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Debout enfants de la patrie!

Article lié : La femme est l’extrémisme de l’homme

Roger Leduc

  17/11/2009

Le cerveau unique (le cerveau gauche patriarcal de la raison, des mathématiques, de la mécanique et de l’ego), a engendré la pensée unique. Cette pensée totalitaire c’est le conformisme des idées masculines majoritaires. C’est la domination de capitalisme que nous connaissons, qui promeut, qui impose devrais-je dire, certains choix de sociétés où le plus fort (intellectuellement ou financièrement) est celui qui impose sa vision. C’est la seule voie légitime concernant l’économie, la libération des mœurs, l’intégration européenne, la mondialisation, etc.

Le cerveau féminin, en chacun de nous, souvent inhibé, c’est l’inconscient, l’intuition, qui dans notre fuite de la réalité dans le virtualisme, vient chambarder nos idées fixes, les idées préconçues, les préjugés, qui nous conduisent à la folie. Le cerveau droit féminin, c’est notre vrai moi qui n’en peut plus d’être leurré. Plus la fuite est grande plus l’inconscient nous rattrape.

La psychologie de la nation américaine, comme la psychologie des pays de l’Europe et de ceux qui arrivent au même niveau de développement, à la même crise de maturité psychique, est confrontée à un rappel à l’ordre…, à la réalité.

Toutes les révolutions ont eu comme point de départ un cerveau unique et une pensée totalitaire. Le cerveau gauche de l’organisation, de l’organisation qu’il souhaiterait permanente, fixée pour l’éternité,est continuellement renversé par le cerveau droit du progrès, de l’innovation, de la croissance intérieure. Qui conduit la Révolution française dans l’inconscient de tous, une femme au sein dénudé.
Moins articulé, certains dirons parfois hystérique, la voix féminine, annonce ce renversement. Ce qui est bon du passé doit rester, ce qui est mal du présent doit disparaître dans un futur meilleur. Cela s’appelle évoluer!

Attention à ne pas exagérer

Article lié : Des milices armées US, “qui poussent comme des champignons”

Bilbo

  17/11/2009

Bonjour,

la communauté latino ne représentait en 2007 que 15% de la population américaine contre 62% pour les blancs (et 14% pour les noirs). Le chemin pour une remise en question de la primauté de la communauté blanche prendra plusieurs générations et non pas plusieurs décennies, d’autant que les taux de natalité ne sont pas si différents.
De plus Paul Jorion signalait la semaine dernière que cette année, pour la première fois depuis au moins un siècle, les demandes d’immigration ont été inférieures aux quotas autorisés par l’administration. La fin de l’American Dream…

Par ailleurs une grande partie des immigrants latinos franchissaient la frontière pour envoyer une partie de leurs revenus à leur famille restée au pays. Avec la crise économique et la dépréciation inexorable du dollar, ces migrants pourraient bien choisir de repartir faute d’emploi.

Ca ne remet pas en question la qualité du raisonnement. Il suffit de voir les débats en Europe sur l’intégration des immigrants et/ou des populations musulmanes. Quand on regarde les chiffres, la communauté blanche est pourtant bien moins menacée qu’aux USA.

Cordialement.

Gare à celui qui "communique mal"

Article lié : Eléments de la “crise centrale”

Coli

  16/11/2009

Un article révélateur du Monde publié la semaine dernière : On y apprend ce qu’il en coûte de ne pas s’exprimer suivant la narrative de la communication officielle sur la “reprise”.

Un analyste du Crédit foncier licencié pour des propos “à la tonalité trop négative” :

[...]Le directeur de l’observatoire immobilier du Crédit foncier, Jean-Michel Ciuch, a été remercié le 31 juillet. Il lui est reproché, entre autres griefs, d’avoir tenu, dans la presse et sans en référer à sa hiérarchie, des propos sur le marché immobilier “à la tonalité générale trop négative, en trop grand décalage par rapport au discours général volontariste de relance”[...].

La suite de l’article ici :

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/10/un-analyste-du-credit-foncier-licencie-pour-des-propos-a-la-tonalite-trop-negative_1265243_1101386.html#xtor=AL-32280184

Les commentaires des lecteurs sur l’article sont assez intéressants aussi, en général ils ironisent sur le peu de crédibilité encore accordée aux annonces officielles, aux “experts rémunérés par le système” et sur le côté très “soviétisant” de l’ensemble.

Paradoxalement, je trouve cet article plutôt rassurant, il indique que le conformisme ambiant n’est pas seulement dû à l’aveuglement idéologique et à un enfermement psychologique (en tout cas en Europe), mais aussi à des contraintes et des menaces bien réelles sur ceux qui voudraient s’aventurer à le contester. On doit pouvoir se libérer bien plus facilement des seconds que des premiers…

L'ennemi en-dedans nous

Article lié : L’Ennemi en-dedans nous

Senec

  15/11/2009

http://www.drzz.info/5-categorie-10242326.html

Un psychologue danois : “L’intégration des m…  dans nos sociétés occidentales est impossible».

L’humanisme de gauche contre un avis autorisé,  contre la réalité des chiffres et la réalité des témoignages.
Ne pas écouter la voix du peuple, est-ce de l’humanisme ?
Belle mondialisation que vous nous promettez !

Le bouc émissaire

Article lié : Eléments de la “crise centrale”

Roger Leduc

  15/11/2009

Je crois que l’américanisme est quelque chose de circonstanciel : le pouvoir à un moment donné. C’aurait pu être, dans des circonstances différentes, un almagnisme, un francisme, un anglisme, qui aurait donné les mêmes résultats. Tous les Empires (tous les chercheurs de pouvoir extérieur) ont eu cette maladie mentale du cerveau de la forme confondu avec celui du fond.

Je ne crois pas que <

>, ce serait trop simple, et sauter des étapes psychiques qui ne sont pas encore franchies. Abattre le tyran, quand il faiblit, c’est dans la nature animale…, la loi du plus fort. Cette loi, qui a conduit au capitalisme que nous connaissons, si elle n’est pas transcendée, conduit nécessairement à mettre au pouvoir un autre tyran, qui abusera jusqu’au jour où les vassaux se révolteront. C’est la loi du cerveau unique!

Tant que les hommes n’apprendront pas à se débarrasser du tyran qui les habite, et que ces hommes éclairés ne se mobiliseront pas pour créer un véritable État de droit, tous les droits resteront bafoués.

L’Américain qui lutte pour emplir sa gamelle est identique à l’Allemand, au Russe et au Français qui font le même geste. Tous ont toujours et sont toujours prisonniers des chercheurs de pouvoir. Impossible de sortir de ce scénario sans une conscience élargle, une conscience qualitatice.

On a tellement montré, au cinéma, l’image d’un américain qui n’existe pas, que tous les peuples on fini par croire que cette image était la réalité… et on cherché la l’imiter. L’américain n’est pas l’image que ses élites financières veulent donner de lui; pas plus que les Juifs, maltraités de tout temps par tous les peuples, ne sont responsables des affres de l’ignoble élite financière qui les a conduits là.

La contribution américaine, en psychologie et dans bien d’autres domaines est incontestable et probablement porteuse d’une partie des solutions futures. Il ne faut pas jetter le bébé avec l’eau du bain!

Commentaires sans faim

Article lié : Le Rafale? Il existe, by Jove

Dujardin

  15/11/2009

Le “name dropping” n’est pas une preuve de l’honnêteté des sources ni de la compréhension d’un sujet.
Comme pilote d’essai ab-so-lu-ment fiable, je propose mon voisin de palier, le Wing Commander ****** (dont je suis obligé de taire le patronyme pour d’évidentes raisons de sécurité)
Sa femme, qui anime le blog “Femmes de Héros” (Pissed-off-pilot-spouses.co.uk) est absolument d’accord avec moi.

Légitimés par le vide

Article lié : Anticapitalistes de tous les pays, “We Are the World

Laurent Caillette

  14/11/2009

La légitimité de Wall Street (et de la finance en général) se base sur le vide. Ce vide, c’est celui laissé par les monarques de droit divin, détenteurs présumés d’une vérité universelle. Ce phénomène de substitution apparaît nettement au travers d’affirmations absurdes et péremptoires du type “les marchés ne se trompent jamais”. Ne jamais se tromper, c’est bien être au-dessus des lois, car la loi est reconnue comme faillible puisque le propre de la démocratie c’est justement d’autoriser les hommes à changer la loi.

Il est donc important de remettre les gens à leur vraie place. Les financier de Wall Street décrits par cette anthropologues sont comme le beauf de Coluche : “Un mec, normal… blanc, quoi.” Ils sont incapables de voir le monde autrement que semblable à eux-mêmes. Ils ne sont pas géniaux. Ils prennent une place qu’on a bien voulu leur laisser.

Votre exemple auquel je réagis met justement un Prince en scène, c’est à dire une autorité incontestable sur laquelle aucun banquier ne viendra empiéter. Aujourd’hui les banquiers sont installés sur le trône laissé vide et disposent donc d’une aptitude à faire des bêtises sans limite, puisque justement ils sont au-dessus des lois et que leur beaufitude témoigne de leur manque de retenue.

Concernant leur utilité et leur contribution à la richesse collective, c’est simple. Dans un monde aux ressources finies, l’accumulation sans limite est une forme de spoliation. Pour compliquer un peu : le bonheur d’être dans le “bon camp” n’a rien de démocratique.

Le sud, lui, passe à l'action

Article lié : L’EU post-Lisbonne, type-neocon

geo

  14/11/2009

http://horizons.typepad.fr/files/sapir-091109-crise-monetaire-et-traite-sucre-1.pdf

La crise monétaire internationale et le traité du SUCRE :

Une initiative à l’échelle des pays du Sud pour trouver une solution à la crise déclenchée dans les pays du Nord

Jacques Sapir
9 novembre 2009

L’échec de la tentative de ces derniers jours des Banques Centrales à inverser le cours du Dollar américain, et l’impossibilité d’exercer des pressions efficaces pour une réévaluation du Yuan chinois, indiquent bien que la question des changes est aujourd’hui au delà de ce que peuvent contrôler les pays du G-20. En particulier, rien ne semble pouvoir arrêter le processus de surévaluation de l’Euro. Les bribes de réglementation sur la question des rémunérations et des bonus qui ont été arrachées ne sauraient ici tromper qui que ce soit.

La crise du Dollar va donc continuer à s’amplifier dans les mois à venir, provoquant des ajustements qui – en raison de leurs poids cumulatifs – vont très probablement conduire à une crise ouverte du système monétaire international. Les marchés des matières premières – hydrocarbures mais aussi céréales et métaux – seront de plus en plus déstabilisés car ils deviendront l’un des refuges de la spéculation.

Faute d’aboutir à une solution concertée, qui clairement n’est pas possibleaujourd’hui, c’est bien vers des initiatives régionales que l’on s’oriente. Dans leurs formes actuelles cependant, ces initiatives ne sauraient constituer qu’un palliatif. Il est même douteux que pour certaines d’entre-elles, et l’on pense ici spécifiquement à l’Euro, il arrive à se constituer en réelle alternative.

Dans ce cadre, une initiative importante a été prise ces dernières semain es.Le traité établissant le SUCRE, ou le Système Unifié de Compensation, ratifié le 16 octobre 2009 par cinq pays à l’initiative du Venezuela, apparaît comme une initiative au poids symbolique extrêmement important.

Ce traité est la première réponse coordonnée à la crise financière et bientôt monétaire qui s’est déclenchée depuis juillet 2007. Il est symptomatique que cette réponse provienne de pays du Sud, et ce alors que les initiatives prises dans les cadres traditionnels des rencontres internationales, tel le G-20, se sont soldées par des échecs ou au mieux des avancées tout à fait insuffisantes.

(.........)

De l'inconvénient d'avoir opté pour une armée de métier.

Article lié : Notes sur la “fatigue afghane” de Washington

Père Iclès

  14/11/2009

Mise au point nécessaire et attendue

Article lié : Le Rafale? Il existe, by Jove

Zed Isnotdead

  13/11/2009

Certes, Senec, le lobbying entâche toujours de suspicion un tel article.  Toutefois il est bon de lire ce genre de chose. D’habitude, je suis d’ailleurs d’accord avec vous sur la légende du F104G “widowmaker”. Si vous parcourez les fora spécialisés UK (même les considérés comme sérieux comme celui de keypuplishing par exemple), c’est vraiment du grand n’importe quoi: l’Eurofighter est là-bas l’avion ultime “second after the F22”, dires apputés par des journalistes aéros à la solde de BAe qui font preuve de lacunes techniques et d’une mauvaise foi à toute épreuve. En termes de lobbying nous autres Français avons beaucoup à apprendre !!!  Cet article est donc une première très importante à plusieurs titres, et De Defensa le souligne particulièrement bien. Si j’étais salarié de Dassault Aviation, je serais partisan d’enfoncer le clou en proposant un vol d’essai par un autre pilote UK: Sharkey Ward. Même s’il est très contesté, notamment par sa hiérarchie du fait de son livre polémique sur la guerre des Malouines, son franc parler ne peut être contesté... Cela ne changera pas le fait que les Anglais ne prendront jamais le Rafale comme avion embarqué, il faut rester réaliste, et sont pieds et mains liés dans le programme JSF, mais cela remettra tout de même quelques pendules à l’heure (de Greenwich !!! ;) ) !!!

Blair not for president

Article lié : L’EU post-Lisbonne, type-neocon

Senec

  13/11/2009

Diable, voilà quelqu’un qui a les mêmes lectures que moi !
Blair, le porte-drapeau des affairistes oligarchiques de la City qui veulent régenter l’Europe alors qu’ils ont un pied dedans et un pied dehors ! Si on les laissait dehors pour de bon ?
Ce n’est peut-être pas possible ?  Mais pourquoi donc ? Qu’est-ce qui leur donne du pouvoir ? Qui peut me répondre ?

Affaiblir l'Europe?

Article lié : L’EU post-Lisbonne, type-neocon

Roger Leduc

  13/11/2009

Affaiblir l’Europe et saboter, c’est peut-être le jeu obscur de ceux qui tirent les ficelles? Qui est derrière le mouvement des néo-cons, qui a intérêts à ne pas voir l’Europe s’élever et s’unir?

Tous les Blairsites sont à la solde de la haute finance, ceux-là mêmes qui souhaitaient le retour de l’Empire américano-britannique. La géopolitique sans l’étude et la mise à nue des sociétés secrètes contemporaines c’est manquer une grande partie de l’Histoire. C’est gratter la surface de l’iceberg.

Quand la géopolitique entre dans la psychologie

Article lié : L’“axe” Ankara-Tokyo

Roger Leduc

  13/11/2009

Le cerveau unique, c’est l’homme qui depuis l’apparition de la conscience, au début du patriarcat, s’est cru seul au monde et maître de celui-ci; comme si la femme n’existait pas. Le cerveau unique, c’est l’hémisphère gauche de la raison, quantitatif, le cerveau matériel qui nie l’existence du cerveau droit féminin, son homologue affectif et qualitatif.

Tant que la distinction et la reconnaissance n’a pas lieu, le cerveau unique agit comme un tyran, comme s’il était seul au monde, et comme si tous lui devaient un culte d’adoration dans la soumission. L’entourage de l’empereur n’est là que pour le servir!

Ces caractéristiques individuelles, d’immaturité psychique, se transmettent aux petits, moyens et grands groupes communautaires. À mesure que la conscience s’éveille, la partenaire du tyran cherche à briser ses chaînes. La moindre faiblesse du dictateur, le moindre vide est comblé par l’adversaire qui impose la conscience et l’équilibre.

L’Homme (et bien sûr la femme) est condamné à grandir. Les cerveaux uniques, qui veulent faire perdurer la fixité et l’infantilisme du patriarcat, disparaîtront par évolution. Le déclin de l’américanisme et de tous les empires en est la preuve.

La quantité sans la qualité, la matière sans la vie de l’esprit (la vie spirituelle) porte en soi les germes de sa propre destruction. Les sociétés, miroir de ceux qui les composent, sont aussi condamnées à grandir, pour les mêmes motifs.

Un jour, il y aura harmonie et respect entre les hommes…, c’est dans l’ordre des choses! Nous voulons changer le monde, commençons par débusquer l’américaniste en nous, notre propre tyran. C’est par là que tout commence!

Le capitalisme, un état d'esprit

Article lié : Anticapitalistes de tous les pays, “We Are the World

Senec

  13/11/2009

Bien, j’ai lu la dissertation, mais je n’en vois pas le but.
Discréditer probablement ou bien déplorer. Nous sommes bien d’accord. Ces gens sont égoïstes et obnubilés par le gain à court terme. Sont-ils nuisibles ou bien tout de même utiles ? Pourquoi ne pas le dire ? Est-ce à eux que nous devons d’avoir terrassé le communisme ? S’ils ‘n’étaient pas là, serions-nous plus pauvres ? Si c’est le cas, j’aimerais l’entendre dire. Si ce n’est pas le cas, j’aimerais aussi l’entendre dire.
Quelqu’un d’informé a-t-il une opinion claire ?
Wall Street est-il utile ou nuisible ? A-t-on affaire à des maniaques du jeu ou à de géniaux manipulateurs ?
Je peux ajouter un rappel historique pour vous faire réagir : les banquiers sont utiles et ont souvent été protégés par les Princes qui dépendaient d’eux. Mais, ce privilège provoque parfois des débandades se terminant en disgrâce. Quand on ne sait pas d’où on vient ni où on va, on est dangereux ! Les revers et les disgrâces en sont la résultante. Mais, une nouveauté vient de surgir : faire payer la note aux autres, les petits contribuables sans envergure, ceux qui ne voulaient pas jouer le jeu du risque ! Alors, utile,  nuisible ou à renvoyer à la maison ceux qui se sucrent avec le travail des autres ?

L'ennemi en-dedans de nous

Article lié : L’Ennemi en-dedans nous

Senec

  13/11/2009

Je ne vois pas de dialogue. Rien que des considérations pleines de fatuité. Vous ne répondez à rien. Où vous situez-vous vous-mêmes ? Quelle est votre opinion ? Ne pas en avoir plutôt que de se dévoiler ou rester dans les rangs du conformisme ? Il faut parfois oser pour réveiller les gens qui se contentent de rester dans le rang, afin de leur demander ce qu’ils pensent vraiment. Mais, je n’ai pas encore obtenu de réponse. Rien que des murmures désapprobateurs !