Stephane Eybert
03/03/2009
Save Our System..
Effectivement, cette reunion du G20 marquera bien le naufrage du Systeme.
Exocet
03/03/2009
L’avantage d’être un Marin (même si celui ci se retrouve provisoirement à pieds entre deux pontons ..) est de naviguer fatalement entre différents systémes…sinon à quoi bon prendre la mer , la dessus rien à revendre, rien à rénover!...Un systéme par contre suit sa trajectoire , il né et il meurt et renait quelques part ailleurs ou toujours dans un périmétre connu pour certains systémes! On subit plus ou moins les systémes quoiqu’on fasses ( je peut vous en raconter quelques bonnes ou mauvaises maniéres à ce sujet..) Un systéme perdure et meurt que s’il n’est que conservatoire, ou un lieu de séquestration..Donc rien à rénover de ce côté là...La question qui sepose est , pourquoi assassiner un métabolisme , le crime n’étant jamais parfait!..? Enfin cela me rappele une anecdote marrante en mer . Un carGo communique avec nous le matin d’une trés belle dépression à centre chaud au large du portugal. Mon marin équipier passablement angoissé par une nuit traumatisante le prend mal , le cargo ( à la cap à proximité contrairement à nous qui faisions route à petite allure. ) vient de lui annoncer que nous venions de nous prendre le premier cyclone de la saison, fichtre et le dernier il sera climatisé celui là ?..... Hop je vais vérifier illico à l’arriére , il est bien là à deux trois milles dans mon arriére tanké par la mer qui présente ce matin une réalité qui n’est peut être pas si belle à voir certains jours…, je reprends le fil du micro , remercie le gars à l’horizon et en blaguant lui demande d’aller vérifier sa cargaison ( des containers ) des deux côtés…
Franck du Faubourg
03/03/2009
.....“Il faut absolument avancer sur ce point à Londres. Mais les défis sont trop complexes et le risque de conséquences indésirables trop grand pour que nous puissions remédier à tout cela dans l’immédiat.”
tiré de la fin du texte..
Ca n’est mème pas un SOS, comme le titre Stéphane Eybert, c’est une pré-oraison funèbre!
Le plus intriguant dans cette histoire, c’est que l’issue de cette folie financière était connue- et semble t-il acceptée- depuis au moins 2002, 2003. Les Elites “occidentales” (anglo-US) n’ont pas simplement rien fait; elles ont éliminées soigneusement tous les garde-fous restants!
(cf la quasi suppression des bureaux de surveillance à la SEC)
Il est probable que ce “coup façon 1907” - prélude à la création de la FED- ait été mal calculé, et que cela a dépassé les instigateurs..
L’objectif est connu et maintes fois déclaré (entre autres, par David Rockfeller): il s’agit de l’établissement d’une monnaie mondiale, donc d’un gouvernement mondial, géré.. par une Elite mondiale!
CQFD!
Ca va barder!
Crapaud Froid
03/03/2009
J’applaudis des quatre mains à cette analyse qui laisse entendre que le concept de marché, “la main invisible”, n’est qu’un lointain cousin du tout puissant et bienveillant dieu unique. Ce qui m’amuse, dans cette crise, c’est qu’elle place les puissants de ce monde dans la situation des petites gens qui ne travaillent pas pour gagner plus mais pour sauver leur peau. Alors qu’il leur semblait tout naturel d’exiger que l’on s’adapte, que l’on évolue, que l’on soit mobile et tout le toutime, et surtout, que les mauvais soient sacrifiés sans pitié au nom de la morale économique, on les voit espérer de Barak Obama ce que l’on attend d’un messie.
Francis Lambert
03/03/2009
plutôt que de constituer un fond de gestion commun pour obtenir de meilleures conditions. Et le G20 n’a aucun intérêt, que du contraire.
Avec une (ou des) structure financière inter-étatique, légère et proactive certains Etats sur-endettés pourraient accroître leur garantie par l’union, consolider leurs dettes, la rééchelonner conjoncturellement, la gérer en partageant les spécialistes et leurs réseaux de confiance, utiliser l’effet de volume etc. La garantie d’autres institutions européennes ou internationales pour obtenir des taux encore plus favorables serait logique et plus facile à négocier. Les agences de notation en tiendraient compte.
Celà représente des économies importantes allégeant les bugets Nationnaux et soulageant la pression fiscale. Ainsi donc ces Nations y ont un fort intérêt commun, elles partagent ce problème technique dans un cadre régional et culturel proche. S’entendre sur base d’accords progressifs entre Etats concernés semble pourtant évident. Ils peuvent ne fut-ce que proposer, essayer partiellement ...
Mais non : rien ! On ne peut dès lors que soupconner fortement ces Etats de s’être corrompus avec les banques qui les financent. Une véritable maffia politico-financière touche les intérêts de leurs dettes, ces intérêts sont parmis les plus garantis, les plus réguliers et en pleine explosion grâce à cette merveilleuse crise. Ce soupçon devient quasi-certitude avec certaines Nations où la corruption, le clientélisme et d’autres tares sociales sont dénoncées depuis si longtemps.
Rappelons nous que titriser des subprimes pourris pour les refiler dans le monde a été le rackett financier le plus rentable des plus grandes banques : les financiers n’ont pas de limite hors régulation commune forte. Ils adorent la division en Nations. Alors leurs politiciens complices se bornent à piailler lors des sommets, à quémander individuellement des chiffres aussi étonnant qu’hongrois et éventuellement à accuser les autres de leur veulerie politique et de leurs abus comme de leurs échecs ! Ainsi le “temps perdu” reste profitable plus lontemps, la collusion politico-financière se partage les intérêts de dettes croissantes : le jackpot National crache.
Cette crise c’est tout leur bonheur, pourquoi y mettre fin ... le contraire se déroule sous nos yeux ! Certains politiciens y optimisent de si vieilles techniques pour exploiter leurs Nations aussi opportunément divisées.
Crapaud Froid
03/03/2009
Le G20 sera vain, c’est évident. Problèmes effectivement trop complexes qui touchent toutes les dimensions de la vie humaine. Aussi est-il probable que la crise en vienne à révéler l’énormité du virtualisme et la pertinence de ce concept.
La notion de “demande”, par exemple, est fallacieuse : elle correspond à ce que lindustrie sait produire, non aux besoins réels qui, pour l’essentiel, ne relèvent pas de l’économie marchande. (Paix, justice, éducation, santé, environnement,...)
La notion de “concurrence”, sous-entendue “loyale”, est toute aussi fallacieuse puisqu’on ne sait quantifier que les différentiels de prix, indépendamment des conditions de production.
La notion de “liberté” est fallacieuse car les acteurs économiques sont contraints par la concurrence, ainsi que par la diffusion, universelle et rapide, des mêmes solutions techniques.
La notion de “démocratie” est fallacieuse car la puissance du système est telle que, du haut en bas de la pyramide sociale, plus personne na son mot à dire. Au demeurant, la vie des salariés en entreprise nobéit aucunement aux règles de la démocratie. Dans certains pays, les représentants des salariés se font même assassinés.
La notion de « profit » est fallacieuse car elle présuppose une certaine utilité sociale, à tout le moins labsence de nuisances, alors que ces points sont soigneusement occultés. (Cf. Monsanto, le lobby nucléaire en France,
)
La notion de « coût » est fallacieuse car on ne sait pas vraiment les calculer. Ceux que lon dit « réels » résultent de calculs conventionnels, eux-mêmes fondés sur des rapports conventionnels à la réalité.
Moralité : le titre de larticle précédent, “Le monstre jette le masque”, peut se comprendre de façon prémonitoire en admettant que le seul vrai monstre de lhistoire, cest le système capitaliste.
Père Iclès
04/03/2009
Je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante aux question suivantes.
- En supposant que le prochain G20 ne débouche sur rien d’efficace et qu’après cela le système actuel basé sur le dollar s’écroule, qu’arrivera-t-il à la valeur de cette monnaie ?
- En supposant que cette valeur s’effondre que deviendront les dettes des pays du sud qui sont crois-je savoir libellées dans cette monnaie ?
- Et dans ce cas, qu’est-ce qui empêcherait des pays détenteurs de dollars comme la Chine par exemple, de se débarasser de leurs avoirs en cette monnaie, en rachetant ces dettes, c’est à dire en les soldant auprès du FMI et de la Banque Mondiale contre un certain contrôle des ressources des pays en question ou la signature de traités commerciaux exclusifs ?
Francis Lambert
04/03/2009
Extraits résumés et commentés de LE MONDE, 03.03.09, Comment l’assureur AIG a perdu plus que toutes les banques d’affaires, Sylvain Cypel
1. Lorsqu’une assurance garantit contre un risque elle doit provisionner les sommes afférentes pour pouvoir vous indemniser. Dans le cas de titres boursiers totalement “dérégulés” AIG empochait ses primes extrêmement élevées, mais ne provisionnait rien, ce qui aurait retiré tout intérêt à l’opération.
(ma NB : “In 2002, Daniel Gross speculated that Buffett was changing his Modus Operandi from “value investor to vulture investor.” http://www.slate.com/id/2116167/ “Is Buffett in Trouble? Sorting out the insurance scandal” by Daniel Gross, April 2005.
Scandale de 2005 parmis tant d’autres aussi gigantesques qu’ENRON à longueur d’années.
Cet article est intéressant car on y devine la collusion complexe et l’évolution avec tout l’appareil d’Etat. Rappelons que Warren Buffet est richissime et une icône des plus respectées du capitalisme “traditionnel”. On constate l’évolution.
Résumons en caricaturant : Subprimes => secteurs immobilier et hypothécaire pourris. Titrisation dérégulée => secteurs bancaire et boursier pourris. Sociétés d’assurances : sans provision/du hors-bilan/réassurance “aventureuse” ... c’est quasi du gangstérisme, les primes encaissées ont été distribuées en dividendes et bonus. Les perdants sont la poulaillerie d’actionnaires qui n’ont pas vendu à temps, une masse de petits pensionnés notamment.)
2. Il suffisait d’utiliser une faille du système qui permette de s’y soustraire.
(ma NB : Etat et congrès sous la coupe des lobbies. Presse américaine : un “contre-pouvoir” relativement complice. Par exemple : Slate, cité ici, revendu par Microsoft au Wahington Post appartient au copain de Bill Gates ... Warren Buffet.)
3. La notation de la dette d’AIG par les agences spécialisées était la plus haute, offrant aux swaps (contrats d’échanges) qu’il plaçait une supposée fiabilité hors norme.
(ma NB : ces agences financées par leurs clients notés sont une tromperie organisée, c’est critiqué depuis si longtemps que la collusion politique via les lobbies est évidente. L’UE soumise à la sournoiserie de ses Nations qui y placent vicieusement des “Barroso et autres Mandelson” ne peut y faire quoique ce soit. Seul le Parlement Européen jouit d’un certain pouvoir indépendant et d’une représentativité démocratique : les Nations le sabotent en tranformant son élection en caricature nombriliste, démonstration en cours.)
4. C’est ainsi que les banques, les fonds de pensions et de placements et les hedge funds ont acquis les swaps d’AIG. Ils estimaient réduire, sinon couvrir entièrement leur risque en le transférant à l’assureur.
(ma NB : C’est un vol organisé entre vautours sur le dos des citoyens au final. La compétence et plutôt l’honnêté des financiers est évidemment en question. L’article de Slate montre que ce n’est pas simple et que les “vulture” bataillent ferme ... les mêmes, sauvés par nos Etats complices, continuent avec ce “système” : un désordre de collusions conflictuelles offrant toutes les opportunités.)
5. Au pic de son activité, AIG détenait pour 450 milliards de dollars de swaps.
(ma NB : Swaps devenus une pourriture anglo-saxonne. Des économistes recommandent la supression des CDS non basés sur un réel contrat marchand. Ce sont ces CDS qui permettent de spéculer massivement contre les devises les plus faibles d’europe de l’Est hors de toute activité réelle, alors même que ce commerce international réel est en chute libre ! Nos Nations aussi divisées que vicieuses et pourries fournissent aux trusts anglo-saxons toutes les armes nécéssaires pour les dominer et les rançonner.
S’ajoute un risque insuportable lié à la taille des grandes sociétés “too big to fail”, certaines s’imbriquent tellement à l’état qu’il devient ouvertement leur démarcheur servile à l’étranger et taille ses lois à mesure. Le comble s’illustre avec la volaille Nationale d’europe.)
6. Le jour où la bulle immobilière a explosé, entraînant l’effondrement de nombre d’autres produits financiers “à risques”, AIG a été confronté à son propre manque de provisions pour indemniser des centaines d’organismes financiers dans le monde entier face au risque de pertes.
( ma NB : nos Nations décuplent le risque en s’affirmant grotesquement protectrices alors que leurs régulations sont insuffisantes, contradictoires, non appliquées ou inadaptées et cela dans la concurrence de leurs divisions, tailles ridicules, corruptions et/ou incompétences ... la démonstration est permanente.)
6. Toute la finance mondiale craint un effet domino dévastateur, des faillites de banques et de fonds en cascade.
( ma NB : effet domino renforcé par la globalisation, faut il pour celà rejeter tout commerce international ? Le réalisme serait de s’unir pour mondialiser la régulation ... ce qui ne sera déjà pas simple au vu de la foire des Nations en europe.)
7. Voila pourquoi l’Etat américain est pieds et poings liés.
(ma NB : à ce niveau de collusion avec les lobies, l’état américain est une république bananière mondialisée.
Certaines multinationales et groupes financiers suscitent et profitent de ces abus avec la longue complicité de Nations qui se glorifient imbécilement de leurs divisions. Ces groupes profitent de la crise pour éliminer des concurrents, évidemment dans la volaille européenne d’abord. Ces Nations grotesques sinon pire leur garantissent en plus un pactole d’intérêt sur les dettes pharamineuses contractées pour les sauver.
Mais retenons “FROM VALUE INVESTOR TO VULTURE INVESTOR” du point 1 qui décrit bien l’évolution, je maintiens “triomphante” de cette dérive impériale du capitalisme anglo-saxon. Le stade suivant d’une évolution impériale est en général une série de conflits perdus ... quand une crise converge avec d’autres, ça prendra encore du temps. De là à le souhaiter ... )
Ilker de Paris
07/03/2009
Dans un discours le 28 février 2009 Obama s’en est pris aux riches, puissants, lobbyistes dans des termes sans équivoques :
“Je sais que mes objectifs ne vont pas plaire aux groupements d’intérêts privés et aux lobbyistes qui étaient aux affaires jusqu’à maintenant.
Je sais qu’ils sont prêts à me faire la guerre. Je veux leur dire ceci: Je le suis aussi! Le système actuel marche peut-être pour les riches et les puissants qui font la loi depuis trop longtemps à Washington. Mais pas pour moi. Je travaille pour le peuple américain.”
http://www.youtube.com/watch?v=sTbT3LzNmDA
A mon avis ce n’est pas juste de la communication et alors il prend des risques; l’ancien prix Nobel de littérature Doris Lessing affirmait déjà en février 2008 :
“Si Barack Obama est élu Président des Etats-Unis, il ne vivra sans doute pas longtemps. Un homme noir dans la position du Président ? Ils le tueront.”
http://www.lepost.fr/article/2008/03/15/1154288_barack-obama-risque-t-il-d-etre-assassine.html
Bref, même si cela paraît grandement improbable, un complot contre Obama n’est pas tout à fait à écarter, sait-on jamais, on a vu mieux (ou pire : John Fitzgerald Kennedy, Martin Luther King etc).
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