Père Iclès
14/11/2009
Zed Isnotdead
13/11/2009
Certes, Senec, le lobbying entâche toujours de suspicion un tel article. Toutefois il est bon de lire ce genre de chose. D’habitude, je suis d’ailleurs d’accord avec vous sur la légende du F104G “widowmaker”. Si vous parcourez les fora spécialisés UK (même les considérés comme sérieux comme celui de keypuplishing par exemple), c’est vraiment du grand n’importe quoi: l’Eurofighter est là-bas l’avion ultime “second after the F22”, dires apputés par des journalistes aéros à la solde de BAe qui font preuve de lacunes techniques et d’une mauvaise foi à toute épreuve. En termes de lobbying nous autres Français avons beaucoup à apprendre !!! Cet article est donc une première très importante à plusieurs titres, et De Defensa le souligne particulièrement bien. Si j’étais salarié de Dassault Aviation, je serais partisan d’enfoncer le clou en proposant un vol d’essai par un autre pilote UK: Sharkey Ward. Même s’il est très contesté, notamment par sa hiérarchie du fait de son livre polémique sur la guerre des Malouines, son franc parler ne peut être contesté... Cela ne changera pas le fait que les Anglais ne prendront jamais le Rafale comme avion embarqué, il faut rester réaliste, et sont pieds et mains liés dans le programme JSF, mais cela remettra tout de même quelques pendules à l’heure (de Greenwich !!! ;) ) !!!
Senec
13/11/2009
Diable, voilà quelqu’un qui a les mêmes lectures que moi !
Blair, le porte-drapeau des affairistes oligarchiques de la City qui veulent régenter l’Europe alors qu’ils ont un pied dedans et un pied dehors ! Si on les laissait dehors pour de bon ?
Ce n’est peut-être pas possible ? Mais pourquoi donc ? Qu’est-ce qui leur donne du pouvoir ? Qui peut me répondre ?
Roger Leduc
13/11/2009
Affaiblir lEurope et saboter, cest peut-être le jeu obscur de ceux qui tirent les ficelles? Qui est derrière le mouvement des néo-cons, qui a intérêts à ne pas voir lEurope sélever et sunir?
Tous les Blairsites sont à la solde de la haute finance, ceux-là mêmes qui souhaitaient le retour de lEmpire américano-britannique. La géopolitique sans létude et la mise à nue des sociétés secrètes contemporaines cest manquer une grande partie de lHistoire. Cest gratter la surface de liceberg.
Roger Leduc
13/11/2009
Le cerveau unique, cest lhomme qui depuis lapparition de la conscience, au début du patriarcat, sest cru seul au monde et maître de celui-ci; comme si la femme nexistait pas. Le cerveau unique, cest lhémisphère gauche de la raison, quantitatif, le cerveau matériel qui nie lexistence du cerveau droit féminin, son homologue affectif et qualitatif.
Tant que la distinction et la reconnaissance na pas lieu, le cerveau unique agit comme un tyran, comme sil était seul au monde, et comme si tous lui devaient un culte dadoration dans la soumission. Lentourage de lempereur nest là que pour le servir!
Ces caractéristiques individuelles, dimmaturité psychique, se transmettent aux petits, moyens et grands groupes communautaires. À mesure que la conscience séveille, la partenaire du tyran cherche à briser ses chaînes. La moindre faiblesse du dictateur, le moindre vide est comblé par ladversaire qui impose la conscience et léquilibre.
LHomme (et bien sûr la femme) est condamné à grandir. Les cerveaux uniques, qui veulent faire perdurer la fixité et linfantilisme du patriarcat, disparaîtront par évolution. Le déclin de laméricanisme et de tous les empires en est la preuve.
La quantité sans la qualité, la matière sans la vie de lesprit (la vie spirituelle) porte en soi les germes de sa propre destruction. Les sociétés, miroir de ceux qui les composent, sont aussi condamnées à grandir, pour les mêmes motifs.
Un jour, il y aura harmonie et respect entre les hommes , cest dans lordre des choses! Nous voulons changer le monde, commençons par débusquer laméricaniste en nous, notre propre tyran. C’est par là que tout commence!
Senec
13/11/2009
Bien, j’ai lu la dissertation, mais je n’en vois pas le but.
Discréditer probablement ou bien déplorer. Nous sommes bien d’accord. Ces gens sont égoïstes et obnubilés par le gain à court terme. Sont-ils nuisibles ou bien tout de même utiles ? Pourquoi ne pas le dire ? Est-ce à eux que nous devons d’avoir terrassé le communisme ? S’ils ‘nétaient pas là, serions-nous plus pauvres ? Si c’est le cas, j’aimerais l’entendre dire. Si ce n’est pas le cas, j’aimerais aussi l’entendre dire.
Quelqu’un d’informé a-t-il une opinion claire ?
Wall Street est-il utile ou nuisible ? A-t-on affaire à des maniaques du jeu ou à de géniaux manipulateurs ?
Je peux ajouter un rappel historique pour vous faire réagir : les banquiers sont utiles et ont souvent été protégés par les Princes qui dépendaient d’eux. Mais, ce privilège provoque parfois des débandades se terminant en disgrâce. Quand on ne sait pas d’où on vient ni où on va, on est dangereux ! Les revers et les disgrâces en sont la résultante. Mais, une nouveauté vient de surgir : faire payer la note aux autres, les petits contribuables sans envergure, ceux qui ne voulaient pas jouer le jeu du risque ! Alors, utile, nuisible ou à renvoyer à la maison ceux qui se sucrent avec le travail des autres ?
Senec
13/11/2009
Je ne vois pas de dialogue. Rien que des considérations pleines de fatuité. Vous ne répondez à rien. Où vous situez-vous vous-mêmes ? Quelle est votre opinion ? Ne pas en avoir plutôt que de se dévoiler ou rester dans les rangs du conformisme ? Il faut parfois oser pour réveiller les gens qui se contentent de rester dans le rang, afin de leur demander ce qu’ils pensent vraiment. Mais, je n’ai pas encore obtenu de réponse. Rien que des murmures désapprobateurs !
geo
13/11/2009
la sf n’aime ni les nations ni les peuples.
2012 (le film):
Quand viendra le prochain déluge, l’argent et le pouvoir sauront être l’humanité. Je veux dire organiser leur propre sauvetage, qui vaudra pour celui de l’Homme, et tolérer quelques intrus particulièrement débrouillards du bas peuple, avec les girafes et les éléphants que des gens si responsables n’oublieront pas.
Suite à un vote des puissants d’entre les puissants, scène émouvante, on prendra même des risques pour ne rien perdre de cette élite cooptée.
Le génocide naturel, donc, par le truchement des nobles institutions que sont le droit naturel de propriété, le marché, la technologie et le suffrage de l’élite, laissera sur une terre lavée une espèce humaine purifiée, d’une qualité éprouvée par la fortune et allégée de quelques gigamorts.
L’élite survivante sera multinationale et multiculturelle. Pas de racisme ici. On aura juste, à l’occasion d’un grand malheur, libéré la démocratie des peuples et des nations, ces survivances gothiques, ces masses irrationnelles auxquelles Il faut toujours mentir.
Où est la science-fiction? La “stratégie du choc” cherche l’utopie par le chemin du désastre. On a pasteurisé le schéma de naomie Klein pour faire un nanar. Ce qui suggère que, pour les producteurs, la vision de madame Klein est celle de tous, ou du moins de beaucoup.
2012, ou la stratégie du choc portée jusqu’à la “diminution”, au sens démographique proposé par Houellebecq.
Laurent Caillette
12/11/2009
Décrit dans un article du Time “An Anthropologist on What’s Wrong with Wall Street”
http://www.time.com/time/business/article/0,8599,1912085,00.html
: comment Wall Street rêve le monde à son image, comment l’image d’un monde “liquide” débouche sur la recherche du profit à court terme, comment cette image contamine le monde réel. On retrouve l’essence du discours sur la “flexibilité”, la “mobilité” servis à tout bout de champ par les instances les plus officielles.
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The idea is that there's a lot of dead wood out there and people should be constantly moving, in lockstep with the market. [...] If a company isn't constantly restructuring and changing, then it's stagnant and inefficient, a big lumbering brick.
[...]
People were working a hundred hours a week, but constantly talking about job insecurity. Wall Street bankers understand that they are liquid people. It's part of their culture. I had bankers telling me, "I might not be at my job next year so I'm going to make sure to get the biggest bonus possible." [...] Their temporality is truncated.
[...]
The kind of worker they imagine is a worker like themselves. A worker who is constantly retraining, constantly networked, a worker whose skill set is very interchangeable, a worker who thinks of downsizing as a challenge -- a worker who thrives on this. [...]. Before [...] 2008, bankers always landed on their feet, almost always. Job insecurity isn't the same thing for the average American worker. They often experience downward mobility or don't land on their feet.
[...]
[Since the recent collapse] the culture of Wall Street has [not] substantially shifted. Even in the midst of this major global financial crisis, Wall Street has still continued to resist change. [...] Just look at how fiercely investment banks have resisted changing their bonus structure. [As a reason we have this deep dependency with our 401(k)s and our pension funds]. Wall Street's values have reached out to so many corners of people's daily lives that actually changing the system means everyone has to change.
[...] The very kinds of daily practices that created the boom in the first place -- wanting to book as many deals as possible for short-term bonuses, a workplace structured so that they're knowingly not there for very long -- paved the way for the bust.
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georges dubuis
12/11/2009
L’homme du ressentiment hargneux TYPIQUE sous haute pression identitaire est arrivé LA, les lecteurs du figaro sont désespérés, ils cherchent eux aussi une nouvelle niche pour aboyer ou pour qu’on aboie a leur place, c’est ca aussi la CRISE.
Vincent
12/11/2009
@Senec.
Vous avez écrit je cite
“Conventionnel et peu ouvert à la réalité des choses. Il ne suffit pas de juger de haut en prenant des poses pour avoir raison. Je dirais même que j’ai lu des réflexions de petits bourgeois crédules et bien pensants.
Je ne vois que des réflexions négatives dans les textes et dans les commentaires. “
Et dans la foulée je n’invente rien :
“Je vous dirais bien ce que j’en pense vraiment, mais vous ne voudriez pas comprendre. Car, pour cela, il faut se remettre soi-même en question. Je vous donnerais bien des lectures, mais elles vous feraient peur, car vous n’êtes pas curieux”
Mon commentaire : Vous vouliez sans doute en tartinant la seconde phrase nous démontrer ce que vous décriez dans la première? Ou plus simplement vous avez l’honneur de faire partie de cette fascinante majorité de la population décrite de manière remarquable par M Audiard, ceux-là qui disait-il, osent tout et que c’est à cela même qu’on les reconnait….
Perspective qui me laisse MDR.
Senec
12/11/2009
Les USA ont indisposé bcp de monde par le fiasco financier dont sont responsables certains de leurs banquiers.
Ces banquiers, dont le génie malin n’est plus à démontrer, ont dépassé les bornes quand ils ont fait ce qu’on peut appeler un hold-up financier mondial.
Que cela soit trouvé génial par certains admirateurs de Goldman Sachs, ce n’est pas du goût de ceux qui ont été les victimes ! Quand on demande à son voisin d’aider à la reconstruction après avoir fait sauter soi-même la rue, on présente d’abord ses excuses.
À qui les USA doivent-ils s’en prendre ? Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’Occident que les génies financiers, spécialisés dans les métiers de l’argent, font sauter la maison. En général, la réaction est alors brutale. Au grand étonnement des concernés qui ne voient que les gains et non les pertes comme tous les joueurs invétérés !
Cette fois, non ! On continue de plus belle ! C’est vraiment la goutte qui fait déborder le vase !
Mais, ceci n’est pas de l’anti-américanisme ! C’est une accusation de la spéculation honteuse dont certains se sont fait un métier au détriment de tout sens moral ou se tout bon-sens tout simplement.
Il va encore y avoir de l’incompréhension ! Pourtant, c’est clair ! On ne se laisse pas conduire par le bout du nez par des gens qui n’ont que le bénéfice à court terme comme but dans la vie ! Décidément, les Américains du peuple devraient reprendre leur avenir en main au lieu de se laisser ruiner par des malades de l’argent !
Senec
12/11/2009
Qui peut s’y retrouver en aéronautique ? Le lobbying est tellement déterminant que, même en s’y intéressant, on n’y comprend rien !
Au début, les choses ont l’air claires : on n’aura pas un avion “untel” bien qu’il soit meilleur et moins cher pour des raisons partisanes et commerciales. Il faut prendre l’avion imposé par les USA.
Alors, commencent les critiques : les avions ne valent rien, ils tombent, ils sont responsables de la mort de pilotes, etc !
Puis, quelques années après, ils ont en utilisation en Afghanistan et on trouve qu’ils sont parfaits !
Alors, qui disait vrai ? Et qui inventait ?
Il y de telles légendes dans l’aéronautique qu’on a du mal à en comprendre les tenants et les aboutissants.
Le F104G était une pierre qui a tué quantité de pilotes allemands ! Que valent les avions russes ? Ils font des acrobaties folles, mais ils se font descendre pendant les guerres ? Le F16 était un choix malheureux, une fois de plus. Un avion à exporter, tellement nul que les USA n’en prenaient pas commande. Il se défend bien en Afghanistan et on le dit parfait. Alors ?
Senec
12/11/2009
Je pensais être sur un site qui m’intéresserait. Ce n’est pas le cas. Il est, malheureusement, très conventionnel, dans le mauvais sens. Conventionnel et peu ouvert à la réalité des choses. Il ne suffit pas de juger de haut en prenant des poses pour avoir raison. Je dirais même que j’ai lu des réflexions de petits bourgeois crédules et bien pensants.
Je ne vois que des réflexions négatives dans les textes et dans les commentaires.
N’est-on pas tombé dans l’anti-américanisme primaire, comme on dit parfois ? Sûrement, mais les Français en ont l’habitude. Ils préfèrent tellement parler que d’agir !
La libre circulation des personnes et des biens est-elle réellement un bien ? Peut-être, mais alors, pourquoi lutter contre elle ? Il y a beaucoup de contradictions dans la théorie du conformisme culturel que j’appellerai “conventionnel nouvelle Europe”. Trop de contradictions et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Je vous dirais bien ce que j’en pense vraiment, mais vous ne voudriez pas comprendre. Car, pour cela, il faut se remettre soi-même en question. Je vous donnerais bien des lectures, mais elles vous feraient peur, car vous n’êtes pas curieux.
Je vous laisse donc à votre nouvelle Europe multiculturelle où vous serez bientôt mis sur la touche comme de vieux oripeaux folkloriques. Ne vous en mordez pas trop les doigts quand il sera trop tard.
Quand l’Europe se commandait à elle-même, elle a eu des défauts. Maintenant, elle est manipulée par des forces étrangères et des cultures qui ne sont pas la sienne. Il y avait déjà auparavant une culture étrangère, maintenant, il y en a deux. Aucune des deux ne vous veut du bien. “Ils” veulent le leur. Pourquoi ? Parce que c’est écrit ainsi dans leur religion respective. Ces deux religions que vous croyez semblables à la nôtre (au point de vue culture) sont, en fait, très différentes. Elles privilégient notamment la survie du groupe à toute autre considération, ce qui n’est pas le cas de notre culture chrétienne. Nous sommes, en fait, une exception. Et cela nous est une faiblesse, surtout quand cette attitude est reprise par des gens de bonne volonté qui ne connaissent pas l’histoire. Je ne parle pas, bien sûr, du XXe siècle qui est, en fait, de l’actualité et que chacun croit connaitre !
Que vous trouviez cela bien est votre affaire. Je ne vois plus de moyen de dialoguer, car je n’ai pas vu la moindre ouverture au dialogue. Que des réflexions conventionnelles et sans intérêt. Dommage ! L’ennemi est bien en dedans de nous, mais ce n’est pas moi, c’est vous qui l’êtes pour vous-même.
Roger Leduc
12/11/2009
La nation, cest le prolongement du clan, qui est lui-même le prolongement de la famille.
Psychiquement, lhomme a dautant besoin de la famille, du clan et de la nation quil est éloigné de lui-même. Pour le primitif, le clan cest tout, sa famille cest lui. Les caractéristiques individuelles sont tellement diffuses quil a besoin du groupe pour sidentifier, pour se faire sa propre identité.
Plus lhomme apprend à devenir réel, à ne plus confondre le fond et la forme, lintérieur et lextérieur (la réalité et le virtualisme si lon veut), plus il devient réel et universel. Il est vrai que dans notre continuum historique la France a joué un rôle pivot dans cette guerre entre les hémisphères cérébraux, le cerveau spirituel et le cerveau matériel. Le rejet du cerveau affectif, spirituel dans le sens de transcendant, en faveur du cerveau quantitatif a conduit à laberrant système mécaniste dans lequel nous vivons.
Les grands penseurs spiritualistes, issus du christianisme et dailleurs, ont tous appartenu ou transité dans la capitale des cidées (dalors); de même que leurs ennemis qui croyaient que la raison seule pouvait conduire au bonheur.
Les germes du qualitatif, spirituel, sont immortels. Ils doivent triompher de la pensée et du cerveau unique. Ces deux réalités psychiques doivent cohabiter, il en va de léquilibre mental et du bonheur.
Nul doute que la France, terreau de ces divergences psychologiques, jouera encore ce rôle de rassembleur autour dune pensée en perpétuelle croissance. La vraie nation est celle qui sefface, qui na plus dimportance aux yeux des individus qui la composent. Ces hommes sont devenus universels. La nation doit disparaître, mais chaque partie du grand tout doit garder son bagage dexpérience à faire partager.
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