Pedro Fuentes
18/11/2009
Dassault n’est pas plus français que Lesieur ou Amora. Où voulez-vous en venir en frétillant du croupion ?
Bilbo
18/11/2009
D’après le Pentagone, la Chine est sur le point de finaliser son missile balistique anti-navires. Ce serait une première mondiale. D’une portée de 900 miles (1500 kilomètres) et pouvant être tiré par des véhicules terrestres, il pourrait tenir en respect les porte-avions américains.
“Mark Stokes, an analyst who has studied the missile program, said the Navys assessment indicates China started to develop the weapon after the March 1996 Taiwan crisis. Thats when the Clinton administration sent two aircraft carriers and escort warships into the Taiwan Strait and the surrounding area after China fired missiles near the island before its presidential election, Stokes said.”
Ajoutez à cela un futur radar chinois d’une portée de 1860 miles (3000 kilomètres) capable de détecter les navires et vous avez une belle sécurisation des eaux chinoises face à la première marine du monde.
Source : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601010&sid=annrZr9ybk7A
A titre d’information, les JSF prévus pour l’US Navy auront une portée de 1400 miles. Et la distance entre Shangaï et Kagoshima n’est que de 540 miles.
Le Japon devient donc crucial pour les Américains mais les Japonais doivent se sentir d’autant plus exposés.
Senec
18/11/2009
“Tous ont toujours et sont toujours prisonniers des chercheurs de pouvoir.
On a tellement montré, au cinéma, limage dun américain qui nexiste pas ....”
Bien, bien ! Que du bon sens !
Il faudra encore se demander qui sont les gens de pouvoir sous tous ses aspects. Ils sont nombreux et souvent inattendus. Prendre la parole peut être un crime, apparemment.
Il faudra aussi se demander qui a écrit et mis en scène la légende de l’américain au cinéma. Paradoxalement, les gens débrouillards et entreprenants ne sont-ils pas plus responsables que ceux qui subissent ? Grave question philosophique !
Il faudra aussi se demander comment empêcher les nuisibles de prendre le pouvoir, après qu’on ait défini les “nuisibles” !
Vaste programme.
Quel est le principal obstacle au “progrès” ? = Ne pas se connaître soi-même et surtout ne pas reconnaître ce qui ne va pas par rapport au prochain, en quoi on risque de nuire au prochain !
Quand l’égoïsme ou l’égocentrisme prend le pas sur l’altruisme, l’autre est en danger. Quelle que soit la “bonne” intention !
Senec
18/11/2009
Chers amis,
Vous appréciez que le système “américaniste” en place s’écroule. Vous n’êtes pas le seul. Mais qui est derrière ce système ? Que des “Américains ” ? Probablement qu’il est plein de défauts. Mais faites-vous vraiment la part des choses ?
Quand un système s’écroule et qu’on s’en réjouit, quel autre parmi ceux, qui sont ses ennemis et qui attendent leur tour, aimeriez-vous voir prendre la place. Pensez-vous que ce sont nécessairement les gens les plus honnêtes qui sont les mieux placés pour prendre la succession. Non, vous le savez et vous parlez, alors, de notre ennemi intérieur, si on est soi-même l’humanité. Chacun a son ennemi intérieur.
Vous ne prenez aucune position “pour” afin que l’on sache pour qui vous êtes, à défaut d’être seulement pour vous. Il n’est pas inutile de s’interroger. Votre article est écrit de main de maître pour ce qui concerne le style, mais il est clairement “contre” ! On ne voit pas de “pour” nulle part, ni d’ailleurs d’explication qui tienne compte des éléments concrets ! Seriez-vous à la recherche d’un système qui n’existe pas encore ? Nous le sommes tous.
Que préconisez-vous pour libérer l’humanité de tous les jougs qui pèsent sur elle ? Le fait, dans les explications, d’éviter clairement certains éléments essentiels, n’est-il pas un parti-pris ? C’est, évidemment, votre droit. Chaque site a le droit de choisir sa ligne, mais faut-il pour cela se montrer sectaire et impoli, comme certains interlocuteurs, qui, avec des mots choisis, ne font rien d’autre que les villageois qui lançaient des pierres aux étrangers au début du siècle passé.
À cette réponse, on pourra voir si les personnes qui font des attaques sournoises et partiales “ad hominem” manient autre chose que la “perversité narcissique” !
Je ne suis pas antimusulman, je suis contre tous les intégrismes, y compris celui de ceux qui m’attaquent, de manière méchante et prétentieuse, sur ce site.
Senec
17/11/2009
Chers interlocuteurs,
Je vous laisse donc entre vous puisque vous ne semblez pas bcp aimer les questions dérangeantes.
Que vous préfériez rester entre vous et ne pas y mélanger des contradicteurs est votre affaire.
De toute façon, tout est dit.
À quoi sert-il de poser des questions à un sourd ?
Je crains pourtant que “Déconstruire la guerre” soit une entreprise qui vous dépasse !
Francis Lambert
17/11/2009
drzz.info est un site néocon.
Une recherche avec “senec musulman” laisse une impression sépulcrale.
Mais inutile de réagir, voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll
Roger Leduc
17/11/2009
La majorité blanche et raciste américaine, venue dEurope, qui craint dêtre dépassée par les envahisseurs étrangers, cest le problème de laméricanisme et de tous les hommes, dominants, à pensée unique. La peur de perdre la prépondérance, ou lidentité nationale, pour celui qui nest rien psychiquement, cest la peur de disparaître, de nêtre plus rien. Pour le cerveau psychiquement non évolué (ce qui a peu à voir avec lintellection) lappartenance au groupe cest tout. Heureusement, ces nationalismes sont appelés à disparaître. La crise actuelle, qui devrait durer au moins mil ans, est ce passage de linconscience dictatoriale de ceux qui ont peur, sans les autres, à la croissance mature de lindividu. Les quelques véritables sages qui ont parcouru le monde, nappartenaient à aucune secte, petite ou grande, et regardaient la mort en face. Le racisme est dans lâme du pauvre, riche ou pauvre. Il ny a là ni censure ni vertu pour ceux qui recherchent les faits derrière les ombres matérielles.
Roger Leduc
17/11/2009
Le cerveau unique (le cerveau gauche patriarcal de la raison, des mathématiques, de la mécanique et de lego), a engendré la pensée unique. Cette pensée totalitaire cest le conformisme des idées masculines majoritaires. Cest la domination de capitalisme que nous connaissons, qui promeut, qui impose devrais-je dire, certains choix de sociétés où le plus fort (intellectuellement ou financièrement) est celui qui impose sa vision. Cest la seule voie légitime concernant léconomie, la libération des murs, lintégration européenne, la mondialisation, etc.
Le cerveau féminin, en chacun de nous, souvent inhibé, cest linconscient, lintuition, qui dans notre fuite de la réalité dans le virtualisme, vient chambarder nos idées fixes, les idées préconçues, les préjugés, qui nous conduisent à la folie. Le cerveau droit féminin, cest notre vrai moi qui nen peut plus dêtre leurré. Plus la fuite est grande plus linconscient nous rattrape.
La psychologie de la nation américaine, comme la psychologie des pays de lEurope et de ceux qui arrivent au même niveau de développement, à la même crise de maturité psychique, est confrontée à un rappel à lordre , à la réalité.
Toutes les révolutions ont eu comme point de départ un cerveau unique et une pensée totalitaire. Le cerveau gauche de lorganisation, de lorganisation quil souhaiterait permanente, fixée pour léternité,est continuellement renversé par le cerveau droit du progrès, de linnovation, de la croissance intérieure. Qui conduit la Révolution française dans linconscient de tous, une femme au sein dénudé.
Moins articulé, certains dirons parfois hystérique, la voix féminine, annonce ce renversement. Ce qui est bon du passé doit rester, ce qui est mal du présent doit disparaître dans un futur meilleur. Cela sappelle évoluer!
Bilbo
17/11/2009
Bonjour,
la communauté latino ne représentait en 2007 que 15% de la population américaine contre 62% pour les blancs (et 14% pour les noirs). Le chemin pour une remise en question de la primauté de la communauté blanche prendra plusieurs générations et non pas plusieurs décennies, d’autant que les taux de natalité ne sont pas si différents.
De plus Paul Jorion signalait la semaine dernière que cette année, pour la première fois depuis au moins un siècle, les demandes d’immigration ont été inférieures aux quotas autorisés par l’administration. La fin de l’American Dream…
Par ailleurs une grande partie des immigrants latinos franchissaient la frontière pour envoyer une partie de leurs revenus à leur famille restée au pays. Avec la crise économique et la dépréciation inexorable du dollar, ces migrants pourraient bien choisir de repartir faute d’emploi.
Ca ne remet pas en question la qualité du raisonnement. Il suffit de voir les débats en Europe sur l’intégration des immigrants et/ou des populations musulmanes. Quand on regarde les chiffres, la communauté blanche est pourtant bien moins menacée qu’aux USA.
Cordialement.
Coli
16/11/2009
Un article révélateur du Monde publié la semaine dernière : On y apprend ce qu’il en coûte de ne pas s’exprimer suivant la narrative de la communication officielle sur la “reprise”.
Un analyste du Crédit foncier licencié pour des propos “à la tonalité trop négative” :
[...]Le directeur de l’observatoire immobilier du Crédit foncier, Jean-Michel Ciuch, a été remercié le 31 juillet. Il lui est reproché, entre autres griefs, d’avoir tenu, dans la presse et sans en référer à sa hiérarchie, des propos sur le marché immobilier “à la tonalité générale trop négative, en trop grand décalage par rapport au discours général volontariste de relance”[...].
La suite de l’article ici :
Les commentaires des lecteurs sur l’article sont assez intéressants aussi, en général ils ironisent sur le peu de crédibilité encore accordée aux annonces officielles, aux “experts rémunérés par le système” et sur le côté très “soviétisant” de l’ensemble.
Paradoxalement, je trouve cet article plutôt rassurant, il indique que le conformisme ambiant n’est pas seulement dû à l’aveuglement idéologique et à un enfermement psychologique (en tout cas en Europe), mais aussi à des contraintes et des menaces bien réelles sur ceux qui voudraient s’aventurer à le contester. On doit pouvoir se libérer bien plus facilement des seconds que des premiers…
Senec
15/11/2009
http://www.drzz.info/5-categorie-10242326.html
Un psychologue danois : Lintégration des m… dans nos sociétés occidentales est impossible».
L’humanisme de gauche contre un avis autorisé, contre la réalité des chiffres et la réalité des témoignages.
Ne pas écouter la voix du peuple, est-ce de l’humanisme ?
Belle mondialisation que vous nous promettez !
Roger Leduc
15/11/2009
Je crois que laméricanisme est quelque chose de circonstanciel : le pouvoir à un moment donné. Caurait pu être, dans des circonstances différentes, un almagnisme, un francisme, un anglisme, qui aurait donné les mêmes résultats. Tous les Empires (tous les chercheurs de pouvoir extérieur) ont eu cette maladie mentale du cerveau de la forme confondu avec celui du fond.
Je ne crois pas que <
>, ce serait trop simple, et sauter des étapes psychiques qui ne sont pas encore franchies. Abattre le tyran, quand il faiblit, cest dans la nature animale , la loi du plus fort. Cette loi, qui a conduit au capitalisme que nous connaissons, si elle nest pas transcendée, conduit nécessairement à mettre au pouvoir un autre tyran, qui abusera jusquau jour où les vassaux se révolteront. Cest la loi du cerveau unique!
Tant que les hommes napprendront pas à se débarrasser du tyran qui les habite, et que ces hommes éclairés ne se mobiliseront pas pour créer un véritable État de droit, tous les droits resteront bafoués.
LAméricain qui lutte pour emplir sa gamelle est identique à lAllemand, au Russe et au Français qui font le même geste. Tous ont toujours et sont toujours prisonniers des chercheurs de pouvoir. Impossible de sortir de ce scénario sans une conscience élargle, une conscience qualitatice.
On a tellement montré, au cinéma, limage dun américain qui nexiste pas, que tous les peuples on fini par croire que cette image était la réalité et on cherché la limiter. Laméricain nest pas limage que ses élites financières veulent donner de lui; pas plus que les Juifs, maltraités de tout temps par tous les peuples, ne sont responsables des affres de lignoble élite financière qui les a conduits là.
La contribution américaine, en psychologie et dans bien d’autres domaines est incontestable et probablement porteuse d’une partie des solutions futures. Il ne faut pas jetter le bébé avec l’eau du bain!
Dujardin
15/11/2009
Le “name dropping” n’est pas une preuve de l’honnêteté des sources ni de la compréhension d’un sujet.
Comme pilote d’essai ab-so-lu-ment fiable, je propose mon voisin de palier, le Wing Commander ****** (dont je suis obligé de taire le patronyme pour d’évidentes raisons de sécurité)
Sa femme, qui anime le blog “Femmes de Héros” (Pissed-off-pilot-spouses.co.uk) est absolument d’accord avec moi.
Laurent Caillette
14/11/2009
La légitimité de Wall Street (et de la finance en général) se base sur le vide. Ce vide, c’est celui laissé par les monarques de droit divin, détenteurs présumés d’une vérité universelle. Ce phénomène de substitution apparaît nettement au travers d’affirmations absurdes et péremptoires du type “les marchés ne se trompent jamais”. Ne jamais se tromper, c’est bien être au-dessus des lois, car la loi est reconnue comme faillible puisque le propre de la démocratie c’est justement d’autoriser les hommes à changer la loi.
Il est donc important de remettre les gens à leur vraie place. Les financier de Wall Street décrits par cette anthropologues sont comme le beauf de Coluche : “Un mec, normal… blanc, quoi.” Ils sont incapables de voir le monde autrement que semblable à eux-mêmes. Ils ne sont pas géniaux. Ils prennent une place qu’on a bien voulu leur laisser.
Votre exemple auquel je réagis met justement un Prince en scène, c’est à dire une autorité incontestable sur laquelle aucun banquier ne viendra empiéter. Aujourd’hui les banquiers sont installés sur le trône laissé vide et disposent donc d’une aptitude à faire des bêtises sans limite, puisque justement ils sont au-dessus des lois et que leur beaufitude témoigne de leur manque de retenue.
Concernant leur utilité et leur contribution à la richesse collective, c’est simple. Dans un monde aux ressources finies, l’accumulation sans limite est une forme de spoliation. Pour compliquer un peu : le bonheur d’être dans le “bon camp” n’a rien de démocratique.
geo
14/11/2009
http://horizons.typepad.fr/files/sapir-091109-crise-monetaire-et-traite-sucre-1.pdf
La crise monétaire internationale et le traité du SUCRE :
Une initiative à léchelle des pays du Sud pour trouver une solution à la crise déclenchée dans les pays du Nord
Jacques Sapir
9 novembre 2009
Léchec de la tentative de ces derniers jours des Banques Centrales à inverser le cours du Dollar américain, et limpossibilité dexercer des pressions efficaces pour une réévaluation du Yuan chinois, indiquent bien que la question des changes est aujourdhui au delà de ce que peuvent contrôler les pays du G-20. En particulier, rien ne semble pouvoir arrêter le processus de surévaluation de lEuro. Les bribes de réglementation sur la question des rémunérations et des bonus qui ont été arrachées ne sauraient ici tromper qui que ce soit.
La crise du Dollar va donc continuer à samplifier dans les mois à venir, provoquant des ajustements qui en raison de leurs poids cumulatifs vont très probablement conduire à une crise ouverte du système monétaire international. Les marchés des matières premières hydrocarbures mais aussi céréales et métaux seront de plus en plus déstabilisés car ils deviendront lun des refuges de la spéculation.
Faute daboutir à une solution concertée, qui clairement nest pas possibleaujourdhui, cest bien vers des initiatives régionales que lon soriente. Dans leurs formes actuelles cependant, ces initiatives ne sauraient constituer quun palliatif. Il est même douteux que pour certaines dentre-elles, et lon pense ici spécifiquement à lEuro, il arrive à se constituer en réelle alternative.
Dans ce cadre, une initiative importante a été prise ces dernières semain es.Le traité établissant le SUCRE, ou le Système Unifié de Compensation, ratifié le 16 octobre 2009 par cinq pays à linitiative du Venezuela, apparaît comme une initiative au poids symbolique extrêmement important.
Ce traité est la première réponse coordonnée à la crise financière et bientôt monétaire qui sest déclenchée depuis juillet 2007. Il est symptomatique que cette réponse provienne de pays du Sud, et ce alors que les initiatives prises dans les cadres traditionnels des rencontres internationales, tel le G-20, se sont soldées par des échecs ou au mieux des avancées tout à fait insuffisantes.
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