Pierre M. Boriliens
06/12/2007
Dès lors que la chasse aux armes de destruction de massive et autres choses de cette sorte ne sont que des prétextes destinés à susciter l’adhésion des foules, si ce n’est leur enthousiasme, en tâchant de les convaincre que c’est pour la bonne cause, il n’y a aucune raison sérieuse de penser que la découverte du pot-au-roses à propos de l’un de ces prétextes soit de nature à contrarier en quoi que ce soit le projet lui-même.
Bien entendu, dès lors qu’il a été établi que le motif invoqué n’est qu’un prétexte, une fois de plus, il va falloir rattraper le discrédit jeté sur la voix officielle. L’une des méthodes possibles, peut-être la seule, est d’invoquer des faits cette fois incontestables.
Quoi de mieux qu’une provocation indéniable, que tous peuvent constater de leurs propres yeux… ?
Remarquez que Brzezinski, qu’il est difficile de taxer de fantaisiste, y faisait déjà allusion récemment (cf un article antérieur de dedefensa).
De façon plus générale, il faut, je crois, se faire à l’idée que le seul et unique motif de l’attention, c’est peu dire, que les Etats-Unis portent à la région Caspienne - Golfe Persique est la sécurité et la pérennité (toute relative par ailleurs) de leurs approvisionnements pétroliers. Ce qui n’est qu’une manière édulcorée de dire qu’il s’agit, ni plus, ni moins, que de faire main basse sur les ultimes réserves du globe.
Evidemment, l’annoncer tel quel aux foules risque de provoquer la chute définitive du semblant de civilisation qui reste : le choix sera en effet cornélien entre d’un côté le meurtre, le pillage et tout le cortège de ce qui les accompagnent généralement, et de l’autre le sursis de l’american way of life grâce au pétrole pillé !
Un bon prétexte est tellement plus satisfaisant…
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