Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Culture du zapping

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

Ni ANDO

  05/11/2009

Il me paraît normal de participer au financement d’une entreprise de qualité. En tout cas assez intéressant et original pour que l’on ait envie d’y revenir. Je suppose également que la maintenance de ce site, son contrôle, et la multitude de soucis attachés à cette gestion, ont un “prix”.

Demander une contribution est donc légitime. Il n’y a que l’air que l’on respire et le plaisir d’être qui soient vraiment gratuits.  La difficulté vient de ce que trop peu de lecteurs paient pour les autres. Si ceux qui le fréquentent régulièrement,  plusieurs fois par semaine (3000, 5000 ?), contribuaient ne serait-ce qu’à hauteur d’UN euro par mois ce site n’aurait souci de financement.

Prévoir une formule d’abonnement de 3/4 euros par mois serait une solution si l’assurance existe qu’un nombre suffisant de lecteurs souscriront à cette formule.

Des erreurs... Des errerements...

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

steph steph

  05/11/2009

Cet article ressemble à un billet d’ ( de mauvaise ?) humeur.
On peut certes comprendre la “frustration” qui vous habite depuis le lancement de la formule payante.
En un sens, c’est un certain courage qui vous anime, un sacerdoce, la quête du Graal, ou que sais-je.
Malheureusement et le ton de votre article le démontre, vous “pataugez” dans la semoule et que cette conquête ressemble de plus en plus à Sisyphe devant remonter son boulet tous les mois pour atteindre l’Everest financier qui permet d’assurer votre survie. Et tous les mois, cette angoisse -va-t-on y arriver ?- recommencera…

En même temps, je ne suis pas surpris.
Puis-je me permettre d’y mettre mon grain de sel ?
Il ne s’agit pas, ici, d’une critique de la forme payante de votre offre. Elle est légitime et justifiée, point.

Commençons par quelques poncifs : on fait 150 000 visiteurs par mois (j’arrondis vos chiffres) si 1% prennent un abonnement mensuel à 12,5 et en jouant sur les renouvellements versus les nouveaux entrants, on entrera dans les clous… C’est vrai, sur le papier, ou c’est vrai en virtuel, en planification, en désir ou en cadeau de noël.
En réel, rien n’est plus faux.

Ensuite pourquoi les gens, ces visiteurs viennent vous voir ?
Que font-ils de vos articles ?
Ils viennent pour le plaisir de lire votre prose ?
Pour réfléchir à autre chose, autrement ?
Pour réfléchir avec vous ou boire vos paroles -vos écrits- et repartir ensuite en se disant, ouah, je lis dedefensa car c’est ultra-intello et ça fait bien dans une soirée de sortir quelques phrases de cet acabit ?
Ils cherchent une autre sources que les média MSM ?
Ces sources existent-elles ailleurs ?
Qui d’autre fait le même travail que vous (plus ou moins) ?
Quelle est leur expérience, comment vivent-ils la chose de leur côté ?
etcétéra…

En bref donc, vous êtes vous penchez sur vos lecteurs, avec une loupe, en essayant, au-delà de la simple analyse quantitative des fichiers logs, de comprendre ce qu’ils attendent de vous ?
Parce que le lecteur sait ce que vous attendez lui… qu’ils jugent vos articles digne de quelques piastres par mois ou par an, selon la formule.

La question n’est pas de savoir s’ils les valent, ce jugement sera différent pour chaque lecteur, parce que chacun perçoit les choses différemment. Certains diront : oui, largement, d’autres diront, non, d’autres ne savent pas et d’autres par principe éludent la question et d’autres clameront la gratuité, d’autres enfin dirons qu’ils n’en n’ont pas les moyens, etc ... Chacun voit midi à sa porte et chacun peut se justifier.

Vous êtes vous penchez sur vos concurrents ?
C’est que vous n’êtes pas les seuls
Un exemple ? http://www.intelligenceonline.fr/
Ils font du payant comme vous.
On apprend beaucoup en étudiant ses compétiteurs. Et je ne parle pas de pratiques tarifaires, loin de là, cette question est presque accessoire.

Ensuite, le fond :
Sur l’essentiel, rien à dire, vous avez votre style -on aime ou on aime pas cette façon alambiquée d’écrire- , vous abordez des sujets variés, nombreux, vous avancez des thèses qui sont très intéressantes…
Bref, dans le fond, vous êtes bons.

Par contre la forme….
Laisse à désirer.

Primo, je trouve souvent des coquilles orthographiques et/grammaticales dans vos écrits. OK, ce sont des coquilles, ça arrive (et je serais étonné que vous n’en trouviez pas dans ce message). Simplement, le diable se niche dans les détails et les détails c’est justement ce qui fait la différence entre être bons et être parfaits.
Nul n’est parfait, c’est vrai. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer d’y tendre.
Bon, ça c’est juste une pinaillerie à la Pivot (sourires).

Ensuite, vos articles sont délicats à lire sur le web (choix de typo, style, caractères, aération du texte, etc…) Bon, c’est peut-être moi, j’ai peut-être besoin de lunettes aussi.

Pourquoi ne pas soigner le confort de lecture de vos abonnés, si précieux, ils doivent être choyés.
Ensuite, pour bâtir vos articles, j’imagine que vous effectuez un profond travail documentaire (schémas, cartes, articles, base de données, informations, croquis, etc…) Pourquoi ne pas les partager avec vos abonnés ?
Pourquoi ne pas lister les sources, donner accès à ces documents visuels, sonores ou autres ?
Pourquoi ne pas expliciter votre démarche, votre construction intellectuelle -je veux dire pour chaque article, en disant pourquoi vous l’avez choisi et comment vous l’avez conçu, pour quelle raison- ?

Pourquoi -diable ? diantre ?- n’enrichissez pas votre travail avec tout ces éléments satellites ? Le matériel existe, puisque vous l’utilisez (je ne parle pas de photos d’avions à accoler à chaque fois que vous publiez un billet sur le JSF, je parle bien de matériaux bruts, ceux qui vous ont donné la trame, la direction de votre travail).

D’ailleurs pourquoi s’en tenir uniquement à des articles écrits de manière linéaire… comme “le journal à papa” ?

Ensuite, si vos lecteurs veulent ré-utiliser votre travail ?
Peuvent-ils le faire, sous quelle forme ?
Que proposeriez-vous de manière à donner de la vie à votre travail ?
Pourquoi ne pas faire participer vos abonnés ? autrement que via un simple forum, au-delà d’une interactivité à sens unique ?
Dans cette optique comment pourriez-vous valoriser les apports de vos abonnés ? Leur donner une place dans votre travail ? Puisqu’ils vous lisent, puisqu’ils postent des articles ou des liens dans le forum de façon tristement linéaire, comment voyez-vous la chose, comment pourriez-vous faire évoluer cette relation, puisque vous entretenez une relation avec vos lecteurs, comment approfondiriez vous cette relation lorsqu’il passe de lecteur à abonné... ?
Plein de questions en fait se posent, dans votre démarche.

Bref, tout ça pour dire qu’un article - une collection d’articles-, bien écrit, intéressant, exposant votre point de vue, vos thèses… à lui seul ne saurait se suffire.
Comme si finalement, vos idées, votre prose, votre façon d’amener les choses sur le tapis suffirait à attirer le lecteur, l’inciter à s’abonner, à utiliser, ré-utiliser votre travail, s’en servir pour lui même ou pour d’autres activités (des cours, un blog, un livre, un article…)... comme si finalement puisque vous avez une patte, une griffe dedefensa, un style dedefensa, tout cela se suffit à lui même…

Mon impression -vue de l’extérieur et c’est une impression, pas une vérité, ni un jugement- c’est que d’une certaine façon, vous êtes passé au modèle payant en serrant les fesses et en priant pour que ça marche.
Sans savoir vraiment où vous allez…

Sans remettre en cause la question du payant ou de la gratuité sur le net (qui est un débat de toute manière éculé et dépassé), votre démarche souffre d’un manque d’analyse en profondeur.
Le fait de réviser ou de vouloir réviser / ajuster vos tarifs en est le signe le plus clair. Que mettre quelques articles en accès libre ou des quarts ou tiers d’articles en accès libre en est une autre manifestation ( de vos incertitudes )

Maintenant, il est exact de dire que le passage d’un modèle gratuit à un modèle payant n’est pas facile, c’est un travail quotidien, les 12 travaux d’hercules (puisque l’année compte 12 mois et que chaque mois il faut renouveler la performance et survivre) et que la recette du succès n’existe pas (ça se saurait sinon), que chaque cas est particulier.

En répondant à tout un tas de questions, je pense que vous verrez le ciel s’éclaircir, et sans même changer de formule ou de tarifs (ce n’est qu’une question accessoire) vous trouverez votre voie, votre formule, votre recette…
Mais en attendant, une remise en question (non pas du modèle payant) mais de la manière dont vous le faites s’impose ou s’imposera. Le payant est une éternelle remise en question.

pile tu perds, face tu perds

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

geo

  05/11/2009

de wallerstein, au fernand braudel center

Commentaire n° 268, 1er novembre 2009

« Afghanistan : pile tu perds, face tu perds »

Quoi que fassent maintenant les Etats-Unis, quoi que fasse maintenant Obama, la guerre en Afghanistan est un conflit que les Etats-Unis et Obama perdront. Le pays et son président sont dans une situation de tétanos parfait.

Considérez le problème de base. Le gouvernement afghan à Kaboul n’a aucune légitimité auprès de la majorité du peuple afghan. Il n’a pas d’armée digne de ce nom. Il n’a aucune assise financière non plus. Il n’y a pratiquement nulle part de sécurité militaire ou personnelle. Il fait face à l’opposition d’une guérilla, les talibans, qui contrôle la moitié du pays et qui n’a cessé de se renforcer depuis le renversement du gouvernement taliban par une invasion étrangère (et largement américaine) en 2001. Le New York Times rapporte que les talibans « contrôlent un réseau financier sophistiqué afin de payer les opérations de leurs insurgés », réseau que les responsables américains s’efforcent, sans succès, de démanteler.

Le président Hamid Karzaï a récemment été réélu après une élection manifestement falsifiée. Le gouvernement américain a été prêt à avaler cette couleuvre parce que Karzaï est le seul politicien d’importance à appartenir à l’ethnie pachtoune, laquelle forme la base du soutien aux talibans. Il est par conséquent le seul à pouvoir espérer conclure un accord politique avec tout ou partie des talibans. En devant reconnaître la fraude électorale, les Etats-Unis ont été publiquement mis dans l’embarras et sous pression de contraindre Karzaï d’accepter un second tour. Karzaï gagnera sans aucun doute ce dernier tour de scrutin. Politiquement, il se retrouvera après l’élection dans une position très fragile.

Le grand allié politique des Etats-Unis dans la région, le Pakistan, est clairement en collusion avec les talibans, en grande partie pour assurer sa propre survie interne. Le commandant militaire américain, le général Stanley McChrystal, insiste sur le fait qu’il a besoin sur-le-champ de 40000 soldats supplémentaires ou bien il sera trop tard pour gagner la guerre en Afghanistan. Il paraît improbable qu’il obtienne la totalité de ces troupes, ou suffisamment vite, pour tenir l’échéance implicite qu’il se donne. Beaucoup de figures de l’armée doutent, contrairement à ce que soutient McChrystal, que 40000 soldats supplémentaires, même en arrivant de suite, puissent faire la différence.

Il n’est guère osé de suggérer que les Etats-Unis seront forcés de se retirer d’Afghanistan à un moment donné. Qui prendra vraiment le pouvoir en Afghanistan à ce moment-là reste une question très ouverte. Il pourrait bien y avoir guerre civile pendant une longue période.

Aux Etats-Unis, l’opinion publique sur la guerre « perdue » sera extrêmement divisée. Il apparaît clairement que la droite républicaine prépare sa charge contre la scélérate trahison des Démocrates en général et d’Obama en particulier. Le général McChrystal pourrait bien devenir leur candidat à la présidence en 2012 sinon en 2016.

Barack Obama ne se verra attribuer aucun mérite quoi qu’il fasse. S’il accorde un soutien plein et entier immédiat aux demandes de McChrystal, il continuera d’être accusé par les Républicains de l’avoir fait trop tard. Dans le même temps, il aura mis profondément en colère au moins la moitié, si ce n’est plus, de ceux qui ont voté pour lui en 2008.

La guerre en Afghanistan est devenue la guerre d’Obama. Quand les Etats-Unis auront « perdu » cette guerre, c’est Obama qui sera accusé de l’avoir « perdue ». Même s’il obtient l’adoption d’une loi sur la santé (possible), et même si la situation économique aux Etats-Unis et dans le monde s’améliore dans les prochaines années (douteux), la guerre en Afghanistan continuera de peser le plus lourd, en tant qu’élément le plus important permettant de juger sa présidence.

Barack Obama pourrait-il renverser la situation en changeant radicalement de direction, en allant vers un accord politique rapide avec les talibans et un retrait total ? Sans parler du fait qu’il n’existe aucune indication qu’il envisage sérieusement de le faire, il n’existe pas encore aux Etats-Unis dans l’opinion publique le degré de soutien qui lui permettrait d’en faire une option politique plausible. Il ne dispose même pas du degré de soutien nécessaire au sein de sa propre administration lui permettant d’engager un changement aussi spectaculaire.

Les Etats-Unis et Obama vont continuer de trébucher, pendant une année ou deux, tandis que la situation générale, militaire et politique, va continuer de se détériorer. Pour les Etats-Unis et pour Obama, c’est pile nous perdons, face nous perdons.

Par Immanuel Wallerstein

[Copyright Immanuel Wallerstein, distribué par Agence Global. Pour tous droits et autorisations, y compris de traduction et mise en ligne sur des sites non commerciaux, contacter:

, 1.336.686.9002 or 1.336.286.6606. Le téléchargement ou l’envoi électronique ou par courriel à des tiers est autorisé, pourvu que le texte reste intact et que la note relative au copyright soit conservée. Pour contacter l’auteur, écrire à:

.

Ces commentaires, édités deux fois le mois, sont censés être des réflexions sur le monde contemporain, à partir non des manchettes du jour mais de la longue durée.]

Réponse à Soufiane

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

François-Xavier Huard

  05/11/2009

Je réagis à l’adresse de Soufiane. Soufiane, tu es bien dur. Pourquoi Dedefensa devrait-il prendre la peine de mentionner que les lecteurs sans argent ne font pas face aux mêmes obligations morales, en l’occurrence payer ce dont on profite, que les lecteurs plus aisés? C’est évident! Comment as-tu pu prendre pour toi cet article?!
Tu sais bien évidemment qu’Internet est sillonné en immense partie de visiteurs qui pêchent là où c’est gratuit, d’utilisateurs pour qui, par principe, toute l’information sur le web doit être en accès libre et illimité. Dedefensa s’insurge avec raison contre cette culture de la gratuité qui nous donne une illusion de liberté. Si être libre, c’est pouvoir passer ses journées ou ses soirées à consommer une information sans qualité, sans contenu, alors notre liberté est parfaitement vaine, elle devient même esclavage.
Dedefensa vit grâce à ses lecteurs, et refuse toute recette poublicitaire pour se garder le droit d’écrire ce qu’ils veulent dire, sans avoir à subir la pression d’un a nnonceur ou d’un sponsor. Nous jouissons tous de la liberté de parole de Philippe Grasset et de son équipe, il est légitime pour eux de nous demander de payer. C’est ce qu’on appelle la responsabilité morale.
Donc ne te fais pas de bile, continue à lire Dededensa et quand tu gagneras ta vie, tu feras comme nous tous, tu paieras pour ce dont tu profiteras.  En attendant je suis moi heureux de payer pour ceux qui ne peuvent pas le faire, dont toi.

FX HUARD.

convergences

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

geo

  05/11/2009

P.A. Taguieff parlait de « la sainte alliance de Trotsky et de Von Hayek » pour résumer la convergence des anti-nationnismes dans le soutien aux « sans-papiers ».

Le rêve de la gratuité d’internet, c’est à dire de son financement par la pub ou d’autres combines qui finalement donneront le net à ceux qui le paieront, fait pareillement converger Bakounine et Séguéla. (Plus quelques autres, sans doute.)

Eh bien, eh bien...

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

Soufiane

  05/11/2009

Je n’ai pas l’habitude de réagir aux articles, mais je pense que là, je devrais faire une exception.

Un article qui ne fait au final que m’amuser par sa mesquinerie. Le fait de se plaindre des “leechers”, qui regardent des parties d’articles sans vouloir payer parce qu’ils sont déjà abonnés à Public ou Paris-Match est tout à fait légitime et normal. Insulter une communauté par des sous-entendus blessants en est une bien autre.

Que vous imaginez-vous? Que tous ceux qui ne paient pas ne souscrivent pas d’abonnement par tradition et amour du gratuit?! Dans mon cas, je n’ai que 18 ans, je n’ai aucun compte en banque, avec une mère seule pour s’occuper de toutes les dépenses. La dernière fois que mon budget personnel (d’argent de poche, dirait-on) a dépassé les 80€, c’était il y a 4 ans, suite au fait que j’accumulais par billets de 20€ pendant des mois sans dépenser. Mais bref, je ne poste pas pour raconter ma vie personnelle. Mais je suppose que par ce simple exemple, vous aurez compris que parmi ceux qui ne paient pas, il y aurait peut-être, certains qui ne peuvent pas payer…? Alors évitez vos généralisations.
Un dernier conseil, un propriétaire de bordel (aussi insultante que soit la comparaison à mon goût) qui hurle aux badauds passant devant qu’ils sont des frustrés et qu’il est le dernier espoir pour la démographie déclinante, aura du mal à voir son chiffre d’affaire grandir. Interpeller les passants, en leur disant qu’ils devraient avoir honte de profiter comme ça en laissant mourir le tout, et qu’il ne leur laisse pas d’autre choix que de fermer les vitrines est bien plus efficace, bien que la mesure soit plus extrême. L’article présent ne titille pas la conscience des gens, il fait office de repoussoir.

Si je peux me permettre de faire de la pub (pour quelque chose qui ne devrait qu’intéresser que peu de personnes ici de toute façon), un article parlant d’à peu près la même chose, dans un domaine différent: http://www.raton-laveur.net/post/1596
Lorsque j’ai lu cet article, j’ai directement pris la décision de tourner mon budget d’une toute autre façon. Pourquoi? Pas de généralisation à outrance. Pas d’arrogance dans les propos. Une claire différence marquée à plusieurs reprises (surtout dans les commentaires), entre les profiteurs et ceux qui ne peuvent pas acheter. C’est clair. J’espère que ça vous servira de guide.

Je sais que d’énièmes articles ont été écrits pour “titiller la conscience” des lecteurs, mais éclater comme ça, prouve qu’il y avait bien quelque chose qui gonflait derrière. Humain, mais peu reluisant.

“Vous pouvez continuer votre chemin comme vous le faites, avec détour par dedefensa.org en version light. Peut-être qu’un jour vous trouverez porte close. Ce sera le signe que vous n’avez plus aucun besoin d’un avorton anti-économique et massacreur de la liberté et de la gratuité tel que dedefensa.org. Il vous restera Libé, Le Figaro, Le Monde, Metro, le site officiel de l’OTAN, les communiqués de la Commission européenne, le Times de Londres, tant d’autres. Monsieur Murdoch se relèvera du triomphe de la gratuité, nous pas. “
The last sane man in an insane world. Faites attention, l’arrogance est le premier pas vers la chute, et la vôtre me donne la nausée. Et n’oubliez pas que Dedefensa n’est pas la pilule miracle contre le brainwashing. Ou en tout cas, peut-être pas la seule.

A la revoyure.

PS: Il y aura peut-être quelques chiens-chiens qui, voulant fièrement remuer la queue, m’accuseront de mentir ou je ne sais quoi… Et non, même si je suis un djeunz, je n’ai pas de profil Facebook où je montre mes dernières Nike. Bref, une provocation ne fera que montrer à quel point l’amour de la facilité est présent partout. Si quelqu’un veut montrer que j’ai tort, qu’il argumente.

l'Argent, c'est important!

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

Franck du Faubourg

  05/11/2009

Cher dedefensa,
je vous lis régulièrement - souvent avec plaisir- depuis des années, et ai modestement contribué à vous faire connaitre auprès d’amis et de connaissances..Non, je ne vous passe pas de la pommade sur le dos; la lecture de vos analyses est salutaire pour ma santé mentale!
Vous voilà donc, comme bien d’autres, dans les affres de la “déflation” (au sens autrichien du terme: réduction de la masse monétaire, et de sa vitesse, en circulation)
Il n’est pas trop tard - jamais trop tard - pour commencer à s’interroger sérieusement sur la réalité de l’argent, sa création, sa circulation, sa nature… et qui en sont les Maitres actuels
Dans le monde occidental, la souveraineté monétaire n’est plus du ressort des Etats, mais des banques de premier rang et de leurs chefs d’orchestre, les banques centrales.
On voit bien dans l’actualité les énormités (ou scandales) qui apparaissent chaque semaine à ce propos, mais qui ne font mystérieusement l’objet d’aucun débat, ou dont les débats sont promptement étouffés, par exemple:
- en France, l’affaire Pérol/Natixis
- aux USA, la FED (entitée privée) qui crée 9000 milliards de dollars fin 2008 pour les donner à..mystère: Bernanke refuse de le dire - mais il n’est pas sanctionné!
- la BCE qui crée voici quelques mois 432 milliards d’Euros pour les (grandes) banques, au taux de 0,5 ou 1% l’an, mais qui contraint les Etats nations à emprunter à 3,5, voire 4%, alors que ce sont ces derniers qui viennent à la rescousse des banques…
- tous ces outils financiers de titrisation, de dérivées (CDS, etc),les manipulations via les désormais fameux “fast trading” qui continuent toujours, en on en passe..
L’assujettissement du monde politique aux “Forces de l’Argent” est patent, voire choquant (particulièrement aux USA)
Si je peux me permettre, et puisque vous parlez opportunément de “Résistance"n’omettez pas de refaire une lecture de l’Histoire à travers la grille de l’Argent; vous mesurerez mieux qui sont nos “ennemis” à tous
...et nous serons nombreux j’en suis sur à se délecter de votre interprétation sur ce sujet!
Lire Helmut Creutz, Maurice Allais, Bayard, Mike Shedlock, l’équipe de l’école autrichienne (Addison Wiggins).. et mème Paul Jorion charmant mais sans doute trop consensuel.
Et tant d’autres!
En attendant, soyez sur de mon soutien que je tacherais de transformer en abonnement (mais il n’est pas facile de le faire sans compte bancaire opérationnel!)
.. déja heureux de pouvoir encore avoir accès au Net, pour y lire des 1/2 articles de dedefensa!

STYLISH ;-)

Article lié : dedefensa.org, jours de réflexion

Bogiidar

  05/11/2009

Votre style me plait de + en +.

Le photographe

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

Stephane Eybert

  04/11/2009

L’album “Le photographe” et le film sur l’expedition de MSF en Afghanistant sont superbes.
Christophe de Ponfilly nous a quitte trop tot.

Les neocons, les realists, et les psys

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

Stephane Eybert

  04/11/2009

DeDefensa semble un peu voir les choses sous le prisme, fascinant il est vrai, de la psychologie.

Je reconnais d’ailleurs voir en moi un peu de ce voyeurisme, a partager avec DeDefensa l’analyse de ce grand malade qu’est l’Amerique et la valetaille Europeene.

Et puis une vision entropomorphique des choses est si naturelle. Dieu lui meme s’y ai plie.

Mais il ne faut pas oublier que les puissances de ce monde sont des acteurs froids et determines .

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=15858

Apprendre à se voir

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

Roger Leduc

  04/11/2009

Comme pour les mensonges sur soi, quand ils sont abondants, quand ils sont acceptés comme véridiques par ceux qui les produisent, arrive le jour où la crise psychique s’annonce, puis s’installe en permanence; au grand dam du malade, attaqué de toutes parts, qui ne peut suivre le fil d’Ariane qui l’a conduit à cette souffrance.
Celui qui n’est pas obnubilé par sa somme de mensonges peut temporiser un temps, remettre à plus tard les décisions qui s’imposent, mais arrive toujours, ne serait-ce qu’à l’approche de la mort, le moment où la vérité doit être regardée en face. L’amertume, le ressentiment, la peur, tout ce qui éloigne du paisible bonheur, est inversement proportionnelle à notre somme d’illusion, à notre virtualisme.
Le factice, l’ersatz, l’artificiel, le faux, l’imité, le postiche, le simulé, le feint, c’est le gros de nous-mêmes, c’est l’américanisme. En prendre conscience, obligatoirement, c’est un signe des temps. La prochaine civilisation sera qualitative, ou ne sera pas. L’entre-deux peut être long et souffrant!

Les Italiens se retirent sans se retirer.....

Article lié : La triste leçon afghane de Gorbatchev

CMLFdA

  04/11/2009

Italy to withdraw Afghan reinforcements

Around 400 troops sent to boost forces for the August 20 poll will go home, following the cancellation of the run-off vote.
Italian military reinforcements sent to Afghanistan for the presidential election will start to return home next week, Italy’s defence minister said on Tuesday.
Around 400 troops sent to boost forces for the August 20 poll will go home, following the cancellation of the run-off vote.
Two weeks ago, Italy said the reinforcements would stay in Afghanistan for the second round of voting between incumbent Hamid Karzai and challenger Abdullah Abdullah, which was planned for November 7.
Karzai was declared president for another five years on Monday after Abdullah withdrew from the run-off.
- We said the troops would stay until the end of the election process, which has now been reached, so now we are staring their gradual repatriation - Defence Minister Ignazio La Russa said, in comments reported on the political news website Affaritaliani.
With 3,250 soldiers, the Italian contingent is currently the sixth largest in the 100,000-strong international military force in Afghanistan.
Italian Prime Minister Silvio Berlusconi congratulated Karzai on his election victory and urged him to work to stabilise the troubled country.

Objavljeno: 03.11.2009. u 14:36h

STRATFOR remet la politique étrangère US en perspective... L'Afghanistan et l'Iraq aujourd'hui sont une illustration de cette politique?

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

CMLFdA

  04/11/2009

Obama and the U.S. Strategy of Buying Time

November 2, 2009

STRATFOR
By George Friedman

Making sense of U.S. President Barack Obama’s strategy at this moment is difficult. Not only is it a work in progress, but the pending decisions he has to make—on Iran, Afghanistan and Russia—tend to obscure underlying strategy. It is easy to confuse inaction with a lack of strategy. Of course, there may well be a lack of strategic thinking, but that does not mean there is a lack of strategy.
Strategy, as we have argued, is less a matter of choice than a matter of reality imposing itself on presidents. Former U.S. President George W. Bush, for example, rarely had a chance to make strategy. He was caught in a whirlwind after only nine months in office and spent the rest of his presidency responding to events, making choices from a menu of very bad options. Similarly, Obama came into office with a preset menu of limited choices. He seems to be fighting to create new choices, not liking what is on the menu. He may succeed. But it is important to understand the overwhelming forces that shape his choices and to understand the degree to which whatever he chooses is embedded in U.S. grand strategy, a strategy imposed by geopolitical reality.

Empires and Grand Strategy

American grand strategy, as we have argued, is essentially that of the British Empire, save at a global rather than a regional level. The British sought to protect their national security by encouraging Continental powers to engage in land-based conflict, thereby reducing resources available for building a navy. That guaranteed that Britain’s core interest, the security of the homeland and sea-lane control, remained intact. Achieving this made the United Kingdom an economic power in the 19th century by sparing it the destruction of war and allowing it to control the patterns of international maritime trade.
On occasion, when the balance of power in Europe tilted toward one side or another, Britain intervened on the Continent with political influence where possible, direct aid when necessary or—when all else failed—the smallest possible direct military intervention. The United Kingdom’s preferred strategy consisted of imposing a blockade—e.g., economic sanctions—allowing it to cause pain without incurring costs.
At the same time that it pursued this European policy, London was building a global empire. Here again, the British employed a balance-of-power strategy. In looking at the history of India or Africa during the 19th century, there is a consistent pattern of the United Kingdom forming alliances with factions, whether religious or ethnic groups, to create opportunities for domination. In the end, this was not substantially different from ancient Rome’s grand strategy. Rome also ruled indirectly through much of its empire, controlling Mediterranean sea-lanes, but allying with local forces to govern; observing Roman strategy in Egypt is quite instructive in this regard.
Empires are not created by someone deciding one day to build one, or more precisely, lasting empires are not. They emerge over time through a series of decisions having nothing to do with empire building, and frequently at the hands of people far more concerned with domestic issues than foreign policy. Paradoxically, leaders who consciously set out to build empires usually fail. Hitler is a prime example. His failure was that rather than ally with forces in the Soviet Union, he wished to govern directly, something that flowed from his ambitions for direct rule. Particularly at the beginning, the Roman and British empires were far less ambitious and far less conscious of where they were headed. They were primarily taking care of domestic affairs. They became involved in foreign policy as needed, following a strategy of controlling the seas while maintaining substantial ground forces able to prevail anywhere—but not everywhere at once—and a powerful alliance system based on supporting the ambitions of local powers against other local powers.
On the whole, the United States has no interest in empire, and indeed is averse to imperial adventures. Those who might have had explicit inclinations in this direction are mostly out of government, crushed by experience in Iraq. Iraq came in two parts. In the first part, from 2003 to 2007, the U.S. vision was one of direct rule relying on American sea-lane control and overwhelming Iraq with well-supplied American troops.
The results were unsatisfactory. The United States found itself arrayed against all Iraqi factions and wound up in a multipart war in which its forces were merely one faction arrayed against others. The Petraeus strategy to escape this trap was less an innovation in counterinsurgency than a classic British-Roman approach. Rather than attempting direct control of Iraq, Petraeus sought to manipulate the internal balance of power, aligning with Sunni forces against Shiite forces, i.e., allying with the weaker party at that moment against the stronger. The strategy did not yield the outcome that some Bush strategists dreamed of, but it might (with an emphasis on might) yield a useful outcome: a precariously balanced Iraq dependent on the United States to preserve its internal balance of power and national sovereignty against Iran.
Many Americans, perhaps even most, regret the U.S. intervention in Iraq. And there are many, again perhaps most, who view broader U.S. entanglement in the world as harmful to American interests. Similar views were expressed by Roman republicans and English nationalists who felt that protecting the homeland by controlling the sea was the best policy, while letting the rest of the world go its own way. But the Romans and the British lost that option when they achieved the key to their own national security: enough power to protect the homeland. Outsiders inevitably came to see that power as offensive, even though originally its possessors intended it as defensive. Indeed, intent aside, the capability for offensive power was there. So frequently, Rome and Britain threatened the interests of foreign powers simply by being there. Inevitably, both Rome and Britain became the targets of Hannibals and Napoleons, and they were both drawn into the world regardless of their original desires. In short, enough power to be secure is enough power to threaten others. Therefore, that perfect moment of national security always turns offensive, as the power to protect the homeland threatens the security of other countries.

A Question of Size

There are Obama supporters and opponents who also dream of the perfect balance: security for the United States achieved by not interfering in the affairs of others. They see foreign entanglements not as providing homeland security, but as generating threats to it. They do not understand that what they want, American prosperity without international risks, is by definition impossible. The U.S. economy is roughly 25 percent of the world’s economy. The American military controls the seas, not all at the same time, but anywhere it wishes at any given time. The United States also controls outer space. It is impossible for the United States not to intrude on the affairs of most countries in the world simply by virtue of its daily operations. The United States is an elephant that affects the world simply by being in the same room with it. The only way to not be an elephant is to shrink in size, and whether the United States would ever want this aside, decreasing power is harder to do than it might appear—and much more painful.
Obama’s challenge is managing U.S. power without decreasing its size and without imposing undue costs on it. This sounds like an attractive idea, but it ultimately won’t work: The United States cannot be what it is without attracting hostile attention. For some of Obama’s supporters, it is American behavior that generates hostility. Actually, it is America’s presence—its very size—that intrudes on the world and generates hostility.
On the domestic front, the isolationist-internationalist divide in the United States has always been specious. Isolationists before World War II simply wanted to let the European balance of power manage itself. They wanted to buy time, but had no problem with intervening in China against Japan. The internationalists simply wanted to move from the first to the second stage, arguing that the first stage had failed. There was thus no argument in principle between them; there was simply a debate over how much time to give the process to see if it worked out. Both sides had the same strategy, but simply a different read of the moment. In retrospect, Franklin Roosevelt was right, but only because France collapsed in the face of the Nazi onslaught in a matter of weeks. That aside, the isolationist argument was quite rational.
Like that of Britain or Rome, U.S. grand strategy is driven by the sheer size of the national enterprise, a size achieved less through planning than by geography and history. Having arrived where it has, the United States has three layers to its strategy.
First, the United States must maintain the balance of power in various regions in the world. It does this by supporting a range of powers, usually the weaker against the stronger. Ideally, this balance of power maintains itself without American effort and yields relative stability. But stability is secondary to keeping local powers focused on each other rather than on the United States: Stability is a rhetorical device, not a goal. The real U.S. interest lies in weakening and undermining emergent powers so they don’t ultimately rise to challenge American power. This is a strategy of nipping things in the bud.
Second, where emergent powers cannot be maintained through the regional balance of power, the United States has an interest in sharing the burden of containing it with other major powers. The United States will seek to use such coalitions either to intimidate the emerging power via economic power or, in extremis, via military power.
Third, where it is impossible to build a coalition to coerce emerging powers, the United States must decide either to live with the emerging power, forge an alliance with it, or attack it unilaterally.
Obama, as with any president, will first pursue the first layer of the strategy, using as little American power as possible and waiting as long as possible to see whether this works. The key here lies in not taking premature action that could prove more dangerous or costly than necessary. If that fails, his strategy is to create a coalition of powers to share the cost and risk. And only when that fails—which is a function of time and politics—will Obama turn to the third layer, which can range from simply living with the emerging power and making a suitable deal or crushing it militarily.
When al Qaeda attacked what it saw as the leading Christian power on Sept. 11, Bush found himself thrown into the third stage very rapidly. The second phase was illusory; sympathy aside, the quantity of military force allies could and would bring to bear was minimal. Even active allies like Britain and Australia couldn’t bring decisive force to bear. Bush was forced into unilateralism not so much by the lack of will among allies as by their lack of power. His choice lay in creating chaos in the Islamic world and then forming alliances out of the debris, or trying to impose a direct solution through military force. He began with the second and

shifted to the first.

Obama’s Choices

Obama has more room to maneuver than Bush had. In the case of Iran, no regional solution is possible. Israel can only barely reach into the region, and while its air force might suffice to attack Iranian nuclear facilities, and air attacks might be sufficient to destroy them, Israel could not deal with the Iranian response of mining the Strait of Hormuz and/or destabilizing Iraq. The United States must absorb these blows.
Therefore, Obama has tried to build an anti-Iranian coalition to intimidate Tehran. Given the Russian and Chinese positions,

this seems to have failed, and Iran has not been intimidated. That leaves Obama with two possible paths. One is the path followed by Nixon in China: ally with Iran against Russian influence, accepting it as a nuclear power and dealing with it through a combination of political alignment and deterrence. The second option is dealing with Iran militarily.
His choice thus lies between entente or war. He is bluffing war in hopes of getting what he wants, in the meantime hoping that internal events in Iran may evolve in a way suitable to U.S. interests or that Russian economic hardship evolves into increased Russian dependence on the United States such that Washington can extract Russian concessions on Iran. Given the state of Iran’s nuclear development, which is still not near a weapon, Obama is using time to try to head off the third stage.
In Afghanistan, where Obama is already in the third stage and where he is being urged to go deeper in, he is searching for a way to return to the first stage, wherein an indigenous coalition emerges that neutralizes Afghanistan through its own internal dynamic. Hence, Washington is negotiating with the Taliban, trying to strengthen various factions in Afghanistan and not quite committing to more force. Winter is coming in Afghanistan, and that is the quiet time in that conflict. Obama is clearly buying time.
In that sense, Obama’s foreign policy is neither as alien as his critics would argue nor as original as his supporters argue. He is adhering to the basic logic of American grand strategy, minimizing risks over time while seeking ways to impose low-cost solutions. It differs from Bush’s policies primarily in that Bush had events forced on him and spent his presidency trying to regain the initiative.
The interesting point from where we sit is not only how deeply embedded Obama is in U.S. grand strategy, but how deeply drawn he is into the unintended imperial enterprise that has dominated American foreign policy since the 1930s—an enterprise neither welcomed nor acknowledged by most Americans. Empires aren’t planned, at least not successful empires, as Hitler and Napoleon learned to their regret. Empires happen as the result of the sheer reality of power. The elephant in the room cannot stop being an elephant, nor can the smaller animals ignore him. No matter how courteous the elephant, it is his power—his capabilities—not his intentions that matter.
Obama is now the elephant in the room. He has bought as much time as possible to make decisions, and he is being as amiable as possible to try to build as large a coalition as possible. But the coalition has neither the power nor appetite for the risks involved, so Obama will have to decide whether to live with Iran, form an alliance with Iran or go to war with Iran. In Afghanistan, he must decide whether he can recreate the balance of power by staying longer and whether this will be more effective by sending more troops, or whether it is time to begin withdrawal. In both cases, he can use the art of the bluff to shape the behavior of others, maybe.
He came into the presidency promising to be more amiable than Bush, something not difficult given the circumstances. He is now trying to convert amiability into a coalition, a much harder thing to do. In the end, he will have to make hard decisions. In American foreign policy, however, the ideal strategy is always to buy time so as to let the bribes, bluffs and threats do their work. Obama himself probably doesn’t know what he will do; that will depend on circumstances. Letting events flow until they can no longer be tolerated is the essence of American grand strategy, a path Obama is following faithfully.
It should always be remembered that this long-standing American policy has frequently culminated in war, as with Wilson, Roosevelt, Truman, Johnson and Bush. It was Clinton’s watchful waiting to see how things played out, after all, that allowed al Qaeda the time to build and strike. But this is not a criticism of Clinton—U.S. strategy is to trade time for risk. Over time, the risk might lead to war anyway, but then again, it might not. If war does come, American power is still decisive, if not in creating peace, then certainly in wreaking havoc upon rising powers. And that is the foundation of empire.

Déjà là

Article lié : Afghanistan, Apocalypse Now

Laurent Grisel

  04/11/2009

Les français sont là peut-être aussi parce qu’ils ont des choses à défendre, s’ils s’en souviennent, un lycée français qui a formé beaucoup de dirigeants, un soutien au “commandant Massoud” et probablement la présence ancienne, ininterrompue, de services de renseignement, etc.
Voir les films de Christophe de Ponfilly.

Dans le même registre ironique

Article lié : Coup de Mistral à Saint-Petersbourg

Bilbo

  04/11/2009

La Russie propose à l’OTAN son hélicoptère lourd, le Mi-26T.

http://fr.rian.ru/world/20091103/185456821.html