Francis Lambert
01/12/2009
Les Européens peuvent réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 s’ils y consacrent deux euros par jour et
1. réduire de 4% l’usage de la voiture individuelle: limiter à 43% de la totalité de ses déplacements (contre 75% aujourd’hui)
2. préférer le train à l’avion pour les déplacements inférieurs à 1.000 km
3. limiter la consommation de viande
Effets positifs escomptés :
- création d’emplois,
- baisse de la facture des importations d’hydrocarbures.
Extraits de
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5B00DD20091201
L’étude du “Stockholm Environment Institute” en participation avec “Amis de la Terre”
http://www.foeeurope.org/press/2009/Dec01_New_study_shows_40_emission_cuts_possible.html
(NB : 1g de consommation de viande par kg de votre poids apporte une dose suffisante de proteine en combinaison avec les 5 fruits-légumes etc… Au delà cette surconsommation de “purine” devient nuisible comme le suggère très bien le nom de cette protéine animale)
Bilbo
01/12/2009
Bonjour,
Depuis deux décennies l’armement et la finance ont été les grands gagnants des politiques US successives. La finance cède la première mais elle se défendra jusqu’au bout, quitte à le faire avec des armes.
Ainsi les dirigeants de Goldman Sachs se sentent menacés au point d’engager des gardes du corps ou de demander des permis de port d’arme, ce qui est presque impossible à New York.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=ahD2WoDAL9h0
Il y a dans cette nouvelle un parfum de western que Sergio Leone aurait adoré.
jean pierre SIMON
01/12/2009
Franck du Faubourg
01/12/2009
...a Bernanke:
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/11/ben-bernanke-pleads-for-his-job-my.html
Il est possible que les attaques en règle de Main Street USA contre la FED aient des répercussions sur les autres banques centrales occidentales,chapeautées par la BRI:
ce serait toucher au coeur de l’architecture du Système…
geo
01/12/2009
http://www.france.attac.org/spip.php?article10491
Silence, on transpose la directive Bolkestein
article publié le 19/11/2009
(............)
La directive Bolkestein est donc de retour. Ni morte, ni enterrée, comme on a pu lentendre en 2005 de la part de Jacques Chirac encore président de la République. Elle est même dune brûlante actualité : une courte passe darmes entre la Confédération européenne des syndicats (CES) et la présidence suédoise de lUnion européenne, passée inaperçue en France, eut lieu le 23 septembre, la veille du Conseil européen sur la compétitivité. La présidence suédoise y a déclaré que « la directive sur les services peut permettre à lEurope de sortir plus rapidement de la crise économique. » Ce à quoi la CES a immédiatement rétorqué : « La Présidence semble de plus en plus coupée de la réalité de la pire crise économique depuis la Grande Dépression [ ]. Si vous souhaitez lutter contre la crise, vous devez investir dans un vaste plan de relance européen et mettre fin à la domination des principes de marché à court terme », ainsi quaux « obsessions idéologiques » de la directive sur les services, a aussi persiflé la CES.
Cette charge inhabituelle de la part de la CES met en évidence létape cruciale actuellement en cours, particulièrement en France. Dans le plus grand silence. Rien ne filtre des négociations secteur par secteur, ou peu de choses. Létonnant mutisme gouvernemental est expliqué dans un rapport sur létat de la transposition de la directive sur les services, présenté le 17 juin par le sénateur UMP Jean Bizet, quelques jours après les élections européennes. On y apprend que le gouvernement a abandonné lidée dun projet de loi-cadre pour transposer la directive services, en raison « des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la directive services, sur les professions réglementées par exemple. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir dépouvantail à tous ceux qui seraient tentés dinstrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la cristallisation des mécontentements de tous ordres, dautant plus nombreux en période de crise ». En clair, pas de grain à moudre pour les altermondialistes
(......)
pagaille de l'esprit
01/12/2009
Après Usenet, Internet vérolé est mort, vive internet ! encore un bel exemple de la toute puissance du réflexe vénal anthropologique. Chassez le naturel…
Jean-Jacques JUGIE
01/12/2009
Il semble bien en effet que Bernanke soit inquiet, comme lont montré des vidéos récentes de ses auditions par le Congrès. A lui seul, létat réel du système financier justifie pleinement ses inquiétudes Son message est assez cohérent par rapport au sentiment des membres du Congrès, majoritairement préoccupés par la reconduction de leur mandat : sans que tous appréhendent nécessairement le caractère dramatique de la situation, ils sont quand même conscients de sa précarité. Et donc de la volatilité de leur mandat. Bernanke les rappelle à la reconnaissance du ventre : eh, les gars, on a fait des bêtises, cest sûr, mais on a rectifié le tir ; pas la peine de dynamiter le système opaque, immoral et corrompu qui a garanti votre propre prospérité ; laissez-nous changer les choses, pour que rien ne change. Pour en arriver à un discours public aussi « transparent », il faut que la Fed et Wall Street commencent à craindre sérieusement les foucades de Main Street
Francis Lambert
01/12/2009
Tracking 1,224,222 blogosphere Buzz Words.
(from The Most Influential Websites in the World)
Marine Cooznetsoftware
30/11/2009
Les Russes savent faire des bateaux qui vont sur l’eau même si leur marine n’est plus très brillante.
Des barlus aux standards civils (STX à St Nazaire va produire le BPC 3) peints en gris avec un numéro dessus, même les Néerlandais savent en faire quand ils ne taillent pas les tulipes ou ne regardent pas pousser les diamants.
Les Russes ont-ils envie de récupérer un bout de technologie qui les intéresse, tester en campagne le concept de BPC polyvalent sans avoir à faire de prototype ou veulent-ils seulement provoquer des réactions dont ils tireront des enseignements ?
Les clebs qui gardent la boutique à l’enseigne de l’Ex-France jappent et remuent la queue dès qu’ils voient les voisins s’approcher de la vitrine, mais ils ne savent pas ce qu’ils doivent penser ou faire.
Nos clébards vont devoir attendre un peu que leurs maîtres comprennent la situation et transmettent les impulsions au collier de dressage. Prochain dîner du Crif, ou bien c’est urgent ?
Francis Lambert
30/11/2009
On apprend à tricher, à tirer le maillot, à « plonger », à « casser du footballeur », à simuler, à réclamer réparation d’une faute imaginaire, à se plaindre…, on entretient la rivalité et on banalise les violences. On participe d’un système corrompu et on ferme les yeux.
Il faut toute la franchise d’un Irlandais justement, et pas des moindres, Roy Keane, joueur « dur sur l’homme », « rugueux », grande gueule, pour rappeler que la triche est fréquente dans ce sport, que ceux qui en profitent peuvent vite en devenir les victimes. Il ne s’en offusque pas lui qui a tout gagné et tout connu ou presque sous les maillots mancunien et irlandais. Il connaît les règles, les a intériorisées et n’en a pas honte.
Implicitement, il nous confirme donc que ceux qui pratiquent ce sport, ceux qui le regardent et ceux qui le commentent nous roulent dans la farine depuis six jours, en feignant de s’indigner de la mimine de Titi, dans ce brouhaha assourdissant savamment entretenu par les médiacrates de tous bords.
Tous savent pertinemment que, depuis trente ans maintenant, le football professionnel est l’expression paroxysmique de la logique capitalistique du nouvel ordre mondial, dans lequel l’éthique n’a pas droit de cité (n’en déplaise à Dominique Rocheteau). Tous le savent, et tous s’en accommodent.
Bien plus à
http://e-s-g.blogspot.com/2009/11/petits-meurtres-entre-amis.html
geo
29/11/2009
http://www.communautarisme.net/Diversite-et-metissage-un-mariage-force_a1048.html
(.....)
« Lidentité est le diable en personne, et dune incroyable importance », notait Ludwig Wittgenstein. Sa démonie tient à ce quelle est insaisissable, toujours autre quelle nest pour qui la définit.
Entité individuée assimilable à un individu collectif, mais supra-individuelle, lidentité collective résiste à toute approche conceptuelle. Il ny a toujours pas de science de lindividuel, en quoi lon ne saurait sétonner du fait que les identités nationales ne soient pas objets de science.
En toute identité collective, le « ce quelle est » ne cesse de nous échapper. Mais ce nest pas là une preuve de son inexistence. Le fait quelle résiste à la conceptualisation nimplique nullement quelle nexiste pas. Indéfinissable en elle-même, inconceptible, une identité collective quelconque existe sur un mode particulier, dans le monde des croyances et des représentations sociales : elle est le nom quon donne à la présupposition dexistence de tout groupe humain, dont la singularité échappe à lanalyse conceptuelle.
Disons simplement quune identité collective, ethnique, culturelle ou nationale, est à la fois existante et ineffable. On pourrait sen tenir là, et cesser les bavardages pour ou contre. Mais le bruit de fond de lunivers médiatique continue.
(.....)
Père Iclès
28/11/2009
Ne peut-on pas, une fois de plus, interpréter cela comme une défaite du virtualisme occidental ?
Voilà Dubaï, le centre du greffon occidental au moyen-orient, gagné (virtuellement ?) par la nécrose. Que font les habitants ? Au lieu de manifester de l’inquiétude et de “courir partout” comme le feraient des gens “vraiment civilisés”, ils s’en fichent… Ils se comporte comme ces fous de français qui malgré l’intense “campagne d’information” sur la grippe A continuent de vivre leur train-train quotidien comme si de rien n’était au lieu de se précipiter vers les centre de vaccination.
Le Monde devient fou. :) N’est-ce pas affligeant ?
Les gens de Dubaï ne sont-ils préoccupés que par leurs fondamentaux religieux et culturels ? Ces ingrats ont-ils jamais réellement adhéré à ce système dans lequel ils ont choisi d’évoluer ? En observant, la manière dont les arabes du golfe ont continué de se vêtir, malgré leur fortune et leurs liens avec l’Occident, il est permis d’en douter.
Peut-être ont-ils toujours pressenti que ce système est éphémère.
Je ne sais plus quel prince saoudien rappelait que son père avait vécu sous la tente et que même si lui vivait dans un palais, il n’était pas exclu qu’un jour lui ou son fils retourne vivre sous la tente.
Vous allez voir que le reste du monde va vivre cette crise systémique “globale” comme une poussée de fièvre médiatique (un peu comme la grippe A), juste une curiosité de l’histoire alors que les occidentaux se ruinent (littéralement) depuis 2001 à tenter d’en faire la “vraie” Apocalypse.
Tiens, ça me fait penser aux idées qui ont dû traverser l’esprit de Hitler, aux derniers jours de la chute de Berlin, alors qu’il était dans son bunker, réduit à ressentir sans la voir de ses yeux, la fin du Reich… Ne dit-on pas qu’il avait souhaité que tous les (vrais) allemands se suicident ?
Laurent Caillette
28/11/2009
On trouve au détour de ce passionnant article le terme d’“europhisant”. S’il s’agit d’une coquille, je lui décerne le titre de la plus géniale de l’année !
Coli
28/11/2009
Nul ne sait en effet, si la faillite de Dubaï sera un point dinflexion de cette crise, en tout cas cette ville est un concentré de toutes les folies de lépoque.
« Dubaï, compris dans sa totalité, est à la fois le résultat et le projet du mode de production existant. Il nest pas un supplément au monde réel, sa décoration surajoutée. Il est le cur de lirréalisme de la société réelle. Sous toutes ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, Dubaï constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. »
Ci-joint un lien vers un article où est présenté lessai que Mike Davis a écrit sur Dubaï :
http://www.article11.info/spip/spip.php?article479
Intéressant aussi le parallèle fait dans l’article avec Las Vegas, ces deux villes bâties sur du sable, sur du vide, révélatrices de la volonté de bâtir à partir de rien, de ne surtout pas avoir le moindre lien avec un quelconque passé ou une quelconque référence. Un vrai rêve postmoderne !
Dedef
27/11/2009
@ Serge LEFORT
Vous présumez de la suite.
Il se peut que les 59% restants, soit environ 1300 mots, ne comprennent aucune citation.
Mais pour le savoir il faudrait casser la tirelire.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier