Ni ANDO
02/11/2009
S’il fallait nuancer, on ne dirait pas vraiment que Gorbatchev fut le destructeur du système communiste (qui s’était d’ailleurs depuis longtemps mué en système soviétique, bien moins féroce). Gorbatchev, homme du système, voulu le réformer pour le conserver. Il prépara ce faisant les conditions qui permirent à Eltsine de prendre le pouvoir. C’est Eltsine qui détruisit l’Union soviétique, pour sortir du soviétisme (puisque l’URSS était en fait morte dans les esprits et les coeurs déjà du temps d’Andropov).
Ce qui est extraordinaire dans cet évènement, au delà de la personne attachante de Gorby, c’est que cet ensemble immense qu’était l’Union soviétique, fondé par Lénine dans le sang au terme d’une guerre civile sans merci qui fit de 6 à 12 millions de victimes selon les historiens (battant en brèche la fable de l’unanimisme russe en faveur du bolchevisme) disparut presque sans bruit, sans guerre et sans que le sang ne coulât vraiment (quelques morts à peine dans un pays balte). Que quelque chose d’aussi considérable en terme de puissance démographique, économique et militaire (alors de loin la première puissance du continent) s’évanouisse ainsi comme une chose banale laisse songeur. En tant qu’Européens, il faut sans aucun doute en remercier les Russes, qui sont décidément un peuple bien complexe. On comprend les regrets rétrospectifs de Vladimir…
Roger Leduc
02/11/2009
Est-ce quObama tente de mordre la main qui le nourrit, ou joue-t-il le jeu de ceux qui lont placé au pouvoir? Cest une question à laquelle lHistoire répondra.
Les grands lobbies financiers, juifs en particulier, ont investi des millions pour blanchir (façon de parler) le visage de la gouvernance américaine. Aucune campagne présidentielle na coûté aussi cher.
Ces guerriers placent une colombe au milieu du jeu, peut-être sorganisent-ils pour lui octroyer le prix Nobel de la paix? Pour ces maîtres du subterfuge, on la vu, la dignité, les droits de lhomme, la noblesse de cur, sont cheval de Troie pour amadouer les foules.
Est-ce que le rapprochement de la Russie, son insertion possible dans lOTAN, peut être une stratégie pour paralyser cette puissance russe, déterminante au Moyen Orient? Diviser pour régner
??? Il ne faut pas oublier que le plan de match de laméricanisme/sionisme comprenait la défaite de lIrak et de lIran, les deux seules pays pouvant nuire au monopole israélien. Les manipulations et les mensonges de coulisse ont conduit à lélimination de lIrak
reste lIran. Payer une colombe pour arriver à ce but, cest un moindre coût.
Si je fantasme et quObama nest pas le drone dune telle stratégie, Si David cherche par lui-même à mobiliser les colombes dans le but de dénucléariser le Moyen-Orient, Israël inclus, alors là cest certain que Goliath trouvera un moyen de léliminer. Le nombre de Juifs (sionistes il va de soi) qui ont travaillé et qui travaillent aux Finances, aux Affaires Étrangères et à la Défense américaine, depuis les vingt dernières années, parle de lui-même.
Reste le coup de l’histoire à la Gorbatchev!
Serge LEFORT
31/10/2009
La traduction de l’article de Michael T. Klare est disponible sur le site de ContreInfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2865
Serge LEFORT
31/10/2009
Philippe Grasset a choisi de transformer son site en “domaine payant”. Ce choix ne se discute pas. J’ai écrit un papier sur le sujet fin juillet. Ceux que cela intéresse peuvent s’y reporter :
WordPress http://mondeenquestion.wordpress.com/2009/07/20/linformation-nest-pas-a-vendre/
Le Post http://www.lepost.fr/article/2009/07/20/1627290_l-information-n-est-pas-a-vendre.html
Je lisais Dedefensa comme Philippe Grasset lit probablement WSWS (http://www.wsws.org/), c’est-à-dire sans adhérer aux présupposés idéologiques.
Je ne suis abonné à aucune revue, mais j’en achète beaucoup au cas par cas. De la même façon, j’aimerais acquérir, à un prix raisonnable et sans abonnement, des articles dont j’aurais pu lire au préalable un résumé (l’abstract des revues scientifiques). C’est peut-être trop demander…
En espérant que les articles resteront accessibles gratuitement un certain temps après leur publication selon le modèle économique des revues scientifiques.
Roger Leduc
31/10/2009
En 2007, Libération annonce la création de lEuropean Council on Foreing Relations (lE.C.F.R), sous le patronage du milliardaire, Juif et sioniste, Georges Soros.
Beaucoup ne savent pas que lEuropean Council on Foreign Relation, cest le prolongement européen du C.F.R , (Council on Forein Relations), tête pensante avec le R.I.I.A, le Royal Institut for International Affair. Ces deux organisations, enfantées après la Première Guerre mondiale par la société secrète Round Table qui regroupe la Fabian Society, lordre de Yale (Skull and Bone) et le groupe Bilderberg dont les dirigeants sont membres du cercle intime du C.R.F.
Quelques détails pris sur Wikipedia concernant le C.R.F. et le groupe Bilderberg :
CFR
Conseil des relations étrangères
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Council on foreign relations
Domaine d’activité : relations internationales
Création : 1921
Personnes-clés : Richard N. Haass, Président
Gary Samore, directeur
Orientation politique : atlantiste
Siège : New York
Chapitres : plus de 100 aux Etats-Unis
Nb membres : 4200
Publications : Foreign Affairs
Site Web :
cfr.org
Think tank
Le conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations ou CFR) est un think tank américain, ayant pour but d’analyser la situation politique mondiale et de conseiller le gouvernement des États-Unis en matière de politique étrangère. Fondé en 1921, il est composé d’environ 4 000 membres (4 254 en 2004) issus du milieu des affaires, de l’économie et de la politique.
Sommaire
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1 CFR et gouvernement Obama
2 Modus operandi
3 Influences politiques
4 Livres
5 Notes et références
6 Liens externes
CFR et gouvernement Obama [modifier]
Un grand nombre des membres du gouvernement Obama sont membres du CFR : Tom Vilsack à l’agriculture, Ken Salazar à l’intérieur, Robert Gates à la défense, Timothy Geithner au trésor, etc.
Modus operandi [modifier]
En fonction des analyses menées, le CFR publie le magazine Foreign Affairs et propose des résolutions (de type politique, militaire ou autre) au gouvernement américain. Il exerce une influence certaine sur le rôle que jouent les États-Unis sur la scène internationale.
Il siège à New York, et possède des bureaux à Washington DC.
Aussi, étant donné son influence, son opacité et la discrétion que lui concède les médias, et bien qu’il soit aujourd’hui quelque peu éclipsé par le think tank néoconservateur PNAC, certains voient en lui le véritable organe décisionnel de la politique étrangère des États-Unis, et de fait, au vu de la puissance américaine dans le monde, l’un des plus importants lobbies au monde. Beaucoup de membres du CFR sont également des Bilderbergers, tandis que d’autres sont membres de la Commission Trilatérale, autant de groupes régissant l’économie et la géopolitique mondiales.
Influences politiques [modifier]
Certaines personnes, telles le cinéaste Aaron Russo1, qui fut ami de Nicholas Rockefeller, prétendent que les intérêts défendus par le CFR sont ceux des principales multinationales, arguant par exemple que la famille Rockefeller y a joué un grand rôle. De ce fait, certains considèrent que le pouvoir de cet organe est, d’une part, trop important, et de l’autre, qu’il n’obéit qu’à une minorité de personnages très riches.
Le CFR contrôle aujourd’hui l’administration américaine au terme d’une inflitration progressive de toute la branche exécutive du gouvernement américain : Tom Vilsack à l’agriculture, Ken Salazar à l’intérieur, Robert Gates à la défense, Timothy Geithner au trésor, etc. Certains avancent aussi que les membres du CFR contrôlent la CIA. Jusqu’à présent, tous les directeurs de la CIA auraient été membres du CFR, de même que la plupart des présidents depuis Franklin Roosevelt ainsi que les militaires les plus hauts gradés.[réf. nécessaire]
Un courant culturel américain de type a élaboré une véritale mythologie autour du CFR, en avançant que ce dernier est contrôlé par un groupe de personnes issues des sociétés secrètes d’étudiants des universités de Yale et Harvard : le Skull and Bones et le Scroll and Key. Ces personnes, après leur prétendue intégration dans un groupe d’élite appelé « JASON Society », seraient élues par leurs pairs pour constituer le comité exécutif du CFR.
Selon les théoriciens de la conspiration, le CFR contrôlerait également la grande presse, car la plupart des grands journalistes américains en seraient membres. La question du contrôle de la presse par les intérêts privés hors du cadre de la théorie du complot a été étudiée de manière plus générale par Noam Chomsky et Edward Herman dans un modèle de propagande.
Groupe Bilderberg
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Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d’influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. Les participants sont essentiellement américains ou européens.
L’idée de la création de ce groupement date de 1952. Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays. Ses membres, des hommes politiques, des industriels, des banquiers, et des journalistes, s’appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ». Dans ce contexte, aucune source valable n’étant réellement vérifiable, il convient d’être très prudent. Du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète. Parmi les reproches émis à l’encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers. Le groupe Bilderberg demeure toujours aujourd’hui l’un des dossiers du conspirationnisme. Depuis la chute de l’empire soviétique, les amateurs de théories du complot attribuent notamment à ce puissant lobby l’orchestration de la mondialisation économique.
Une belle brochette de Juifs sionistes (et partisans), aux ramifications internationales. Les organismes subordonnés au C.F.R existent dans toute lEurope et une grande partie de lAsie, Chine et Inde comprises, depuis plus de soixante ans.
Je crois personnellement que lhistoire derrière lHistoire, lhistoire secrète, est dune importance capitale dans la partie déchec qui se joue actuellement. Soros nest quun pion, mais je crois quil ne faut pas sous-estimer ceux quils représentent… et qui avancent le pion.
Ni ANDO
30/10/2009
“Aucune différence entre vivre et regarder la télévision”.
Andy Warhol
“Acheter est bien plus américain que penser”.
Andy Warhol
“Chacun a son Amérique à soi, et puis des morceaux d’une Amérique imaginaire qu’on croit être là mais qu’on ne voit pas”.
Andy Warhol
Dedef
30/10/2009
Une solution amusante serait une règle du genre:
3 soldats retirés d’Irak, 1 soldat envoyé en Afghanistan.
Les va-t-en guerre seraient un peu gênés, qu’ils soient au Pentagone ou au Congrès. Mais la crise serait aussi de service.
Si Obama se décide à retirer des troupes j’ai le pressentiment que quelques attentats pourraient bien advenir sur le territoire américain, histoire de lui rappeler que ces guerres servent “officiellement” à préserver le territoire US.
Après tout cela se pratique bien chez les autres, ( Stay-Behind” etc.) pourquoi pas sur place ?
Pour le lien pétrole-Irak je vous suis bien mais pour l’absence de lien pétrole-Afghanistan vous avez tort si vous acceptez d’assimiler le gaz et le pétrole. D’où d’ailleurs l’importance de SouthStream, de l’Iran, de la Georgie, etc…
Ni ANDO
30/10/2009
SOROS est l’un de ces commensaux du système qui craignent, plus que tout, sa remise en question. Le gigantesque parasitisme économique que représente la finance anglo-saxonne trouve en Soros l’un de ses plus emblématiques représentants. Ce que veut Soros c’est que rien ne change quitte à substituer un acteur (les EU) par un autre (la Chine). Mais ici les choses sont un peu plus complexes qu’une partie d’échecs. Cette proposition ne montre en en fait qu’une seule chose: la profonde méconnaissance que des personnages comme Soros ont du monde tel qu’il est réellement (et en particulier une incroyable ignorance de l’histoire). A trop regarder CNN ou FOXNEWS on finit par perdre le sens du réel.
Ni ANDO
30/10/2009
Il est peu probable que l’establisment washingtonien soit mûr pour accepter une solution de repli généralisée. La souplesse n’est pas son point fort. Par ailleurs, l’époustouflante efficacité des troupes sur place laisse présager une évolution trés désagréable.
There are already more than 100,000 international troops in Afghanistan working with 200,000 Afghan security forces and police. It adds up to a 12-1 numerical advantage over Taliban rebels, but it hasnt led to anything close to victory.
Now, the top U.S. and NATO commander in Afghanistan is asking for tens of thousands more troops to stem the escalating insurgency, raising the question of how many more troops it would take to succeed. AP
Il faut 12 membres de la “coalition internationale” pour contenir les assauts furieux de .... 1 taliban. Je me rappelle d’un temps, en Indochine (1948-1953), où il fallait à l’armée francaise aligner un légionnaire pour équilibrer la force militaire de 10 “Vietcongs” ou rebelles indochinois.
Georges Melides
30/10/2009
Je me permet de vous signaler que le mot anglais “eventually” est un faux ami et ne veit pas dire “éventuellement”, mais signifie en fait “certainement ou finalement,”.
Francis Lambert
30/10/2009
Saudi Arabia on Wednesday decided to drop the widely used West Texas Intermediate oil contract as the benchmark for pricing its oil, dealing a serious blow to the New York Mercantile Exchange.
The decision by the world’s biggest oil exporter could encourage other producers to abandon the benchmark and threatens the dominance of the world’s most heavily traded oil futures contract. It is the main contract traded on Nymex. (...)
From January, Saudi Arabia will base the price of oil for its US customers on a new index developed by Argus, the London-based oil-pricing company.
Roger Leduc
29/10/2009
Je serais curieux de connaître votre point de vue sur cette masse obscure, obsessionnelle, virtualiste et sioniste, qui travaille dans lombre (les mathématiques) comme si la vie nétait quune simple partie déchec dont il faut être le gagnant.
Il y a sur le Net, en dehors des sites antisémites, de véritables observateurs de cette politique sous-jacente. Ils expliquent, entre autres, pourquoi un Sarkozy, petit fils de Juifs et prosioniste, choisit comme ministre des Affaires étrangères un Kouchner, Juif sioniste, ancien membre de lUnion des étudiants communistes (en principe à lopposé des politiques conservatrices de Sarkozi), et qui défend le nucléaire dIsraël tout en condamnant celui de lIran.
Cette fange obscure est pourtant partie prenante de lhistoire, même si elle se veut absente. Litinéraires des sociétés secrètes, qui découlent toutes de la franc-maçonnerie et de la cabale juive, raconte cette même histoire où à partir des Lumières, moment où la franc-maçonnerie prit son essor en occident, le quantitatif fut prise pour le qualitatif.
Bilbo
29/10/2009
Bonjour,
Ria Novosti a publié cette information hier :
“Commerce: Ankara passe aux monnaies nationales avec l’Iran et la Chine (médias)
ANKARA, 28 octobre - RIA Novosti. La Turquie passe aux règlements en monnaies nationales dans le commerce avec l’Iran et la Chine, espérant ainsi d’abandonner 20% de son commerce extérieur réglable en dollars et en euros, annoncent mercredi les médias turcs.
“Nous avons adopté un acte législatif adéquat et nous sommes prêts au passage aux monnaies nationales”, a déclaré mardi le chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdogan lors de sa visite à Téhéran.
La Turquie a déjà adopté ce mode de payement pour ses opérations commerciales avec la Russie. Les échanges entre la Turquie, la Russie, l’Iran et la Chine dépassent 65 milliards de dollars par an, Moscou étant le plus gros partenaire commercial d’Ankara. En 2008, les échanges entre les deux pays se sont chiffrés à 37,8 milliards de dollars, annonce l’Institut turc des statistiques (TUIK) cité par le quotidien turc Milliyet.”
Il ne s’agit pas seulement du recul du dollar dans les transactions, mais aussi de celui de l’euro. C’est un message fort adressé à l’ensemble de l’occident.
Globalement j’ai le sentiment que le quartet connu sous le nom de BRIC pourrait bientôt évoluer en un quintet. Certes géographiquement et économiquement la Turquie n’est certes pas positionnée sur un secteur déterminant comme peuvent l’être la Russie, l’Inde, le Brésil ou la Chine mais en terme de PIB elle pèse à peu près autant que l’Iran et l’Arabie Saoudite réunis. C’est elle le poids lourd régional.
Bilbo
28/10/2009
Elle date en fait du 10 septembre. Il est curieux que la polémique ait mis tant de temps à émerger.
La voici en version originale, publiée par le Washongton Post :
http://www.washingtonpost.com/wp-srv/hp/ssi/wpc/ResignationLetter.pdf
Et en version française, publiée par ContreInfo :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2864
A lire vraiment.
Morales
28/10/2009
http://fr.rian.ru/analysis/20091027/123701277.html
voir dans le lien ci-dessus un commentaire non officiellement engagé sur les rapprochements en cours du coté de l’Extrème-orient.
Pendant ce temps, l’Occident se cherche encore des raisons de croire en son leadership, à coup de G(n+1) -mais combien vaut n ?
Le comportement de la Russie est curieux; qu’en pense notre rédacteur préfèré ?
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