bituur esztreym
17/03/2004
sur les motivations du vote et du changement de politique en Espagne, il y a aussi ce fait essentiel :
les Espagnols ont rejeté d’autant plus clairement Aznar et son parti (comment s’appelait son successeur, déjà ? :) , qu’ils n’ont pas supporté la tentative de mensonge et manipulation du gouvernement, Aznar essayant aussitôt d’accuser ETA.
toute la question est maintenant, à partir de quand Aznar savait-il que ce n’était pas ETA ? le savait-il dès le début ?
une info publiée par la radio Cadena Ser, je crois, et relayée dans la presse, y compris el mundo, est renversante :
- pendant que son ministre de l’Intérieur taxait les manifestations spontanées d’illégales - à quoi la rue répondait 2 minutes plus tard “la voix du peuple ne peut pas être illégale” -
Aznar aurait la nuit du samedi au dimanche réuni un cabinet de crise et tenté d’instaurer l’état d’exception et repousser les élections (de 2 mois ou jusqu’en octobre) au prétexte de ces “troubles”, manifestations “politiques” interdites avant les élections… le roi Juan Carlos aurait refusé : sa signature est indispensable…
(pas de confirmations officielles, ni de preuves irréfutables, mais… Cadena Ser et autres sont sérieux et bien informés..)
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier