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La GCRH?

Article lié : En attendant Euripide

jc

  23/05/2020

La Grande Crise de la Raison Humaine?

PhG: "Notre raison est si complètement  subvertie par ses certitudes d’être elle-même le but suprême et la fin d’elle-même qu’il nous est devenu impossible d’imaginer “l’impossible”, – parce que notre-raison, justement pour conserver son statut d’invincibilité et d’exceptionnalité, a proclamé “impossible” tout ce qui n’est pas elle… "

Il m'apparaît de plus en plus nettement que la GCES s'enracine dans le choix par l'Occident de la rationalité aristotélicienne (principes d'identité, de non-contradiction¹ et du tiers exclu). Choix malheureux? PhG cite Nietzsche: "La raison est quelque chose qui doit être dépassée", Nietzsche qui a également écrit: "La contradiction est logée au coeur du monde". Cette autre option², déjà défendue par Héraclite, revient au goût du jour avec la Physique quantique (le chat de Schrödinger, à la fois mort et vivant). On comprend aisément que les matheux rechignent (Grothendieck?) à sauter le pas (que deviennent les démonstrations si la contradiction est logée au coeur du monde, si vaut le principe d'explosion³?). Ce pas, Thom l'a néanmoins sauté (l'assertion "le prédateur affamé est sa propre proie" est, selon lui, à la base de l'embryologie animale) et invite les matheux à le suivre:

"Dans sa confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction. Car le monde des Idées excède infiniment nos possibilités opératoires, et c'est dans l'intuition que réside l'ultima ratio de notre foi en la vérité d'un théorème -un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd'hui bien oubliée, l'objet d'une vision⁴." (AL, p.561)

Thom: "Le rationnel, au fond, n'est qu'une déontologie dans l'usage de l'imaginaire."
PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée."⁵


¹: https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_non-contradiction
²: https://fr.wikipedia.org/wiki/Coincidentia_oppositorum
³: https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27explosion
⁴: Thom propose une rationalité topologique
⁵: https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-humaine-1

Aussi vieux que l'histoire de l'Europe.

Article lié : Poutine civilisateur ?

Ni Ando

  21/05/2020

Les pays tassés à l'extrémité de la péninsule européenne, regroupés dans un club (l'"Occident"), qui comprend également entre autres le Japon, les Etats-Unis, l'Australie, ... ont développé une perception très autocentrée de l'Histoire, quand ils n'ont pas même quelques rudiments de ce que fut leur propre histoire.  On peut leur rappeler qu'historiquement le terme "Occident" ne regroupait qu'une  poignée de pays (Angleterre, France, Italie, Espagne, Allemagne rhénane…) unis par l'empreinte civilisationnelle de l'empire romain.

L'histoire "occidentale" en Europe est loin de recouvrir toute l'histoire de cette partie du monde. Wikipedia: "Les Slaves apparaissent dans les chroniques aux Ve et VIe siècles lors des grandes migrations, lorsqu’ils pénètrent dans des territoires abandonnés par les tribus germaniques fuyant les Huns et leurs successeurs". Les peuples slaves existaient en Europe bien avant les chroniques du V ième siècle alors que César n'avait pas encore vaincu en Gaule. Les Slaves sont d'ailleurs, encore aujourd'hui, et malgré la saignée de la Seconde Guerre Mondiale, le plus grand groupe ethnolinguistique d'Europe.

C'est donc un trés ancien peuple qui remonte sous des formes diverses à l'aube de l'histoire europeenne telle qu'on la connait aujourd'hui. Ce n'est pas le fait du hasard que la Russie de 2020  ait une culture historique qui imprègne ses choix stratégiques et géopolitiques, ainsi que le type de relation qu'elle crée avec les autres Etats.  Poutine, comme d'autres,  est bien sûr le rejeton de cette histoire.

On trouve dans Wikipédia, en s'intéressant à l'étymologie du mot "slave", quelques précisions qui font penser que l'on peut retrouver dans l'enfance d'un peuple des caractéristiques qui peuvent perdurer des milliers d'années.

Trois hypothèses sont généralement retenues pour expliquer le mot slave, bien qu'il en existe d'autres :
 
1. La plus évidente et la plus simple consiste à rattacher le nom au vieux-slave "slava", avec le sens de "renommée", "gloire". Autrement dit, les Slaves se seraient eux-mêmes qualifiés de glorieux (comme les Celtes, le mot "kelt" ayant le sens de noble);
 2. Une autre hypothèse part du vieux-slave slovo (= mot, parole), les Slaves se définissant entre eux comme ceux qui savent parler, dont le langage est compréhensible : cette hypothèse s’appuie notamment sur le fait que dans les langues slaves le terme désignant un Allemand est dérivé d’un adjectif signifiant non-parlant : en ukrainien, en polonais, en bosniaque, en bulgare, en croate, en serbe et en tchèque, les mots nijem, niemy, němý, nemtsi signifient muet, et Nijemci, Niemiec, Němec signifient « Allemand ».
 3. L’hypothèse protochroniste prétend que Slava serait le nom originel du fleuve Dniepr autour duquel les premières traces des Slaves en Europe sont accréditées.
 
Le nom de « slaves » apparaît dans les chroniques au Ve siècle lorsque les Byzantins, et plus tard les peuples de l'ouest de l'Europe, commencèrent à entrer en relations directes avec eux. Lorsque pour la première fois au Ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien et Tacite parlent des Veneti (Vénètes), voisins orientaux des Germains, il est très probable qu'ils se réfèrent aux Slaves. On suppose que le nom de « Vénètes » est une forme latine du nom de « Wendes » que leur donnaient les Germains. Au IIe siècle, Claude Ptolémée, énumérant les peuples d’Europe centrale et orientale, cite le nom de suovenoi proche du grec sklavenoi plus tardif, il s'agit très probablement de la première mention de la racine du mot « slave ».
 
Selon l’historien byzantin Procope de Césarée, chaque année à partir du début du règne de l’empereur Justinien, les Slaves attaquèrent l’Empire romain d'Orient, prenant de nombreux captifs et transformant les plaines des Balkans en « désert scythe ».

Les chroniqueurs grecs présentent les Slaves comme ceux « qui ne peuvent pas être réduits en esclavage ni subjugués dans leur propre pays ». Dans l’Empire byzantin, les Grecs du Moyen Âge désignaient les Slaves par le mot « sklavènes » (σϰλαϐένοι) et les esclaves par le terme « ergastes » (εργάστοι). Le mot grec médiéval « skylevô » (σκυλεύω) signifiait « piller » ou « prendre du butin ».

Ce n’est que trois siècles plus tard que le mot « slaves » sera, en Europe occidentale et non dans le monde byzantin, à l’origine du mot « esclaves », lorsque les armées franques en capturèrent beaucoup pour les vendre, entre-autres, aux Arabes d'Espagne qui les appelèrent « Saqāliba ».
 
Toujours est-il que le mot slave est à l’origine de la Slavonie, de la Yougoslavie, de la Slovaquie et de la Slovénie. C’est également lui qui a donné le français esclave (latin médiéval slavus, sclavus), de nombreux Slaves des pays actuellement est-allemands, tchèques et polonais ayant été réduits en esclavage durant le haut Moyen Âge (et notamment dans l’Empire carolingien), tant qu'ils étaient encore polythéistes. Une fois christianisés, le processus cessa.
 
Les Slaves, sous le nom d'Antes et de Sklavènes, commencent à être mentionnés par les historiographes byzantins sous Justinien Ier (527–565). Au début des guerres gothiques, Procope de Césarée signale la présence de mercenaires antes parmi les troupes du général byzantin Bélisaire chargé de reconquérir l'Italie sur les Ostrogoths. Procope écrit en 545 que « Les Antes et les Sklavènes ont eu un seul nom dans un passé lointain, car ils étaient tous appelés Spori dans les temps anciens ». Il décrit leur structure sociale et leurs croyances : « ils ne sont pas dirigés par un homme, mais vivent depuis les temps anciens dans une démocratie où tout ce qui concerne leur vie, que ce soit en bien ou en mal, est décidé par le peuple assemblé. Ces deux peuples barbares conservent depuis les temps anciens les mêmes institutions et les mêmes coutumes, car ils estiment que seul Péroun, le créateur de la foudre, est maître de tout, et on lui sacrifie des bovins et toutes sortes d'autres victimes ».
 
Procope mentionne aussi qu'ils étaient grands et robustes : « Ils vivent dans de misérables hameaux qu'ils mettent en place de loin en loin, mais, généralement, ils sont nomades. Quand ils entrent dans la bataille, la majorité d'entre eux va à pied contre leurs ennemis, portant peu des boucliers et des javelots dans leurs mains, et jamais de cuirasse. Certains d'entre eux ne portent pas même une chemise ou un manteau, mais juste des braies (comme nos Gaulois…). [... ]  En outre, ils ne diffèrent pas du tout les uns des autres en apparence : ce sont tous des gens exceptionnellement grands et vigoureux, aux cheveux clairs ou blonds, à la peau rose, mais assombrie de crasse. Pauvres, ils vivent une vie difficile, ne prêtent aucune attention au confort, ni même aux lésions corporelles… ». Les études archéologiques et palynologiques confirment ces dires : une péjoration climatique de l'hémisphère nord semble en effet être à l'origine des grandes invasions aux IIIe et VIIe siècles depuis les confins de l’Asie (où sévit durant des dizaines de décennies une terrible sécheresse avec des gels prolongés, attestés par les pollens fossiles) et depuis le Nord de l’Europe (où l’absence d’été provoqua des famines détectables par l’état des personnes alors inhumées).
 
 Etc..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Slaves#%C3%89tymologie
 
 
 
 
 



 

Un peu piqué ?

Article lié : Mémoires d’un déconfit

Michel Guex-H.

  21/05/2020

Il y a  trois ou quatre semaines, en désherbant mes rosiers (d'où le titre), mon esprit vagabondant, il m'est venu l'idée d'un titre de journal :
Le Confiné libéré
Journal d'avant-garde, en marche pour un avenir déjà largement dépassé.
Le titre et l'intitulé sont libres de droits, à condition d'être repris intégralement…
Comme l'a dit un de nos ministres : "Rire, c'est bon pour la santé"... surtout en période de pandémie !
Revenant aux choses sérieuses, j'ai également apprécié la baisse de trafic sur l'autoroute pouvant me réveiller au milieu de la nuit sans entendre une seule voiture durant de longues minutes.
Le silence ! J'ai encore le souvenir datant de dix ou quinze ans où, allant avec un ami contrôler les réservoirs d'un chalet d'alpage, à 10 km de Vevey à vol d'oiseau, le bruit de nos pas dans l'herbe rase était, avec celui du torrent, le seul perceptible. C'était au mois d'octobre, le bétail était redescendu en plaine, les cours d'eau n'avaient qu'un faible débit et pas d'avion dans la portion de ciel au-dessus de nous. Un moment de bonheur !

Plus loin que notre espèce

Article lié : Le complotisme règne

jc

  21/05/2020

PhG: "... la cause de cette grandiose et furieuse époque de désintégration du monde est nécessairement de forme et d’essence suprahumaine. L’énigme est à ce niveau, à cette forme de manifestation de puissance hors de portée de l’action et de l’explication de l’esprit humain."

Alexandre Grothendieck¹: « Au moment du travail, quand peu à peu une compréhension s’amorce, prend forme, s’approfondit, quand dans une confusion, peu à peu on voit apparaître un ordre, ou quand ce qui semblait familier soudain prend des aspects insolites, puis troublants, jusqu’à ce qu’une contradiction enfin éclate et bouleverse une vision des choses qui paraissait immuable – dans un tel travail, il n’y a pas trace d’ambition ou de vanité. Ce qui mène alors la danse est quelque chose qui vient de beaucoup plus loin que le « moi » et sa fringale de s’agrandir sans cesse (fût-ce de « savoir » ou de « connaissance ») – de beaucoup plus loin sûrement que notre personne ou même notre espèce » (Récoltes et semailles)

Ce qui mène la danse? Des forces suprahumaines?

¹: http://epiphymaths.univ-fcomte.fr/seminaire/Articles%20epiphymaths/Daher-Thom_Grothendieck-2013.pdf

Nostalgie ou aspiration ?

Article lié : Mémoires d’un déconfit

Cornélius

  20/05/2020

Nostalgie ou aspiration ?

Idéalisation du passé ?

Article lié : Mémoires d’un déconfit

Ivan-Ivan Chasseneuil

  20/05/2020

Le bruit ? Les Romains s'en plaignaient. Bon, c'était la grande ville, mais tous les petits villages devaient être assourdissants : forge, marteaux frappant les enclumes, sabots des chevaux, vente à la criée, charrettes, parler fort, animaux de basse-cour, ânes, chiens, etc., etc.

Verdun

Article lié : Mémoires d’un déconfit

Sebastien

  19/05/2020

Ce bruit sourd, mécanique, lourd et presque puant de la Machine remise en marche, des voitures et des camions grondant, ce tintamarre lourd et entêtant…c'est peut-être la description de la Voie sacrée en 1916 ? Le confinement regretté évoque, quant-à-lui, l'apaisement verdoyant qui règne sur le champ de bataille de Verdun depuis les années 1920.  En 1916, la Machine a peut-être rapidement envahi le camp français, passant du Trommelfeuer aux moteurs des camions Renault ? Dans ce cas, le Verdun ontologique se réduit bien aux toutes premières heures de la bataille.

La fin et les moyens

Article lié : Poutine civilisateur ?

jc

  18/05/2020

PhG: "Les hautes technologies sont un moyen, l’affirmation civilisationnelle qui tend à rompre avec l’esprit du Système, sinon avec le Système (ce sera fait lorsqu’il aura achevé son effondrement) est bien entendu une fin."

Il faut, selon moi, que ce moyen reste dissuasif, potentiel, il ne faut pas qu'il bascule en une fin en soi, alors que c'est la vocation naturelle d'un moyen (passer à l'acte, c'est abandonner la fin pour se consacrer au moyen d'y parvenir). L'équipe dirigeante russe actuelle semble en avoir nettement conscience. Qu'en sera-t-il des suivantes?

Époque, hélas révolue, où l'art et la technique étaient confondues (l'art se disait τέχνη en grec ancien), époque où la démarcation était floue entre l'activité instinctive animale et l'activité technique de l'homme, époque qui nous a laissé des chefs-d'oeuvre dont les plus récents témoins sont peut-être "nos" cathédrales. Avec l'essor des sciences expérimentales à partir du XIXème siècle la technique est devenue technologie¹ (et l'art traditionnel a fait place à l'art contemporain), l'artificiel a pris le pas sur le naturel: "Les Lumières, c'est désormais l'industrie", a dit un certain Gouhier à un Stendhal horrifié. Pour moi plus une technologie -au sens ci-dessus- est "haute", plus elle est artificielle…

(Une partie du tome II de "La Grâce de l'Histoire" est consacrée à cette distinction entre l'antique idéal de perfection et le contemporain idéal de puissance.)


¹: René Thom a proposé une classification "embryologique" des techniques, des sciences et des technologies (AL, pp.515 à 543)

Honte sur lui

Article lié : Espiègle virus

dedefensa.org

  18/05/2020

PhG a reconnu sa faute épouvantable et corrigé en laissant bien visible l'objet du délit. Comment a-t-il pu ?

Souhaitons qu'il lui sera beaucoup pardonné, parce qu'il en faudra beaucoup pour pardonner une faute aussi vulgaire.

Nous veillerons au grain.

dedefensa.org 

Proportionnellement beaucoup moins de décès de la Covid19 aux USA qu'en France

Article lié : Doctor Trump & Mister Virus

Pascal B.

  17/05/2020

Il est toujours surprenant d'entendre hurlé à la catastrophe aux USA alors qu'au 51 e jour de la crise ce pays compte 252 morts / million d'habitants quand la France en comptait déjà 388. Et le rythme de croissance des courbes respectives est moins accentué côté US.

Aïe !

Article lié : Espiègle virus

Dede13

  17/05/2020

"qui vous disent que pour palier à l’échec de la globalisation"

Oh Monsieur Grasset ! Vous faites partie de ceux qui martyrisent ce pauvre petit verbe transitif direct, orthographié de plus avec un seul "l" ?

Peut-être un symptome non encore décrit de la panoplie du covid 19…
 

Une divine surprise ?

Article lié : Espiègle virus

Morbihan

  17/05/2020

Que Michel Onfrey soit parvenu à associer, dans son mouvement, des personnalités tellement amblématiquement à "gauche" - Jean-Pierre Chevènement - et si marquées à "droite" - Philippe de Villiers - mais, acceptant toutes deux, empreints de cet amour si profond de la France qui va bien au-delà de leurs idéologies respectives, de le rejoindre dans un mouvement qui, il y a peu, eût paru incongru, tant les tenants de la mondialisation heureuse tiennent le haut du pavé, est un exploit. Dont le mérite revient au philosophe. Pourvu qu'il réussisse.
 

On a le même à la maison

Article lié : Faut-il empailler Joe ?

Cornélius

  17/05/2020

Question discours incohérent et incompréhensible, on a le même à la maison. La clique à la manoeuvre serait-elle au bout du rouleau à ce point pour nous servir de tels ectoplasmes ?

Le 15 mai Macron a ainsi déclaré devant les soignants de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) :

« On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée » car elle ne « portait pas assez de sens » et avait une « ampleur » et un rapport au temps « pas du tout suffisants compte tenu de l’état où était l’hôpital »….

« J’étais convaincu qu’on était en train de changer les choses » et « c’est très cruel pour moi-même », en jugeant que « c’était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt ». Mais « je n’ai pas envie non plus qu’on revienne à l’étape d’avant…»

https://francais.rt.com/france/75129-on-est-la-honte-de-l-europe-vif-echange-entre-deux-soignantes-et-macron

Green new deal et AOC : la piste du fric

Article lié : Faut-il empailler Joe ?

jc

  16/05/2020

"La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez (AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide avisé. Elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. Elle a dit à un journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette élection si ce n'était pour le soutien de Justice Democrats et de Brand New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC, toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont appelé il y a un an et demi…” Maintenant, en tant que députée, les conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entre autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT: gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécesseur à JD pour recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes électorale et être élus députés."

Source fournie: Climate and the Money Trail Traduit de l’anglais par Résistance 71 :

https://resistance71.wordpress.com/2019/10/08/escroquerie-rechauffement-climatique-anthropique-greta-thunberg-et-capitalisme-fascisme-transnational-verts-f-william-engdahl/

En résumé

Article lié : Pavane pour une analogie-tardive

Laurent Demaret

  15/05/2020

Comme l'a dit Didier Raoult à la journaliste de BFMTV : "ce pays était au bord de l'hysterie et maintenant on est en plein dedans".
Un autre "vieux sage" qui en a vu d'autres mais dont le discours est inaudible pour ceux qui sont "en plein dedans" justement !