contingency operations.”

The Pentagon’s Joint Contracting Command in Afghanistan has increased the size of its acquisition workforce and is adding staff to monitor performance. To enhance oversight, Congress has appropriated $8 million for an electronic system that will track all contract-related information for Iraq and Afghanistan.

On Thursday, the Senate Homeland Security and Governmental Affairs ad-hoc subcommittee on contracting oversight, led by Sen. Claire McCaskill (D-Mo.), is scheduled to hold a hearing on the increase in the number and value of Afghanistan contracts. She plans to focus on ensuring that contracts are adequately managed and “whether contracting oversight lessons learned from Iraq are being applied in Afghanistan,” according to her staff members. “”

que le grand manitou vous entende !

Article lié : L’hypothèse guerrière, antidote à la “discorde chez l’ennemi”?

sylvain michelet

  18/12/2009

Je vous remercie de cette réponse fort convaincante.
Même si je n’en partage pas tous les points - mais il serait long et fastidieux de m’en expliquer - elle nourrit ma pensée, comme souvent à vous lire, d’arguments mieux dits que je ne saurais le faire.
Car à vrai dire, je ne crois guère non plus à cette éventualité guerrière, excepté, parfois,  quand reviennent les souvenirs de l’époque de Bush Junior et sa rhétorique de puissance imbécile. Ou quand des scénarios de guerre civile se présentent au détour d’une tea party…
Puissance impuissante ? Certes. Admettons-le. Vous en donnez des preuves.
Je vous rejoins également sur l’absence de forces extérieures au système. La question du Que Faire ? reste néanmoins posée, et le sera encore quand le système se sera effondré. Même s’il ne s’agit que de graines, lesquelles faut-il semer ?

Article : L’impuissance par Israël

Article lié : L’impuissance par Israël

mafakouch fakoubakbako

  18/12/2009

pourvu que les turques tiennent jusqu’au bout. En effet,israel est inquiéte,elle va se plaindre chez les gringos ,les gringos convoquent les turques est exigent des explications mais ausi ,exigent que les bonnes relations se retablissent entre turque et israel. Les turques ont beaucpoup d’ arguments pour ne plus croire aux occidentaux .Chat echaudé craint l’eau froide. Les arabes devraient aller renforcer le front turque, cela peut payer
a tres court terme. La turquie ne peut s’associer ou se taire a la politique debile d’israel ,il faut arreter ce pays dans sa course folle,il veut annexer des territoires de peuples souverains ,qui accepterais çà ??? Pour repondre a cet idiot de senec ,il devrait dire a israel la prochaine fois qu’elle veut exterminer des palestiniens de leur jeter des bombons.
Ou bien qu’il se rende compte qu’un prix nobel de la paix envoi des renforts pour exterminer des populations civiles,desarmés et là ,on peut se poser la question d’education et de politesse peut etre.

L’impuissance par Israël

Article lié : L’impuissance par Israël

Senec

  18/12/2009

Ce qui me frappe tout d’abord et ce n’est pas nouveau, c’est le vocabulaire arrogant et grossier de Mr Erdogan. Des diplomates européens qui avaient été contact avec les Turcs avaient déjà signalé le manque flagrant d’éducation et de politesse de leurs interlocuteurs.
Il ne reste plus qu’à tirer les conclusions qui s’imposent quant à l’alliance limitée, mais réelle avec des alliés qui aiment les attitudes matamoresques des machos, mais qui doivent encore apprendre les bonnes manières !

A propos de l'évolution des relations USA/Israël.

Article lié : L’impuissance par Israël

waccsa

  18/12/2009

Rafale aux EAU, encore un article:

Article lié : La tempête de notre civilisation

Max JAMES

  18/12/2009

Rafale aux EAU

Article lié : La tempête de notre civilisation

Max JAMES

  18/12/2009

l’article de secret defense:

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/12
/carton-plein-pour-le-rafale-lors-dexercices-aux-emirats.html

Made in ...

Article lié : BHO et l’Afghanistan: l’approche psychologique

Rakk

  17/12/2009

Le match Rafale - Typhoon : 4 - 0

Article lié : Retour à 1999, en infiniment pire?

steph steph

  17/12/2009

C’est pas la finale de la coupe du monde mais quand même :
Voyez un peu :

“Les premiers compte-rendus effectués ce matin par un pilote de Rafale français font état d’une supériorité du chasseur français sur le Typhoon de la RAF, lors de confrontations réalisées ces dernières semaines, aux EAU. La première confonfration engageant quatre Rafale contre quatre Typhoon s’est terminé par un 4-0 en faveur des Français. Malgré, explique-t-on, l’emport d’un armement air-air fictivement dégradé, explique-t-on. Après avoir un peu dégradé encore l’armement, le Rafale l’a encore emporté, 3-1.
Le Rafale a été confronté à plusieurs reprises au F22, mais dans un cadre limité au combat air-air à vue. Il n’aurait été dans le collimateur du chasseur américain qu’en une seule occasion, explique t-on aussi.
Le Rafale, on l’a bien compris, a donc largement amélioré sa notoriété, notamment auprès des pilotes émiriens. Il ainsi à plusieus reprises montré sa supériorité dans tout le specte missionnel, en détectant des sites de missiles sol-air qui n’avaient pas été mis à jour par des F-16CJ américains. Par ailleurs, l’optronique secteur frontal (OSF) a aussi permis des détections et identifications jusqu’à 40 kilomètres, un atout qui évite à l’avion de s’exposer, pour identification visuelle, à 3-4 kilomètres, ce qui est ncessaire pour la plupart des autres types d’avions.
De même, en l’espace d’une minute, un Rafale a tiré six AASM sur autant d’objectifs, à des portées de plusieurs dizaines de kilomètres, tout en tirant également trois missiles air-air Mica. En place arrière, ce jour-là, un pilote émirien… “

Source : le blog du mamouth

l'hypothèse guerrière ?

Article lié : De la vertu paradoxale de l’impuissance

sylvain michelet

  17/12/2009

Bonjour,
Cet article livre une brillante synthèse de votre pensée, et comme toujours nous ne pouvons qu’y souscrire, terrassés par l’intelligence de votre propos et son brillant appui sur un large spectre d’informations. Merci.
Cependant, vous semblez enclin à éliminer l’hypothèse d’une guerre comme solution à cette divergence que vous observez entre politiciens et financiers :  est-ce par refus de paraître livrer une analyse “marxiste” plutôt que “maistrienne” ? (Les deux s’opposent-elles, d’ailleurs ?)
La guerre de 4è génération est-elle pourtant la seule imaginable ? Au nom de quoi ? De la bombe atomique ? L’usage massifs des gaz en 14-18 ne joua-t-il pas le même rôle dans les années 30 ? On sait pourtant ce qui suivit.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi, à votre avis, la guerre ne pourrait être la solution de sauvegarde du système aujourd’hui - comme elle le fut hier et d’autres fois encore ?
N’est-elle pas - comme on pourrait le dire des conflits en Irak ou en Afghanistan -, un “excellent” moyen pour que la divergence d’intérêts, qui aujourd’hui divise les divers centres de pouvoir, se dissolve dans un nouvelle convergence - politiciens et médias se chargeant de l’opinion (le software du système) et les financiers, industriels du CMI et autres représentants de la science apportant leur appui technique ?
Bref, dans cette “montée aux extrêmes” dont vous observez si souvent les prémisses, pourquoi la guerre serait-elle exclue ? Ne serait-elle pas, pour nos élites corrompues, le meilleur moyen de se “racheter” une légitimité ?